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[Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Un ours, un hérisson, le fer et le sulfate de cuivre, les autres. (51)

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Maliae
Maliae
Piou piou piou piou piou piou piou piou piou piou
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MessageSujet: [Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Un ours, un hérisson, le fer et le sulfate de cuivre, les autres. (51) [Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Un ours, un hérisson, le fer et le sulfate de cuivre, les autres. (51) Icon_minitimeMar 7 Juin - 12:15

Fandom : Les 100
Prompt : en ce moment j'ai la flemme d'en mettre
Note : Pas relu.

***

51. Les enfants terribles.

Aux vacances de Décembre, la mère de Bellamy et Octavia étaient toujours là, mais avant que ces mêmes vacances arrivent, Bellamy fit crampon avec Murphy. Il voulait montrer à sa mère qu’elle se trompait, faire mentir ses paroles. Il n’était pas comme elle, il ne se lassait pas, il aimait Murphy et ce n’était pas juste pour l’expérience ou la galerie.
Murphy ne fut pas mécontent de voir Bellamy à toutes les pauses, de manger avec lui à tous les repas. Emori venait parfois, d’autre non, c’était selon. Murphy lui avait assuré qu’elle ne dérangeait pas, de toute façon Bellamy et lui ne pouvaient pas totalement s’afficher, et puis elle était une bonne amie et il ne voulait pas la mettre de côté. Ce que Bellamy pouvait comprendre. D’autant plus que par moment, Jasper lui-même venait squatter avec ou sans Monty (des fois celui-ci passait du temps avec Miller). Octavia venait causer à son frère. Ils étaient au lycée après tout, et donc ils voyaient tous les deux un peu tout le monde, mais passait quand même la majorité de leur temps ensemble.
- Tu ne vas plus voir tes copains les profs ? Avait demandé Murphy.
- J’ai envie d’être avec toi, avait répondu simplement Bellamy.
Murphy n’allait pas s’en plaindre, il était finalement très satisfait de ce choix.

Bellamy n’avait pas encore emmené Murphy chez lui, cependant, mais Murphy avait décidé qu’il attendrait et qu’il serait là pour soutenir Bellamy face à sa vipère de mère. En attendant il profitait totalement de le voir autant au lycée.
Lui-même profitait de ses heures de libre pour aller les passer en étude, et la plupart du temps, Bellamy venait s’asseoir à côté de lui pour lui donner des conseils. Quand il ne le faisait pas, il s’asseyait à son bureau et ne quittait pas Murphy du regard.
Sa mère se trompait.
Bellamy était assit là et regardait Murphy. Ce dernier, qui adorait être un sale merdeux, refusait de lever les yeux vers lui et faisait ses devoirs avec application. Se penchant parfois vers Emori, qui était avec lui, pour lui parler. Bellamy avait envie d’être autoritaire et de lui dire « interdiction de parler », mais la jalousie c’était moche et de toute manière, il faisait confiance à Murphy.
Donc, Bellamy fixait Murphy et son cœur faisait le con dans sa poitrine, parce qu’il le trouvait beau, parce qu’il pensait à lui, parce qu’il l’aimait tout simplement. Ce n’était pas si compliqué. Il se disait « j’ai envie de faire ma vie avec ce type » et sa mère disait de la merde qui le rendait vulnérable. Quand Murphy leva finalement les yeux vers lui, lui accordant un regard, comme on accorde de l’eau à un assoiffée, le cœur de Bellamy s’arrêta au moins une seconde, et son cerveau avec.
L’océan à porté de main, sous un ciel orageux, une vue irrésistible et attirante. Bellamy ne contrôla plus rien, son corps bougea tout seul. Il était debout, il marchait, il se plantait devant la table de Murphy, l’attrapait pour le mettre debout et l’embrassait comme ça, devant tout le monde et rien à foutre du reste. Sa mère se trompait complètement, évidemment, elle ne pouvait pas comprendre. Bellamy s’accrocha à Murphy et l’embrassa longuement. Murphy lui rendit son baiser, posant ses mains sur les hanches de Bellamy, regrettant qu’il y ait cette maudite table entre eux. Quand Bellamy le relâcha enfin, Murphy se laissa tomber sur sa chaise, il ne l’aurait avoué à personne, mais ce baiser direct et plein de passion, devant tout le monde lui avait donné les jambes qui tremblent.
Bellamy attrapa sa main une seconde pour toucher ses doigts et lui sourit, son sourire disait à Murphy qui l’aimait et Murphy sentit ses lèvres s’étirer malgré lui. Lui aussi l’aimait. Bellamy alla se rasseoir à son bureau et recommença à le regarder, satisfait
Personne n’eut de réaction, parce que tous les gens présents s’en foutaient et personne ne les dénonça. Jaha ne sut jamais qu’ils étaient allés contre son règlement bidon.

