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Original - pas de spoil - Chère Edith 7

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Swato
Swato
Dieu vis sur une tortilla.
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Date d'inscription : 08/08/2013

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MessageSujet: Original - pas de spoil - Chère Edith 7 Original - pas de spoil - Chère Edith 7 Icon_minitimeSam 13 Fév - 17:52

Fandom: Original
Prompt: Laisse le un peu tranquille
Note: Enjoy !



Wildfield-side, le 21 janvier 1701



Chère Edith,



Vous m'avez taquiné "Il vous faudra appeler mon frère par son prénom maintenant que vous êtes mariés. Et vous devrez également vous habituer à me nommer Edith, je ne tolérerais plus de Mme Hamilton à partir d'aujourd'hui !".

J'ai jeté un coup d'oeil vers votre frère. Il m'a souri, "Alan" a t-il répondu avec un signe de tête.

Alan. Thomas. Deux prénoms incroyablement opposés, l'un glisse dans la bouche comme une friandise, sucrée et douce, l'autre reste coincé entre la langue et les lèvres à voix haute mais s'échappe facilement en un murmure.

Mes yeux se sont levés au ciel. Mon dieu, comment vais-je y survivre ? Me suis-je interrogée. Mes parents sont venus me féliciter à leur tour, ma mère était volubile, heureuse d'avoir conclue une telle affaire et de me voir au bras d'un homme de haute stature. Mon père a posé une main sur ma joue et a profité de l'inattention de Mr Hamilton pour me glisser un "Courage, petite Rose" accompagné d'un sourire triste.

Nous avons célébré notre mariage tout le reste de la journée. Tard dans la soirée, lorsque les amusements se sont terminés, votre frère m'a attiré à sa suite et tous les trois, nous avons quitté l'assemblée pour rentrer au domaine des Hamilton qui était mien aussi à présent. Vous vous êtes éclipsés après un "Bonne nuit" empreint de gêne et d'amusement que je n'ai compris qu'en me retrouvant face à la porte de la chambre nuptiale. Mon ventre s'est noué, mes pieds se sont cloués au sol et l'impuissance m'a serré la gorge. Mr Hamilton a froncé les sourcils, m'a guidé doucement à l'intérieur d'une pression au creux du coude. "Prenez vos aises, je reviens" a t-il dit avant de refermer le battant derrière moi.

Je me suis postée à la fenêtre, la vue était magnifique. Le soleil s'embrasait, le ciel se noyait de teintes rouges, les entrelacs de couleurs si doux qu'il était impossible de les dissocier les unes des autres.

La pièce était luxueuse, grande. Un lit gigantesque trônait majestueusement à gauche, si imposant qu'il était impossible de ne pas le remarquer. A sa vue, ma robe de mariée a semblé refermer ses pans sur moi, dans une étreinte de fer, si fort que la respiration m'a manqué. Je me suis précipitée sur le petit écritoire en face de moi, mes doigts se sont saisis de la paire de ciseau et faisant fi de la pudeur, j'ai sectionné les lacets dans mon dos sans finesse, sans me soucier de déchirer le tissus. Le jupon est tombé à mes pieds, le corset a fini au sol avec le reste de ma tenue, arraché. Mes affaires étaient déjà rangées dans la commode, j'ai extirpé du tas de linge un habit de nuit confortable et si laid qu'il aurait fait fuir même le plus enhardi.
J'ai pris un livre sur l'étagère dans l'espoir de calmer mes nerfs mis à rude épreuve, sans succès. L'angoisse était telle que je ne suis pas parvenue à me concentrer sur une tâche plus de dix minutes, je me suis mise à tourner en rond, agitée. Mr Hamilton – Alan – est revenu dans la chambre, le soleil disparaissait derrière la cîme des arbres et créait ses dernières ombres avant de s'éteindre. Il a regardé ma chemise de nuit avec un sourcil haussé et a disparu derrière le paravent pour se préparer pour la nuit. Je suis restée près de la fenêtre en m'accrochant aux dernières lueurs du jour, en priant pour qu'elles s'attardent, encore un peu.

