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[Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Le ringard, le meilleur ami, la déesse, le truand et le grand frère (43)

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Maliae
Maliae
Piou piou piou piou piou piou piou piou piou piou
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[Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Le ringard, le meilleur ami, la déesse, le truand et le grand frère (43) Empty
MessageSujet: [Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Le ringard, le meilleur ami, la déesse, le truand et le grand frère (43) [Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Le ringard, le meilleur ami, la déesse, le truand et le grand frère (43) Icon_minitimeLun 16 Mai - 20:29

Fandom : Les 100
Prompt : Je t'ai vu m'observer.   (il est pas mot pour mot, mais je tourne autour, c'est pareil)
Note : CE CHAPITRE... est trop guimauve et mou, et nul. Désolé.
Pas relu.

***

43. Vacances (2ème partie)

Bellamy jeta un coup d’œil à Murphy qui haussa une épaule :
- Voilà ce qui arrive quand on sort avec des enfants. J’imagine. Dit-il.
Bellamy préféra en sourire. Jasper et Monty étaient tellement excités qu’ils montaient sur leurs sièges pour regarder par les vitres du métro et s’extasiaient… Sur rien, parce que le métro passait sous terre et qu’il n’y avait strictement rien à voir.
- Asseyez-vous et tenez-vous tranquille, ordonna Bellamy.
Monty et Jasper se rassirent, et commencèrent à parler beaucoup trop fort, finissant les phrases de l’autres et se mettant à rire tandis que l’un n’avait prononcé que deux mots. Murphy avait la tête qui tourne à les regarder et se frotta le front. Bellamy caressa son crâne doucement, et observa les minis tornades d’un œil amusé. Jasper sortit son polaroïd et les prit en photo. Murphy leva les yeux au ciel et prit son appareil des mains, il prit une photo de Jasper et Monty en retour, puis rendit le polaroïd à Jasper.
- Tiens, ça en rajoutera une au dix mille que tu as déjà. Des fois qu’on oublie que vous êtes toujours collés ensemble.
Jasper hocha la tête tout sourire, puis il se pencha vers Monty et embrassa sa joue. Ils se calmèrent quand même un peu, histoire de ne pas être fatigué avant même d’avoir fait leur première visite.
Ils arrivèrent au Warner Bros. Studio Tour Hollywood, juste au bon moment pour débuter une visite en petits groupes. Jasper n’arrêtait pas de prendre tout en photo, Monty lui montrait des trucs du doigt, Bellamy lui-même semblait poser ses yeux partout. Murphy sentit l’excitation le prendre à un certains moments, et se retrouva dans le même état que les trois autres. A s’extasier par tout ce que montrait le guide, même les trucs qu’il ne connaissait pas. Ils purent essayer des faux véhicules sur font vert, virent plusieurs studios différents, firent le tour d’une ville imaginaire. Se prirent en photo devant Bugs Bunny et Daffy Duck, et Jasper se fit engueuler quand il essaya de grimper dessus. Murphy lui donna une baffe derrière la tête :
- Tiens toi bien où je te mets une laisse.
Jasper acquiesça :
- Okay frérot.
Ils purent faire semblant de tourner dans un décor, Jasper et Monty furent à fond dedans, jouant un faux rôle avec plaisir. Murphy et Bellamy se laissèrent emporter dans leurs délires, et ils finirent tous les quatre complètement morts de rire. Ils se firent prendre en photo comme s’ils étaient des stars, devant les murs Warner Bros.
Jasper et Monty regardèrent la photo en commentant.
- Bellamy et Murphy ont tout l’air de sortit d’Hollywood. Dit Jasper.
- De vraies stars, renchérit Monty, surtout avec l’air sérieux de Murphy, on pourrait croire que c’est un acteur.
- Mais carrément, et avec Bellamy à côté et sa tête de beau gosse nounours, je suis sûr qu’on pourrait mentir et faire croire qu’ils ont tourné dans une série.
- Genre Bellamy Blake et John Murphy, ensemble à l’écran comme dans la réalité, retrouvez les tous les samedi soir dans la série « A deux », une belle histoire d’amour qui vous bouleversera.
Jasper acquiesça. Murphy leva les yeux au ciel :
- On aurait aussi pu croire que vous étiez des acteurs si vous n’aviez pas pris des pauses débiles.
- C’est sûr que tirer la langue et faire des grimaces ne jouent pas en votre faveur, ajouta Bellamy.
Monty sourit :
- Mais Jasper est mignon comme ça.
- Et Monty encore plus, dit Jasper.
Bellamy et Murphy furent obligés d’acquiescer.
- De toute façon je suis assez nul pour jouer la comédie, dit Jasper, alors je ne ferais pas un très bon acteur.
- Moi non plus. Dit Monty.
- Je préfère la chimie.
Murphy roula des yeux :
- J’étais sûr que tu finirais par sortir un truc comme ça, espèce d’obsessionnel compulsif !
- Disait celui qui adorait Bob l’Eponge, renchérit Monty pour défendre Jasper.
Jasper embrassa la joue de Monty en rigolant.
- On n’est pas frère pour rien, dit-il.
- C’est sûr, dit Monty.
Bellamy acquiesça à ses propos et Murphy soupira, mais finit par sourire.
Ils continuèrent la visite, Jasper et Monty entraînant Murphy et Bellamy dans leurs délires, et Bellamy et Murphy freinant leurs ardeurs quand ils s’excitaient trop. Ils trouvaient un équilibre qui leur convenait à tous les quatre. Murphy, rangeait son agacement dans les tréfonds de son cerveau, se retrouvait à rire avec les autres. Jasper se calmait avant de devenir un foutu égoïste insupportable et se souvenait qu’il n’était pas seul, ce qui ne l’empêchait pas de s’amuser. Monty se montrait plus serein, il s’emportait moins, tout en restant un vrai gosse. Et Bellamy retombait en enfance avec eux, une enfance où il ne devait pas forcément être responsable.
La matinée passa à la vitesse de la lumière. Ils quittèrent les studios en silence, dans un silence avec beaucoup de bruits dans leurs têtes. Jasper tenait la main de Monty, Bellamy tenait celle de Murphy, et ils souriaient tous les quatre d’une manière satisfaites. Sans savoir si c’était les studios, ou simplement le fait d’être ensemble. Sans doute les deux.
