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[Les 100 - pas de spoil] Anatomie de l'Abîme (10)

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Maliae
Maliae
Piou piou piou piou piou piou piou piou piou piou
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MessageSujet: [Les 100 - pas de spoil] Anatomie de l'Abîme (10) [Les 100 - pas de spoil] Anatomie de l'Abîme (10) Icon_minitimeLun 5 Déc - 20:04

Note : chapitre à nouveau triste.

***

10. Solitude.

De la tôle froissée, des débris, une odeur de brulé. Des miettes de ce qui avait été un vaisseau. Des cadavres, des cadavres partout, dont il ne restait que de la chair brûlée pour les mieux conservés, des ossements et des cendres pour les autres. Jasper posa sa main sur la bouche pour s’empêcher de vomir, il vomit quand même. Clarke, Raven et Bellamy regardèrent les dégâts tandis que lui gerbait tripes et boyaux. Il se vida l’estomac jusqu’à en avoir mal, tremblant de tous ses membres. Jasper finit par s’essuyer la bouche et se relever, regarda le désastre. Se força à regarder. Ils avaient fait tout ce chemin pour voir ça. Ce n’était pas possible, il ne restait plus rien, plus une âme qui vive, ils étaient tous carbonisés et il n’y avait aucune chance que qui que ce soit ait survécu. Et Monty était dans le tas et Jasper ne pouvait même pas savoir où.
Il ne fit pas attention à Raven qui parlait d’un produit hautement explosif, il resta simplement planté là, au milieu de ce cauchemar bien réel. Il sentit une main sur son bras à un moment et tourna ses yeux vers ceux de Clarke.
- Ma mère était à bord, dit-elle.
- Je suis désolé, fit Jasper.
- Je suis désolée aussi.
Elle le prit dans ses bras et Jasper répondit à l’étreinte, puis elle le relâcha parce que Raven et Bellamy avaient besoin d’elle. Jasper la regarda s’éloigner et se laissa tomber à genoux. Qu’est-ce qu’il devait pleurer ? La mort de ses parents ou la mort de Monty ? Qu’est-ce qui était le pire, être orphelin ou avoir le cœur vide ?
Jasper sentit une boule énorme se former dans sa gorge et enfonça ses doigts dans la terre, serra les dents de toutes ses forces et les larmes coulèrent quand même de ses yeux. Et il en avait rien à foutre tiens, il avait trop mal, alors il pleura de plus belle et eut l’impression de s’étouffer tout seul avec sa douleur. Monty aurait dû être là et ils auraient dû rire de toute cette putain d’histoire, et Monty était là, mais en morceau, en cendre, en néant et Jasper ne pouvait que chialer. Ses parents avaient promis que tout irait bien, mais c’était bien connu, les parents mentaient. Il se fichait de ce qui se passait autour de lui, il n’était plus capable que de pleurer, hoqueter quand il n’arrivait plus à respirer, et si les autres étaient capable de se préoccuper d’autres choses que de leurs pertes, lui, il n’y arrivait pas.
Il ne pouvait même pas se mentir, même pas se dire que Monty était en vie quelque part sur l’Arche, parce que s’il était resté sur l’Arche c’était comme s’il était mort aussi. Le manque d’oxygène aurait raison de lui avant qu’il ne trouve un moyen de venir, et de toute façon, il n’était pas là-haut, mais ici, sur Terre, enfin. Et Jasper n’avait plus envie d’espérer de rien, c’était inutile.
Quelque part dans ce tas de cadavres carbonisé, il y avait ses parents, il y avait Monty. Où ? Il n’en savait rien. Il ne pouvait pas le prendre dans ses bras une dernière fois, il n’y avait rien à faire à part pleurer.
Au bout d’un moment sans savoir combien de temps, Jasper essuya ses larmes avec ses mains, étalant de la terre et des cendres sur ses joues. Clarke, Bellamy et Raven revenaient vers lui. Malgré la tristesse de Clarke, elle était déterminée, elle ne voulait rien lâcher et Jasper ne savait pas s’il devait l’envier d’être aussi forte ou être content de ne pas être à sa place.

