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[Originale] Un garçon a un héros. (chapitre 7)

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Maliae
Maliae
Piou piou piou piou piou piou piou piou piou piou
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Date d'inscription : 30/07/2012

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MessageSujet: [Originale] Un garçon a un héros. (chapitre 7) [Originale] Un garçon a un héros. (chapitre 7) Icon_minitimeDim 9 Nov - 20:24

Fandom : Fashion boy
Prompt : Dans la vie il faut profiter de chaque instant.
Note : Pyuda

***

Le bulletin du trimestre était tombé. Entre tous ce qu’il s’était passé ces derniers temps et surtout mon coup de déprime, j’avais assez peu bossé. Mes notes n’étaient pas catastrophiques, mais ma moyenne avait clairement baissé. J’étais au ras des pâquerettes, j’avais pile la moyenne. Ce qui était largement suffisant et satisfaisant pour moi, mais pas pour mes parents.
- Mais qu’est ce que tu vas faire de ta vie ? S’énerva mon père. Tu es vraiment bon à rien.
Je ne pris pas la peine de répondre que j’avais envie de devenir couturier.
- Est-ce que tu veux devenir comme tous ces minables au chômage qui ne font jamais rien de leur vie à part profiter de l’argent des autres ? Rajouta mon père d’un ton très dramatique.
- Pourquoi est-ce que tu ne peux pas prendre exemple sur ta sœur ? Renchérit ma mère. Elle a eu des très bonnes notes.
Je me retins de lancer une pique du genre : pour quoi faire ? Elle va se marier et finir femme au foyer de toute façon. Du moins, c’était tout le bien que lui souhaitait mes parents.
- C’est parce que tu perds du temps avec tes conneries n’est ce pas ? Interrogea mon père.
Il fallait qu’il me donne la définition de « conneries », dans sa phrase.
- Tu ferais mieux de bosser tes cours plutôt que t’intéresser à la mode. Ajouta ma mère.
- Si encore tu faisais du sport, je comprendrais que tu ais moins de temps pour les études, mais là vraiment. Sois tu es complètement débile, sois tu le fais exprès.
Merci.
- Ais au moins ton bac, supplia presque ma mère, ce sera déjà ça de gagné.
Je ne m’en étais pas trop mal sortit au bac blanc de français – à part en maths – alors je ne pensais pas que j’échouerais, pas cette année en tout cas. Pour la terminale ça pouvait être différent.
- Comptes sur nous pour te garder ici si t’en brames pas une. Si tu ne décroches pas le Bac, tu te débrouilleras tout seul ! Menaça mon père.
Je ne comptais pas sur mes parents de toute façon pour m’en sortir. D’autant plus que je désirais faire quelque chose qu’ils m’interdisaient de faire. Je me contentai de hocher la tête, d’encaisser leurs réprimandes jusqu’à ce qu’ils en aient marre et passent à autre chose. Me laissant libre de retourner dans ma chambre.

ooo

Shana n’avait aucun problème avec ses notes, elle obtenait toujours les félicitations de ses parents et du lycée. Que ce soit dans n’importe quelle matière, même en sport, elle ne descendait jamais en dessous de dix-huit. Et pourtant elle bossait à peine. Ma meilleure amie avait la chance d’être une grosse tête, il suffisait qu’elle écoute en cours et elle retenait la leçon. C’était plutôt facile pour elle et heureusement, parce qu’elle aurait horreur de devoir réviser pendant des heures et se priver d’autres activités plus intéressantes tel que dormir par exemple, ou essayer mes créations. Shana ne se vantait pas de ses notes, cela lui servirait pour plus tard, c’était un bien et c’était tout. De toute façon ma meilleure amie ne savait même pas ce qu’elle avait envie de faire après.
- Alors t’as eu tes notes ? M’interrogea-t-elle.
- Ouais et mes parents m’ont passé un savon. Ils ont dit que je ne ferais jamais rien de ma vie.
- Et tu leur as répondu que tu serais le plus génial des couturiers ?
- Non j’ai hoché la tête et attendu que ça passe.
- C’était une bonne stratégie aussi.
- Et toi ?
- Bah… Comme d’habitude. J’ai des bonnes notes mais toi tu as un rêve, c’est mieux non ?
Je haussai les épaules :
- Si tu ne trouves pas d’idée pour plus tard, tu deviendras mon mannequin attitré.
- C’est une bonne idée ça. Sourit-elle.
J’étais totalement sérieux. Si je devenais couturier, j’étais sûr que Shana serait mon mannequin parfait. Je ferais des habits pour d’autres, mais elle resterait toujours ma préférée. J’étais sûr de ne jamais trouver mieux qu’elle. Ni plus belle, ni plus gracieuse. Ni personne qui mettrait aussi bien en valeur les vêtements que je lui ferais.