Ils s’arrêtèrent dans un coin tranquille pour manger, retrouvèrent leurs langues et ils se coupèrent la parole plusieurs fois pour reparler de ce qu’ils avaient vus. Jasper prit une photo de Murphy qui rigolait en repensant un truc, puis une photo de Monty qui avait l’air complètement perdu dans ses pensés, et finalement une photo de Bellamy croquant dans son sandwich. Bellamy lui prit l’appareil photo et le prit à son tour, tandis qu’il faisait une grimace. L’après-midi ils avaient prévu d’aller visiter le California Science Center. Jasper trouvait ça encore plus cool que la visite du matin, il était persuadé que ça allait lui plaire et Monty en était sûr lui aussi. Ils adoraient les sciences tous les deux, et ils avaient déjà parlé ensemble de ce musée, en se disant qu’un jour ils pourraient y aller.
Ce jour était arrivé. Et s’y rendre avec Murphy et Bellamy en plus n’étaient aucunement déplaisant.
La visite fut, évidemment, absolument géniale. Il y eut des choses plus fascinantes que d’autres.
Comme ce moment absolument fabuleux : assister à l’éclosion d’œuf et voir des poussins en sortir.
Les quatre restèrent des plombes à regarder le spectacle, tandis que d’autres s’impatientaient et partaient après simplement avoir aperçu un bec. Ce fut lent mais fascinant. Aucun des quatre ne parla, ils se contentaient tous de regarder. Jasper avait la bouche grande ouverte et Monty des yeux gros comme des billes, Murphy serrait ses mains l’un contre l’aure, tandis que Bellamy avait quasiment le nez collé contre la vitre.
Au bout d’un moment ils s’étaient éloignés à leurs tours.
- J’ai l’impression d’être papa, commenta Jasper.
- C’est dû à ta tronche de poule, ironisa Murphy.
Jasper acquiesça simplement, encore trop émerveillé pour répliquer.
Autre moment qui les fascina tous les quatre, fut d’aller voir les méduses.
- On a l’impression qu’elle danse, dit Monty.
Les autres ne trouvèrent pas de meilleurs mots pour décrire la scène.
Ils s’amusèrent énormément à essayer le vélo qui pédalait sur un fil au dessus du vide. Jasper fut celui qui paniqua le plus, malgré le fait qu’il soit attaché et qu’il y ait des filets de protection. Se souvenant au plus mauvais moment de sa chute dans les escaliers. Monty lui fit des signes rassurant et cria de toutes ses forces :
- Je t’aime !
Tout le monde l’entendit, mais Jasper oublia complètement le vide et pédala pour revenir jusqu’à la plate forme. Une fois debout loin du vide, Jasper avait prit Monty dans ses bras et l’avait embrassé d’une manière qu’on aurait pu qualifier de « gros roulage de pelle ». Des gens les applaudirent. Bellamy sourit :
- Bon ben on a réussi à se faire remarquer finalement.
Et il ajouta à l’adresse de Murphy :
- Si je monte dessus, tu me cries aussi que tu m’aimes ?
- Pas une chance, même pas si tu décides de sauter dans le filet en dessous.
- Dommage.
Murphy se pencha vers son oreille et murmura :
- Mais je t’aime quand même.
Bellamy sourit et embrassa la commissure de ses lèvres.
- J’aime aussi que tu me le murmures, décida-t-il.
Jasper prit une photo de Murphy quand celui-ci se mit dans un espèce de grand tube qui faisait pleins de vent. Parce que c’était franchement hilarant de voir sa tronche blasée avec ses cheveux qui volaient dans tous les sens. D’ailleurs Jasper, Monty et Bellamy rirent tous les trois et mirent beaucoup de temps à se calmer.
Ils adorèrent les dinosaures également. Leurs os.
- Quand j’étais enfant, je voulais en adopter un, dit Bellamy.
- Ah bon ? Demanda Jasper.
- Oui, je pensais que je pourrais l’avoir tout petit et qu’en suite quand il serait grand, on irait en voyage avec O, sur son dos.
- Si t’avais eu un T-rex, vous auriez seulement servis de repas. Dit Murphy.
- Y a des chances.
Monty ajouta :
- Les poules descendent du T-rex, alors si tu en adoptes une, tu y seras presque.
- Sérieux ? Demanda Murphy. Les pauvres, ils sont devenus des poules… Y a mieux comme évolution. Passer de terreur carnivore à machin à plûmes stupides.
Ils furent tous d’accord avec ça.
- Le cou du diplodocus aurait pu vous servir de toboggan, dit Jasper à Bellamy devant la reconstitution de ce dinosaure.
Plus tard une cascade leur tomba sur la tronche, mais heureusement ils se trouvaient derrière une vitre. C’était comme s’ils s’étaient trouvé directement dessous et encore une fois ils s’étaient retrouvés à regarder ça, comme s’ils avaient découvert la vie.
Ils s’amusèrent à essayer les diverses expériences proposés, s’arrêtèrent pour regarder un maximum de trucs, Jasper et Monty allaient voir dix trucs à la fois par moment, s’éloignant de Murphy et Bellamy, puis revenant tout excité en les emmenant avec eux pour aller voir « ceci » ou « cela » :
- Vous allez voir c’est trop génial !
Et puis ensuite ils revenaient en arrière pour voir ce qu’ils avaient loupé.
Monty et Jasper adorèrent les présentations du corps humains, et animales, comme les systèmes digestifs, et les cerveaux.
- Tiens tu vois Jasper, même les poissons ont des cerveaux, dit Murphy.
- Et tu essaies de me dire quoi ?
- Que tu devrais prendre exemple sur eux.
Jasper rit :
- Connard.
Monty tapota l’épaule de Murphy, qui se laissa faire :
- Tu devrais y songer toi aussi, lui dit Monty avec un clin d’œil.
Murphy sourit :
- Petit con va.
Bellamy les enserra tous les trois avec ses grands bras :
- A dire vrai, ça marche pour vous trois, je suis le seul ici qui ait une cervelle.
- Ah ouais ? Dit Murphy. Prouve le !
- Pas besoin, c’est un fait, sourit Bellamy.
Il ouvrit son sac et sortit des sucettes. Jasper et Monty tendirent la main :
- Oui c’est un fait, dit Jasper pour avoir la sucette.
Monty acquiesça aussi :
- Oui oui.
Murphy s’agaça :
- Vous vous faites acheter pour des sucettes !
Jasper et Monty hochèrent la tête :
- S’il suffit juste de dire que Bellamy est le seul à avoir un cerveau pour ça, pas de soucis, dit Jasper.
- Et à mon avis ça prouve qu’on est très malin, ajouta Monty.
- Pas faux, continua Jasper.
- Et donc qu’on a aussi un cerveau. Renchérit Monty.
- Ce qui prouve que finalement tu es le plus stupide de nous tous. Conclue Jasper.
Murphy ronchonna et tendit la main vers Bellamy :
- Tu es le seul à avoir un cerveau parmi nous.
Bellamy rit et lui donna la sucette. Jasper et Monty tapèrent en même temps dans leur main :
- Vraiment trop facile ! S’exclama Jasper.
Murphy déballa la sucette, la mis dans sa bouche et bouda. Il s’était fait manipuler comme un idiot. Il décida de ne plus l’ouvrir.
Mais ils réussirent à le faire parler au bout d’un moment, et même à le faire rire.
Ils allèrent également à l’extérieur, dans les jardins, où Monty fut hyper à l’aise.