Mais comme pour les vacances, la mère était toujours là, Bellamy se dit qu’il n’avait plus le choix et le week-end, il emmena Murphy chez lui. Il ne savait pas du tout comment ça allait se passer, il n’était pas vraiment rassuré, mais Murphy posa sa main sur sa cuisse alors qu’il conduisait et lui fit un sourire. Bellamy tourna une seconde ses yeux vers lui, enregistra son sourire dans son crâne et se calma un peu. Ca irait, Murphy avait assez de sarcasme en réserve pour se protéger.
Bellamy prit la main de Murphy avant d’entrer chez lui. Octavia, sachant que Bellamy allait ramener Murphy, avait décidé d’aller passer un moment chez Lincoln. Du coup ils ne seraient que tous les deux devant cette femme qui servait de mère à Bellamy.
- T’es prêt ? Demanda-t-il à Murphy devant la porte fermée.
- Et toi ?
Bellamy secoua la tête, Murphy eut un sourire en coin :
- Tu sors avec moi Bellamy, qu’est ce qu’il pourrait t’arriver de pire ?
Bellamy tourna les yeux vers lui et avec sa main libre poussa son crâne.
- Petit con.
Le sourire de Murphy s’agrandit et c’est lui qui ouvrit la porte. Ils entrèrent dans l’appartement. La mère de Bellamy était assise sur le canapé, devant la télé, comme la plupart du temps. Elle ne portait qu’un peignoir, et Bellamy n’était pas sûr qu’elle soit habillée en dessous. Il lui avait demandé de mettre des habits pourtant, il l’avait prévenu qu’il invitait quelqu’un. Bellamy était sûr qu’elle l’avait fait exprès mais il ne pouvait rien dire. Murphy avança dans la pièce et la mère leva les yeux vers eux.
- La petite pédale ? Demanda-t-elle.
Bellamy failli faire demi-tour, emportant Murphy loin de cette femme. Mais Murphy lâcha sa main et s’approcha de la mère :
- C’est donc vous la vipère croisée à la mégère ?
Il avait un sourire en coin. Un partout. Bellamy se rapprocha, se tenant derrière Murphy, protecteur.
- C’est moi, dit-elle en riant. Et vous êtes John.
- Je suis John.
- Dis moi John, je vais te tutoyer d’accord ?
- D’accord.
- Donc dis moi John, mon fils n’a pas voulu me répondre, mais il préfère faire la fille ou non ?
Murphy éclata de rire.
- Parce qu’avec ton visage de fille, tu serais quand même meilleur dans le rôle.
Murphy cessa aussitôt de rire et planta ses yeux dans ceux de la mère. Pas intimidé pour deux sous. Il répondit :
- On échange assez régulièrement.
Bellamy se passa une main sur le visage :
- Oh bordel, John, t’es obligé de lui raconter ça ?
Murphy se tourna vers lui, Bellamy avait les joues rouges et paraissait à la fois gêné et exaspéré. La mère se moqua de son fils :
- Donc tu fais bien la fille, c’est écoeurant Bébéllamy. Surtout avec un type aussi rachitique.
Bellamy soupira :
- Ca ne te regarde pas, merde ! Et arrête avec ce surnom !
La mère haussa une épaule :
- Si t’es aussi susceptible, tu n’avais qu’à pas accepter qu’on t’enfonce une b….
- La ferme !
- Dans le cul, termina sa mère.
Bellamy sentit ses épaules s’affaisser, alors que Murphy revenait vers la mère :
- Je ne comprends pas, dit-il, vous n’aimez pas vous faire prendre par derrière vous ?
- Si.
- Maman ! Cria Bellamy.
- Alors où est le problème ? Votre fils aime les mêmes choses que vous. Vous devriez être fière.
La mère ricana.
- Mais se faire prendre par derrière par quelqu’un d’aussi mignon que toi, c’est quand même la honte, dit-elle.
Murphy grinça, et Bellamy reprit sa main :
- Okay stop, on arrête cette conversation là. Maman, ça ne te regarde absolument pas ce qu’il se passe entre John et moi. Et John, par pitié, arrête d’entrer dans son jeu.
- Et tu aimes ça Bellamy ? Te faire prendre par derrière ?
Bellamy entraîna Murphy sans répondre, l’éloigna du canapé, et regretta d’avoir une cuisine américaine. Sa chambre était toujours utilisée par sa mère, et il n’osait plus vraiment y entrer. La dernière fois qu’il y était entré, il avait trouvé des tas de sous vêtements traînant un peu partout, et la chambre ne ressemblait plus à celle qu’il avait connu, elle n’était plus la sienne et il s’était contenté de récupérer ses livres et de s’installer dans le salon. Octavia avait péter les plombs, mais rien n’avait délogé la mère de la chambre de Bellamy.
- T’étais vraiment obligé de lui parler de notre vie sexuelle ? Soupira Bellamy en allumant la cafetière.
- Elle voulait savoir, je lui ai répondu. Qu’est ce que ça peut foutre ?
- Ca fout que c’est ma mère et que ça ne la regarde pas putain !
- A moins que tu ais honte de pas toujours être dominant.
Bellamy s’assit en face de Murphy l’air sombre :
- Ecoute moi, j’ai honte de rien d’accord ? Mais maintenant, elle va plus me lâcher avec ça.
- Tu as qu’à lui dire que j’ai menti, que tu es hyper sauvage et viril et que je suis le seul qui te présente mon cul.
- Sauf que tu n’as pas menti, voilà.
- Non.
Bellamy se frotta les cheveux.
- Ce n’est pas une question de faire la fille ou pas, soupira Bellamy.
- Non, ça n’a rien à voir. A ce que j’en sais, tu ne t’es jamais transformé en fille. Jamais.
Bellamy sourit.
- Et elle m’a traité de « mignon », ça ne me fait plaisir non plus, dit Murphy.
Bellamy posa sa joue sur sa main, le coude sur la table.
- Pour le coup, je trouve qu’elle a raison, sourit-il, tu es mignon.
- Oh ta gueule hein. Tu aurais voulu quoi ? Que je sois aussi grand et baraqué que Lincoln peut-être ?
- Pas du tout, tu es parfait comme ça.
Murphy ronchonna.
- Je ne suis pas rachitique non plus.
- Non tu ne l’es pas.
Bellamy étendit ses jambes pour toucher celles de Murphy.
- Voilà, maintenant tu l’as rencontré, dit-il.
- Oui. Donc, désormais, je peux venir autant que je veux ?
- Oui. Si elle ne te dérange pas.
- Je ferai avec, dit Murphy.
Bellamy finit par se relever et servit le café.

