[Originale] Un garçon ça regarde le sport. (chapitre 6)

Fandom : Fashion boy
Prompt : Tu n'es pas seul.
Je ne suis personne.
Note : lalalaloum!

***

Coudre ne m’avais jamais paru dérisoire, prendre une aiguille, du tissu, une machine à coudre, créer, je trouvais ça génial, revigorant, utile. Au moindre coup de barre ou de tristesse, il n’y avait rien de mieux pour moi que coudre.
Aujourd’hui je me sentais encore plus inutile qu’un panda doublé d’un paresseux. Je n’avais envie de rien. Surtout pas de coudre, c’était au dessus de mes forces. Je n’avais plus d’idée, plus de créativité, plus rien.
Je me sentais vide de tout.
J’en avais marre de me battre, j’avais l’impression de remuer des nuages. Aller contre ma famille, aller contre le monde entier. J’en pouvais plus d’être écrasé, utilisé. Je n’étais personne, je le resterais, mes parents avaient raison : à quoi bon ?
C’est parce que je n’avais plus la force pour rien que je me retrouvai à regarder un match de foot avec mon père. Mes parents étaient persuadés que c’était grâce à mon psy. Ils étaient loin de la vérité.
Je ne comprenais rien à ce qu’il se passait à l’écran, les règles ne me paraissaient pourtant pas bien compliqué, mais je n’avais pas la tête à me prendre la tête. Alors je regardais l’écran, comme on regarde un aquarium, laissant les images me lyophiliser la cervelle.
- Putain allez connard bouge ton cul ! S’énervait mon père à côté de moi ! Mais qu’est ce que tu fous bordel de merde de tapette à la con ! Tu sers à rien, t’aurais mieux fait de rester dans les couilles de ton père tellement tu n’as aucune utilité sur ce putain de terrain.
Le foot ne mettait pas toujours de bonne humeur. C’était tout ce que je pouvais en retenir. Mon père s’arrachait les cheveux depuis tout à l’heure, insultait la télévision et tous les abrutis qui couraient après le ballon. J’aurais pu lui dire que pour courir après un ballon, y avait pas besoin d’être très futé, mais je restai silencieux, ça ne valait pas la peine de gâcher ma salive.
Alors que je commençais à m’endormir et que la télé devenait toute floue devant moi, mon père me réveilla en sursaut en hurlant de joie. Bon apparemment malgré les putains de connards sur le terrain, son équipe avait gagné. Bravo. Je ne savais même pas qui était qui, ni qui mon père supportait.
Je me levai en baillant, décidé à aller me coucher, quand mon père me retint en posant une main affectueuse sur mon épaule.
- Bonne nuit fiston.
- Bonne nuit papa.
Je n’en revenais pas, il fallait que je me coltine un match de foot à la télévision pour que mon père daigne se montrer affectueux avec moi. Monde de fou.

ooo

Laura était venu me voir au lycée, pour parler. J’avais écouté, vaguement.
- Je comprends que tu m’en veuilles, mais on peut rester ami non ?
Je ne savais même pas quoi répondre à ça.
- Clovis, on s’entends bien non ? C’est trop bête d’en finir comme ça !
- Peut-être.
- Alors tu veux bien qu’on reste ami ?
Je haussai les épaules, ne sachant que donner comme réponse, Laura prit ça pour un oui.
- C’est super ! Je savais que tu comprendrais, tu es un gars bien. Alors comme on est ami, ça te dirait de passer à la maison ? J’ai acheté du tissu et…
Je vis très bien où elle voulait en venir, je compris très bien pourquoi elle tenait tant à notre amitié. Je n’écoutai même pas la suite et traçai mon chemin, la plantant sur place.
Avant, voir Laura me mettait dans un drôle d’état, j’étais comme hypnotisé. Je l’écoutais, je voulais l’aider, et passer beaucoup de temps avec elle. Je me sentais drôle. Maintenant quand je la croisais ça ne me faisait plus rien. Comme si tous mes sentiments s’étaient envolés en même temps que le vide s’était installé en moi. Qu’est ce que ça pouvait bien faire de toute façon ? Elle ne m’avait sûrement jamais aimé. J’étais tout juste bon à l’écouter et à lui fabriquer ses cosplays. A la mettre en valeur pour ses conventions.
C’était mieux que mon cœur ne batte plus jamais pour elle. J’avais été tellement stupide. Quand j’étais amoureux, je marchais sur du sucre, j’aurais du me douter que le sucre était trop léger pour supporter mon poids et que je rechuterais sur terre. Et que ça ferait mal.