Normalement, ils avaient prévu d’autres visites, mais ils passèrent tellement de temps à tout regarder et tout essayer, que le soir arriva plus vite que prévu. D’autant plus qu’ils étaient retournés plusieurs fois à leurs endroits préférés (dont les poussins), et que le musée était très grand et avait beaucoup de contenus différents et divers jeux.
Ils ne le quittèrent qu’à la fermeture de celui-ci.
- Bon ben, on fera les autres visites prévus un autre jour, dit Bellamy.
Les trois autres acquiescèrent.
Ils prirent le métro pour le retour. Jasper et Monty étaient beaucoup plus calmes qu’à l’aller. Murphy se perdit dans ses pensés, cette journée paraissait comme un peu factice, pourtant il avait des souvenirs pleins la tronche, mais tout avait l’air tellement rapide, lumineux, bruyant. Il avait du mal à savoir s’il avait vraiment été là ou s’il avait simplement tout imaginé. Jasper était à moitié affalé sur Monty, le nez contre son cou, et il paraissait dormir, mais Monty savait qu’il ne dormait pas parce qu’il sentait ses cils bouger quand Jasper clignait des yeux. Murphy les fixa et se demanda comment c’était possible d’être arrivé là avec eux. Il avait tellement souvent eut envie de les tuer ou de les frapper tout simplement, et maintenant ils étaient en vacances ensemble et avaient un double rendez-vous ? C’était sérieux ?
Murphy leva la tête vers Bellamy qui avait les yeux fermés. Il le regarda fixement assez longtemps et Bellamy finit par ouvrir les yeux et les tourner vers lui :
- Qu’est ce qu’il y a ? Demanda-t-il.
- Rien. Répondit Murphy.
Bellamy vint caresser sa joue :
- Tu es encore entrain de te prendre la tête pour un truc non ?
- Non, mentit Murphy.
- Tu te poses trop de questions John, tout va bien, le monde ne va pas exploser parce que tu t’es amusé avec des gens.
Murphy se contenta de hocher la tête et de poser sa joue sur son épaule. Il se sentait vulnérable, parce qu’il était trop bien, trop heureux.
Quand est-ce que ça allait merder ?

