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[The 100 x American Horror Story - Pas de spoil normalement] La vigueur des papillons

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Maliae
Maliae
Piou piou piou piou piou piou piou piou piou piou
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MessageSujet: [The 100 x American Horror Story - Pas de spoil normalement] La vigueur des papillons [The 100 x American Horror Story - Pas de spoil normalement] La vigueur des papillons Icon_minitimeSam 28 Oct - 14:39

Fandoms : Les 100 X American Horror Story (saison 1)
Prompt : Chaque fois qu'il me touche.
Note : Jasper x Tate, Murphamy, (pas relu)

***

1. Coup de foudre.

Il savait que Dorothé était folle d’amour pour Jude qui lui avait acheté une bague quatre quarat. Il savait que Paul allait divorcer de Béatrice pour se remarier avec Anita, sa bonne. Il savait que Bob allait faire sa déclaration à Richard, mais qu’il stressait. Il savait que Léo avait un fils caché et que Philomène adorait les plans à trois.
Les gens parlaient devant lui comme s’il n’existait pas, il portait leur valise ou leur emmenait un plateau repas et eux continuaient leurs conversations, comme s’il n’était pas là. C’était toujours la même chose, on ne le remarquait pas. Comment les gens pensaient-ils que leur valise arrivait dans leur chambre ? Est-ce qu’ils pensaient que c’était magique ? On n’était pas dans Harry Potter, et Tate devait tout se taper lui-même, même quand la valise pesait un cheval mort.
C’était pareil avec ces trois gars, qui discutaient entre eux, qui ne le voyaient pas.
- C’est moi où t’as dragué à mort le réceptionniste ?  Demandait l’asiatique.
- J’ai dragué à mort le réceptionniste, t’as vu comme il était bien foutu ? Répondait châtain.
- Et Emori ? Interrogeait pas coiffé.
- On est dans une relation libre. Disait châtain.
- Elle est au courant ?
Châtain sourit en coin et Tate leva les yeux au ciel. Il en avait marre des histoires de cul des gens. Il poussa les valises dans l’ascenseur et se retrouva à côté de pas coiffé qui ne tourna pas les yeux vers lui.
- Je suppose que non, fit châtain, mais vu qu’elle envoie des textos de cul à un certain Geoffrey, elle ne sera pas la seule cocue.
Ils ricanèrent tous. Tate frôla le bras du pas coiffé, comme pour lui rappeler qu’il était là, l’autre retira son bras, comme si un moustique l’avait piqué. Sympa.
L’ascenseur arriva et Tate poussa les valises jusqu’à la chambre des trois amis. Il se demandait des fois s’il était encore vivant, peut-être n’était-il en fait qu’un fantôme, qui jouait au groom dans un grand hôtel.
- Comment tu le sais ? Demanda l’asiatique.
- J’ai utilisé son portable pour prendre une photo au moment où elle recevait un texto de ce type.
- Tu lui en as parlé ?
- Pourquoi faire ? Elle est libre, je suis libre, et on s’aime. On peut bien s’envoyer en l’air avec d’autres de temps en temps.  
- Comme le beau réceptionniste ?
- Exactement.
Bellamy serait ravi de savoir qu’il a du succès, mais Tate ne lui dira pas. Comme il ne lui a rien dis les soixante-dix-huit fois précédentes où quelqu’un a mentionné le fait qu’il était beau, voire carrément sexy. Il utilisa la carte magnétique pour ouvrir la porte de ces messieurs – qui ne devait pas être bien plus âgé que lui. Il poussa les valises à l’intérieur de la chambre et posa la carte sur la table de l’entrée.
Les autres continuaient de parler, mais il n’écoutait déjà plus. Il tendait la main, dans l’espoir d’un pourboire, mais on l’oubliait si vite que les gens prenaient souvent à peine le temps de lui donner, on lui jetait presque l’argent dans la main, voir on le laissait repartir bredouille. Il ne s’attendait pas à ce qu’on lui pose un billet dans la main en le regardant droit dans les yeux. Pas coiffé avait des grands yeux marrons, sombres, étirés, et un peu cernés. De près comme ça, il était plutôt mignon. Il sentit ses doigts frôler les siens et lui sourit. Le type lui rendit son sourire.
Peut-être n’était-il pas un fantôme invisible, après tout.