Avec Shana j’essayais de paraître positif. Je lui parlais comme avant, je rigolais comme si de rien n’était. Je n’avais pas envie qu’elle me trouve déprimant, qu’elle pense que je n’étais qu’une espèce de chose mollassonne, je ne voulais pas qu’elle s’inquiète. La seule chose qui avait changé, c’était qu’elle m’invitait chez elle mais que je ne cousais pas.
- Alors Clovis, tu n’as pas d’idée en ce moment ? Tu pourrais peut-être me coudre une jupe ? Essaya-t-elle de m’encourager un soir.
Comme je n’avais pas envie, ni de coudre, ni de parler du fait que je n’avais pas envie de coudre, je me levai :
- Désolé, il est tard, je dois rentrer.
Shana n’insista pas. Et je retrouvai ma maison, avec ma famille.

ooo

Un match de foot avait suffit à mon père pour croire qu’enfin je m’intéressais aux vrais choses d’homme. Il m’acheta un livre sur le foot et un poster d’un grand joueur dont je ne savais rien. Je l’affichai dans ma chambre entre deux mannequins et posai le bouquin sur ma table de nuit. Après tout, pourquoi ne pas faire plaisir à mon père ? Cela le rendait heureux d’avoir enfin un fils normal.
Je le laissai m’emmener à un vrai match de foot sur un vrai terrain. Je me levai quand les supporters se levèrent, me rassit en même temps qu’eux. Je ne savais même pas pourquoi je faisais ça, ça n’avait pas d’importance. Je voyais dans les yeux de mon père toute la fierté qu’il éprouvait pour moi. Comme si tout à coup j’avais cessé d’être un dealer pour me convertir en bonne personne. J’étais son fils et il m’aimait, parce que j’aimais les mêmes choses que lui. Des choses de garçon.
Je l’entendis même dire à un des supporters présents :
- Mon fils c’est un vrai mec.
J’étais passé de statut de faux mec à vrai mec. Ca y’est, j’étais rentré dans la bonne case.
Je ne me sentais pas plus heureux pour autant.

Shana n’en revenait pas que je m’intéresse soudainement au foot :
- Je m’y intéresse pas vraiment, je fais semblant, ça rend heureux mon père.
- Et toi ça te rend heureux ?
Quelle importance ça pouvait avoir ?
- Ta sœur fait bien du rugby, éludais-je.
- Oui et je trouve ça largement mieux que le foot !
- C’est ton avis. Mais ça importe peu, mon père serait content que je m’intéresse à n’importe quel sport, tant que c’est assez masculin.
- Adieu la danse classique alors.
Je ris.
- Je vois pas pourquoi tout à coup tu te préoccupes de ce que pense ton père, mais puisque c’est comme ça, ma sœur a un match de rugby ce week-end, tu veux venir voir ?
- Pourquoi pas.
Rugby ou foot, ça m’était égal.