Murphy revint à chaque fois après le boulot (pendant les premiers jours avant noël, il travaillait en tant qu’animateur avec Jasper). Seulement, comme Bellamy n’avait plus de chambre, ils n’avaient pas beaucoup d’intimité. Néanmoins, Murphy préférait venir, plutôt que ne pas voir Bellamy du tout. Octavia était là aussi, même si elle travaillait à côté également.
- Je peux vous laisser ma chambre, leur dit-elle le premier soir.
Mais Bellamy refusa. L’idée de coucher avec Murphy dans le lit de sa petite sœur, lui était juste…
Non ce n’était pas possible.
Murphy le rassura :
- J’aime coucher avec toi, j’ai envie de toi, mais on peut attendre.
Il n’en revenait pas lui-même de penser comme ça, mais c’était vrai. Ils pouvaient attendre. Leur relation n’était plus basée que sur le sexe, depuis longtemps.
Le deuxième soir, Murphy demanda :  
- Je peux emmener Jasper et Monty demain ? Demanda-t-il. Ils n’arrêtent pas de me demander pour passer.
- Je ne sais pas, soupira Bellamy.
Murphy dit :
- Ecoute, chaque fois que je viens, ta mère a toujours une remarque acerbe à lancer mais au final il suffit de l’ignorer. Je ne pense pas que les enfants y feront trop attention, et puis tu sais comment ils sont, gentils mais faut pas les embêter.
Bellamy hésita, mais finit par acquiescer :
- D’accord pour qu’ils viennent, mais qu’ils se préparent.
Murphy sourit :
- Fais leur confiance pour ça. Ils sont terribles.
Bellamy se dit que Murphy avait raison, Jasper et Monty pouvaient être terribles.