xxx

Murphy choisit le lit en mezzanine et Monty et Jasper prirent les deux lits en dessous. Jasper se laissa tomber sur le sien en poussa un gros soupir et Monty vint poser sa main sur son dos.
- Qu’est-ce qui t’arrive ?
- Je crois que je viens d’avoir un méga coup de foudre.
- Toi aussi ?
- J’ai pas eu le coup de foudre, corrigea Murphy, c’est juste pour le sexe.
- Et de qui ? Demanda Monty en ignorant son ami.
- Du gars qui a monté nos valises. Il était trop mignon.
- Pas fais gaffe, fit Murphy, il avait l’air plutôt… Transparent.
- Toi, c’est parce que ta tête était déjà dans le réceptionniste, bougonna Jasper en se retournant.
- Sexy le réceptionniste, merci.
Monty coupa court à la bagarre :
- Donc on a deux coups de foudre par ici, sourit-il. À quand mon tour ?
- C’était pas un coup de foudre, précisa à nouveau Murphy.
- Oui oui, s’amusa Monty.
Il vint s’allonger à côté de Jasper, sur le même lit, et passa son bras autour de lui :
- C’est bien que tu passes un peu à autre chose, dit-il.
- Ce serait bien que toi tu passes à autre chose, répliqua Jasper.
- Moi ça fait trois jours que j’ai largué Harper, toi ça fait deux ans que Maya…
- Ouais ouais, je sais, le coupa Jasper.
- Et tu as eu le coup de foudre pour ce garçon, c’est bien.
Jasper fit des dessins sur le bras de Monty :
- Je me croyais hétéro, dit-il.
Murphy eut un petit rire, et déballa sa valise pour en sortir un paquet de cookies, qu’il jeta sur Jasper et Monty.
- Et bien te voilà bi, mon vieux.
Jasper déballa le paquet et croqua dans un cookie avant d’en donner un à son meilleur ami.
- Ouaich, dit-il la bouche pleine.
Murphy vint s’accroupir près du lit pour prendre un cookie à son tour :
- Tu verras c’est le pied, pas besoin de choisir.
- Encore moins pour toi qui est pan, sourit Monty.
Jasper avala sa bouchée et fit :
- Tu rigoles ? Lui il ne choisit que le meilleur pédigrée, il ne s’intéresse pas aux simples mortels.
Murphy eut un sourire en coin puis demanda :
- Et toi Monty ?
- Hétéro, répondit Monty, pour le moment.
- Pour le moment ? Demanda Jasper.
- Si une opportunité se présente, je ne vois pas pourquoi je me priverais.
Jasper gloussa et décoiffa Monty. Qui se redressa pour le regarder :
- Alors quand est-ce que tu l’as eu ton coup de foudre ?
- Et bien je l’ai tout de suite trouvé mignon, et dans l’ascenseur quand nos bras se sont frôlés j’ai eu comme un courant électrique.
- Romantique, se moqua Murphy.
- Et puis quand je lui ai donné le pourboire, je sais pas. Ça m’a fait comme un choc.
- Le coup de foudre ça n’existe pas, dit Murphy, t’as juste envie de le baiser.
Jasper se tut, croqua un bout de cookie, quand il eut fini de l’avaler il dit :
- Envie de le baiser ou pas, j’ai vraiment reçu un choc et mon cœur s’est arrêté de battre une seconde.
Monty piqua un autre cookie :
- Coup de foudre, conclue-t-il en tirant la langue à Murphy.
Celui-ci se releva, s’essuya les mains sur son pantalon :
- Bon je vais prendre une douche, le voyage m’a tué. Et vos discussions sont trop niaises pour mes chastes oreilles.
Les deux adolescents éclatèrent de rire et Murphy leur fit un fuck avant de prendre des affaires et de s’enfermer dans la salle de bain.
- Ses chastes oreilles, couina Jasper.
Ils recommencèrent à rire comme des cons.