Le dimanche, j’accompagnai Shana et ses frères et sœurs au match de leur aînée Yasmine. Elle se passionnait pour le rugby depuis le collège, ses parents n’étaient jamais allés contre sa passion et avaient trouvé un club féminin pour qu’elle puisse s’y inscrire. Aujourd’hui, Yasmine était fière de pouvoir faire un match devant sa famille, même un simple match amical. C’était la première fois que Shana m’invitait à aller en voir un, elle savait que je ne m’intéressais pas tellement au sport, et que je ne comprenais rien au rugby.
A dire vrai je me fichais d’être ici ou ailleurs. Si je n’étais pas venu, je serais sûrement resté allongé sur mon lit toute la journée à attendre que le temps m’engloutisse et me dévore. Je m’assis à côté de ma meilleure amie pendant que le reste de sa famille se plaçait à côté de nous. Personne ne s’assit près de moi et j’eus l’impression de puer. Si même les frères et sœurs de Shana commençaient à m’éviter, je devais vraiment craindre un max. J’étais entrain de ruminer ces sombres pensés alors que le match commençait, quand quelqu’un vint s’asseoir à côté de moi.
- Désolé je suis en retard.
Je tournai les yeux vers un type blond à lunettes avec surprise, s’il y avait bien quelqu’un que je ne m’attendais pas à voir ici c’était bien lui :
- Jude ?
- C’est moi.
- Qu’est ce que tu fais là ?
- La même chose que toi j’imagine, je viens voir la sœur de Shana jouer au rugby.
Shana me précisa alors :
- C’est moi qui l’ai invité.
- Merci de m’avoir gardé une place, fit Jude.
Je comprenais mieux pourquoi personne ne s’était assis là. Ils savaient tous que Jude allait venir et voulaient qu’il ait une place. Je fus rassuré de savoir que mon odeur n’avait rien à voir avec ça.
Je continuai de regarder Jude :
- Mais le rugby ça t’intéresse ?
- Pas du tout.
- Ah.
Je me demandai alors pourquoi il était venu. Contrairement à moi il n’était pas déprimé et n’avait pas besoin de se passionner pour le sport pour faire plaisir à son père, de ce que j’en savais. Il répondit à ma question muette sans que je n’aie besoin de la poser.
- Je suis venu parce que Shana m’a dit que tu serais là.
- Désolé mais je n’ai pas de nouvelle création à te montrer, tu peux repartir, répondis-je aussitôt.
- Pas grave, je peux regarder le rugby.
- Ca ne t’intéresse même pas.
- Toi non plus et tu es là pourtant.
Je ne sais pas pourquoi je me sentais autant en colère tout à coup. Depuis des jours je laissais les choses couler sur moi sans m’en préoccuper, alors pourquoi est ce que je me fâchais contre Jude qui ne s’intéressait qu’à mes créations ? Il n’était finalement pas mieux que Laura. Dire que j’avais cru qu’il pouvait être un ami.
- Qu’est ce que tu en sais ? Peut-être que j’adore le rugby, d’ailleurs j’adore le rugby !
Jude hocha la tête et continua :
- Très bien, comme tu adores ce sport ça tombe bien, tu vas pouvoir m’expliquer les règles parce que je ne comprends rien à ce qu’il se passe sur le terrain là tout de suite.
Comment j’aurais pu lui expliquer quoi que ce soit alors que rien n’était clair pour moi non plus. Je choisi de rester silencieux.
Au bout de dix minutes, Jude me prit par le bras :
- Je m’ennuie, viens on va faire un tour.
- Non, je reste là.
- Allez viens !
Têtu, je restai assis, refusant de me lever. Shana fini par me pousser :
- Allez vas-y, de toute façon tu n’aimes pas le rugby et tu vas t’ennuyer si tu restes.
Merci Shana pour ton soutient. Je capitulai et suivit finalement Jude. Nous sortîmes du stade et Jude m’entraîna dans un bar pour boire un coup.
J’allais pouvoir me noyer dans un verre de whisky et devenir un vrai mec alcoolique. Je me décidai plutôt pour un diabolo menthe et Jude un jus d’ananas.
- Tu ne prends pas d’alcool ? Demandai-je.
- Toi non plus, remarqua-t-il.
- Je ne suis pas majeur, me défendis-je.
Jude éclata de rire :
- Ca ne les arrête pas les autres.
Il avait raison.
- Shana m’a dit que tu ne cousais plus ces temps-ci.
- Shana parle beaucoup.
- Elle pensait que je pourrais peut-être t’aider, comme on partage la même passion.
- Je n’ai pas besoin qu’on m’aide. Ronchonnai-je.
- Comme tu veux.
Je ne sais pas pourquoi j’étais autant agacé par sa présence. J’essayai de me noyer dans mon diabolo, sans succès. Je finis par lancer :
- Je sais ce que tu veux.
- Ah bon ?
