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[Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Un ours, un hérisson, le fer et le sulfate de cuivre, les autres. (61)

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Maliae
Maliae
Piou piou piou piou piou piou piou piou piou piou
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[Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Un ours, un hérisson, le fer et le sulfate de cuivre, les autres. (61) Empty
MessageSujet: [Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Un ours, un hérisson, le fer et le sulfate de cuivre, les autres. (61) [Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Un ours, un hérisson, le fer et le sulfate de cuivre, les autres. (61) Icon_minitimeSam 27 Aoû - 23:30

Avant dernier chapitre, pas relu. Fin atroce.

***

61. Personne ne t'en veux.

Murphy arrosa Jack et gueula contre Jasper qui roulait dans sa chambre avec la chaise à roulette :
- Si t’arrête pas de rouler partout avec cette foutue chaise, je te jette par la fenêtre.
- Je suis tellement heureux que tu sois là que je peux pas m’arrêter de rouler.
Murphy donna un coup dans la chaise avec son pied, envoyant valser Jasper plus loin, qui leva les bras en criant de joie.
- Foutu gamin putain, tu me fais regretter de pas être allé chez Bellamy.
Mais même s’il disait ça, Murphy avait un sourire qui disait le contraire.
- Tu ne peux pas, tu manquais trop à Jack. Quand je pense que tu as osé l’abandonner dans une poubelle, t’es vraiment un salaud.
Murphy toucha une feuille de la plante.
- Crois moi, je le regrette. Merci d’être allé tout récupérer.
- De rien. Maintenant les voisins m’appellent l’ado des poubelles.
- Ils ne sont pas si loin de la vérité.
Jasper tourna sur lui-même encore et encore et encore.
- Beuuuh j’ai le tournis, dit-il finalement en arrêtant la chaise.
- L’ado des poubelles sans cervelle.
- Je t’emmerde petit frère, sourit Jasper.
Murphy alla chercher sa boite à gâteau et l’ouvrit, tout y était. Jasper avait vraiment été minutieux, parce qu’il y avait même les bâtons de sucettes et les papiers de bonbons.
- De toute façon ça ne sert à rien de tout garder, dit-il.
- C’est toi l’homme sentimental, pas moi, fit Jasper.
- C’est bien pour ça que j’ai tout jeté.
- Et tu dis que je suis un ado sans cervelle. Si tu te mets à jeter des bouts de toi à la poubelle, qu’est ce qu’il te restera ensuite ?
- Je ne devrais pas avoir besoin de ça pour me souvenir…
- Tu n’en as pas besoin, mais ce sont des choses qui comptent pour toi. Comme les photos étalés sur mes murs.
Murphy s’assit à moitié sur lui, le poussant pour prendre la place sur la chaise, Jasper ne bougea pas d’un millimètre et passa juste son bras autour des hanches de Murphy :
- Ah oui. Ton papier peint de photos. Et c’est toi qui me dis que je suis sentimentale ? Fit Murphy.
Jasper rit et Murphy se fit super lourd sur ses jambes pour le faire dégager. En vain.
- Rends moi ma chaise.
Jasper désobéit et essaya de la faire bouger malgré leur poids à tous les deux. Murphy roula des yeux puis donna une impulsion pour aider Jasper et la chaise avança, se cognant dans le lit. Jasper utilisa ses pieds, les poussant avec le bois du lit.
- On est à Disney ! Sourit-il.
- C’est ça, on est à Disney.
- Tu vas reprendre le travail ? Demanda Jasper en changeant de sujet alors que Murphy faisait tourner la chaise sur elle-même.
- Oui. Si on veut bien me reprendre.
- Bellamy et moi on t’a défendu à mort, alors ça devrait aller. Pi j’aime pas bosser avec Emma.
- D’ailleurs c’est quoi l’histoire avec cette fille ?
Murphy n’avait jamais eu le fin mot de l’histoire – ou n’avait peut-être pas écouté – et Jasper lui raconta.
- Et maintenant, elle me drague quand on bosse ensemble, c’est plutôt gênant. Heureusement qu’en cours elle ne le fait pas. Elle doit avoir peur de Monty.
- Et des gens disent que je suis un psychopathe. Entre Emma et Stella pourtant y a du level.
Jasper rit :
- C’est clair. Toi tu es un gentil psychopathe à côté.
- Je suis pas un psychopathe, grogna Murphy en faisant tourner la chaise de plus belle.
- Okay stop ! Arrête toi, je vais vomir.
Murphy sauta de la chaise et Jasper se laissa tomber comme une larve sur le sol.
- Tu sais, je pensais qu’on allait… Discuter sérieusement, dit Murphy en se rasseyant sur la chaise.
- C’est pas ce qu’on fait ?
- Je sais pas trop. T’as pas de reproches à me faire ?
- Oh si, pleins.
- Alors vas-y, qu’on en finisse.
Jasper se tourna sur le ventre et leva la tête pour regarde Murphy assit au dessus de lui.
- Tu m’a abandonné, tu as jeté ta vie à la poubelle, tu m’as dis des trucs horribles et tu as cassé le bras de Monty.
Murphy hocha la tête. Jasper soupira puis fit l’étoile de mer sur le parquet.
- Trop chiant. On s’en fout. Je t’aime, tu es mon frère, et tout le monde fait des conneries, moi le premier. Ce qui compte c’est que t’es revenu, puis c’est tout.
- Et le bras de Monty ?
- C’est à Monty de t’en vouloir. Mais il ne t’en veut pas.
Jasper se releva :
- Bon j’ai la dalle, je vais voir si y a des gâteaux qui traînent dans la cuisine.
Murphy se mit debout à son tour et attrapa son bras :
- Attends Jasper.
Jasper se tourna pour le regarder et Murphy se sentait incapable de lui exprimer sa gratitude à voix haute, alors il le prit dans ses bras. Merci de ne pas me détester pour ce que je t’ai fais, de ne pas m’en vouloir, d’être toujours toi-même. Jasper lui rendit son étreinte, comprenant bien ce que voulait lui dire Murphy. Finalement il se recula :
- Génial, je suis trop heureux de te retrouver, mais j’ai vraiment la dalle.
Murphy sourit et l’accompagna pour manger des cochonneries. Ensuite il retourna dans sa chambre, il avait beaucoup de travail en retard pour le lycée et s’il ne s’y mettait pas maintenant, il ne s’y mettrait jamais. Il laissa Jasper squatter sa chambre pour faire ses propres devoirs.
Les deux frères profitant simplement de s’être retrouvés.