xxx

Tate le revit. Le type décoiffé. Comme il passait son temps à l’hôtel, ce n’était pas difficile de le croiser. Dans l’ascenseur, dans les escaliers, au restaurant de l’hôtel, dans un couloir, alors qu’il sortait de l’hôtel, alors qu’il rentrait. Avec ses potes, sans ses potes. Peut-être qu’il ne le voyait pas tant que ça, peut-être qu’il voyait plus Dorothé, ou Bob et Richard (qui semblaient avoir conclus vu les pelles qu’ils se roulaient un peu partout) mais c’était lui qu’il retenait. Sa bouille, ses cheveux en vrac, son prénom. Jasper. Ça lui faisait quelque chose de le voir, même s’il n’aurait pas su dire quoi. Pour la première fois depuis le début des vacances, il ne râlait pas de bosser dans ce fichu hôtel pour aider sa mère. Il espérait juste croiser Jasper, se mettant sur sa route le plus souvent possible. Il avait même demandé à Moïra s’il pouvait l’aider pour nettoyer certaines chambres, et il s’était occupé de celle de Jasper et ses amis. Il se sentait un peu comme un stalker qui fouine, mais ça n’avait pas d’importance puisque Jasper devait déjà avoir oublié son existence, devait déjà…
- Excusez-moi ?
Tate sursauta, il avait reconnu la voix de Jasper et comme il était en train de penser à lui, il fut surpris. Comme s’il avait été pris sur le fait. Sauf que Jasper ne pouvait pas lire dans ses pensées. N’est-ce pas ?
- Oui ? Dit-il d’une voix qu’il ne se reconnut pas en se retournant.
Jasper paraissait aussi nerveux que lui. Il bafouilla un truc incompréhensible :
- Je voulais… Enfin je pensais… C’est la dame de ménage qui m’a dit que...
- Accouche, l’aida Tate.
Jasper se racla la gorge, souffla un bon coup, puis dit :
- Je voulais te remercier pour avoir nettoyé notre chambre.
- C’est mon boulot, dit Tate en levant un sourcil.
Tout le monde s’en foutait de ceux qui nettoyaient nos chambres.
- J’ai juste pensé à la malheureuse personne qui a dû slalomer dans notre bordel et aspirer nos miettes de cookies, s’amusa Jasper un peu moins nerveusement.
Tate eut un petit sourire et dit :
- Jolies les caleçons.
Jasper rougit :
- On nettoiera un peu plus la prochaine fois, pour que tu ais moins de travail.
Tate se balança sur ses pieds et hocha la tête. Jasper se racla la gorge :
- Bon et bien… A plus.
- A plus.
Jasper commença à faire demi-tour, avant de revenir :
- Au fait, moi c’est Jasper.
Tate se retint de lui dire qu’il le savait déjà.
- Tate, dit-il.
- Enchanté Tate, sourit Jasper.
Ils se serrèrent la main. La paume de Jasper était chaude et un peu moite. La poignée de main dura une seconde de plus que nécessaire et leurs doigts s’effleurèrent en se séparant. Tate eut l’impression que tout son sang avait grimpé jusqu’à sa cervelle, tant son cœur battait vite. Woh.
Jasper avait disparu dans un couloir depuis un long moment quand Tate reprit ses esprits.