xxx

Ca arriva plus vite que prévu. Le métro s’arrêta au milieu de nulle part. On les prévint d’un problème technique. Murphy se sentit plutôt agacé, combien de temps est-ce qu’ils allaient devoir attendre ? Le temps passa sans qu’il n’arrive à le compter, il donnait des petits coups sur la montre que Bellamy lui avait offert. Une heure. Une heure à être coincé dans le métro.
- Putain, ils vont le réparer oui ou non ?
Jasper releva la tête vers lui, et le fixa méchamment :
- Tu vas arrêter de te plaindre à un moment ?
Murphy leva un sourcil :
- J’en ai marre d’être coincé c’est tout.
- Ouais et t’en a toujours marre de tout. Comme pour cette journée tiens, t’as fais chier du début à la fin, en nous insultant Monty et moi par exemple, ou en t’énervant pour rien, en jouant ton merdeux. Tu ne peux pas fermer ta gueule à un moment ?
Murphy ne put rien répondre. Jasper l’avait dit. Il faisait chier, pourquoi il faisait ça ? Il se mordit le pouce et Jasper continua à lui balancer dans la tronche à quel point il commençait à devenir vraiment chiant, à quel point il en avait marre de lui. Jasper criait de plus en plus fort, pour conclure qu’il ne voulait plus de lui comme frère. Un frère comme ça on s’en passait bien. Puis il pointa du doigt Monty, ce dernier avait l’air malade. Il commença à vomir :
- Tu vois tout ça c’est ta faute !
Murphy se redressa pour s’approche de Monty, pour savoir ce qu’il se passait, mais Jasper le poussa violemment :
- L’approche pas, tu vas juste lui faire du mal.
- Non je…
Mais Jasper lui hurla dessus et Murphy se recroquevilla de peur, sans trop savoir pourquoi il avait aussi peur. Monty continuait de vomir, et releva les yeux vers lui :
- C’est ta faute tout ça, c’est ta faute ! Lui dit-il.
Jasper lui-même dût s’asseoir, comme pris de nausée, il se mit à tousser et cracha du sang. Tout en continuant d’invectiver Murphy.
Murphy tourna les yeux vers Bellamy, cherchant un refuge. Mais Bellamy tourna des yeux vides vers lui, il avait une seringue planté dans le cou et semblait complètement mort. Il entendit Monty et Jasper et sa mère hurler « c’est ta faute ! »
Murphy ouvrit les yeux et se redressa sur le lit, se réveillant d’un coup. Il eut du mal à respirer, il voyait encore Bellamy mort à côté de lui, Jasper, Monty, sa mère. Il se débattit en sentant qu’on essayait de le toucher, essayant de s’échapper mais les deux bras s’enroulèrent autour de lui malgré les coups qu’ils donnaient, et il se retrouva collé contre…. Bellamy. Murphy s’accrocha à lui d’un coup, comme on s’accroche à la dernière prise avant le vide. Bellamy caressa son dos tandis que Murphy criait dans son cou :
- Tu étais mort, tu étais mort, et ils me détestaient et tout était de ma faute.
La main de Bellamy continuait de faire des allers-retours sur son dos, tendrement. Soufflant doucement à son oreille :
- C’était un cauchemar, c’est fini, c’est fini maintenant.
Le cou de Bellamy se retrouva inondé des larmes de Murphy qui se mit à gémir, répétant sans cesse les mêmes choses.
- C’est ma faute, c’est parce que je fous la merde partout où je vais, je vous fais du mal.
Et Bellamy continuait d’essayer de le rassurer. Embrassant plusieurs fois son crâne, caressant son dos, ses cheveux, répétant qu’il l’aimait, que tout était fini, que ce n’était qu’un cauchemar. Les tremblements de Murphy mirent longtemps à se calmer mais à aucun moment Bellamy ne le relâcha. Il tendit seulement la main à un moment pour allumer la lumière, essayant de « réveiller » Murphy, de lui montrer qu’il était en sécurité, que tout allait bien. Mais il le garda dans ses bras, prit soin de lui, lui parla doucement, calmement, le sécurisa, le rassura, le consola.
Murphy finit par tout doucement se calmer, par se rendre compte qu’il n’avait fait qu’un cauchemar, que rien n’avait été réel. Le métro ne s’était jamais arrêté. Ils avaient pris la voiture et étaient rentrés. Tous les quatre bien crevés, ils s’étaient dépêchés de manger un truc, de se doucher et de se coucher. Murphy ne se rappelait même pas s’être endormi.
D’un coup il se recula et regarda Bellamy :
- Comment vont Jasper et Monty ? Ils étaient malades, Monty vomissait ! Jasper avait l’air malade aussi ! Comment ils vont ?
Bellamy embrassa son front :
- Ils vont biens, ils dorment dans leur chambre. Tout va bien.
Murphy eut quand même besoin d’aller s’assurer que Jasper et Monty allaient biens. Son rêve avait eut l’air trop réel. Bellamy le garda contre lui et ils allèrent doucement ouvrir la porte de la chambre des deux gosses. Bellamy alluma la lampe de poche de son portable.