xxx

Emori regarda Lexa tenir la main de Clarke et l’embrasser, se fichant des rumeurs, des regards, et affichant ses sentiments au grand jour.
- Et ben, pas trop tôt, maugréa-t-elle.
Murphy leva la tête de ses devoirs qu’il essayait de rattraper et suivit le regard d’Emori.
- Les deux princesses sont ensemble, constata-t-il.
- Tu crois que Wells est caché dans les toilettes pour pleurer ?
Murphy ricana et recommença à noter des trucs sur ses cours :
- Pas sûr. Il est plus fort qu’il en a l’air.
Ils étaient installés dans la cafet’ parce qu’il faisait froid dehors et Murphy ne supportait définitivement plus le froid. Emori repéra Wells en train de parler avec Miller et d’autres amis.
- Effectivement, constata-t-elle.
Murphy continua ses devoirs, jusqu’à ce que des bras s’enroulent autour de lui et qu’un menton se pose sur son épaule :
- Désolé, je suis en retard, Kane voulait me parler.
- Pour te dire que tu étais viré parce que tu sortais avec le plus sexy de tous les élèves ?
- Narcissique, commenta Emori.
- Comme si tu ne le pensais pas, commenta Murphy.
Emori lui tira la langue et s’intéressa à autre chose.
- Pour me dire qu’il était au courant mais que comme tu étais dans l’année de tes dix-huit ans, il préférait fermer les yeux là-dessus. Et aussi que Jaha n’était pas content, mais qu’il avait réussi à le convaincre.
- Hm hm. Alors on est officiellement ensemble dans le lycée.
- C’est ça, sourit Bellamy.
Jasper au loin essayait de faire payer en barre chocolatée, les gens pour pouvoir mettre un autographe sur le bras plâtrée de Monty. Clarke était trop occupé pour l’arrêté, Wells trop amusé, et Monty profitait des barres chocolatées lui aussi alors il ne voyait pas pourquoi il aurait dût arrêter son meilleur ami.
Bellamy s’assit à côté de Murphy et posa possessivement sa main sur son bras.
- Les gamins font des bêtises, dit Bellamy.
- Laisse les, ils sont heureux. Fit Murphy. Tiens aide moi, je comprends rien à ce truc en maths.
Emori les laissa tranquille et alla rejoindre Miller, Wells et les autres. En passant à côté de Lexa elle ne put s’empêcher de balancer :
- Bonne pêche cousine !
Lexa lui fit un fuck sans arrêter d’embrasser Clarke. Emori eut un rire, elle aurait pu dire qu’elle était outrée de ce comportement de la part de la déléguée, rien que pour l’embêter. Mais elle la laissa tranquille.