xxx

- Je craque complet, soupira Jasper à l’adresse de ses amis alors qu’ils faisaient un tour de la ville.
- Ça fait seulement la cinquantième fois que tu nous le dis, grogna Murphy.
- Il s’appelle Tate.
- On saiiiiit.
- Chaque fois qu’on se touche c’est vraiment comme si je recevais un courant électriques.
- Mais oui, souffla Murphy.
- Il est tellement mignon, et il a de l’humour et…
Murphy lui mit une claque à l’arrière de la tête pour le calmer.
- Est-ce que je vous emmerde avec mon réceptionniste moi ?
- Il s’appelle comment ? Demanda Jasper.
- Bellamy Blake, c’est marqué sur sa plaque.
- Sa plaque ?
- Celle qu’il porte accroché sur son torse hyper musclé. Tu l’as regardé ?
- Pas autant que Tate, soupira Jasper.
- Et voilà ça va recommencer, grommela Murphy.
Monty prit la main de Jasper et le traina avec lui pour le faire penser à autre chose :
- Allons manger un truc, il paraît qu’il y a un café dans le coin qui fait de supers bonnes pâtisseries.
Jasper hocha la tête et Murphy suivit. Une fois devant une part de gâteau au chocolat, Jasper oublia de parler de Tate et Murphy se dérida en mangeant son tiramisu. Monty était en train de croquer une part de tarte à la myrtille quand son portable vibra. Il le prit et lut le SMS. Ses deux amis le virent devenir un peu plus pâle, et remettre le portable dans sa poche sans répondre.
- C’était qui ? Demanda Jasper.
- Personne, répondit Monty. On va faire un tour à la plage ensuite ?
Murphy et Jasper échangèrent un regard, Monty était clairement en train de leur cacher un truc. Depuis qu’ils étaient arrivés à l’hôtel (soit, trois jours), ce n’était pas la première fois qu’il semblait mal à l’aise quand il recevait un SMS, et les deux amis commençaient à se demander ce qu’il se passait.
Monty ne leur donna aucune réponse, et après s’être régalé, ils allèrent s’amuser à la plage.

Murphy et Jasper comprirent ce soir-là ce qu’il se passait exactement, quand Monty se réveilla en sueur d’un cauchemar et leur raconta tout. Murphy laissa Monty avec Jasper et descendit dans le hall de l’hôtel pour acheter des cafés à la machine et des barres chocolatés. Il était en caleçon, tee-shirt et chaussettes, se fichant de croiser quelqu’un.
Le sexy réceptionniste se tenait à l’accueil, et Murphy fit un détour pour aller lui dire bonsoir :
- Vous travaillez tard, commenta-t-il.
- Je suis du service de nuit, je serai remplacé demain dans la journée.
- Dommage, sourit Murphy aguicheur. Par qui ? Demanda-t-il.
- Tate Langdon, le fils de la propriétaire de cet hôtel.
- Intéressant, fit Murphy.
Il en connaissait un qui allait être content.
- Et ça ne vous dérange pas de travailler si tard ?
- Pas quand je peux faire d’intéressante rencontre, flirta carrément Bellamy en regardant clairement Murphy de haut en bas.
Celui-ci eut un sourire en coin et demanda :
- Vous habitez loin ? Ça doit être fatiguant pour vous de rentrer.
- Juste à côté, répondit Bellamy.
- Je vois, je suis dans la chambre 614, dit Murphy, je suis encore plus près que vous. Mais je ne suis pas seul.
- Je le suis… Pour l’instant.
Murphy se lécha les lèvres.
- Il vous faudrait quelqu’un pour vous raccompagner.
- Il faudrait que je trouve quelqu’un de disponible.
Murphy se souvint de Monty et dit :
- Ce soir, je suis occupé.
- Mais…
- Vous me proposez de m’inviter chez vous ?
Bellamy rit et Murphy le trouva magnifique. Il fondit comme un sucre dans un café.
- Vous avez envie de venir chez moi ?
- Demain je serai moins occupé, lâcha Murphy.
- Je prends note, sourit Bellamy.
Le lendemain allait être une journée chaude.
Murphy prit les cafés et les barres de chocolats et remonta dans sa chambre après un dernier clin d’œil au sexy réceptionniste.