Jasper était couché en travers dans le lit, il avait sa tête sur le ventre de Monty et un de ses bras sur son visage, l’autre replié sous lui. Jasper dormait la bouche grande ouverte. Monty dormait également, pas dérangé par la position de Jasper. Il marmonnait dans son sommeil. Jasper fit un geste avec sa main quand la lumière l’atteignit au visage, comme s’il chassait quelque chose, il se contenta de se tourner, gardant sa tête sur le ventre de Monty.
- Ils vont biens tu vois, chuchota Bellamy.
Murphy continua de les observer un moment, puis finalement se recula avec Bellamy et ferma la porte. Ils retournèrent se coucher.
- On peut laisser la lumière allumée ? Demanda Murphy.
- Pas de problème.
Murphy se blottit tout contre Bellamy, quasiment allongé sur lui. Les bras de Bellamy enroulé autour de lui. Il finit par raconter son cauchemar, ce que lui disait Jasper, ce qu’il se passait, comment il trouvait Bellamy. Sa mère qui criait dans sa tête avec les autres. Bellamy avait une de ses mains dans ses cheveux et les caressait et c’était apaisant et doux.
- Jasper avait raison, murmura-t-il.
- Je ne pense pas que Jasper trouve que tu fais chier. Ni Monty. Ni moi d’ailleurs.
Murphy resta silencieux. Il revoyait les yeux de Jasper, il l’entendait hurler. Qu’il ne le voulait plus comme frère, que tout était de sa faute.
- Je vais vous faire du mal.
- Même si c’était le cas, c’est à nous de décider si on prend le risque ou non.
Murphy se sentait trop vulnérable. Aimer, ça n’apportait que des problèmes, ça allait simplement mal tourner. Il aurait voulu pouvoir arrêter de les aimer et les jeter de sa vie, comme s’ils n’avaient été que des mouchoirs. Il n’y arrivait pas, il ne savait pas comment arrêter d’aimer.
- Je ne veux pas de ça, murmura-t-il.
- Tu ne veux pas de quoi ? Demanda Bellamy.
- De ce qu’il se passe, de ton amour, du leur, je ne veux pas que ça soit si bien. C’est trop parfait, ça va s’écrouler.
Bellamy tira son visage doucement, vers le sien.
- Tu es parano, sourit-il.
- Je suis méfiant, corrigea Murphy.
- Tu ne devrais pas penser à ce qui pourrait arriver, juste profiter.
- Mais…
- Je t’aime et je ne vais pas arrêter de t’aimer juste parce que tu flippes, lui dit Bellamy. Et personne ne pense que tu fais chier, je peux te l’assurer.
- Mais…
- Ton côté merdeux on le connaît, on sait comment tu es. On t’aime comme ça.
Murphy soupira, Bellamy embrassa sa bouche :
- Tu t’es amusé aujourd’hui ?
- Oui. Répondit Murphy. Beaucoup.
- Alors c’est tout ce qui compte. Ne pense pas au reste.
Murphy posa son front contre celui de Bellamy :
- Et si je vous fais du mal ?
- Et si je te fais du mal ? Demanda Bellamy en retour. Et si je te fais souffrir ? Et si je dis quelque chose qu’il ne faut pas, fais quelque chose qui te blesse ?
Murphy écarquilla les yeux, se reculant. Bellamy passa sa main sur sa joue :
- Ca peut arriver, on peut se blesser, et on le peut d’autant plus qu’on s’aime. Mais on peut aussi se faire du bien, s’apporter des choses positives. Ne pense pas qu’au négatif et profite du positif.
Murphy le regarda longuement et hocha doucement la tête. Il posa sa joue sur le torse de Bellamy et écouta les battements de son cœur. Avant quand il faisait des cauchemars, il se réveillait seul, avec ses propres ténèbres et personne pour le rassurer. Maintenant, Bellamy était là, le consolait, lui parlait, le câlinait. Murphy comprenait ce qu’il voulait dire quand il parler de « s’apporter des choses positives ».
- Tu t’es amusé aujourd’hui ? Demanda Murphy en écho avec la question que Bellamy lui avait posée plus tôt.
- Oui. Répondit Bellamy. Je suis heureux d’être là avec vous, et surtout avec toi.
Murphy embrassa son torse et sentit Bellamy frissonner sous lui. Il recolla son oreille, les mouvements rythmés de son cœur lui parurent plus rapides.
- Tu vas rester avec moi ?
- Oui.
Murphy ferma les yeux, un peu moins effrayé. Son cauchemar commençait à lui paraître loin. Bellamy garda les siens ouverts, continua de dorloter Murphy, caressant ses cheveux et sa nuque, veillant sur lui. Il sentit que Murphy se détendait de plus en plus, et comprit qu’il avait dû se rendormir. Pour autant, il laissa la lumière allumée et ne céda pas au sommeil, voulant s’assurer que tout allait bien, que Murphy n’allait pas recommencé un cauchemar, n’allait pas de nouveau paniquer.
Ce n’était pas la première fois que Murphy se réveillait d’un cauchemar en sursaut, mais c’était la première fois que ça avait l’air de le toucher autant. Bellamy était content de s’être trouvé à ses côtés à ce moment là. Il n’osait pas imaginer l’état de Murphy s’il s’était retrouvé seul.
Au bout d’un très long moment, où Murphy avait eut un sommeil paisible, Bellamy s’autorisa à se rendormir, la lumière toujours allumée. Au cas où.