Murphy recula sa bouche quand Bellamy voulu l’embrasser :
- Donc, les maths… Dit-il.
Bellamy lui expliqua l’exercice et Murphy le remercia et le fit. S’amusant de voir Bellamy un peu frustré de pas avoir eu de bisous pour ça. La sonnerie retentit et Murphy remballa ses affaires, puis il se leva et embrassa la tempe de Bellamy.
- On se voit à midi. Dit-il.
Bellamy lui sourit et acquiesça. Il adorait quand Murphy paraissait aussi tendre juste un instant, même si un aussi simple baiser pouvait être un peu frustrant.

Au temps de midi, Bellamy raconta ce qu’il s’était passé avec sa mère à Jasper, Monty, Murphy et Emori puisqu’elle était là.
- C’est joyeux chez vous, commenta-t-elle, vous formez un groupe de famille défaillante ?
- Ma famille se porte bien, dit Monty.
- Qui sait, peut-être que ta mère cache un lourd secret.
- C’est le cas, dit Monty, dans sa jeunesse elle était terroriste et faisait exploser des endroits majeurs pour la politique afin de revendiquer ses droits. Par chance, elle a rencontré mon père en prison et ils sont rentrés dans le droit chemin.
Il avait dit ça tellement sérieusement que si Jasper n’avait pas éclaté de rire à côté de lui, Emori l’aurait cru. Murphy eut un sourire en coin.
- Espérons que ma mère ne rencontre pas son nouveau mec en prison, commenta Bellamy.
- Si elle va dans une prison pour femme, elle pourrait sortir avec un des matons, dit Murphy.
- Ou une femme, dit Jasper. Ca lui ouvrirait l’esprit.
Bellamy haussa les épaules :
- Personnellement, tant que je n’ai plus de nouvelle d’elle, ça me va.
Murphy colla sa jambe contre la sienne en signe de soutient. Il n’avait pas été là quand Bellamy en avait eu besoin, mais il pouvait toujours essayer de se rattraper.
- Si un jour elle revient, on lui lancera des bombes à eau, dit Jasper.
- Ou des ballons de peinture, ajouta Monty.
- Du bleu de méthylène, lâcha Murphy l’air de rien.
Jasper et Monty éclatèrent de rire.
- Non ça, c’est pour toi, dit Jasper.
- Aha, très drôle.
- Sois sûr à deux cent pourcents que c’est ça qu’on jettera à ton mariage à la place des grains de riz.
- Je ne me marierai jamais, ronchonna Murphy.
Bellamy fit crisser ses dents sur sa fourchette en mangeant puis fit :
- Pas même si je te demande ?
Murphy grimaça et changea de sujet :
- Et sinon, vous avez réussi à obtenir combien de barres chocolatés ? Demanda-t-il à Monty et Jasper.
Monty montra son plâtre signé de partout :
- Une vingtaine.
- Sérieux ? Fit Emori. Des gens ont vraiment payé pour signer ton plâtre ?
- Qu’est ce que tu crois ? Sourit Jasper. Monty est une star.
Monty pointa un des mots sur le plâtre :
- Ils avaient tous un truc à dire, y a même une déclaration d’amour « de Josh à Jennifer ». Je suis devenu un panneau publicitaire.
- Dommage que tu doives l’enlever vendredi soir. Commenta Jasper.
- Je le garderai en souvenir.
- Va te falloir une énorme boîte à gâteaux, renchérit Jasper.
Murphy lui mit un coup de pied sous la table, tandis que Jasper se marrait. Bellamy sortit une sucette de son sac :
- Les sucettes ça marche aussi ? Demanda-t-il.
- Ouaip, dit Monty en prenant la sucette et en tendant son plâtre.
Bellamy sortit un marqueur, et écrivit dans un coin libre « John Murphy, veux-tu m’épouser ? »
Murphy s’étouffa avec ce qu’il avait dans sa bouche et cria :
- Non ! Arrête ça ! Qu’est ce que tu fous ?
Bellamy lui fit des yeux de chiots battus et Murphy se passa une main dans les cheveux :
- On verra. Répondit-il. Si tu me fais pas trop chier dans les années à venir.
L’adulte lui sourit puis se pencha vers lui, collant son nez contre le sien.
- C’est trop facile.
- Tu commences déjà à me faire chier là, ronchonna Murphy.
Bellamy embrassa doucement sa bouche :
- Et maintenant ?
Murphy bougonna quelque chose à propos de tricherie puis détourna le visage. Jasper passa son bras autour de Monty :
- On pourrait faire un mariage tous les quatre.
- Désolé, je suis pas polygame, marmonna Murphy.
- Mais non ! Fit Jasper. Juste faire nos deux mariages en même temps.
Monty rougit et repoussa Jasper :
- Ne parle pas de ce genre de trucs à table devant tout le monde !
- Pourquoi ?
Emori se marra :
- Parce que c’est pas romantique du tout. Et j’ai l’impression de tenir la chandelle là les gars.
- Désolé, fit Jasper.
Monty soupira et Murphy le comprit :
- On sort avec des boulets, commenta-t-il.
Monty haussa les épaules et Jasper piqua le marqueur de Bellamy pour écrire : « Je t’aime Monty ».
- Vive l’originalité, se moqua Murphy.
- C’est pas très original, admit Jasper, mais c’est vrai.
- T’as pas payé, fit remarquer Monty.
Jasper embrassa sa bouche.
- Voilà.
Monty décida de boire, parce qu’il avait trop chaud maintenant. Emori fit une grimace :
- Okay, ça devient carrément écoeurant par ici.
- Tu me voles ma réplique, fit Murphy.
Ils échangèrent un sourire. Le sujet changea du tout au tout, Monty et Jasper délirant sur l’élevage de gazelles – Murphy se demanda pourquoi ils allaient toujours chercher des sujets débiles comme ceux là.