Mes prières n'ont pas été exaucées. Une main sur mon épaule m'a fait sursauté, Mr Hamilton m'a souri et m'a mené vers le lit, j'ai résisté, il a fait claquer sa langue sur son palet "Allons, Rose. Soyez raisonnable.". Mon coeur battait dans ma gorge quand je me suis allongée sur le matelas, ses mains ont remonté ma robe hideuse. Je me souviens avoir dit "Non". Fermement. Le dernier éclat dont j'étais capable avant d'être étouffée par mes cris informulés. Comme la flamme d'une bougie qui brille plus fort une dernière fois puis se fane. Mr Hamilton s'est agacé, il a saisi mes mains et m'a lancé un regard impatient "Ne faites pas la pudibonde avec moi, nous sommes mariés à présent".

J'ai fermé les yeux, serré les poings et tenté d'ignorer ce qui se passait. En vain. Chaque seconde est gravée au fer rouge dans ma mémoire, l'image persistante même sous mes paupières closes, chaque touché, soupir, poussée...

En roulant sur le coté, après, Mr Hamilton a gardé le silence. Longtemps. "Vous n’étiez pas vierge" a t-il fini par dire, d'une voix monocorde. J'ai rabattu les pans de ma robe de nuit sur mes jambes, la honte me consumait. Pas à l'idée que ce n'était pas ma première fois mais à celle que j'avais trahi Thomas. "Nous voilà misérables tous les deux, Monsieur" ai-je chuchoté en m'isolant derrière le paravent pour me laver. J'aurais voulu mourir.

Deux mois ont passé, je passais mes journées dans les jardins ou en votre compagnie, il ne se passait pas un moment sans que je pense à mes parents et au domaine dans lequel j'avais grandi... Et à Thomas. Chaque instant me rappelait ce que j'avais perdu, la douleur ne disparaissait pas. Face à mon calme inhabituel, votre frère a décidé que l'air de Paris nous ferait le plus grand bien, c'était le cadeau de mariage parfait pour une jeune-femme fraîchement mariée telle que moi selon lui. Les préparatifs ont été fait rapidement et dans la semaine nous nous sommes retrouvés sur un bateau en partance pour la France. Vous étiez extatique, ce n'était pas la première fois que vous voyagiez avec votre frère, "La France est un pays ravissant, vous allez adorer la vie à la française, Rose !".

J'ai été violemment malade tout au long du voyage, le capitaine du navire s'est moqué gentiment "Elle n'a pas le pied marin, la bonne dame !". C'était le moins que l'on puisse dire. Je ne pouvais rester en cabine sans me sentir souffrante et faible, il me fallait rester sur le pont, là où le vent balayait mes nausées et mes maux de ventre.Wildfield-side s'est éloignée à l'horizon et avec elle ma famille et la vie que j'avais connu jusque là.

La traversée m'a fait perdre du poids, cela a été une étape si épuisante que ma santé a été source d'inquiétude une fois que nous avons mis pied à terre. La fièvre me faisait délirer, j'étais aussi mince et fragile qu'une brindille. J'ai perdu connaissance dans la calèche, sur le chemin de votre résidence secondaire.

Quand j'ai repris conscience, vous étiez à mon chevet, morte d'inquiétude. Vous pressiez un linge contre mon front moite en me chuchotant des paroles réconfortantes, vous parliez à quelqu'un dans l'ombre "Voyager dans sa condition... C'était de la folie, Alan". Un docteur est venu m'ausculter, je me souviens avoir fixé son énorme moustache en me demandant d'où provenait sa voix car il était impossible d’apercevoir sa bouche derrière ce duvet de poils bruns.

"Félicitations, ma chère ! Vous attendez un heureux événement" a t-il souri.

Je me suis tournée vers vous avec incompréhension. Une ébauche de sourire a étiré vos lèvres "Vous êtes enceinte, Rosie". Enceinte, mes sourcils se sont froncés et je n'ai écouté qu'à moitié les instructions du docteur qui m'ordonnait de garder le lit pour le moment. Puis il a ajouté en un murmure qu'il pensait discret "Elle n'est pas encore sur la voie de la guérison, je vous suggère d'être très prudent et de m'avertir au moindre changement d'humeur", ce à quoi vous avez hoché la tête gravement.