xxx

Jasper sentit le regard de Murphy sur lui durant tout le repas du midi. Bellamy et lui s’étaient levés tard, Jasper et Monty avaient décidé de ne pas les réveiller, qu’ils allaient simplement passer la journée à farnienter et que ce serait pas mal. Jasper avait cuisiné et les odeurs avaient finit par réveiller les deux flemmards. Et depuis, Murphy le regardait fixement, son regard s’attardant parfois sur Monty et revenant sur lui.
- Qu’est ce qu’il y a ? Finit par demander Jasper.
Murphy haussa les épaules et regarda son assiette sans répondre. Jasper jeta un coup d’œil à Bellamy, et ce dernier expliqua :
- C’est rien, il a fait un cauchemar cette nuit.
Murphy donna un coup de coude à Bellamy pour qu’il se taise, mais c’était trop tard. Jasper leva sa fourchette :
- Pas cool, dit-il. C’était quoi comme cauchemar ?
Murphy ne voulu pas répondre.
- Moi aussi je fais des cauchemars des fois, et Monty aussi, ajouta Jasper, mais ce ne sont que des cauchemars.
Murphy joua avec la nourriture dans son assiette. Jasper changea soudainement de sujet, se tournant vers Monty :
- Ca me rappelle, cette chose que tu as peur de perdre…
Monty sourit en coin, et mangea un morceau de viande, qu’il prit bien le temps de mâcher, avant de répondre.
- Tu n’as toujours pas compris ?
Jasper secoua la tête et c’est Murphy qui répondit :
- C’est toi, abruti.
Jasper rougit, et regarda Monty qui acquiesça à l’affirmation de Murphy.
- Mais tu ne peux pas me perdre, dit Jasper. Impossible.
Monty lui sourit :
- D’accord, dit-il. Pareil pour moi.
Ils échangèrent un long regard et Jasper, gêné, tourna de nouveau ses yeux vers Murphy et revint au sujet principal :
- Alors ce cauchemar ?
La main de Bellamy se posa un instant sur la nuque de Murphy qui finit par expliquer :
- On était coincé dans le métro, et Monty était malade et … Toi Jasper tu me disais que j’étais un chieur fouteur de merde qui gâchait tout, et que tout était de ma faute et que tu ne voulais plus qu’on soit frère. Tu tombais malade aussi, et Bellamy… Bellamy… Etait mort à côté de moi avec une seringue dans le cou. Voilà. Maintenant on oublie, on en parle plus.
Jasper grimaça :
- Je ne trouve pas que tu gâches tout, ni que tu es un chieur.
Monty dit :
- Tu es juste un petit con.
Jasper acquiesça :
- Et t’as pas forcément bon caractère.
- Tu es impatient.
- Et pleins de sarcasmes.
Murphy soupira :
- J’ai compris, c’est bon.
- Mais on t’aime comme ça, ajouta Jasper.
Monty hocha la tête :
- C’est vrai.
- Et je vois pas pourquoi je voudrais plus qu’on soit frère, renchérit Jasper. Si on est frère c’est pour la vie, on ne peut pas revenir en arrière.
- On n’est pas vraiment frère, grogna Murphy.
Il releva les yeux et vit que Jasper faisait la moue.
- On n’a pas les mêmes parents, dit Murphy, on n’a pas le même sang, alors on peut annuler plus facilement notre pseudo fraternité.
Jasper se rembrunit encore plus.
- T’as plus envie qu’on soit frère ? Demanda-t-il.
Murphy se braqua et lança :
- J’ai pas dis ça.
- De toute façon, on est frère, on peut pas décider d’arrêter de l’être, c’est tout, insista Jasper.
Bellamy intervint :
- Jasper a raison. Ce n’est pas quelque chose que vous pouvez briser simplement en le décidant. Même si vous ne partagez pas le même sang. La famille, ce n’est pas qu’une histoire de sang.
- C’est plutôt une histoire de sentiment, dit Jasper.
Murphy soupira. Ils étaient sérieux, mais pour lui c’était bizarre. Il ne voulait pas revenir en arrière, Jasper était son frère, mais il avait l’impression que c’était beaucoup moins sûr que s’ils avaient eut les mêmes parents. Ca lui paraissait plus fragile, plus facilement cassable. Il mangea sa part, restant silencieux pour le reste du repas. Réfléchissant à tout ça. Quand il se leva, allant mettre la vaisselle dans l’évier, Jasper vint l’attraper et le serra dans ses bras.
- Tu es mon frère. Assura-t-il. Les cauchemars, ce sont des cauchemars. Ils ne sont pas la réalité.
- Tu ne penses pas que je fous la merde ?
- Non, bien sûr que non. Tu n’es pas parfait et je t’aime comme tu es. Et puis moi non plus je ne suis pas parfait n’est ce pas ?
- Ouais, t’es même plutôt chiant, admit Murphy.
- Tu vois ? Et tu me détestes ?
Murphy passa son bras autour de Jasper pour le serrer à son tour.
- Non.
Monty vint les rejoindre et les prit tous les deux dans ses bras. Bellamy trouva ça très amusant et décida de s’incruster également. Murphy se retrouva prit entre les trois autres. Protégé, comme dans un cocon. Il souffla. Rassuré. Un peu. Pour le moment.