La mère était là (et elle était habillée) quand Murphy arriva accompagné de Jasper et Monty. Jasper se tenait accroché à Murphy pour l’enquiquiner :
- Merci frérot d’avoir défendu notre cause, disait-il alors que Murphy le trainait dans l’appartement.
- Mais lâche moi bordel !
Jasper obtempéra. La mère les regardait depuis le canapé, et Bellamy les rejoignit pour les présenter.
- Maman, voici des amis. Jasper et Monty.
Les deux garçons lui dirent bonjour. Elle leur fit signe de s’avancer, Bellamy grinça des dents. Jasper et Monty s’approchèrent quand même.
- Toi, dit-elle à Jasper, les cheveux longs c’est mauvais genre.
Jasper porta sa main à ses cheveux qui descendaient désormais dans son cou.
- Ah bon ? Demanda-t-il. Ca me donne un air rebelle ?
- Non, juste l’air con. Répondit-elle.
Jasper baissa sa main l’air contrarié. Puis elle pointa du doigt Monty.
- Tu as quel âge ?
- Dix-sept ans.
La femme le fixa de bas en haut, puis de haut en bas :
- Un peu jeune dommage.
Monty pencha la tête sur le côté :
- Pardon ?
- Si t’avais trois ou quatre ans de plus, je t’aurais bien dévoré tout cru.
Jasper attrapa la main de Monty, nouant ses doigts aux siens, possessivement. Monty sourit et dit :
- Peu importe mon âge, je n’aurais pas été intéressé. Désolé, les vieilles, c’est un peu ringard.
Murphy ricana et posa sa main sur le bras de Bellamy pour lui dire « tu vois ? Tout se passe bien ». La mère fixa leurs mains et soupira :
- Encore deux pédés ? Sérieux Bellamy, tu t’entoures que de ça ?
Jasper hocha la tête et répondit à la place de Bellamy :
- Oui, c’est ce qu’il fait, et ensuite quand il aura des centaines d’amis pédés, on ira tous faire une gay pride ensemble.
- Et là il se fera encore plus d’amis pédés, et même des gouines ! Poursuivie Monty.
- Pleins de filles qui se roulent des pelles entre filles.
- Je sais ce que sont des gouines, merci, dit la mère.
- Et ensuite, les garçons porteront tous des minijupes, reprit Jasper. Moi le premier, j’adore ça.
- Et les filles des pantalons, sourit Monty, un peu comme vous à cet instant.
- D’ailleurs si vous êtes gouines, vous serez la bienvenue.
La mère grimaça et Monty posa sa joue sur l’épaule de Jasper :
- Peut-être que vous trouverez une jolie fille qui ne vous trouve pas ringarde, renchérit-il.
Bellamy sourit, sa mère avait l’air complètement perdu, éberlué, elle qui trouvait toujours quelque chose à rétorquer paraissait avoir la nausée. Elle était tombée sur les enfants terribles, Jasper et Monty pouvaient vraiment donner la tête qui tourne.
- Bon et bien, c’était sympathique de faire votre connaissance, conclue Jasper.
Puis il entraîna Monty près de Bellamy et Murphy, et ils allèrent s’asseoir tous les quatre dans la cuisine. Octavia rentra cinq minutes plus tard, et les rejoignit sans saluer sa mère. Elle embrassa Monty et Jasper sur la joue, décoiffa Murphy pour l’enquiquiner, puis passa son bras autour des épaules de son frère :
- Alors, tout se passe bien ?
- Oui, dit-il. Jasper et Monty ont fait tourner maman en bourrique, c’était drôle.
Octavia leva le pouce :
- Vous gérez les garçons.
Puis elle se servit un café, et s’assit parmi eux. Ils lui expliquèrent ce qu’il s’était passé et Octavia rit.
- Sérieusement ? Vous avez sous entendu qu’elle était lesbienne ?
- On n’a rien sous entendu du tout, dit Jasper.
Octavia se marra encore plus.
- En tout cas, je ne suis pas d’accord avec elle.
- A propos de quoi ? Demanda Bellamy.
- Les cheveux de Jasper sont super biens comme ça, ça me donne envie de lui faire toute sorte de coiffure, et je suis sûre que je suis pas la seule.
Jasper hocha la tête :
- Finn m’a demandé si j’essayais de lui faire concurrence, dit-il en se marrant.
- Tu m’étonnes. Mais les cheveux de Finn sont plus beaux que les tiens. Toi c’est un bordel sans nom. Dit Octavia.
Monty posa sa main sur la nuque de Jasper pour caresser ses cheveux, les emmêlant autour de ses doigts :
- Moi je les trouve très bien.
Jasper embrassa la tempe de Monty :
- Merci mon petit biscuit au beurre et au chocolat.
- De rien mon petit raton laveur tout décoiffé.
Ils se marrèrent et Jasper embrassa une deuxième fois la tempe de Monty. Murphy grimaça :
- Ecoeurant ! Dit-il.
Ce qui les fit rire de plus belle.
- Si tu veux essayer d’y mettre un peu d’ordre Octavia, vas-y, fais toi plaisir. Finit par dire Jasper.
- Génial !
Elle termina son café d’un coup, puis alla chercher des affaires dans sa chambre.
- Va te mettre sur le canapé, ce sera plus simple, demanda-t-elle.
Jasper obtempéra, s’assit à côté de la mère. Octavia se mit sur dossier, passa ses jambes autour de Jasper et commença à lui brosser les cheveux. Monty vint les rejoindre et s’installa à côté de Jasper. La mère resta silencieuse et se contenta de regarder la télé, du coup ils l’ignorèrent aussi.
Bellamy et Murphy restèrent assis ensemble dans la cuisine, jusqu’à ce que Jasper appelle :
- Frérot vient t’asseoir sur mes jambes. J’ai une idée, pendant qu’Octavia me coiffe, moi je te coiffe.
Murphy roula des yeux :
- Laisse mes cheveux tranquilles !
Il disait ça, mais en fait, Jasper était le seul, sans compter Bellamy (parce que lui c’était normal), à pouvoir lui toucher les cheveux comme il le faisait tout le temps.
- John est ton frère ? Demanda d’un coup la mère.
- Oui. Répondit Jasper. C’est mon petit frère, ajouta-t-il.
- Ta gueule, fit Murphy depuis la cuisine.
- Deux pédés dans la même famille, grimaça-t-elle, et ben putain.
- Parait que c’est contagieux, dit Monty, faites attention, si vous restez trop longtemps à côté de nous, vous allez bientôt vouloir vous faire greffer un pénis pour devenir pédé à votre tour.
Jasper ça le fit vraiment marrer, mais la mère pas du tout. Elle attrapa la télécommande de la télé, l’éteignit, se leva et alla s’enfermer dans la chambre de Bellamy en claquant la porte. Un silence régna quelques instants, puis Bellamy se leva et attrapa les mains de Monty pour le forcer à se lever et le serrer dans ses bras.
- Je t’adore Monty, tu es magique.
Jasper acquiesça, totalement d’accord avec ça. Murphy vint les rejoindre, puis s’assit sur le canapé, à la place de la mère.
- Tu vois, je t’avais dis que ça irait pour les gosses.
Bellamy relâcha Monty, qui se rassit à sa place puis força Murphy à se lever pour échanger les place, l’installant ensuite sur ses genoux, passant ses bras autour de sa taille. Octavia souriait :
- Ca fait du bien de la voir fermer son clapet. Dit-elle.
Elle était toujours entrain de brosser les cheveux de Jasper, qui s’entêtait à rebiquer dans tous les sens.
- C’est vrai, dit Bellamy, vous êtes des magiciens, elle ne se la ferme jamais, elle a toujours réponse à tout, toujours un truc à dire.
- De rien, fit Monty, on n’a pas fait grand-chose.
Murphy attrapa la télécommande et ralluma la télé, changea de chaîne et tomba pile au moment où Bob l’Eponge commençait. Pour la première fois depuis des jours, Bellamy se sentit vraiment chez lui, vraiment en famille.