Je continuais d’aller chez le psychologue, qui était une perte de temps, une heure de perdue où je ne pouvais pas réviser mes cours :
- Comment se passe l’école ? Est-ce que tu t’y sens bien ? M’interrogea l’homme quand j’arrivai dans son bureau.
Mes parents avaient dû lui parler de mes notes :
- Ca peut aller, c’est pas le meilleur endroit du monde, mais je suis avec Shana donc ça passe.
- Shana est ta meilleure amie c’est ça ?
- Oui.
Cela prouvait au moins qu’il m’écoutait.
- Est-ce qu’elle a des bonnes notes ?
- Elle a les meilleures notes du lycée.
- Je vois, peut-être qu’elle pourrait te donner un coup de main.
- C’est déjà ce qu’elle fait.
- C'est-à-dire ?
- Elle me sert de mannequin pour mes créations ! Je lui couds des habits et elle les met en valeur.
Je vis le psychologue pincer les lèvres. J’avoue avoir fait exprès de lui parler de ça, je me montrais un peu provocant.
- Peut-être que tu devrais essayer de te faire d’autres amis. Apparemment elle participe à ta déviance, cela risque d’être difficile de te guérir ainsi.
- Oh ! Mais j’ai un autre ami.
- Ah ! Fort bien. C’est un garçon ?
- Oui, il s’appelle Judicaël.
- Il pourrait peut-être t’aider pour les cours ?
Je songeai à Jude un instant et secouai la tête :
- Non, je ne pense pas qu’il pourra m’aider.
- Ah bon.
- Il n’est pas très doué pour les cours, et puis il est à la fac.
- Très bien. Mais au moins c’est un garçon, vous pourriez faire du sport ensemble, ou ce genre de choses.
Je me mordis les lèvres pour m’empêcher d’éclater de rire.
- En fait, il déteste le sport. Sa passion c’est la couture.
Mon psy poussa un soupire. J’étais sûr que je lui refilais des maux de crâne…