Ils retournèrent au camp, ils annoncèrent aux autres la mauvaise nouvelle, et même si tout le monde avait vu le vaisseau s’écraser, certains craquèrent comme Jasper un plus tôt. Pas forcément parce qu’ils avaient de la famille, mais parce qu’ils avaient cru qu’on leur viendrait en aide contre les Natifs. Jasper fit semblant de les comprendre, de sentir leur douleur. Mais il avait l’impression de s’en foutre, de n’être plus centré que sur lui-même comme un gros égoïste. Qu’est-ce que ça pouvait lui foutre qu’un tel ait la trouille, ou bien que la mère d'un autre fut dans ce vaisseau ? Pourtant, il essaya d’être rassurant, Clarke et Bellamy firent un discours, et Jasper décida qu’il était temps d’aller se mettre dans un coin et attendre la suite des événements.
Miller vint le rejoindre.
- Comment tu te sens ?
Qu’est-ce qu’il pouvait poser des questions connes, Miller, des fois.
- Et toi ? Tu supportes la mort de ton père et de Bryan ? Répondit Jasper amer.
Puis il s’en voulut d’avoir lâché ça comme ça. Lui-même savait la douleur de perdre des personnes qu’on aimait.
- Non. Répondit Miller calmement. Mais je m’étais fait à leur absence, alors j’arriverai peut-être à le surmonter, avec beaucoup de temps.
Jasper le regarda, il admirait sa force, il se sentait pathétique.
- Je suis désolé, lui dit-il.
Miller lui tapota le dos gentiment, en guise de soutien :
- On est tous dans le même bateau, va falloir se serrer les coudes.
Jasper acquiesça. Il n’avait pourtant pas l’impression d’être dans le bateau avec les autres, comme s’il y avait une fissure entre eux et lui. Peut-être parce que le courage lui manquait alors que les autres réussissaient à se calmer, se soutenir, avancer.
- Merci Miller, dit-il même s’il ne se sentait pas mieux.
- Je sais que tu ne me crois pas, mais ça finira par aller, il le faut.
- Oui, il le faut.
Ils restèrent silencieux un moment, assis épaule contre épaule et pourtant, Jasper se sentait seul. Complètement seul.

Ce fut la même chose quand Clarke vint encore le prendre dans ses bras, quand il fit un câlin à Bellamy, quand Raven lui parla pour le soutenir, quand Finn vint lui aussi discuter, quand Octavia vient le secouer. Ou même quand il alla changer le bandage de Murphy et que celui-ci s’excusa de lui avoir dit des saloperies et lui assura qu’il n’avait pas voulu ça. Jasper entendait, ressentait, mais rien ne le remplissait. Rien du tout. Et tout le monde semblait réussir à tenir et il se sentait obligé de tenir lui aussi, pourtant, il ne savait pas à quoi se raccrocher. Quand on tombe dans le vide, rien ne nous retient.
Et puis Lincoln, le Natif ami (et plus) d’Octavia les prévint. Les autres Natifs attaquaient, décidé à les exterminer. Ils n’avaient plus beaucoup de temps et pas beaucoup d’option, et Jasper ne devait pas penser à Monty, parce qu’il y avait plus urgent, plus important. N’importe quoi, rien ne serait jamais plus important que son meilleur ami, mais pour le moment Monty était mort, Jasper était vivant et il devait protéger ceux qui restaient.