Le reste de la journée se passa dans le même genre d’ambiance. Le soir, à la sortie, Bellamy passa son bras autour du dos de Murphy :
- Tu viens à la maison ce soir ? Octavia m’a dit qu’elle allait chez Lincoln.
- J’ai encore pleins de trucs à rattraper, dit Murphy, et tu es un nid à déconcentration.
- Je t’aiderai.
- En me mettant ton joli minois sous le nez ? Crois moi ça ne m’aide pas tant que ça.
- Ca n’avait pas l’air de te déconcentrer ce matin.
- J’ai beaucoup de self contrôle, s’amusa Murphy, et j’adore voir ta tête de grand frustré.
- C’est un non alors ?
Murphy réfléchit, Jasper et Monty marchaient devant en rigolant fort. Ils allaient sûrement passer la nuit chez Monty tous les deux.
- Non, je viens, dit-il.
Ils dépassèrent la sortie pour se rendre au parking. Murphy discutait avec Bellamy au moment où il entendit qu’on l’appelait.
- John ?
Murphy se tourna, Stella se tenait là. Elle avait dû l’attendre devant le lycée et Murphy fronça les sourcils. Il pensait qu’il ne la reverrait plus jamais, et il n’en éprouvait aucun regret, bien au contraire. Cette fille était pire qu’un nuisible, elle voulait soi disant rendre sa vie meilleure, elle n’avait fait que la pourrir.
- Qu’est ce que tu veux Stella ?
- On peut parler ?
- Non.
Bellamy avait gardé sa main autour de Murphy de façon hyper possessive. Stella insista :
- Je voulais te dire que je suis désolée.
- Tu es désolée ?
- La ville lumière ce n’est pas si mal tu sais, tu as bien vu que tout le monde était heureux non ?
- Vous droguez les gens et vous dites qu’ils sont heureux ? Tu te fous de ma gueule ? Ma mère s’est tuée avec ce genre de paradis artificiel !
- Ce n’est pas…
- Pas la même chose ? Bien sûr que c’est la même chose. Là bas on n’est même pas capable de réfléchir, de penser. Je n’étais pas heureux, j’étais liquide. Ce que tu m’as fait ? Je ne te le pardonnerai jamais.
Stella eut l’air triste.
- Je voulais juste…
- Je sais ce que tu voulais et ce n’était pas joué aux dames avec moi.
- Je t’aime.
Murphy bondit en avant de manière hyper agressive, il se retrouva presque collé à elle :
- Non, tu ne m’aimes pas. A la rigueur tu me trouves pas mal et tu as sans doute envie qu’on baise. Mais si tu m’aimais, tu ne m’aurais pas utilisé juste pour m’avoir okay ? Tu m’as manipulé, menti, drogué. Ne me dis pas que tu m’aimes !
Murphy avait presque crié. Sa mère lui disait ça aussi. Qu’elle l’aimait, qu’elle ne lui ferait jamais de mal, qu’il fallait qu’il lui fasse confiance, et il l’avait fait. Il l’avait fait durant des années, et ça ne faisait pas si longtemps qu’il arrivait à s’en remettre, qu’il arrivait à se détacher de son emprise, quand bien même elle était morte.
Et Stella avait fait pareil. Elle lui avait parlé d’une famille fictive, d’une vie qui ressemblait à la sienne, mais qu’est ce qu’elle savait de tout ça alors qu’elle se roulait dans le pognon de riches héritiers que ses parents droguaient ?
Stella se recula un peu effrayée, et les larmes aux yeux elle répéta :
- Je suis désolée d’accord ? On ne choisit pas ses parents.
- On n’est pas obligé de devenir comme eux.
Bellamy prit la main de Murphy :
- Viens, laisse tomber, on s’en va.
Murphy tourna la tête vers Bellamy et hocha la tête.
- Ne reviens pas Stella, ce n’est pas la peine.
- Alors c’est tout ? Je n’ai pas le droit à ton pardon ?
Murphy éclata d’un rire plus que moqueur :
- Tu m’as pris pour qui ? Je suis pas un gourou qui offre le pardon à tout va. Quoi que ça dépend, tu as combien sur toi ?
- Le sarcasme ne te va pas !
- C’est là que tu te trompes, sourit Murphy. Ca me fait un très beau teint.
La réplique fit beaucoup rire Bellamy. Il tira un peu sur le bras de Murphy et ce dernier le suivit. Stella essaya de le suivre, de lui répéter qu’elle était désolée, mais ils montèrent dans la voiture de Bellamy et Murphy lui fit un fuck derrière la vitre. Elle se mit devant la voiture pour les empêcher de partir, dans un excès de colère de ne pas obtenir ce qu’elle voulait. Murphy ouvrit la vitre :
- Tu devrais boire plus de jus de fruits, ça te calmerait !
Bellamy fit simplement une marche arrière et un demi-tour, puis il enclencha la marche avant et quitta le parking.
- Adieu pétasse. Sourit Murphy.
Bellamy posa quelques secondes la main sur la nuque de Murphy.
- Moi j’aime tes sarcasmes, dit-il.
- Ca aurait dû me mettre la puce à l’oreille, soupira Murphy. Toujours choisir la personne qui nous aime pour ce que nous sommes.
- Ca va ?
- Ouais, je suis débarrassé de ça.
Bellamy caressa un instant ses cheveux avant de remettre sa main sur le volant. Murphy culpabilisa un moment, se rappelant que c’était à cause de Stella, au moins en partie, qu’il avait abandonné Bellamy. Ce dernier comprit le silence de Murphy.
- Je ne t’en veux pas.
- Jasper non plus. On a réglé ça avec Emori. On n’en a pas encore tellement parlé avec Monty.
- Personne ne t’en veut.
- J’ai merdé.
- Carrément, sourit Bellamy. Tu es revenu, c’est ce qui compte.
- Je sais pas si vous êtes trop gentil ou juste très cons.
- Ca arrive, quand on est amoureux.
Murphy regarda par la vitre, le reflet de Bellamy.
- Je vais jamais réussir à me concentrer sur mes devoirs si tu me parles comme ça.
Le rire de Bellamy emplit tout le véhicule et Murphy sourit. Aucune ville lumière ne valait ce genre de moments…

