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Originale charge mentale

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Maliae
Maliae
Piou piou piou piou piou piou piou piou piou piou
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MessageSujet: Originale charge mentale Originale charge mentale Icon_minitimeSam 18 Avr - 14:13

Prompt : C'est que du bonheur.
Note : pas relu ce truc nul

***


Je pensais que le mariage était forcément heureux, qu’avoir une famille c’était le bonheur tant vanté dans les comédies romantiques. Je pensais que j’étais assez intelligente pour avoir trouvé le bon. Le mec sympa, drôle, intelligent, qui fait l’amour tendrement et qui m’aime sincèrement. Qui n’ira jamais voire ailleurs et qui ne lèvera jamais la main sur moi ou sur nos enfants. J’étais tellement persuadée d’avoir réussi à crée mon nid que toutes les attaques extérieures ne pourraient détruire.
J’avais un job à mi-temps depuis la naissance de notre enfant. Bébé qui me semblait parfait, parce que c’était le nôtre. Mon tendre époux travaillait beaucoup plus que moi, c’était donc normal que je m’occupe de la maison et de l’enfant. Parfois je me sentais découragée, mais mon chéri était bienveillant, il avait toujours un mot doux, un mot gentil, un mot encourageant. Il aimait ma cuisine, il me félicitait pour la propreté de la maison, il faisait des bisous au bébé et jouait avec lui. On ne s’engueulait jamais, chacun ayant trouvé sa place.
Certes, le soir quand bébé pleurait, c’était à moi de me lever, mais mon chéri était éreinté par ses longues journées au boulot. C’était normal !

Et puis il y a eu le confinement. Mon mari n’avait plus de travail, il restait, tout comme bébé et moi, vingt quatre heures sur vingt quatre à la maison. Les pieds sur la table, il jouait à la console et gueulait un peu trop fort quand il perdait. Ça faisait trois heures que je me tapais tout le linge de la maison sans que la pile ne semble vouloir diminuer, je me sentais crevée, énervée aussi, j’en avais marre. Comme lui, j’aurais voulu m’affaler sur le canapé et jouer, mais il y avait tellement à faire. Mon mari se plaignait de s’ennuyer, que le temps passait au ralentit, qu’il avait hâte de pouvoir ressortir pour voir les copains. Moi, j’avais l’impression que le temps passait trop vite, que je n’avais pas une minute à moi. Après avoir fait tout ce qu’il y avait à faire, j’étais trop fatiguée pour ne serait-ce que lire un livre, ou téléphoner à mes parents ou des amis, je m’écroulais dans le lit et m’endormait tout de suite.
J’étais en train de relancer une machine quand j’entendis bébé pleurer. J’ai pensé « pas de soucis, chéri va aller s’en occuper ». Mais bébé pleurait et continuait de pleurer. Par curiosité j’ai jeté un œil à notre salon où mon mari jouait. Je ne l’ai pas vu se lever pour aller prendre notre petit dans ses bras, je ne l’ai pas vu sourciller non plus. Il est juste resté là, a attrapé la télécommande et a augmenté le son de la télé.
Alors quelque chose s’est brisé en moi.
Je m’aveuglais, je ne voulais rien voir, je ne voulais pas être cette femme chiante qui en veut à son mari de ne jamais l’aider. Mais je venais de me rendre compte du problème, c’est qu’il ne m’aidait vraiment jamais. Oh bien sûr si je lui demandais il vidait le lave-vaisselle sans se plaindre, il faisait le lit sans grogner, et il changeait même de temps à autre la couche de bébé. Et puis c’était tout. Si je ne lui demandais rien, il considérait qu’il n’avait rien à faire. Ou bien juste les trucs funs. Jouer avec bébé, faire l’amour avec bobonne, et se régaler des mes gâteaux.

Alors oui, je l’aimais encore. Mais qu’est-ce que l’amour vaut quand notre mari devient juste un poids ? Une bouche de plus à nourrir ? Un boulet dont je devais laver les caleçons ? J’en avais marre. Les films étaient des menteurs, le bonheur ce n’était pas de se marier, le bonheur c’était de ne pas finir sa vie à être la bonniche de son époux et de ses gosses. Et ceux qui disaient que le mariage « c’est que du bonheur », je n’y croyais plus. Peut-être pour mon mari, qui avait son esclave attitré, mais plus pour moi. J’attrapai bébé de son berceau et vint m’asseoir à côté de mon époux. Et je décidai qu’à la fin du confinement, s’il continuait de ne rien faire, je me barrerais. Avec bébé.
J’entendais déjà les critiques. Ton mari est parfait, comment peux-tu le quitter ? S’il est si parfait, n’hésitez pas à le prendre, lui et son linge sale. Moi je suis prête à rendre les armes.

Fin.
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