xxx

Jasper adorait son travail. Les enfants n’étaient pas forcément les mêmes que pendant les grandes vacances, et souvent ils tournaient, des fois c’était des nouveaux enfants qui venaient, mais Jasper savait s’adapter à chacun d’eux et passait toujours des moments géniaux. C’était plus compliqué pour Murphy, mais comme il y avait à chaque fois un ancien, il mettait les nouveaux au courant « lui c’est Jophy, il est grognon mais en fait il est gentil », et qu’il y avait Jasper, ça allait quand même.
Le dernier jour de travail avant Noël, ils organisèrent un mini Noël au centre. Avec un faux père Noël qui vint saluer les enfants et leur offrir à tous un petit quelque chose.
- Tu serais génial dans le rôle du père fouettard Murphy, s’amusa Jasper.
- C’est ça et toi dans le rôle du renne débile, ronchonna Murphy.
La journée se passa vraiment super bien, certains parents vinrent participer. Un des enfants accueillis sa grande sœur et Jasper vint souvent lui parler, puisqu’il s’agissait d’une des filles de sa classe. Murphy ne la reconnu pas, peu intéressé, il ne se mêla pas vraiment aux gens, de manière générale.
- Donc c’est toi la grande sœur super géniale de Slimane, s’amusa Jasper.
- Oui, répondit la fille.
- Tout le temps en train de me parler de toi.
La jeune fille avait la peau mate et des yeux bleus super clairs, ainsi que des cheveux teint en blond. Elle s’appelait Emma.
- On s’entend bien.
- C’est chouette de bien s’entendre avec sa famille. C’est comme pour Murphy et moi.
Ils parlèrent un moment, puis Jasper fit le tour d’autres familles. S’amusant pas mal avec les enfants et entraînant Murphy avec lui afin qu’ils sociabilise.
A la fin de la journée, ils étaient tous les deux sur les rotules. Murphy essaya de le cacher, mais Jasper vint s’accrocher à son cou :
- Porte moi, j’en peux plus.
- Porte toi tout seul, je suis mort, grogna Murphy.
Jasper se redressa, comme s’il était soudain en pleine forme, puis força Murphy à lui monter sur le dos pour le porter. Il fit le tour des enfants qui restaient, Murphy sur son dos :
- Jophy est épuisé, disait-il en passant.
Les gosses ça les faisait marrer à fond. Murphy avait appuyé son nez contre l’épaule de Jasper et fermé les yeux. Si Jasper voulait faire le con, libre à lui, au moins pendant ce temps, Murphy n’était pas obligé de marcher et pouvait même somnoler un peu. Jasper finit par le reposer sur le sol, Murphy se frotta les yeux, et Jasper s’étira en baillant à s’en décrocher la mâchoire. Il avait beau faire le con, il était vraiment crevé. Les enfants qui restaient partirent tous. Ne resta qu’Emma et son petit frère, cette dernière portait les cadeaux du petit, en plus de son sac et de celui du gamin. Jasper s’approcha d’elle :
- Tu veux de l’aide ?
- Non c’est bon, sourit-elle, j’habite juste à côté.
- Justement, ça ne me dérange pas. Donne moi un sac, je te raccompagne.
Elle hésita, puis finit par donner un des sacs à Jasper, puis les cadeaux. Elle prit la main de son petit frère et laissa Jasper la raccompagner jusque chez elle. Avant de partir, celui-ci prévint Murphy et lui dit qu’il venait d’envoyer un SMS à Monty pour le prévenir. Murphy était assis sur une chaise et il se frottait les cheveux, il se contenta d’acquiescer et de lui faire un signe de main.
Emma discuta sur le trajet et Jasper se contenta d’hocher souvent la peine, réprimant les bâillements qui lui venait. Il n’écoutait que d’une oreille, mais elle lui parlait surtout de lui.
- Tu t’es laissé poussé les cheveux assez longs, j’aime bien.
- Hmmmm merci.
- On ne se parle pas beaucoup au lycée, dit-elle, alors je suis contente de faire un peu plus connaissance avec toi.
Jasper se contenta de hocher la tête et se frotta la nuque avec sa main libre. Elle continua à parler mais il n’y fit plus trop attention, et fut plutôt content quand ils arrivèrent devant la maison de la jeune fille.
- Mes parents sont absents, tu veux entrer ? Je t’offre à boire pour te remercier.
Jasper hocha la tête et rentra chez Emma. La maison était très décorée, il y avait des fleurs partout. On arrivait directement dans un grand salon qui faisait également cuisine. La jeune fille proposa :
- Café ?
- Je veux bien.
Slimane s’accrocha à la jambe de Jasper :
- C’est trop cool que tu viennes à la maison Jasper, tu veux viendre jouer avec moi dans ma chambre ?
Jasper allait dire quelque chose mais Emma le coupa :
- Non Slim, Jasper est fatigué je pense, va jouer tout seul.
Le garçon grogna, mais obtempéra. Pour revenir deux minutes plus tard avec un sac pleins de peluches. Il s’installa par terre dans le coin cuisine et montra une à une toutes ses peluches à Jasper qui lui souriait et s’amusait à prendre les peluches pour les faire parler avec des drôles de voix. Ce qui faisait rire Slimane. Emma les regarda faire en souriant :
- Tu sais vraiment y faire avec les enfants.
- Oui, dit-il.
- Ca te dirait de rester un peu ? Tu as l’air fatigué, ça te reposerait de simplement t’asseoir dans le canapé et de discuter avec Slim et moi.
Jasper bu tranquillement son café, hésitant. Slimane vint s’accrocher à ses jambes :
- Oh oui allez Jasper, steuplet, reste un peu !
Jasper n’eut pas le courage de dire non.
- C’est d’accord.
De toute façon, il avait envoyé un SMS à Monty pour le prévenir, alors c’était bon, il pouvait bien rester un peu, le temps de se reposer.