xxx

Jasper essayait de faire des pompes.
- Tu utilises les genoux, c’est de la triche, commenta Monty, et pourquoi tu fais des pompes sur mon plancher ?
- J’ai décidé de devenir hyper musclé.
- Pourquoi ça ?
- La prochaine fois que Murphy fait une connerie, c’est moi qui lui pète le bras, ça lui rappellera des souvenirs !
Monty secoua la tête d’un air amusé. Il s’allongea par terre sur le dos, puis attrapa le bras de Jasper et le tira contre lui. Jasper s’écroula sur Monty, qui passa tant bien que mal son plâtre autour de lui.
- Tu lui en veux ? Demanda Jasper.
- A Murphy ? Tu rigoles ? Tu as vu toutes les barres chocolatées qu’on a eues grâce à ce plâtre ? Je devrais le remercier.
Jasper appuya son visage sur le torse de Monty, tout sourire.
- Je savais que tu étais le plus génial.
Monty passa sa main dans les cheveux de Jasper.
- J’ai réfléchi à un truc, dit-il.
- A quoi ?
- J’y ai plus pensé avec tout ce qu’il s’est passé, mais tu m’avais demandé de trouver un endroit où je voudrais aller mais où toi tu détesterais aller.
Jasper releva la tête pour regarder Monty :
- Oui. Tu as trouvé ?
- Je crois que j’ai trouvé. En effet.
- Alors ?
Monty caressa un moment les cheveux de Jasper avant de répondre :
- Il y a un salon du livre en mars à une centaine de kilomètres d’ici, j’aimerais qu’on y aille.
Jasper grimaça.
- Un salon du livre ? Tu veux dire un de ces endroits avec pleins de livres partout ?
- Oui.
- Je sais que tu aimes plus lire que moi, mais je ne te voyais pas dans ce genre d’endroit.
- Je me dis que ça pourrait être intéressant. Rencontrer des auteurs, ce genre de choses.
Jasper posa son menton sur le torse de Monty.
- Hmmmmmmm.
- Tu ne veux pas ?
- Si c’est ce que tu veux faire, alors je veux bien.
- Jasper… Tu n’es pas obligé de te forcer, si t’en as pas envie, je…
Jasper appuya son index sur la bouche de Monty, dont le cœur tressauta.
- J’en ai envie, fit Jasper. Je te l’ai demandé non ?
Monty hocha doucement la tête et Jasper posa ses deux mains sur le sol à côté de la tête de l’asiatique :
- Je suis sûr que ce sera génial. Puisque ce sera avec toi.
- Est-ce que ce n’est pas un peu idéaliste ? Et si tu t’ennuies ?
Jasper colla son front à celui de Monty :
- Et bien au moins, je m’ennuierai en ta présence.
- Tu es sûr de toi ?
- Sûr de chez sûr. Allons à ce salon du livre voir tous ces livres entassés partout.
La bouche de Jasper s’appuya un instant sur celle de Monty, puis il roula à côté de lui pour recommencer à faire des pompes. Monty sourit et s’assit pour le regarder. Au bout de cinq, Jasper était mort.
- Bon, on va faire nos devoirs, c’est moins fatigant, dit-il.
Ils se posèrent sur le lit et sortirent les affaires de leur sac pour travailler.