Enceinte. Mes yeux se sont rivés sur mon ventre avec terreur, un frisson m'a parcouru. J'ai imaginé la vie se créer en mon sein, une chose prendre racine sous ma peau... Mon dieu. Cela semblait si incongru, Dieu se moquait-il de moi ? Enceinte. Non, c'était impossible.

Mes premiers mois à Paris ont été les plus ennuyeux et les plus douloureux de toute ma vie. Mr Hamilton – que je n'ai jamais réussi à appeler Alan – ne partageait plus que de rares instants en ma compagnie, nos conversations étaient tendues et glaciales, et dans cette maison, nous faisions chambre à part. Arrachée à ma famille, j'ai reporté mon affection sur la seule personne dont la vue ne m'inspirait que respect et amitié: vous, Edith . Vous n'avez aucune idée du bien et de l'énergie que vous m'avez apporté. Tendre, toujours à l'écoute, une amie fidèle et précieuse... J'ai trouvé en vous la soeur dont j'avais toujours rêvé, votre douceur a mis du baume sur mes blessures.

Vos relations à Paris étaient vastes, c'est au cours d'une visite chez un de vos amis que vous avez ramené une invention charmante qui m'a sorti de l'isolement auquel j'étais réduite. Un fauteuil muni de roue que l'on pouvait déplacer à sa guise. Dès lors, j'ai pu sortir de cette chambre qui, bien que luxueuse, ne m'aidait guère à retrouver une humeur égale. Ma santé s'est grandement amélioré, le docteur a décidé que j'étais assez remise pour quitter le lit et vous avez décidé d'organiser une petite fête en mon honneur.

Vous avez réuni en notre demeure toutes vos connaissances, aussi bien Parisiennes que Wildfield-sidiennes, j'ai fait la rencontre de jeunes personnes très intéressantes, nos échanges étaient centrés autour de la mode, du temps qu'il faisait, des boutiques et de l'ambiance de Paris, si romantique. Je me suis souri à moi-même en me demandant ce qu'ils entendaient par "romantique", personnellement, les rues bondées de gens et de boue ne m'inspiraient pas le romantisme. Mais la nature... la rivière, les bois... Mon sourire s'est fané. Thomas.

"Allez-vous bien, Madame ?" m'a demandé un jeune-homme auquel je n'avais pas encore été présenté. J'ai acquiescé "Il y a tant de discussions, on ne sait où donner de la tête" ai-je répondu. Il m'a souri, quelque chose dans son physique m'était familier, je l'ai dévisagé avec attention. Des cheveux blonds vénitiens, un nez aquilin, une bouche qui n'a connu que le sourire, une mâchoire carrée et un port droit. Il m'a interrogé du regard, curieux. "Votre visage m'est familier" ai-je fourni comme explication. "Il n'est pas impossible que nous nous soyons aperçu à Wildfield-side, je viens de Eastside. En fait, c'est moi qui ait convaincu Mr Hamilton d'acheter un pied à terre à Paris" a t-il répondu, fier de lui.

Eastside n'étant pas très loin de Wildfield-side, j'avais très bien pu le croiser en ville. En me voyant en sa compagnie, vous êtes venue vous nous trouver "J'espère que vous ne monopolisez pas l'attention de notre petite Rosie" avez-vous plaisanté. "Loin de moi cette idée, Mme Hamilton est l'objet de cette réunion, après tout. Charmante réception, mes compliments à l'organisateur" a t-il taquiné avec un sourire amusé. "Soyez certains que vos louanges tomberont dans les bonnes oreilles" lui avez-vous assuré. "Ne soyez pas modeste, très chère Edith, nous savons tous les deux que vous êtes à l'origine de tant de perfection. Si vous voulez bien m'excuser..." s'est-il dérobé d'un signe de tête.

Je l'ai suivi du regard jusqu'à ce qu'il se perde dans la foule puis me suis tournée vers vous "Qui est ce Monsieur ?". Vous vous êtes mordus les lèvres, avez secoué la tête avec un sourire secret "Personne qui ne mérite votre attention, ma Rose, croyez-moi". J'en avais assez que l'on décide pour moi qui était digne ou non d'être connu, j'ai insisté "Dites-moi". Vous vous êtes fâchée "Il suffit, Rose".