ooo

Jude était passé à la maison le samedi, faisant fondre Ana quand elle l’avait vu. C’était toujours drôle à voir. Hélas pour elle, Jude ne la calculait pas du tout, c’est à peine s’il lui disait bonjour. Quand elle vint frapper à la porte de ma chambre, faisant semblant d’être gentille avec moi, nous demandant si on voulait quelque chose juste pour pouvoir le voir quelques secondes, Jude avait répondu froidement :
- Oui que tu partes, tu nous gênes.
J’ai regretté de ne pas avoir d’appareil photo sous la main pour immortaliser la tête dégoûtée de ma sœur entrain de refermer la porte. J’aurais presque pu la plaindre. Presque.
- Ce n’est pas pratique de coudre ici, dès que quelqu’un s’approche de ta chambre, tu planques tout, se plaignit Jude quand elle fut partie.
- Je suis désolé, dis-je en sortant la robe qu’on était entrain de fabriquer tous les deux de sous le lit où je l’avais caché. Si ma famille me surprend entrain de coudre, ils sont capables de mettre le feu à mes créations.
- Dur.
- Tu ne crois pas si bien dire.
Jude resta un moment à regarder notre ébauche de robe, puis releva soudain la tête :
- J’ai une idée, tu n’as qu’à venir chez moi ! On sera tranquille !
- Oui, pourquoi pas, ce n’est pas une mauvaise idée.
- N’est ce pas ? Je suis un fin stratège comme Apollon.
- C’est Athéna la stratège.
- Je savais bien que ça commençait par A. On y va ?
- Maintenant ?
- Oui, pourquoi attendre ? Dans la vie, il faut profiter de chaque instant !
Je haussai les épaules :
- D’accord, je te suis.
J’allai sortir avec lui quand mon père m’arrêta :
- Où tu vas ?
- Je vais chez Jude.
- Pour quoi faire ?
Mentir ne faisait de mal à personne :
- Il a des bouquins qui me seraient utiles pour mes devoirs.
S’il connaissait un minimum Jude, jamais il n’aurait cru pareil mensonge, mais mon père n’avait guère prit la peine de discuter avec mon ami.
- Ah très bien ! Reviens pour le dîner.
- Oui papa !
Sur ce je poussai Jude à l’extérieur de la maison. Tandis qu’Ana soupirait de nous voir partir, espérant encore pouvoir un jour séduire Jude. Je lui souhaitais bien du courage, je commençais à penser comme Shana, jamais Jude ne tomberait amoureux d’elle. Aucune chance.