xxx

Murphy n’avait pas envie de bouger. Il devait encore passer un coup de balais, mais il avait grave la flemme. Cette journée avait été vachement épuisante, l’air de rien. Il était entrain de s’endormir quand quelqu’un tapa des mains à deux centimètres de son visage :
- Allez on se réveille, tu vas pas dormir ici tout de même.
Murphy rouvrit les yeux complètement, pour apercevoir Monty tout près de lui. Il bailla et se frotta les cheveux, soupirant.
- Où est Jasper ?
- Il est parti avec une fille.
- Ah ?
Murphy acquiesça :
- Il m’a dit qu’il t’avait envoyé un sms.
Monty regarda son portable, mais il n’avait reçu aucun sms. Il haussa les épaules :
- Ca a du bugger.
Murphy hocha de nouveau la tête. Monty se dit qu’il allait l’attendre ici. Comme Murphy semblait planer complètement,  Monty l’aida à tout ranger et faire le ménage. Il regarda plusieurs fois l’heure, en se demandant ce que trafiquait Jasper. Au bout d’une heure d’attente, il finit par lui envoyer lui-même un SMS. Jasper mit au moins dix minutes avant de l’appeler.
- Monty ?
- Oui.
- Désolé j’étais chez Emma, j’arrive.
- Okay.
- Je suis juste à côté, t’es au centre ?
- Oui.
- Attends moi.
- C’est ce que je fais.
- Merci, à toute.
Jasper raccrocha et Monty s’assit en attendant. Murphy dormait la tête dans ses bras. Jasper ne mit pas longtemps avant d’être là. Monty se releva et Jasper embrassa sa joue :
- Je t’ai beaucoup fait attendre ?
- Un peu plus d’une heure.
- Arf désolé, Slimane a voulu que je lui raconte je ne sais pas combien d’histoires, et je crois qu’à un moment je me suis endormis. Ca va toi ?
- Oui. Ma journée semble moins épuisante que la votre. Dit Monty en montrant Murphy.
Il était tellement mignon à roupiller là, que Jasper sortit son polaroïd (qu’il avait toujours quelque part sur lui) et le prit en photo. Ensuite ils décidèrent de pas trop le réveiller, Monty le prit sur son dos, encore à moitié somnolant (Jasper était trop crevé lui-même pour le porter à nouveau) et ils le mirent sur la banquette arrière de la voiture de Monty.
- Qu’est ce qu’on fait ? On le ramène chez vous ou on l’emmène chez Bellamy ? Demanda Monty.
- Bell, marmonna Murphy.
- Il vient de te donner la réponse, sourit Jasper.
Monty hocha la tête, démarra et conduisit jusque chez Bellamy. Le court trajet suffit pour que Murphy se rendorme complètement et que Jasper le suive. Monty eut un fin sourire en se garant, il piqua le polaroïd de Jasper dans son sac et les prit en photos tous les deux. Puis les réveilla :
- Hey les deux frangins, on est arrivé à destination.
Jasper ouvrit les yeux alors que Monty le poussait doucement à l’épaule. Il descendit de la voiture et avec Monty, ils tirèrent Murphy qui se réveilla un petit peu. Ils le mirent à nouveau sur le dos de Monty et Murphy baragouina :
- C’est vrai que tu sens la vanille putain.
Monty eut un petit rire et leva les yeux au ciel en même temps. Il porta Murphy jusque devant chez Bellamy et Jasper sonna. C’est Bellamy qui vint leur ouvrir.
- On t’emmène un colis, lui dit Monty.
Bellamy les laissa entrer et ils allongèrent Murphy sur le canapé. Celui-ci choppa un coussin et se rendormit direct.
- La mégère n’est pas là ? Demanda Jasper en regardant partout autour d’eux.
- Non, dit Bellamy avec un sourire. Apparemment elle a décidé de se trouver un mec pour les fêtes, on devrait être tranquille pendant un temps.
- Tu veux dire qu’elle ne sera pas là pour Noël ? S’excita soudainement Jasper.
- Oui c’est ce que je dis.
- Alors… Ca veut dire que… Commença Jasper, ça veut dire qu’on peut le fêter tous ensemble ? Tu veux bien ? Dit oui !
- Oui ! Dit Bellamy.
Jasper se jeta dans ses bras tout content, Bellamy l’attrapa pour éviter d’être projeté en arrière. Monty vint participer au câlin, puis ils se relâchèrent.
- Il faut s’organiser, dit Monty, on doit aussi le fêter avec mes parents, et j’imagine que toi et Murphy devez le faire avec Seth.
- J’avais complètement oublié Seth, avoua Jasper. Mais il nous a dit à Murphy et à moi, qu’il allait passer les fêtes dans sa famille. Il nous a demandé si on voulait venir, mais on a refusé tous les deux. Normalement, il est pas censé nous laisser seuls, mais il a dit qu’il nous faisais confiance.
Monty posa sa main dans le dos de Jasper.
- Donc, on peut passer le réveillon avec mes parents, et venir ici pour Noël. Bellamy tu en penses quoi ?
- Je trouverais ça génial, dit Bellamy. Vraiment.
Monty et Jasper eurent un immense sourire. Impossible d’oublier les moments qu’ils avaient vécu tous ensemble pendant les grandes vacances, et pouvoir fêter Noël ensemble, les rendaient heureux. Bellamy également. Ce dernier était vraiment content que sa mère ne soit plus là, il espérait qu’elle ne reviendrait jamais. Dans tous les cas, il allait pouvoir être avec des gens qu’il aimait réellement, des gens qu’il considérait comme sa famille, pendant les fêtes.
Octavia fut mise au courant, et elle demanda si elle pouvait inviter Lincoln.
- Oui, lui dit Bellamy.
Il n’avait pas revu Lincoln depuis qu’il avait découvert qu’il se droguait, et honnêtement, il ne savait pas vraiment s’il voulait le voir, mais pour sa petite sœur, il était prêt à faire un effort.