Allons, Rose. Soyez raisonnable. Il suffit, Rose.

J'en ai eut assez. Etais-je une enfant pour que tout le monde me traite comme une imbécile, une incapable ? J'ai quitté la salle de réception et je me suis isolée dans la bibliothèque. Des souvenirs me sont revenus par vagues, du domaine, de mon père qui m'appelait sa petite Rosie, de ma mère qui ne voulait que mon bien mais qui ne m'avait fait que du mal, de Thomas... Thomas qui serrait dans ses bras avec force, qui écrasait ses lèvres contre les miennes sans douceur, qui n'avait jamais peur de me dire la vérité, qui me touchait comme si j'étais une femme forte et non une poupée fragile... Mes doigts se sont emparés du pendentif au creux de mon cou.

T – R. Thomas et Rose.

Thomas qui me laissait une lettre avant de s'enfuir comme un voleur parce qu'il savait que s'il m'avait exprimé ses projets il aurait été improbable que je le laisse faire, qui m'avait condamné à une vie sans lui, qui avait fait mon malheur.

Et cette chose qui grandissait dans mon ventre, qui gesticulait, étrangère à mon corps, étrange ! Cette chose, mon dieu, cette chose ! Cette chose qui ne m'inspirait que du dégoût parce qu'elle était le fruit d'une farce, d'un mariage raté, issue d'un homme pour lequel je n'éprouvais rien si ce n'était de la colère et de l'amertume. C'en était assez.

Ma vie était terminée.

Plus jamais je ne pourrais respirer sans ressentir le vide qui creusait ma poitrine, sans avoir l'impression de me noyer, de perdre la raison.

J'ai marché sans but dans la maison, le bruit des réjouissances n'a fait qu'ajouter à mon abattement, je suis arrivée aux escaliers qui menaient aux jardins, une dizaine de marches, puis la liberté. Le vent a soufflé dans mes cheveux, dans la pénombre tout se ressemblait, tout se mélangeait dans un camaïeu de gris et de noirs... Il me suffisait de descendre les marches pour faire partie de ce grand néant, pour devenir le néant. J'ai fermé fort les yeux et je me suis laissée choir. Exprès.

Ma chère Edith... Quel portrait allez-vous peindre de moi après ce récit ? Je me le demande...

La suite vous est connue, une servante m'a retrouvé au pied de l'escalier, inconsciente. Mr Hamilton m'a porté jusqu'à ma chambre où l'on a fait venir le docteur, je suis restée inconsciente mais vivante. Le destin avait, semble t-il, d'autre projet pour moi.


Je me suis réveillée le jour suivant, le poignet et la jambe brisée. Lorsque la servante a supposé que je m'étais évanouie alors que j'allais prendre l'air dans les jardins, je ne l'ai pas rectifié. "Elle n'a pas fait de fausse-couche, c'est un miracle !" s'est exclamé le docteur en quittant ma chambre.

J'aurais aimé que vous me posiez des questions durant la semaine qui a suivi mon réveil, j'ai failli tout vous expliquer. De nombreuses fois mes lèvres se sont entrouvertes pour tout vous raconter.

Je me suis tus. J'ai pris exemple sur les manuels d'éducation, j'ai mis en oeuvre ce que l'on attendait d'une femme modèle, j'ai clos les lèvres sur ma souffrance, j'ai fermé mon esprit aux affaires qui ne me concernait pas.

Lors des deux derniers mois de ma grossesse, je me suis éteinte.

Le jour de ma délivrance a été le jour où j'ai flirté avec la mort de la façon la plus intime qui soit. Je me suis sentie partir, retrouver mes ancêtres, ceux que je n'avais pas connu, j'ai touché du doigt le grand néant que je n'avais fait qu'apercevoir auparavant.

Le docteur a déclaré "Elle ne passera pas la nuit, il faut vous attendre au pire".