Ils passèrent l’après-midi à la plage. Retrouvèrent les filles de la dernière fois, jouèrent avec le ballon qu’elles avaient emmené un moment, puis elles partirent de leur côtés.
Murphy décida de rester à rien faire, il s’allongea sur sa serviette, après s’être assuré d’avoir mis beaucoup de crème solaire. Il repoussa le bras de Bellamy :
- Je vais avoir une trace bizarre si tu laisses ton bras là.
- Ce serait amusant, sourit Bellamy, comme si tu avais mon bras toujours sur toi.
- Ca ferait con surtout, alors dégage.
Bellamy enleva son bras mais prit sa main et embrassa sa joue. Murphy essaya d’être plus gentil :
- Je ne voulais pas dire que tu devais dégager, et ce serait amusant une marque de bronzage de ton bras, dit-il.
Bellamy rit :
- Non, ça ferait ridicule. Et j’avais bien compris ce que tu voulais dire, ne panique pas. Je te connais.
Murphy hocha la tête et lui sourit, Bellamy l’embrassa une nouvelle fois. Ils somnolèrent l’un à côté de l’autre.
Jasper et Monty jouèrent plus longtemps dans l’eau, se coulant, faisant la course, ou simplement faisant l’étoile de mer et se laissant porter par l’océan. Ils ne se parlèrent pas énormément, mais passèrent beaucoup de temps à rire et à s’amuser. Jasper piqua un seau à une gamine en lui disant qu’il allait lui rendre. La petite le laissa faire. Jasper mit de l’eau dedans, puis avec Monty ils allèrent vers Murphy et Bellamy qui étaient couchés sur le ventre. Monty lança des gouttes sur Murphy et Bellamy, tandis que Jasper tenait le seau. Ils ne réagirent pas vraiment alors Jasper lança toute l’eau sur eux d’un coup. Murphy se leva d’un coup et leur couru après sur la plage, finissant par les rattraper, il les poussa dans la flotte, et les coula. Bellamy le rejoignit et l’aida. Jasper et Monty étaient trop morts de rire et burent la tasse un paquet de fois.
Ils rendirent finalement le seau à la petite. Puis allèrent se poser pour jouer aux cartes. Le soir ils rentrèrent à pied jusqu’à l’hôtel.
Jasper avait attrapé des coups de soleil et Monty lui mit de la crème.
- Fallait mettre de la crème solaire, lui dit Murphy.
Jasper ne dit rien, Murphy avait raison après tout. Octavia appela Bellamy et Monty fit la cuisine.
Le lendemain, ils retournèrent visiter Los Angeles. Prirent une nouvelle fois le métro pour aller de ci, de là. Jasper appelait cette sortie leur deuxième double rendez-vous, et ça l’amusait. Les autres le laissèrent faire. Et puis c’était de toute façon à ça que ça ressemblait.
Ils marchèrent tellement dans tous les sens, qu’ils furent épuisés le soir.
Dans le métro, Jasper posa sa joue contre l’épaule de Monty, prit sa main et s’endormit aussi vite. Bellamy les regardait, assit en face d’eux, quand il sentit un poids sur sa propre épaule. Murphy venait de s’endormir aussi, sa tête tombant contre Bellamy. Bellamy tourna les yeux vers Murphy et embrassa son crâne avec tendresse, sans le réveiller.
Monty les observait de son côté. Ils échangèrent un regard avec Bellamy, et se sourirent. C’était un peu comme si le temps s’était arrêté. Ils étaient là tous les deux et ils savaient ce que l’autre ressentait. C’était tellement bien, ce moment, après une longue journée, sentir la personne qu’on aimait dormir contre nous. Monty appuya sa joue contre le crâne de Jasper.
Le temps reprit son cours. Le métro arriva à leur arrêt, Bellamy et Monty réveillèrent les deux autres. Puis Monty conduisit jusqu’à l’hôtel. Jasper dormant contre la vitre, Murphy se rendormant contre Bellamy à l’arrière. Un peu comme s’ils n’avaient pas quitté le métro.
A l’hôtel, les portables de Bellamy et Monty sonnèrent quasiment au même moment. Pour le premier, il s’agissait d’Octavia, pour le deuxième c’était ses parents.
Jasper et Murphy restèrent dans le salon, passant d’une chaîne à l’autre, les yeux un peu piquant l’un comme l’autre. Enfin jusqu’à ce que Jasper remarque un truc qui bougeait sur le sol. D’un coup il attrapa le bras de Murphy :
- Murphy, c’est quoi ce machin ?
Murphy baissa les yeux et aperçu l’insecte. Il replia ses jambes sur le canapé.
- Un scolopendre, dit-il avec dégoût.
Jasper s’accrocha à lui :
- Je déteste ces trucs, c’est hyper moche.
- T’as la trouille ?
- Carrément, gémit Jasper.
Sauf que Murphy détestait ça aussi et ne se sentait pas plus rassuré que Jasper. Il avait beau faire semblant de s’en foutre, quand le scolopendre fit mine d’avancer vers le canapé, il se mit debout dessus, suivit de Jasper.
- Qu’est ce qu’on fait ? Qu’est ce qu’on fait ?
- Balance lui des trucs, ordonna Murphy.
Jasper donna des coups de pied sur les coussins sur le canapé pour les envoyer sur le scolopendre, le loupant à chaque fois.
- Et maintenant ?
Murphy tenait Jasper aussi bien que celui-ci le tenait.
- On appelle à l’aide, dit Murphy.
Ils se mirent à crier tous les deux. Monty et Bellamy sortirent chacun d’une chambre, en même temps.
Jasper et Murphy réagirent en même temps. Jasper sauta sur le dos de Bellamy, se cramponnant à lui, l’étranglant à moitié, en continuant de crier au secours. Murphy essaya de se montrer plus calme, mais planta ses ongles dans les épaules de Monty.
- Ecrabouille le scolopendre, hurla Murphy dans l’oreille de Monty.
Bellamy, de son côté, ne put rien faire, Jasper le tenait trop fort et dès qu’il essayait de bouger pour se débarrasser de l’insecte, Jasper se cramponnait plus fort à lui. Monty avança en direction de l’insecte, mais Murphy tenant son dos, et avançant avec lui, cria :
- Qu’est ce que tu fous ? Pourquoi tu t’approches ?
- Je vais m’en débarrasser.
Murphy acquiesça, relâcha Monty et se remit debout sur le canapé. Monty prit une feuille de papier, mit le scolopendre dessus et alla le jeter dans les toilettes, puis il tira la chasse.
- Voilà, il est parti.
Jasper relâcha enfin Bellamy et se jeta dans les bras de Monty qui faillit chuter en arrière.
- Tu es mon héros, je t’aime, épouse moi.
Monty devint tout rouge et Jasper ne le laissa pas répondre, embrassant sa bouche. Murphy vint se coller contre Bellamy, de son côté.
- Tu as donc peur des insectes, sourit Bellamy.
- Non ! Je n’avais pas peur.
- Non, bien sûr que non.
- Les scolopendres c’est hyper moches, et dégueu, et…
- Tu avais peur.
Murphy se mordit les lèvres et secoua la tête.
- Non !
Bellamy rit et l’embrassa :
- Ce n’est pas grave d’avoir peur.
Murphy haussa les épaules. En fait, il avait eut peur.
Jasper relâcha Monty au bout d’un moment.
- Tu nous as sauvé.
Ce dernier était toujours aussi rouge, il bafouilla :
- Hm, c’était qu’un insecte, ça va.
Jasper embrassa ses joues.
- Tu es adorable.
- Merci.
Plus tard Murphy remercia aussi Monty, sans dire qu’il l’avait sauvé. Juste « merci de nous avoir débarrassé de ce truc moche ».