- S’il se comporte bien, évidemment. Ajouta-t-il.
- T’inquiète, lui dit Octavia.
- Alors oui, répéta son frère.
Elle embrassa sa joue :
- Merci Bell !
Et couru appeler Lincoln, pour voir si c’était possible. Lui-même devant voir sa propre famille.
Murphy resta endormi, et n’apprit la nouvelle que bien longtemps après que Jasper et Monty soient partis.
Bellamy l’avait doucement réveillé pour qu’il mange un petit quelque chose, et Murphy s’était rendu compte qu’il mourrait de faim et avait dévoré tout ce que Bellamy avait cuisiné (et que le frère et la sœur n’avaient pas mangé). Après le dessert, Octavia se leva de table pour aller dans sa chambre, les laissant seuls.
- Alors on va fêter Noël avec les enfants, commenta Murphy en se prenant un autre yaourt.
- Oui, dit Bellamy.
- Ca me convient. Fit Murphy. Ce serait bizarre de fêter Noël sans mon frère.
Bellamy eut un grand sourire.
- Quoi ? Fit Murphy en se frottant un œil.
- Rien, dit Bellamy.
- Il y a quelque chose, je le vois, tu souris comme un crétin.
- Je me disais qu’avant tu fuyais tous contacts, tu aurais jamais voulu fêter Noël, et surtout pas avec quelqu’un comme Jasper. Et aujourd’hui, c’est ton frère et tu y tiens comme tel, tu veux bien faire Noël avec nous tous, et tu trouverais même ça bizarre qu’il soit absent.
- L’année dernière, on s’est offert des cadeaux, Jasper et moi. Dit Murphy.
- Vraiment ?
- Oui. Mais j’avoue que Noël c’était pas mon truc. C’est bizarre que ça ne me dérange plus aujourd’hui.
Bellamy ne se départit pas de son sourire et Murphy haussa les épaules :
- J’ai changé, j’imagine.
- Non. Tu es toujours le même, tu t’es simplement ouvert.
- Peut-être.
Bellamy posa ses doigts sous son menton pour que Murphy le regarde :
- Avant, tu avais tellement de colère en toi que tu foudroyais ceux qui essayaient de t’approcher. Maintenant, tu es moins en colère.
Murphy hocha la tête. Bellamy avait raison, Murphy ne se sentait plus autant la rage au cœur, il ne détestait plus le monde entier, il se sentait plus léger, plus apte à être avec les gens. Ou en tout cas avec ceux qu’il aimait. Bellamy, Jasper et Monty… Puis il pensa à Emori.
- On pourrait inviter Emori, dit-il.
Bellamy relâcha Murphy.
- Tu es sûr ?
- Elle vit avec ses cousines qui ne l’aiment pas beaucoup, elle serait mieux avec nous.
- Si ça te fait plaisir, dit Bellamy.
- Je ne vais pas baiser avec elle sous ton toit, si ça peut te rassurer.
- Je sais.
Murphy se leva et embrassa sa bouche :
- T’es mignon quand tu es jaloux, mais tu n’as pas de raison de l’être.
- Je sais, répéta Bellamy.
Murphy se rassit et termina son yaourt. Puis il sortit son portable pour envoyer un SMS à Emori, il s’y prenait tard, si ça se trouve elle ne serait pas libre. Après tout, le lendemain c’était le réveillon, et Noël dans deux jours, il y avait beaucoup de chances pour qu’elle ait déjà prévu quelque chose. Bellamy se leva, passa à côté de lui et perdit un instant sa main dans ses cheveux :
- Je vais aller préparer ma chambre, comme ma mère est partie, je vais en profiter pour la récupérer.
- Ok. Tu veux de l’aide ?
- Je vais me débrouiller, dit Bellamy.
Il n’avait pas envie que Murphy tombe sur les sous-vêtements éparpillés de sa mère. Murphy s’étira et Bellamy s’éloigna pour nettoyer la chambre. Ces derniers jours, lui et Murphy avaient dormis sur le matelas, à même le sol. En général, Bellamy se réveillait par terre, Murphy roulé en boule sur le matelas. Il l’avait regardé et trouvé mignon, mais le sol était dur, et pas confortable, alors il tirait sur Murphy pour l’étendre un peu et le prendre contre lui. Murphy se réveillait à peine et venait se blottir contre lui.
Ils seraient mieux dans le lit de Bellamy.
Celui-ci commença par ouvrir la fenêtre en grand pour aérer sa chambre. Il était entré, avait allumé la lumière et essayé de ne pas trop faire attention aux dégâts. Il prit un grand sac poubelle et commença à mettre dedans toutes les affaires de sa mère, attrapant ses sous-vêtements d’un air un peu dégoûté. Il changea également les draps, la housse de couette et les taies d’oreillers, le reste il le mit au sale. Il rangea, puis passa un coup d’aspirateur et de serpillière.
Murphy en avait profité pour se doucher, puis squattait le canapé en attendant. Bellamy vint s’asseoir près de lui en attendant que ça sèche. Murphy somnolait à nouveau, il laissa tomber sa joue sur l’épaule de Bellamy.
- On ne fera encore pas l’amour ce soir, je suis trop crevé.
Bellamy sourit, passa son bras autour de lui et murmura :
- Depuis quand on fait l’amour ?
- Ta gueule, marmonna Murphy.
Bellamy eut un petit rire et embrassa son front.
Quand il estima que ça devait être sec dans sa chambre, il souleva Murphy dans ses bras et l’emmena avec lui. Il le posa sur le lit, ferma la fenêtre. Murphy avait commencé à se glisser sous la couverture comme une limace, à cause du froid dans la pièce. Bellamy le rejoint et l’attrapa pour le coller contre lui, frottant son dos pour le réchauffer puis embrassant son crâne plusieurs fois. Murphy s’endormit quelque part entre les caresses et les baisers.