Jude avait une voiture et le permis, mais je me jurai de ne plus jamais monter avec lui. Il conduisait comme un dingue, oubliait les priorités à droite, coupait les ronds points (quand il ne les remontait pas à l’envers), et considérait que les feux rouges n’étaient que des stop, quand il n’y avait personne.
- Tu as vraiment ton permis ? Lui demandai-je quand on arriva enfin devant chez lui.
- Oui pourquoi ?
Je me demandai quel était l’examinateur qui avait pu donner le permis à un fou pareil.
- Pour rien. Marmonnai-je content de descendre de cette machine de l’enfer.
Je regardai autour de moi, cherchant un immeuble. Mais Jude s’était garé en face d’une immense maison.
- Euh… Tu vis là ?
- Oui.
- Tout seul ?
- Bien sûr que non, je vis avec mes parents.
- Avec tes parents. Tu veux dire, avec ta mère et ton père.
- Oui.
- Ton père. Omer Shiver.
- Oui lui, soupira-t-il apparemment pas très ravi.
J’étais en train d’halluciner tout debout. Je ne sais pas pourquoi, je m’étais imaginé que Jude vivait seul dans un appartement pour ses études, je ne m’étais pas imaginé qu’il vivait chez ses parents. Et que peut-être, s’ils étaient là, j’allais rencontrer son père. Mon idole.
- Bon tu viens ?
- J’arrive, fis-je.
Je marchai comme un robot un peu rouillé, tellement j’étais nerveux. Pire qu’avant un examen. Jude ouvrit la porte de chez lui, et me fit entrer en premier. Tout était très calme, et je commençai à souffler en me disant qu’il n’y avait sans doute personne. Et puis une voix masculine appela depuis une autre pièce :
- Judicaël ? C’est toi ?
- Oui. Je suis avec un ami.
Je me figeai alors que mon idole sortit d’une pièce et arriva dans le couloir. C’était comme si j’étais en train de rêver, et pourtant c’était très réel.
- Bonjour. Dit l’homme.
Est-ce qu’il était entrain de me parler ? A moi ? Omer Shiver m’adressait-il vraiment la parole ? J’allais défaillir.
- Bon bon bon bon… Bonjour.
L’homme se mit à rire. Il était terriblement réel et vivant. Il était aussi grand qu’à la télévision. Ses cheveux blonds et longs comportaient quelques mèches blanches, et ses yeux étaient ridés. C’était un homme séduisant, et un génie de la couture en plus. J’avais envie de me prosterner devant lui comme s’il était Dieu. Je voulais m’écraser et dire « je ne mérite pas votre lumière ». J’étais complètement éblouie.
Et puis Omer Shiver s’est approché de nous et est devenu tout à coup complètement humain.
- Judi mon chéri vient faire un bisou à ton cher papa.
Sur ces mots il a serré fort Jude dans ses bras.
- Argh papa lâche-moi, j’ai dix-neuf ans, tu peux plus faire ça !
- Tu es toujours mon bébé, tu le seras toujours même à trente ans. Fit Omer en embrassant la joue de son fils.
- Beurk, je vais vomir !
C’était donc lui Omer Shiver. Toujours hyper sérieux à la télé et dans les magazines, il était en fait un papa complètement gâteux de son fils.
- Papa, lâche moi, insista Jude, c’est la honte !
Omer fini par obéir à Jude puis se tourna à nouveau vers moi.
- Alors comment tu t’appelles ?
- Clovis.
- Enchanté Clovis. Ravi de te connaître.
C’était totalement réciproque, mais ma nervosité remonta en flèche et je fus à nouveau incapable de parler sans bégayer. Pourtant j’aurais voulu lui dire combien je l’admirais, comme je désirais avoir un autographe de lui et combien je rêvais d’avoir un seul petit conseil de sa part.
- Papa, je crois que tu intimides Clovis. Il est fan de toi.
- Ah bon ? Pour quelle raison ?
Il se demandait vraiment ?
- Clovis rêve de devenir un grand couturier comme toi.
- Oh, je vois. Et bien Clovis je te souhaite bonne chance.
- Me me me merci.
- Bon sur ce, on va dans ma chambre. Clovis et moi étions en pleine création.
Omer sourit et hocha la tête.
- Très bien, dans ce cas je vous laisse bosser. Si vous avez besoin de moi, je suis dans la cuisine entrain de concocter une merveille.
- Oh non ! Papa, maman t’as interdit de faire la cuisine.
Le père de Judicaël se contenta d’un petit sourire et Jude poussa un soupir exaspéré. Il décida de ne pas insister et m’entraîna avec lui dans sa chambre, alors qu’Omer nous faisait un signe de la main. Quand enfin je repris mes esprits, un sourire se plaqua sur mon visage :
- Wouah c’est le plus beau jour de ma vie, j’ai rencontré le grand Omer Shiver.
- Mouais. C’est parce que tu vis pas avec, que tu es aussi content de le rencontrer. Marmonna Jude un brin agacé.
Puis il sortit notre travail d’un sac qu’on avait emmené avec nous, afin d’attirer mon attention sur la robe que nous avions commencé ensemble.
- Au travail.
- Oui ! approuvais-je avec bonheur.

ooo

Je ne vis pas du tout le temps passer, concentré sur notre création commune avec Jude. J’étais en train de proposer de rajouter du tulle sur la robe – toujours aussi amoureux du tulle – quand on frappa à la porte :
- Judi, Clovis, faites une pause et venez goûter mon gâteau.
- Jamais, plutôt mourir ! S’énerva Jude alors que son père ouvrait la porte et entrait dans sa chambre avec un deux parts de gâteau.
Je tendis les mains pour prendre ma part, Omer posa celle de son fils sur le bureau et nous laissa tranquille. Ca avait l’air très bon, et je sentis mon ventre gargouiller.
- Surtout ne mange pas ça, me conseilla pourtant Jude, tu risques de ne pas t’en remettre.
J’aurais dû l’écouter, mais le gâteau avait l’air vraiment trop appétissant. Je recrachai presque tout après l’avoir mis à la bouche. Jamais je n’avais mangé un truc aussi immonde. Mais pourquoi est ce que le gâteau avait le goût de savon salé ?
- Je t’avais prévenu !
- Effectivement. Beurk.
- Mon père est nul en cuisine. D’ailleurs il est nul en tout. Il n’y a bien qu’en couture qu’il a un quelconque talent.
- Mais quel talent, dis-je pour défendre mon idole.
- Mouais. Bon tu étais entrain de me dire qu’on devrait mettre du tulle.
- Ah oui…
Je posai l’assiette du gâteau à peine entamé et j’expliquai mon idée.