xxx

Murphy retourna travailler. Il ne s’attendait absolument pas à ce que les gosses lui crient dans les oreilles « Jophy t’es reviendu » avec un plaisir évident. Emma draguait peut-être Jasper, mais elle était adorable avec les enfants. Ce qui n’était pas son cas a lui. Il ressemblait plutôt à l’ogre dans le petit poucet. Et pourtant. Ils étaient là, autour de lui, à dire qu’ils le préféraient lui qu’Emma.
- Elle était chiante.
- On ne dit pas chiante ! Fit Murphy.
- Tu viens de le dire aussi. Rit un des enfants.
- Bon puis c’est vrai qu’elle est chiante, sourit Murphy.
Les gosses éclatèrent tous de rire et l’un d’eux s’accrocha à ses jambes.
Murphy ne pensait pas non plus avoir un jour envie de les prendre dans ses bras, les faire tourner et autres bêtises. Il ne pensait pas que ça l’amuserait autant. Jasper commençait franchement à déteindre sur lui. Si c’était un mal ou un bien, Murphy n’en avait aucune idée, et très franchement ? Il s’en foutait.
Les gosses étaient chiants. Mais mignons.
Et bordel de merde, même si c’étaient par des gnomes de trois pommes de haut, ça faisait du bien de se sentir aimé.

Le vendredi soir, Murphy attrapa le bras de Monty. On venait de lui enlever son plâtre et Jasper, Murphy et Bellamy l’avait accompagné. Murphy secoua un peu son bras :
- Tu n’as plus rien ?
- Plus rien.
- Okay, donc tu peux me frapper vas-y.
Monty sourit et donna un petit coup de poing dans l’épaule de Murphy.
- Je dois considérer que tu ne m’en veux pas ?
- Si je t’en voulais, je t’aurais mis un coup de plâtre, ça t’aurait fait bien plus mal, dit Monty.
Murphy serra Monty dans ses bras.
D’accord, la vie ça pouvait être sacrément la merde. Mais maintenant, il était bien entouré, il ne devait plus l’oublier.
Plus jamais.

xxx

« Carnet de bord : le temps qui défile.

Je n’écris plus, je ne note plus les jours, les mois, les dates, le temps. Je suis ridicule. Clarke me fait perdre la tête et je me rends compte que ça a du bon. De se lâcher, de laisser tomber parfois, d’écouter la musique à fond comme Emori peut le faire, et de simplement profiter. Je n’écris plus, parce que je dirais sans arrêt la même chose, et que je n’ai plus envie de tracer mes jours, de dire ceci ou cela sur tel ou tel personne. J’ai simplement envie que la vie se passe avec tout ce que ça peut avoir d’imprévue et d’impulsif. Et peut-être que c’est la dernière fois que j’ouvre ce carnet, que j’inscris quelque chose.
Ca n’a pas d’importance.
J’ai découvert pourquoi ma mère s’amuse tout le temps.
Ca fait vraiment du bien. »

xxx

D’une certaine manière, Bellamy et Murphy avaient appris pour le salon du livre. Jasper avait dû lâcher l’info sans y penser, oubliant que Bellamy adorait les livres et trouverait l’idée génial et voudrait venir. Avec Octavia, évidemment.
C’est ainsi qu’il avait demander à Jasper si lui et sa sœur pouvait les accompagner dans le salon.
- Enfin si ça ne vous dérange pas, avait dit Bellamy.
Monty et Jasper s’étaient regardés puis avaient souris :
- Plus on est de fous, plus on va se marrer au milieu des bouquins, avait dit Jasper.
Murphy s’était retrouvé embrigadé dans l’opération, mais pas vraiment à contre cœur. Lire n’était pas sa plus grande passion, se retrouver dans un salon du livre, serré avec d’autres gens comme des sardines dans une boîte ne lui faisait pas forcément envie, mais il allait pouvoir se plaindre et râler en compagnie de sa famille. Ca lui convenait parfaitement. Ils convinrent d’y aller tous ensemble avec la voiture de Monty, de partir tôt le matin du salon, et de se partager la conduite.

