Fandom: Original
Prompt: Tels les sept péchés capitaux
Note: Warog Gaud est un dragon ^^
Warog Gaud
Le Warog Gaud se pencha sur la table, reprenant un peu de thé au marguerite. Il avait des réserves entières de marguerites dans son garde mangé, mais il avait beau être gentil, ses marguerites lui étaient précieuses et il rechignait à les partager avec des inconnus.
Les quatre jeunes gens qui étaient auparavant assis à sa table étaient venus le trouver parce que la situation dans leur monde était critique et ça faisait tellement de temps que Warog ne s'était pas mêlé à la population humaine qu'il n'arrivait plus vraiment à déterminer si le conflit était grave ou d'une importance mineure. La petite Alexis lui plaisait bien cependant, elle semblait têtue et déterminée. Il l'appréciait beaucoup plus que cet infâme vieillard qu'il avait du jeter à la porte. On n'entrait pas chez un dragon sans toquer avant, où étaient donc ses bonnes manières !?
Warog se força à reprendre son calme, il savait bien que les humains répondaient bien souvent aux sept péchés capitaux, faisant preuve de paresse, manifestant de l'orgueil, cédant à la gourmandise, s'abandonnant à la luxure et à l'avarice, se laissant emporter par la colère et l'envie. Mais il devait se rappeler que malgré son esprit vieux de plusieurs siècles, il n'en restait pas moins humain lui aussi. Son enveloppe physique d'humain cédait la place au dragon quand il en avait besoin mais il ne pouvait jamais rester longtemps sous sa forme originelle. Le pouvoir avait ses conséquences et Warog en payerait le prix si il décidait de participer à cette guerre.
Si Warog avait une faiblesse, c'était bien la gentillesse et si il avait une qualité, c'était de voir clair dans l'âme des gens qui lui rendaient visite. Soupirant lourdement, le vieux dragon regarda son reflet dans sa tasse de thé et écouta le silence de la petite maisonnée lui renvoyer toute la solitude de sa longue existence.
Finalement, il prendrait bien un peu de marguerites avec son thé au marguerite tant qu'il le pouvait encore. Parce qu'il avait une guerre à mener.
Fin