Avec les produits explosifs qu’ils avaient trouvés sur les restes du vaisseau, Raven fabriqua une bombe. Ils allaient faire sauter le pont pour ralentir les Natifs.
Génial hein ? L’Arche existait parce que les humains s’étaient amusés avec le nucléaire, et maintenant, ils remettaient ça. Jasper se demandait pourquoi ils ne pouvaient simplement pas vivre en paix, pourquoi personne n’écoutait Finn qui voulait une sorte de traité, pourquoi les Natifs leur en voulaient à ce point et pourquoi ceux de l’Arche préféraient la guerre plutôt que la sécurité. Les questions étaient logiques, mais Jasper ne les posa pas, il obéit simplement quand on lui dit qu’il fallait qu’il tire sur la bombe au milieu du pont. Il aurait préféré que n’importe qui d’autre que lui y aille, il avait l’impression qu’il allait tout faire rater. Murphy dut penser comme lui parce que malgré sa jambe qui lui faisait mal, il le rejoignit et boita avec lui jusqu’au bon endroit. Jasper regarda Raven déposer la bombe à travers le viseur de son arme.
- T’es sûr que tu vas y arriver ? Lui demanda Murphy.
- Non, alors ta gueule.
Murphy lui donna un coup de coude, presque sympathique et Jasper, paradoxalement, se sentit plus seul que jamais. Il vit les Natifs arriver, paniqua et rata son premier tir.
- Merde, grommela-t-il.
Il rata son deuxième et poussa un juron. Il rata son troisième parce qu’il fit le con en pensant Monty. Murphy lui tendit son arme et lui dit :
- Imagine que c’est ma jambe.
Jasper prit l’arme, tourna ses yeux un instant vers Murphy puis recommença à viser la bombe.
- La bombe est la jambe de Murphy, annonça-t-il avant d’appuyer sur la gâchette.
Le pont explosa. Murphy eut un petit ricanement.
- Tu me détestes vraiment.
- Pas tant que ça, répondit Jasper. Penser à tes jambes m’a juste permis de me recentrer.
Murphy eut un rictus moqueur. Jasper n’y fit pas attention. Ils s’enfuirent jusqu’au camp, Murphy, galérant à cause de sa jambe, sans pour autant se plaindre et Jasper ralentissant parfois, sans pour autant le faire remarquer.
Ils furent salués en héros, mais Jasper se dépêcha de traverser devant les adolescents qui applaudissaient et Murphy se contenta d’avancer avec nonchalance, comme s’il faisait exploser des ponts tous les jours. Il rejoignit Bellamy qui dut le féliciter comme tous les autres. Jasper, lui, se retrouva devant Clarke.
- Comment tu te sens ? Lui demanda-t-elle.
Jasper répondit :
- Comme quelqu’un qui vient de faire exploser un pont, j’imagine.
Clarke posa sa main sur son bras :
- Comment tu te sens ? Répéta-t-elle.
Jasper savait où elle voulait en venir :
- Tu veux savoir si je vais me tirer une balle dans la tête prochainement, c’est ça ?
Clarke hocha la tête.
- Ça devrait aller, dit-il.
- Vraiment ?
- Oui. Je suis sûr que les Natifs régleront le problème bien assez tôt.
La plaisanterie ne fit pas rire Clarke, du tout. Elle lui jeta un regard énervé et Jasper soupira :
- Ça va aller, Clarke. Je sais à quoi m’en tenir. Je suis orphelin, comme tout le monde ici. Je peux pas vraiment me plaindre, je dois juste… Continuer.
Clarke hocha la tête et encore une fois, elle le serra dans ses bras.
- On va s’en sortir Jasper, okay ? Tout ira bien.
Jasper eut un fin sourire alors qu’il se reculait.
- On compte sur toi et sur Bellamy, lui dit-il, vous allez sûrement tout arranger.
C’était sincère. Même si Jasper savait qu’ils ne pourraient pas ramener les disparus, qu’ils ne pourraient pas ramener Monty, au moins ils pouvaient essayer de guider les adolescents, de les protéger des Natifs.
- Merci de ta confiance, lui dit Clarke.
Ils échangèrent encore un moment, puis Jasper finit par se retrouver seul et il se rendit compte que ça ne changeait pas grand-chose.


L’absence de pont ne fit pas abandonner les Natifs, ils comptaient venir quand même, simplement passer par ailleurs. Bellamy voulait fuir, Clarke voulait rester et c’est elle qu’on écouta. Jasper fut fier d’elle, de ses paroles rassurantes, elle faisait une super bonne chef, elle avait toujours été forte, juste, elle parlait bien. Même Bellamy la suivait. Il se demandait pourquoi elle s’embêtait avec lui, il n’était qu’un caillou dans sa chaussure, pitoyable Jasper apeuré et déprimé, et pourtant, il était évident que Clarke tenait à lui, comme aux autres. Qu’elle voudrait le sauver, comme les autres.
Ils s’organisèrent en équipe pour défendre le campement, tandis que Raven eut une super idée. Avant de l’exposer, elle regretta à voix haute de ne pas avoir Monty pour l’aider. Jasper eut un arrêt, mais ne fit pas de remarque. Raven se dit que lui présenter ses excuses seraient pires que biens, alors elle continua juste à exposer son plan. Il fallait faire décoller la navette avec laquelle ils étaient arrivés, afin que les réacteurs brulent la tronche des Natifs. En gros.
Ceux qui ne se seraient pas fait tuer par les Natifs et qui pourraient rejoindre le vaisseau au moment du signal seraient sauvés. Le message fut passé, et d’autres plans furent mis en place. Certains passaient par des passages qui avaient été creusés, d’autres allaient se cacher dans les buissons. Finn était parti de son côté pour appâter une bande de Natifs complètement fous (de ceux qui ne faisaient partie d’aucun camp et qui tuaient au hasard), en se disant que ça foutrait la merde entre Natifs et qu’ils auraient plus de temps pour mettre le plan de Raven à exécution.