Le soir arriva très vite, c’est quand il fit sombre dans la chambre que je m’en rendis compte. Je regardai l’heure :
- Mince, je vais être en retard, il faut que je rentre.
- Je te raccompagne si tu veux.
Je pensai à la conduite de Jude et refusai poliment :
- Non c’est bon, je vais prendre le bus, ça va aller, merci.
- Tu reviens demain ? Il faut qu’on finisse.
Je hochai la tête :
- Oui, bien sûr. Pas de problème. A demain.
- A demain.
Je sortis de sa chambre, et tombai sur une femme immense alors que je me dirigeai vers l’entrée de la maison. Blonde, elle portait un chignon hyper serré, avait des lunettes et des yeux bleus glacials.
- Euh… Bonjour.
- Bonjour, dit-elle en me regardant de haut.
Je compris à la ressemblance avec Jude qu’il devait s’agir de sa mère.
- Je suis Clovis, un ami de Judicaël.
La femme sembla se réchauffer un peu :
- Ah ! Très bien.
- Je rentrais chez moi là.
- D’accord.
- Et bien… Merci. Au revoir.
- Au revoir.
Une fois sortis de la maison, je relâchai mon souffle que j’avais retenu. La mère de Jude était encore plus intimidante qu’Omer Shiver, et pourtant elle n’était pas du tout connue.
Maintenant il fallait que je me dépêche, sinon j’allais encore me faire disputer.

ooo

- Tu es en retard, se plaignit ma mère quand je rentrai.
- Désolé, on révisait et je n’ai pas vu l’heure.
- Ah très bien. Dit-elle me pardonnant aussitôt mon retard.
Mon père hocha la tête :
- Content de voir que tu prends enfin tes études au sérieux.
Je lui souris, puis m’assis à table où le repas était déjà servi. J’étais toujours entrain de leur mentir et ils gobaient tout.
Ana me regardait avec pleins d’espoir dans les yeux, comme si j’allais lui parler de Judicaël et lui révéler tous ses secrets.
- Ton ami a l’air tellement intelligent, je suis sûr qu’il peut t’aider à être moins stupide même si ça doit être difficile. Il pourrait venir plus souvent à la maison pour t’aider. Me lança-t-elle.
J’avais tellement envie de rire en l’entendant parler, si elle avait su. Jude avait des notes encore pires que les miennes. Et en plus il adorait la couture autant que moi. Ses rêves partiraient en fumée si elle l’apprenait, mais je n’étais pas prêt de lui dire.