Ils mangèrent un truc qu’ils réchauffèrent vite fait, se lavèrent, allèrent se coucher. Jasper se roula presque sur Monty :
- Je te lâche plus, tu m’as sauvé.
- Idiot, c’était rien, sourit Monty un peu plus calme.
Jasper eut un frisson :
- Je déteste vraiment ces bestioles, c’est tout gluant et flippant. Mais c’était drôle, Murphy a flippé aussi.
- A fond, dit Monty.
Jasper s’appuya sur Monty et regarda son visage. Puis il avança sa main et caressa doucement sa joue. Monty tendit sa main pour caresser la sienne en retour. Jasper traça des ronds avec ses doigts puis murmura :
- Je t’aime tellement, y a pas de mots dans le dictionnaire pour le dire.
Monty rougit et Jasper sourit, essaya de suivre avec ses doigts les couleurs qui apparaissaient sur les joues de Monty.
- Satulolila ! Dit Jasper.
- Quoi ?
- J’invente un mot qui pourrait exprimer ce que je ressens.
Monty poussa doucement Jasper sur le côté et vint se réfugier contre lui, planquant son visage contre son torse.
- Arrête de dire ce genre de choses si facilement, murmura-t-il.
- Pourquoi ? Ca te dérange ?
- Non, souffla Monty, non pas du tout.
La main de Jasper se perdait dans ses cheveux.
- Alors pourquoi ?
- Parce que… C’est… Je… Tu vois.
- Non, rit Jasper.
Monty soupira, il ne savait pas comment dire que ça le rendait dingue et qu’il se demandait s’il le méritait vraiment. Il se recula doucement, prit le bras de Jasper et écrivit « Je t’aime » dessus. Jasper eut quelques frissons.
- Tu écris quelque chose ?
- Oui.
Monty recommença et Jasper essaya de deviner :
- Jardinage ?
- Pourquoi j’écrirais Jardinage sur ton bras ?
- Je ne sais pas.
Monty réécrivit et Jasper demanda :
- Jasper ?
- Non.
- Jasmin ?
- Mais non.
- Mais c’est dur ce jeu !
Monty leva les yeux au ciel.
- C’est pas grave, laisse tomber.
Jasper sourit et appuya son nez contre le sien :
- Je t’aime aussi.
- Tu le savais ?
- Bien sûr.
- Alors pourquoi tu dis n’importe quoi ?
- Parce que c’était drôle.
Monty soupira, tandis que Jasper se mit à rire. Monty savait ce que Jasper pouvait ressentir quand il disait qu’il n’y avait pas de mots pour décrire ses sentiments, pour lui c’était pareil. Je t’aime ne paraissait pas être assez, trop léger. C’était plus que ça. C’était le cœur qui s’affole, et tout cet oxygène dans le corps qui rend euphorique, ces papillons, et ce quelque chose de chaud qui monte jusqu’à la tête et qui bloque les pensés. Monty aurait voulu que Jasper puisse voir, mais il ne savait pas comment lui montrer. Il continua simplement de caresser son bras, faisant des ronds dans le creux de son coude et redescendant jusqu’à sa paume. Jasper murmura :
- Tu sais ce que je crois ? C’est un peu stupide je crois mais bon.
- Non tu crois quoi ? Demanda Monty.
- Je crois qu’on est des âmes sœurs.
Monty secoua la tête, rougissant à nouveau :
- Non !
- Pourquoi ?
- Je… Ne mérite pas autant.
Jasper l’attrapa d’un bras, se serrant contre lui, le serrant contre lui en même temps. De son autre main il prit la couette et la tira au dessus de leur tête, se fichant de la chaleur.
- Bien sûr que si. Ce n’est pas une question de mérite. Tu ne penses pas qu’on l’est ?
Monty avait la joue de Jasper contre la sienne, il avait tellement chaud contre lui comme ça, et il se sentait bien. Complet.
- Si, osa-t-il dire. Si je crois.
Ca aurait expliqué beaucoup de choses.
- Moi aussi je crois, dit Jasper. Quand je suis avec toi c’est tellement... Ca.
- Tellement ça ?
- Oui.
Jasper ne trouva pas d’autres mots, mais Monty comprit.
- Je comprends, dit-il.
- Tu vois ?
- Oui.
C’était ça. Ils n’avaient pas besoins de mots, tout était dans leurs rires, leurs regards. Et quand ils se parlaient, ils étaient en résonances.
- C’est pour ça que tu es comme l’air que je respire, dit Jasper, je ne peux pas me séparer de toi.
Les joues de Monty retrouvèrent leur couleur, mais il dit :
- Je ne peux pas non plus.
Il serra plus fort Jasper.
- Je ne peux pas, répéta-t-il.
Jasper resta silencieux. Monty souffla :
- Je t’aime trop, parfois je t’aime tellement que ça me fait peur.
Ce fut au tour de Jasper de rougir, de perdre ses moyens.
- J’ai l’impression que tu es mon tout, que tout me ramène à toi. Ajouta Monty. Je ne sais pas si âme sœur est le mot, mais ce que je ressens pour toi je pourrai jamais le ressentir pour une autre personne. Jasper… C’est… C’est toi et personne d’autre.
Jasper eut l’impression que son cœur s’arrêtait, sa poitrine lui fit mal, et pourtant les mots le rendaient heureux, plus qu’il n’avait le droit de l’être sans doute.
- C’est pareil pour moi Monty. Murmura-t-il. Vraiment pareil. Je sais que… Je pensais être amoureux d’autres personnes, de filles. Mais, même quand j’étais avec elles, je pensais à toi, et c’était toujours toi que je préférais. Ca a toujours été toi.
Monty ne put rien faire d’autre que serrer Jasper le plus fort possible dans ses bras. Etreinte qui lui fut rendu. Ils restèrent silencieux, il n’y avait plus vraiment grand-chose à ajouter. Quand ils se relâchèrent, ils s’embrassèrent doucement, puis Monty recommença à tracer des hiéroglyphes sur le bras de Jasper, celui-ci se servant de son autre main pour les perdre dans les cheveux de Monty. Ils s’endormirent sans le remarquer, la main de Monty sur celle de Jasper.

Le reste de la semaine fut géniale. Ils allèrent visiter d’autres endroits, passèrent pas mal de temps à la plage, le dimanche arriva à la vitesse de la lumière et ils se regardèrent tous un peu déprimé en se disant « déjà une semaine de passée ».
Déjà.
Mais la suivante s’annonçait encore meilleure, car dès le mardi, ils allaient à Disneyland.

A suivre.
Swato
Swato
Dieu vis sur une tortilla.
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C'était tellement adoraaaaaaaaaable <3
Bon sauf le rêve de Murphy et ses insécurités après, mais quand je pense à la suite, je peux pas m'empêcher de me dire qu'il a raison du coup :'( snif
Le coup de l'insecte m'a bien fait rire, Jasper et Murphy qui flippent à mort, Jasper qui se jette sur Bellamy et Murphy qui s'agrippe à Monty mdrrrr <3 Trop fort.

Puis le "non j'ai pas peur, il est juste moche"... lol menteur va !
Les moments Jonty sont hyper mimi, même si grrr Monty ne devrait pas autant se dévaloriser, heureusement que Jasper est là pour lui remettre les idées dans le droit chemin !

Je lirais la suite plus tard Smile C'est fun !
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