Le Pire rôdait quelque part, derrière mes épaules. Je peux encore sentir son souffle sur ma nuque, un chuchotement sinistre, annonciateur de sombres éventements à venir. Cruel, je l'entendais parfois susurrer à mon oreille, un rappel douloureux de celui qui était perdu pour toujours à mon coeur.

Thomas...

Cependant, malgré la prophétie funèbre du docteur, je ne suis pas morte.

Je suis restée alitée, plus spectre qu'être humain.

Pâle comme un linge, cheveux cassants et muette. Un véritable fantôme. Les servantes avaient peur de m'approcher et quand elles le faisaient, ce n'était jamais sans effectuer un signe de croix. Certaines croyaient que j'étais déjà avec le Seigneur, d'autres qu'il m'avait abandonné entre la vie et la mort, deux bénédictions qui m'étaient interdites.

Mr Hamilton est resté à mon chevet. Je me souviens l'avoir vu à chacun de mes réveils, présent, un pli inquiet barrant son front. Il était beau, blond aux yeux bleus, les traits graves, tel une statue figée à jamais dans le marbre, sa beauté immortalisée pour toujours.

Je me suis remise, ma résistance a épaté le docteur qui a ris en me retrouvant avec toutes mes facultés mentales "Une vraie combattante. Votre santé m’époustoufle !". Mr Hamilton a souri, les yeux brillants, ses doigts se sont refermés sur les miens avec douceur "Une vraie fleur sauvage" a t-il dit avec émotion. Une pensée brusque m'a troublé. La chose ? Avait-elle survécu ? Mon visage a du me trahir, votre frère a lâché ma main "Votre fils, Rose. Voulez-vous voir votre fils ?" a demandé, tout sourire.

Non.

J'ai secoué sèchement la tête en détournant les yeux, vous avez rationalisé mon refus "Elle est épuisé, Alan. Laissons-là un peu tranquille". Mr Hamilton a hoché la tête mais a poursuivi d'une voix douce "Il est en bonne santé, il va bien... Comment voulez-vous l'appeler ?". Vous l'avez gentiment réprimandé "Alan, s'il te plait".

Derrière mes paupières closes, j'ai vu le soleil de Wildfield-side, mes parents, le sourire de Thomas...

"Clarence" ai-je soufflé. "Clarence. Clarence Hamilton" a répété Mr Hamilton, le ton admiratif. Une pointe de cynisme m'a étreint le coeur, un rictus s'est affiché sur mes lèvres tandis que je ricanais mentalement de ma farce de bas étage.

Hamilton.

Dieu que j'aurais aimé qu'il en soit autrement.

Mais nommer un Hamilton en hommage à Thomas a été ma seule vengeance, la seule satisfaction que je pouvais tirer de là où je me trouvais, sur mon lit de mort, certaine malgré les dires du docteur que Dieu allait bientôt me rappeler à lui.


Thomas Clarence Connor.



A suivre...
Maliae
Maliae
Piou piou piou piou piou piou piou piou piou piou
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Date d'inscription : 30/07/2012

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MessageSujet: Re: Original - pas de spoil - Chère Edith 7 Original - pas de spoil - Chère Edith 7 Icon_minitimeVen 19 Fév - 11:08

Si ça se trouve c'est le fils de Thomas.

Par contre je me demande comment il sait qu'elle n'est plus vierge.
Et brrrr le viol. C'était degueulasse cette époque... pauvre Rose Sad
Maeve
Maeve
Je suis ton père Luke
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MessageSujet: Re: Original - pas de spoil - Chère Edith 7 Original - pas de spoil - Chère Edith 7 Icon_minitimeVen 18 Mar - 23:01

Et me voilà.

Le viol... Ugh. Et les autres, probablement aussi.

Tellement horrible. Elle est enchaînée et ne peut rien faire.

J'aimerais tellement qu'elle arrive au final à être heureuse! TT Là, elle n'a même pas sa famille avec elle..'

Je suis intriguée par ce jeune homme, aha. :'D

À tout'!


Maeve

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MessageSujet: Re: Original - pas de spoil - Chère Edith 7 Original - pas de spoil - Chère Edith 7 Icon_minitime

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