Le dimanche je retournai chez Jude « pour mes révisions ». La mère de Jude m’accueillit plus chaleureusement que la veille, et Omer me donna une grande claque dans le dos.
- Tu es tellement mignon !
Je me demandai s’il parlait vraiment de moi où s’il disait ça à tous les amis de Judicaël.
Jude vint me chercher :
- Laisse Clovis tranquille.
Puis s’adressant à moi :
- Allez viens, si tu restes avec lui, il va se servir de toi comme cobaye !
- Oh oui c’est une bonne idée, fit Omer.
- Maman, dit à papa de laisser tomber.
La mère de Judicaël, posa sa main sur l’épaule du père :
- Laisse les tranquille, je te rappelle que tu dois encore nettoyer la cuisine pour ce que tu as fait hier !
- Ah oui j’avais oublié.
- Et bien moi je n’oublie pas ! Allez ouste !
Tête basse et obéissant, je vis mon idole disparaître dans ce que je supposai la cuisine. Autant dire que la mère de Jude savait y faire et avait toute l’autorité pour elle.
Profitant de la disparition de son père, Jude m’entraîna dans sa chambre.
- Qu’est ce que tu voulais dire par « cobaye » ? Lui demandai-je.
- Mon père adore se servir de n’importe qui pour trouver des nouvelles idées de création et utiliser les gens comme mannequin. Il fait ça avec moi depuis que je suis bébé, c’est de moi que lui est venu sa période « habit pour enfants ».
J’éclatai de rire :
- Tu rigoles ? Je suis trop gros et trop petit pour servir de mannequin.
- Je ne comprends pas pourquoi tu te dévalorises tout le temps comme ça, tu es très bien comme tu es, grogna Jude. Toujours est-il que tu représentes une personne lambda, et que mon père adore créer des vêtements où tout le monde peut se dire « c’est parfait pour moi ».
- Je vois.
Personnellement je serais flatté de pouvoir mettre les créations d’Omer Shiver, voire même de l’inspirer, mais je ne le dis pas à Jude, je voyais bien que ses relations avec son père avaient l’air assez compliqué.
- On se met au travail ? demandai-je plutôt.
- J’allais te le proposer.
Aussitôt dit, aussitôt fait, tous les deux on se remettait à notre création. A la fin de la journée, on finalisait enfin la robe. La jupe en mousseline était pleine de plis et formais une rose, ça avait été le plus compliqué à faire. Le haut était assez simple, il comportait une seule bretelle qui formait un nœud sur l’épaule. Jude avait accepté mon délire « tullesque » et nous avions fait une ceinture en tulle noir. La robe était taillée pour le mannequin en bois dans la chambre de Jude, mais j’aurais vraiment voulu voir ma meilleure amie dedans, j’étais persuadée qu’elle serait splendide.
Je pris la robe en photo pour la montrer plus tard à Shana et après avoir dit au revoir à Jude et ses parents, filai afin d’arriver à l’heure pour le dîner.

ooo

Plus tard, je reçu une photo de la part de Jude. C’était lui. Dans la robe. Suivit d’un message :
« Tu as vu ? Elle est vraiment superbe, je suis fier de nous ! »
Je manquai éclater de rire. J’enregistrai la photo sur mon téléphone comme précieux souvenir et l’envoyai à Shana ensuite.
« Voici notre création à Jude et à moi. Jude est très beau dedans non ? Biz ».
Et je ne mentais pas. Jude s’était rasé pour l’occasion et portait très bien la robe. Si ma sœur voyait ça… Elle ferait un arrêt cardiaque.

Peut-être que je devrais lui montrer…

A suivre.
Swato
Swato
Dieu vis sur une tortilla.
Messages : 1062
Date d'inscription : 08/08/2013

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MessageSujet: Re: [Originale] Un garçon a un héros. (chapitre 7) [Originale] Un garçon a un héros. (chapitre 7) Icon_minitimeLun 10 Nov - 14:15

Mdr rolalalala... j'adore Smile Puis imaginer Jude dans la robe, c'est tellement tordant et mignon à la fois... Je suis désolée hein, je fais une fixation sur lui, je l'aime d'amour *o*
Maeve
Maeve
Je suis ton père Luke
Messages : 990
Date d'inscription : 17/08/2012

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MessageSujet: Re: [Originale] Un garçon a un héros. (chapitre 7) [Originale] Un garçon a un héros. (chapitre 7) Icon_minitimeDim 16 Nov - 1:30

Coucou! Very Happy

La famille de Jude, et Jude aussi, bien sûr. Ils sont trop super. XDXD Omer Shiver n'est pas du tout celui auquel on s'attend, et c'est génial. Very Happy Et la maman qui ressemble à Jude, aha! Elle a son mari enveloppé autour de son petit doigt, on dirait. XD

Et Jude est juste génial, bien sûr. Lui dans la robe. <3 (et je t'ai vu, Clovis, dire qu'il était beau. Wink Même si bien sûr, tu sais reconnaître la beauté. Mais bon.^^)

Ahaha!

Merci de nous faire partager cette histoire!!


Maeve

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[Originale] Un garçon a un héros. (chapitre 7)
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