xxx

Monty et Jasper étaient rentrés chez Monty. Jasper était crevé et excité en même temps. La fatigue lui donnait des airs de type saoul, il ne marchait plus très droit, disait un peu n’importe quoi, et rigolait sans raison. Ils dînèrent avec les parents de Monty et Jasper dodelina beaucoup de la tête et ne comprit rien à ce que les gens racontaient autour de lui. Monty finit par l’aider à se relever :
- Allez dodo.
- Pas fatiguééééééé, rit Jasper.
- Non, pas du tout, ironisa Monty.
Il le poussa jusque dans la chambre. Jasper resta debout, tout penché vers Monty, ne voulant que se coller contre lui.
- Moooontyyyyy.
- Oui ?
- Tu es mon meilleur ami.
- Toi aussi.
- Et tu es aussi l’amour de ma vie.
- Toi aussi, répéta Monty.
Jasper gloussa et Monty lui retira son pull et son tee-shirt. Il frola des doigts la chaîne que Jasper avait autour du cou, mais il savait que Jasper ne l’enlevait jamais, même pas pour se doucher.
Monty joua avec le bouton de son pantalon pour lui retirer également.
- Aide moi Jasper, si tu restes comme ça sans bouger je peux pas te déshabiller.
Jasper bougea les jambes pour jarter son pantalon. Monty le remercia, se déshabilla à son tour, puis il se tourna pour ouvrit son placard afin d’y chercher un grand tee-shirt pour la nuit, pour Jasper et un autre pour lui. Il sentit les bras de Jasper se refermer sur lui, le corps de son meilleur amour-ami de sa vie se coller contre le sien. Il eut un frisson, Jasper souffla à son oreille :
- Je veux un de tes tee-shirts.
- Pourquoi ?
- J’aime ton odeur, quand je porte ton odeur, je me sens encore plus blottit dans tes bras.
Monty rougit mais attrapa un de ses plus grands tee-shirts et lui donna.
- Mets en un des miens, dit Jasper en le prenant, comme ça toi tu seras blottit dans mes bras.
- Je suis déjà blottit dans tes bras, fit remarquer Monty alors que Jasper continuait de le tenir.
- C’est vrai, sourit Jasper.
Il embrassa son épaule et Monty eut du mal à respirer. Il attrapa un des tee-shirts que Jasper laissait dans son placard et le mit. Il nageait un peu dedans. Jasper enfila le sien et il lui colla à la peau.
- T’es tout petit Monty.
- C’est toi la grande perche !
- T’es trop mignon dans mon tee-shirt.
Jasper se raccrocha à lui comme un koala à sa branche.
- T’es toujours trop mignon, tu es le plus mignon des mignons.
- D’accord Jasper.
- Je t’aime tu sais ?
- Je sais.
Jasper le serra un peu plus fort dans ses bras et Monty finit par lui rendre son étreinte.
- Allez maintenant on se couche, tu es mort de fatigue.
- Même pas vrai.
Monty le poussa quand même sur le lit, et s’allongea à côté de lui. Jasper vint tout de suite se mettre contre lui.
- Je t’aime Monty-chan, répéta-t-il.
- Je t’aime aussi Jasper.
Jasper frotta son nez contre son épaule puis murmura :
- Je suis trop égoïste.
- Mais non, tu l’es un peu.
- Je suis trop égoïste, répéta Jasper.
- Pourquoi tu dis ça ? Demanda Monty.
- Je te fais tout le temps du mal. Je n’arrête pas d’y penser. Je te fais tout le temps souffrir.
- Ce n’est pas vrai Jasper, on en a déjà parlé.
- Je veux changer, je veux être moins égoïste, je veux te rendre heureux.
- Tu me rends heureux, si tu savais à quel point.
Jasper secoua la tête.
- Ce n’est pas assez.
Monty soupira et caressa ses cheveux :
- Tu t’en fais trop, je t’aime, être avec toi me rend heureux. Ce n’est pas quelques disputes qui changeront quelque chose à ça.
- J’ai réfléchis Monty.
- A quoi ?
- Je voudrais que tu trouves un truc que tu aimerais faire mais que moi je déteste, et je veux qu’on le fasse ensemble.
- Pourquoi tu voudrais faire avec moi un truc que tu détestes ? Interrogea Monty.
- Parce que toi tu aimeras ça. Marmonna Jasper à moitié endormi.
- Mais pas toi, insista Monty.
- Si… Si…
- Non.
- Si… Parce que je serai avec toi.
Monty rougit. Jasper était un idiot s’il ne se rendait pas compte à quel point Monty était heureux avec lui.
- Tu es un idiot Jasper, lui dit-il.
- J’ai un secret Monty, murmura-t-il.
- Lequel ?
- En fait je…
Jasper ne finit pas sa phrase. Endormi complètement. Monty caressa ses cheveux longuement. Trouver un endroit qu’il aimait et pas Jasper n’était pas aussi facile que ça, ils parlaient souvent des lieux qu’ils voulaient visiter, des choses qu’ils voulaient faire, et que ce soit lui ou Jasper qui en parle en premier, chaque fois l’autre trouvait l’idée géniale.
Monty essaya de se diriger vers des choses que Jasper n’aimait pas tellement. Lire par exemple, enfin : lire des romans, plutôt. Parce que des livres de chimies, ça il adorait. Monty n’avait rien contre les romans, il n’en lisait pas beaucoup, mais il aimait bien. Sinon, il y avait les insectes, Jasper détestait les insectes, tandis que Monty trouvait ça plutôt classe. Monty soupira. Il allait faire quoi ? Proposer à Jasper de lire un livre sur les insectes ? Comme les fourmis de Bernad Werber ?
Non ça ne lui semblait pas être un truc que lui-même aurait aimé faire de toute façon.
Monty embrassa doucement le front de Jasper :
- Tu me poses une colle tu sais, murmura-t-il.
Jasper ne répondit rien, toujours endormis, et se contenta de passer son bras autour de lui dans son sommeil. Monty sourit et ferma les yeux.
Il réfléchirait à ça plus tard.

A suivre.
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