Jasper était en colère. Pas contre Monty, il n’était presque jamais énervé contre son meilleur ami. Mais contre l’ex de Monty, Harper. Cette… Cette… fille (restons polies) harcelait Monty depuis plusieurs jours par textos. Elle le faisait culpabiliser de l’avoir largué, elle réclamait une sorte de compensations.
- Tu l’as largué c’est fini, faut qu’elle arrête, grognait Jasper.
- Mais c’est pas sa faute, la défendit Monty, elle est malheureuse et c’est ma faute à moi.
- Tu n’y peux rien si tu l’aimes plus, ronchonna Jasper, c’est pas ta faute, ça arrive ça.
- Mais… Je l’ai fait souffrir…
- Et c’est une raison pour te dire que tu as abusé d’elle ?
- Mais…
- Pas de mais, s’énerva Jasper, tu n’as pas du tout abusé, vous étiez tous les deux consentants dans cette relation, c’est pas ta faut si ça fonctionne plus. Donc elle va se calmer ou en rentrant je vais l’assommer.
- Un gringalet comme toi, se moqua Murphy en rentrant dans la chambre à ce moment-là.
Jasper se leva pour l’aider à porter les cafés.
- T’as foutu quoi ? Ça fait une heure qu’on t’attend.
- Exagère pas. Je draguais Bellamy.
- Comme si c’était le moment.
- Il m’a dit que demain Tate sera à la réception, continua Murphy s’asseyant sur le lit près de Monty.
Jasper coula un regard vers lui, puis secoua la tête, ce n’était vraiment pas le moment. Il donna son café à Monty, et celui-ci le prit.
- Je vais retourner avec elle, dit-il.
- Non ! S’exclama Jasper.
- Mauvaise idée, renchérit Murphy.
- Peut-être que je l’aime encore, dit Monty, c’est pour ça que je me sens si triste.
Jasper soupira et passa une main dans ses cheveux :
- Je ne crois pas, dit-il. Tu te sens triste parce que tu es trop gentille et qu’elle profite de toi.
Monty but une gorgée de son café, et Murphy lui frotta le dos :
- Tu te souviens de ce que tu nous disais ?
- Que t’avais l’impression que c’était que du cul entre vous, renchérit Jasper.
- C’est vrai, souffla Monty.
- Que tu voulais plus, autre chose, et que ce n’était pas avec elle que tu le voulais, ajouta son meilleur ami.
- J’ai dit ça, admit Monty, mais je commence à le regretter.
Murphy lui tira gentiment les cheveux :
- N’importe quoi, ce sont ses textos qui te font culpabiliser.
- Ou bien je l’aime encore et je me suis trompé.
- On tourne en rond là, s’agaça Murphy, bois ton café et file-moi ton portable.
Monty hésita mais Murphy l’attrapa de force, il supprima tous les messages de Harper, ainsi que son numéro, qu’il mit en numéro noir.
- Voilà, fini, on en parle plus.
- Mais si… Si elle veut me dire un truc important ?
- Et ben elle te le dira en face à la fin des vacances. On est venu ici pour s’amuser, tu te rappelles ? Donc tu t’amuses et tu ne penses pas à ton ex, okay ? On réglera ces problèmes en rentrant.
Jasper prit la main libre de Monty et hocha la tête pour l’encourager.
- Okay, souffla Monty, désolé, vous avez raison.
- On est là pour ça, sourit Jasper, pour aider notre pote qui a fait un cauchemar et qui veut retourner avec son ex à trois heures du mat’.
Monty eut enfin un petit sourire. Ils burent leur café, mangèrent leurs barres de chocolats. Jasper et Monty voulurent entamer une bataille d’oreiller, mais ils se firent frapper par Murphy qui voulait dormir. Ils éteignirent et se couchèrent.