- Finalement, on ne fera pas un truc tous les deux, dit Monty à Jasper le soir avant de partir.
- Ca te dérange ? Demanda Jasper.
- Non, c’est tout aussi bien comme ça. On fait toujours pleins de trucs tous les deux de toute façon.
- C’est vrai. Sourit Jasper.
Ils pouvaient bien partager.
Ils ne regrettèrent pas ce partage, parce que voir Bellamy, les yeux brillants, passant d’un stand à un autre et commentant avec passion les livres qu’il voyait, ça valait vraiment le coup d’œil. Monty s’amusa à le filmer, tandis que Murphy était celui qui se faisait le plus traîner par Bellamy, qui oubliait qu’il lui tenait la main.
- Ralentis, les livres ne vont pas disparaître !
Bellamy essaya de se calmer un peu. En vain. Il repartit aussi vite, deux minutes plus tard en apercevant une super édition de l’Illiade. Octavia s’extasia avec lui et Murphy disparu à la caisse avec le bouquin pour leur acheter.
Bellamy l’embrassa tellement passionnément pour le remercier, que Murphy se dit qu’il pouvait bien offrir des belles éditions de l’Illiade à Bellamy quand il le voulait. Monty et Jasper les suivaient en souriant, en prenant des vidéos, et en s’amusant plus des réactions de Bellamy, Murphy et Octavia que du salon en lui-même. Monty remarqua tout de même quelques livres qui semblaient lui faire envie.
- L’attrape cœur de Salinger, lu Jasper par-dessus son épaule le livre que Monty tenait dans ses mains. Ce n’est pas le livre que tu empruntes toujours au cdi ?
- C’est celui-là.
Jasper le prit :
- Allez je te l’offre.
Il alla payer et posa l’œuvre dans les mains de Monty.
- Voilà, maintenant il est à toi.
Monty hocha la tête, remercia Jasper et ouvrit le livre, pour lire ses passages préférés à voix hautes, tout en marchant pour ne pas perdre Bellamy et les autres de vu. Jasper passa ses bras autour de Monty, ses mains sur son ventre, son menton sur son épaule, marcha ainsi avec lui. Ecoutant les extraits que lisait Monty.
- Tu me donnes presque envie de le lire.
- Je te le lirai, si tu veux.
- Je veux, dit Jasper.
Monty sourit, s’arrêta, s’abandonna un instant à l’étreinte de Jasper. Puis remarqua :
- Je crois qu’on les a perdu.
- Pas grave. Passons un moment ensemble rien que tous les deux, dans ce merveilleux salon.
Monty eut un petit rire, il se détacha de Jasper et prit sa main.
- D’accord, voyons comment on peut s’amuser dans un salon.
Jasper et Monty trouvèrent. En prenant des photos stupides avec des livres, en parlant de livres aux gens :
- Vous n’allez pas en revenir, ce livre c’est le livre qu’il faut avoir lu, je vous le recommande. Fit Jasper à une femme qui avait un bouquin dans ses mains.
Elle lui sourit et décida de l’acheter. Monty demanda à Jasper :
- Il parle de quoi ce fameux livre ?
- Aucune idée, dit Jasper en entraînant Monty plus loin.
En discutant avec des auteurs également.

Ils finirent par recroiser Bellamy, Octavia et Murphy et reformèrent le groupe. Ils allèrent faire une pause, pour s’asseoir dans un coin, manger un peu, discuter – surtout de bouquins. Monty lu à voix haute le début de l’attrape cœur et le groupe se tut pour l’écouter. Il lu le chapitre un complètement, s’attendit un peu à ce qu’on l’arrête mais ses amis semblaient attendre qu’il continue, alors il continua un peu. Il s’arrêta à la fin du chapitre deux et ferma le livre.
- Je vous lirai la suite plus tard.
L’ambiance resta silencieuse un temps après ça, comme si le moment de lecture de Monty avait été un peu sacré.
Bellamy finit tout de même par retrouver sa folie livresque du matin et recommença à entraîner tout le monde. Ce qui ne dérangea personne.
- Si j’avais su que je sortais avec un fou, j’aurais réfléchis.
- Et tu serais quand même sorti avec moi.
- Pas faux, sourit Murphy.
Bellamy passa son bras autour de ses épaules. Ralentit un peu l’allure, juste pour profiter. Murphy en fut soulagé, il commençait à avoir mal aux pieds, même s’il n’avait pas envie de s’en plaindre. Depuis le matin, Bellamy le faisait courir partout et ça commençait à l’épuiser. Marcher doucement, prendre son temps, ça soulageait Murphy. Pas que lui. Même Octavia et Bellamy commençaient à fatiguer. Jasper et Monty étaient en pleines formes eux, mais ils étaient difficilement épuisables de toute façon.