Jasper ne savait pas s’il se fichait de mourir ou pas. Il ne pensait pas que sa perte serait très importante, et pourtant, une fois le combat commencé, il se défendit comme il put et protégea ses amis en tirant dans le tas. Son corps lui dictait de survivre, son esprit était ailleurs. Monty n’était pas là, ça n’avait aucun sens de continuer à se battre et pourtant Jasper ne faillit pas. Pas même quand des adolescents à côté de lui se firent tuer par des flèches, pas même quand il dut faire face aux Natifs, et que les balles vinrent à manquer. Il en assomma un avec la crosse de son arme, sauvant la vie de Harper. Jasper reçu alors le signal, il prit la main de la jeune fille et cria aux autres de se grouiller. Certains ne coururent pas assez vite et périrent sous les armes des Natifs. Jasper ne faisait pas partie de ceux-là. Il poussa Harper dans la navette, et en encouragea d’autres à se dépêcher. Il ne jouait pas au héros, il ne voulait juste plus voir d’autres morts parmi ceux qui faisaient partie de son peuple. Il fut content en voyant Murphy arriver.
- Tu boites, mais tu cours vite quand même, lui lança-t-il quand Murphy passa à côté de lui.
Il entendit Murphy s’esclaffer tout en entrant dans la navette. Jasper ne tarda pas à les rejoindre, alors que la porte commençait déjà à se refermer. Clarke criait après Finn et Bellamy pour qu’ils se dépêchent, mais ils étaient en train de combattre et ne purent pas rejoindre la navette à temps. Jasper essaya de ne pas y penser, au fait que peut-être Bellamy et Finn ne s’en sortiraient pas. Il se concentra sur ce qu’il fallait faire. Alla voir si Raven avait besoin d’aide. La jeune fille s’était reçu une balle perdue, d’adolescents qui avaient dû tirer dans tous les sens sous la panique, et qui, par malchance, avait touché Raven. Mais elle semblait s’en fiche. Elle donna des ordres à Jasper et il fit ce qu’elle lui dit sans poser de questions.
- Quand je te le dis, tu enclenches la manette, lui ordonna-t-elle finalement en lui passant un boitier.
- Okay.
Elle lui fit un clin d’œil et s’éloigna. Elle avait son pantalon qui était devenu rouge sang, et malgré ça elle continuait à se battre. Jasper l’admirait, elle aussi, d’avoir cette force, ce courage, alors qu’il se sentait complètement paumé et capable de rien.
Un instant, il pensa à Monty. Peut-être que c’était mieux qu’il soit déjà mort, qu’il n’ait pas à subir l’horreur de cette guerre, qu’il ne puisse plus être blessé, qu’il n’ait pas à tuer pour se défendre. Ce n’était pas cette Terre que Jasper voulait lui montrer.
Raven lui donna le signal, Jasper ferma les yeux et enclencha la manette comme elle lui avait dit. Rien ne se passa. Jasper rouvrit les yeux et recommença. Une fois, deux fois.
- Putain marche bordel !
Beaucoup d’adolescents regardaient dans sa direction, comme si Jasper avait le pouvoir de tous les sauver et qu’il ne le faisait pas. Et c’était peut-être exactement ça.
Jasper se calma, ça allait marcher, il fallait que ça marche. Il souffla :
- Monty, je sais que t’es pas là mon vieux, mais donne-moi un peu de ta force okay ?
Jasper enclencha la manette et les réacteurs de la navette démarrèrent. L’adolescent eut un sourire, il aima penser que Monty lui était venu en aide, en quelques sortes, même si ça tenait plus de la superstition.
- Merci mon pote, souffla-t-il.
Et durant une seconde, Jasper ne fut plus seul. L’impression disparut aussi vite qu’elle était venue.
Le vaisseau décolla un peu, secouant tous les adolescents puis il retomba sur Terre d’un coup. Jasper inspira, expira, se mit à quatre pattes, avança à tâtons dans le noir, toucha un bras, une jambe, un torse. Il réussit à se mettre debout et trouva Clarke qui avançait comme lui pour ouvrir la porte. Ils se rapprochèrent tous les deux, ils réussirent à enclencher l’ouverture de la porte de la navette et restèrent debout à attendre pour voir si leur plan avait réussi.

Jasper vit le massacre, les squelettes, les cendres et il comprit que ça avait fonctionné. Qu’ils avaient tué plus de trois cent personnes d’un coup.
Qu’il avait tué plus de trois cent personnes d’un coup. En appuyant sur une manette.
Il avait fait ça.
Jasper se mordit le poing, il ne savait pas comment il allait vivre avec ça, sans Monty pour le rassurer, pour lui dire qu’il était encore un être humain. Il ne se rendit pas compte qu’il saignait, il ne vit pas Clarke qui s’approchait de lui, voulait lui parler. Il ne chercha pas à fuir quand des hommes habillés de combinaisons étranges arrivèrent près d’eux.
Il aspira le produit qu’on leur fit inhaler et accueillit l’évanouissement avec soulagement.

À suivre.
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