- Oui, tu veux que je me remettre à créer des habits parce que tout ce qui t’intéresse chez moi ce sont mes créations.
- Je veux que tu te remettes à créer des habits parce que tes yeux se mettent à briller dans ces moments là. C’est assez amusant.
Ce type était décidément trop bizarre.
- Mes yeux ne brillent pas.
- En tout cas on sent que tu adores ça, je ne comprends pas pourquoi tu arrêtes.
- Ca ne te regarde pas.
- Je ne comprends pas pourquoi tu es autant énervé contre moi.
- Parce qu’il n’y a que mes créations qui t’intéressent.
- Oui, et alors ?
- Alors j’en ai marre de n’être bon qu’à ça. J’en ai marre qu’on m’utilise ou qu’on me rejette parce que je sais coudre et parce que j’aime ça. Je ne veux pas qu’on s’intéresse à moi juste parce que je sais fabriquer quelques vêtements. J’en ai marre d’être tout seul tout le temps et de devoir me battre. Je veux qu’on s’intéresse à moi pour ce que je suis, avec mes envies, mes passions et mes mauvais côtés.
J’avais crié, tout le monde me regardait dans le bar. Je baissai la tête, essayant de me cacher derrière mon verre. Jude ne semblait pas avoir remarqué qu’on nous fixait.
- Tu n’es pas seul. Pas complètement.
- Je sais, murmurai-je, j’ai Shana.
- Et moi.
- Non. Toi tu ne veux voir que mes créations.
- Tes créations font partie de toi non ?
- Mais je ne suis pas mes créations ! M’énervai-je à nouveau.
Jude sourit, ce qui m’agaça encore plus.
- Non c’est vrai, tu n’es pas tes créations. Tu es Clovis et tu as des rêves géniaux. Tu as du talent et les yeux qui brillent de passion. Tu es maladroit et timide et pourtant tu essais de toutes tes forces de réaliser ton rêve. Tu es quelqu’un de très intéressant.
- Je ne suis intéressant que quand je couds.
- Et bien tu es intéressant aussi quand tu parles de tes rêves.
- Mais pas quand je parle de la fille dont je suis amoureux.
Jude sembla se souvenir de notre dernière conversation tout à coup et tapa son poing dans sa main :
- Aaah, cette histoire.
- Oui cette histoire.
- Oh tu sais, l’amour j’y comprends rien. Moi à part l’histoire et la mode… Je n’ai pas vraiment compris pourquoi tu me parlais de cette fille, j’aurais préféré voir ce que tu avais crée. Alors… Euh ça marche ? Avec elle ?
- On n’est plus ensemble.
- Très bien.
- Mais non pas très bien. Quand on casse avec la fille dont on est amoureux, ce n’est pas très bien.
- Tu es donc toujours amoureux d’elle ?
- Non.
- Ah. Très bien.
Je soupirai. Jude avait raison quand il disait qu’il n’y comprenait rien.
- Elle s’intéressait à moi surtout parce que je lui cousais des cosplays.
- C’est une bonne chose ? Interrogea-t-il pas très sûr.
- Je crois qu’elle se servait surtout de moi.
- Donc c’est une mauvaise chose.
Mais de quelle planète venait-il ?
- Oui, c’est une mauvaise chose.
- Mais tu n’es plus amoureux d’elle et tu ne sors plus avec elle, alors où est le problème ?
Je n’étais plus très sûr, tout à coup.
- Je… Je suis blessé… Je croyais qu’il y avait enfin quelqu’un qui m’aimait pour ce que j’étais, même si je suis moche et pas très intéressant… Ce genre de trucs. Mais j’étais juste bon à lui coudre ses cosplays. Voilà.
Jude secoua la tête :
- Tu dis n’importe quoi. Tu n’es pas moche et tu es très intéressant. Il ne faut pas te vexer pour une fille qui profite de ton talent. Au moins ça signifie que tu en as, du talent, ça veut dire qu’elle savait la valeur que tu avais. Dommage qu’elle n’ait pas su te garder.
Pourquoi est-ce que les choses devenaient tout à coup tellement simples et stupides en même temps ? Pourquoi mon coup de déprime me paraissait-il tout à coup si dérisoire ? Jude tournait les événements d’une telle façon, qu’on aurait dit que le problème était réglé, ou même qu’il n’y avait jamais eu de problème.
Peut-être qu’il n’y avait jamais vraiment eu de problème. Après tout, mes parents ne m’avaient jamais soutenu dans ma passion, avant Laura j’étais déjà célibataire, et je n’avais que Shana comme amie. Les choses étaient simplement redevenu comme elles étaient avant que je rencontre Laura.
Selon Jude, c’était Laura qui avait perdu quelque chose, et peut-être qu’il avait raison. Peut-être que Laura me regrettait, ne serait-ce que parce qu’elle n’avait plus personne pour lui coudre ses cosplays. Tandis que moi, son absence ne me manquait pas vraiment.
J’étais simplement vexé de m’être sentit utilisé.