Le lendemain, Jasper s’attarda près de la réception, fixant Tate sans oser aller lui parler, c’est Murphy qui lui mit un coup de coude dans les côtes :
- Vas-y t’en meurs d’envie, invite le à venir à la plage.
- Mais il travaille.
- Quand il ne travaillera pas.
Jasper inspira puis Murphy le poussa en avant pour qu’il se bouge. Il se cogna contre le bar de la réception et sourit bêtement à Tate. Bordel, qu’il avait l’air con chaque fois qu’il lui faisait face.
- Bonjour Jasper, dit Tate. Je me suis demandé si tu allais me dévisager encore longtemps.
Jasper sentit ses joues chauffer.
- Je ne … Enfin…
- Hm hm, sourit Tate.
- Bref, je voulais juste te demander si tu voulais venir à la plage avec nous.
- Je travaille, précisa Tate.
- Quand tu auras un moment de congé, tu as des congés ?
- Le jeudi après-midi.
- Alors jeudi après-midi, ça te dit ?
Tate hocha la tête et Jasper sourit de toutes ses dents.

xxx

Ce mec était amusant, se dit Tate. Il le fixait, absolument pas discrètement, depuis une dizaine de minutes et ensuite il l’invitait à la plage en rougissant. Ça avait quelque chose de mignon, et c’était sympa, pour une fois, que quelqu’un le remarquait. Il allait devoir sécher le boulot jeudi après-midi pour ce Jasper, mais ça valait le coup. Puis si sa mère disait quelque chose, il l’enverrait chier, il savait bien faire ça, surtout depuis qu’elle avait épousé son abruti riche, Larry. Sans amour, juste par calcul. Tout ça pour garder l’hôtel. Elle répugnait Tate et il serait bien trop heureux de la mettre en colère.
- Ça me dit, lâcha-t-il en souriant à Jasper.
- Génial, fit Jasper avec sincérité.
Ce gars avait l’air un peu naïf, gentil et drôle, pur presque. Tout le contraire de Tate qui nourrissait des idées sombres, des idées noires, qui savait que le monde était pourri. Il le savait d’autant plus avec la mère qu’il se payait, elle qu’il soupçonnait d’avoir tué son père et sa maîtresse et de les avoir enterré quelque part sous l’hôtel. Ce qui expliquerait pourquoi son père, qui s’’était cassé avec une meuf plus jeune, ne lui donnait jamais de nouvelle. Il le savait à cause de son beau-père, un vrai rat puant. Il le savait parce qu’il bossait dans cet hôtel remplis de gens tous hypocrites et dégueulasses, qui se souriaient et se vomissaient dessus par derrière. Il le savait parce que Violet l’avait quitté, Violet une des seules choses belles de ce monde, avec Adélaïde sa petite sœur. Et peut-être…
Peut-être ce Jasper.
Il ne savait pas encore.

Il verrait. Jeudi après-midi.

À suivre.
Swato
Swato
Dieu vis sur une tortilla.
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MessageSujet: Re: [The 100 x American Horror Story - Pas de spoil normalement] La vigueur des papillons [The 100 x American Horror Story - Pas de spoil normalement] La vigueur des papillons Icon_minitimeLun 30 Oct - 13:40

AWWWWWWWWWW c'était trop bieeeeeeeeeeeeeeen ! Et ton Tate est pas OOC je sais pas ce que t'as fumé, mais le dernier paragraphe je le voyais à fonnnd !
Et Jasper est trop mignon <3
Maeve
Maeve
Je suis ton père Luke
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MessageSujet: Re: [The 100 x American Horror Story - Pas de spoil normalement] La vigueur des papillons [The 100 x American Horror Story - Pas de spoil normalement] La vigueur des papillons Icon_minitimeJeu 2 Nov - 0:10

Coucou!
Bon, alors, comme je ne connais absolument pas Tate, c'est un peu dur à suivre, mais j'aime bien!
La famille Murphy-Monty-Jasper... J'adore, ils sont adorables et je suis contente qu'ils se soutiennent.^^

Bisous!


Maeve

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