L’après-midi se passa donc plus calmement, le salon était rempli de monde et des fois les cinq devaient faire une chenille pour pouvoir rester groupé. Jasper prenait souvent la tête du groupe, se faufilant entre les gens, comme s’il avait eu du savon sur lui, réussissant à les sortir de la masse. Murphy râla une fois de trop de s’être fait marché sur les pieds, Bellamy le prit sur son dos comme un gosse. Murphy grogna mais posa sa joue sur le dos de Bellamy et le laissa le balader comme ça.
- Profiteur, s’amusa Bellamy.
- C’est toi qui as commencé.
Jasper proposa à Monty de le balader de la même façon, qui refusa pour commencer, puis qui finit par accepter, uniquement pour faire plaisir à Jasper qui le regardait avec des yeux de chat potté. Octavia se contenta d’utiliser ses jambes en levant les yeux au ciel.
Ils achetèrent encore quelques livres, même Jasper en prit un pour lui. Un truc où y avait le mot chimie dans le résumé – finalement il n’était pas si difficile. Murphy suivit les conseils de Bellamy et prit quelque chose sur les mythologies.
- S’il est nul je pourrait toujours en faire du papier toilette.
- Sacrilège !
- Non. Recyclage.
Jasper éclata rire et fut plutôt d’accord avec Murphy. Bellamy fit semblant de bouder et d’être vexé, jusqu’à ce que Murphy l’embrasse dans le cou et qu’il décide que c’était trop fatiguant et se remette à sourire.
La journée passa vraiment vraiment vite, le soir tomba sans même qu’ils s’en rendent compte. Ils sortirent au moment où le salon fermait ses portes pour la nuit. Ils allèrent manger dans un resto rapide à côté, prirent leur temps, discutèrent de la journée. Jasper s’empiffra de frites et se régala avec un dessert. Murphy lui céda le sien qu’il ne réussit pas à terminer.
- Voilà pourquoi on est frères, fit Jasper.
- Parce que je te cède mon dessert ?
- Exactement.
- Si c’est la seule raison, c’est pas très crédible, tout le monde peut être ton frère.
- Véridique, j’aurai une immense famille comme ça.
Murphy fronça les sourcils et essaya de récupérer son dessert.
- Maiiiiiis, cria Jasper.
- Y a pas moyen que ce soit ton critère.
- Pourquoi ?
- Je ne veux pas que tu ais des frères faciles.
Jasper eut un genre de bug puis éclata de rire.
- D’accord, d’accord, j’aurai qu’un frère pas facile alors.
- Exactement.
Murphy repoussa son dessert vers Jasper et celui-ci le dévora.
- Tu n’as qu’un seul frère et un seul c’est déjà pas mal.
Jasper eut l’air tout content, les yeux brillants. Ce n’était pas seulement à cause du dessert. Ce que disait Murphy le rendait heureux. Bellamy décoiffa Murphy.
- Arrête ça, ronchonna Murphy.
- Arrêtez quoi ?
- D’être tout fier là, ça me dégoûte.
Bellamy sourit et Murphy leva les yeux au ciel, mais il finit par lui rendre son sourire.

Quand ils commencèrent à rentrer, il faisait nuit et comme Bellamy, Murphy et Octavia étaient pas mal crevés, Monty décida de conduire une bonne partie du trajet. Jasper accepta d’échanger avec lui au bout d’un moment. Monty s’assit sur le siège à côté de lui et recommença à lire l’attrape cœur pour que le trajet paraisse moins long à Jasper.
Murphy s’était endormi à l’arrière, sa tête sur l’épaule de Bellamy. Celui-ci caressait tendrement ses cheveux. Octavia somnolait à moitié, sa tête sur la vitre, regardant vaguement l’extérieur. Il commençait à neiger dehors, alors elle ouvrit un peu plus les yeux pour regarder. Elle fut celle qui vit en premier la voiture, qui roulait à côté, glisser. Elle poussa un cri sans tout à fait comprendre que le bruit qu’elle entendait venait de sa propre bouche.
Jasper fit l’erreur d’appuyer sur le frein, la voiture de Monty fit une embardée et s’écrasa contre les rails de sécurité. Jasper sentit ses dents s’entrechoquer et il se mordit la langue. Pour le reste, il ne sait plus trop, parce que ce n’est pas longtemps après ce choc, qu’il s’évanouit. Sa dernière pensée pour Monty assis à côté de lui qu’il entendit crier…

A suivre.
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