Je pris une bonne inspiration, je fini mon diabolo, puis retrouvai le sourire :
- Ca te dirait de passer chez Shana après le match ? Je pourrais te montrer quelques unes de mes créations.
Jude hocha la tête :
- Avec plaisir !

ooo

Mon père retrouva son fils inintéressant et déviant, qui n’aimait pas le sport. Je décrochai le joueur de foot de mon mur et utilisai le livre sur le foot comme cale meuble. Papa n’était pas très heureux, plutôt très déçu. Mais moi, je me sentais beaucoup mieux.
J’avais recommencé à créer, à dessiner, à coudre. J’avais recommencé à vivre mes rêves. Et c’était bon. Tant pis si je devais me battre pour ça.

A suivre.

"Je le laissai m’emmener à un vrai match de foot sur un vrai terrain. Je me levai quand les supporters se levèrent, me rassit en même temps qu’eux. Je ne savais même pas pourquoi je faisais ça, ça n’avait pas d’importance."

On dirait moi à la messe.

Vasy Clovis ! Et vive Judicael, je l'aaaadore. Et Shana aussi . J'aime beaucoup les relations qui n'ont pas besoin d'être trop décrit entre eux, les dialogues, tout ça .
Ze t'aime.

'- On n’est plus ensemble.
- Très bien.'

Mdr qu'est-ce qu'il est con, je l'aime trop mdrrr
Ralalala, il sait trouver les mots, ce cher Jude J'ai beaucoup aimé ce chapitre, on voit la progression de Clovis, qui se remet de sa peine de coeur et c'est bien de ne pas l'avoir fait passer à autre chose d'un claquement de doigts, ça le rend plus humain, réel et j'ai été touché par sa tristesse

Et coucou!

Bon, je t'ai parlé de ce que j'en ai pensé au fur et à mesure, mais j'ai beaucoup aimé ce chapitre!! Shana, petite filoute qui organise tout pour que Clovis voie Jude! <3

Clovis est hilarant, et brillant, et il me fait rire avec son "l'amour j'y comprends rien". Je ne suis pas sûr que Clovis comprenne l'amour beaucoup non plus. Il ne "voit pas tout" en tout cas, si tu vois ce que je veux dire.

...En fait, l'esprit intelligent derrière tout ce qu'il se passe, c'est SHANA! J'ai percé la matrice! (ahaha)

Non. Mais. Vois-tu mes clins d'oeil de fangirl?

(ouhouhou)

J'ai hâte de voir l'évolution!!

Plein de bisous!!


Maeve