NEW [Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Le ringard, le meilleur ami, la déesse, le truand et le grand frère (32)

Fandom : Les 100
Prompt : Je sais ce qu'on va faire aujourd'hui.
Note : Pas relu, le murphamy passe vraiiiiiiiiiment à l'arrière plan. Je ne suis pas désolée, cette fic est Jonty. Ce chapitre est mélancolique, Jasper et Monty sont deux idiots.

***

32. Rupture.

Monty était allongé sur son lit, ses bras sous sa tête, il regardait son plafond. Il avait toujours été tellement centré sur Jasper qu’il n’avait jamais remarqué qu’il pouvait plaire à d’autres personnes, que certaines filles le trouvaient craquants, qu’une d’entre elle était tombée amoureuse de lui. Il l’avait découvert à la soirée dansante et ça lui avait parut bizarre. Qu’est ce qu’il devait faire de cette information alors qu’il était amoureux de Jasper et qu’il n’arrivait à penser à personne d’autre que lui ?
Mais la donne avait changé. Il devait lâcher prise, laisser tomber, il faisait en sorte de tourner la page, de passer à autre chose.
Monty croisa ses jambes. Il n’était pas prêt pour la déclaration de Nathan, tout commençait enfin à se démêler et maintenant c’était à nouveau le bordel dans sa tête. Il ferma les yeux et essaya de remettre de l’ordre.

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- Je t’aime, je veux sortir avec toi.
Monty s’était reculé d’un coup.
- Quoi ?
Miller s’était de nouveau rapproché.
- Tu m’as très bien compris.
- Non, je crois que j’ai pas compris.
- Ne joue pas à ça, je suis amoureux de toi Monty.
Monty ouvrit la bouche.
Puis la ferma.
Il secoua la tête et finit par demander :
- C’est vrai ?
- Quand tu t’y mets, tu es aussi aveugle que Jasper, tu sais ça fait combien de temps que je te cours après ?
- Tu me cours après ?
- T’as pas remarqué que je flirtais avec toi ?
- Tu te fous de moi ?
Miller se frotta le front.
- T’as vraiment rien remarqué ?
- Rien du tout, fit Monty.
- Bon et bien maintenant tu sais.
Monty se mordit les lèvres et hocha la tête. Miller posa sa main sur son cou :
- Oublie le et sors avec moi.
- Je ne sais pas…
- Réfléchis-y. On s’entend bien, on a des goûts en commun, et je t’aime.
Miller prit la main de Monty.
- Est-ce que tu ne ressens rien du tout pour moi ?
Monty regarda leurs mains, son cœur battait normalement mais on ne pouvait pas dire qu’il était complètement indifférent non plus.
- Je t’ai toujours vu comme un très bon ami Nathan.
- Alors essaie de me voir différemment.
Monty leva les yeux de nouveau, Miller était très sérieux. Monty tourna la tête, plus loin Jasper et Maya étaient dans leur monde, ils se tenaient la main et étaient presque nez contre nez. Jasper souriait, il avait l’air heureux. Miller prit le visage de Monty et le força à le regarder :
- C’est le moment de passer à autre chose.
Miller essaya de l’embrasser mais Monty se recula.
- Attends. J’ai besoin de réfléchir, lui dit-il.
Miller le relâcha.
- Je ne peux pas sortir avec toi juste pour oublier Jasper, ce ne serait pas juste pour toi.
- Ouais t’as raison. Dit Miller qui n’avait pas non plus envie d’être juste le lot de consolation.
- Laisse moi un peu de temps.
- D’accord Monty, mais je suis pas acharné comme toi, j’attendrai pas des années.
- Je m’en doute, sourit Monty, je ne te ferai pas attendre aussi longtemps, mais il faut que je démêle tout ça.
Miller embrassa sa joue finalement :
- Je vais essayer d’être patient.
- Merci.

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Monty se redressa d’un coup sur son lit et se frotta les cheveux dans tous les sens. Il n’avait absolument aucune idée de ce qu’il allait faire, devait faire. Il aimait bien Miller, mais est-ce qu’il pouvait l’aimer plus ? Est-ce que ça lui plairait d’être avec lui ? De faire les trucs de couple avec lui ? Le prendre dans ses bras ? L’embrasser ? Lui tenir la main ?
Monty n’avait rien contre les câlins, peut-être même que les baisers ça pouvait être bien, et il trouvait Miller sympa, drôle, mature. Il était bien quand il était avec lui mais il ne l’avait jamais vu autrement que comme un ami.
Monty attrapa la peluche Jasper et la regarda.
- T’en pense quoi toi ?
La peluche resta silencieuse.
- Jasper n’est pas amoureux de moi, mais on restera meilleurs amis et les choses finiront par devenir moins douloureuses avec le temps, on supportera d’être moins proches, on fera notre vie chacun de notre côté.
Monty tira sur les bras de la peluche.
- La question c’est : est ce que j’ai envie de la faire avec Nathan ?
Et il n’avait pas de réponse à ça.

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Octavia fêta son anniversaire avec Bellamy et Lincoln. Elle eut dix-sept ans un mercredi en pleins mai. Son grand frère lui offrit un mug avec des lettres magnétiques, permettant de personnaliser la tasse autant qu’elle le voudrait. Lincoln lui donna un livre sur la mythologie nordique. Ils mangèrent du gâteau tout en discutant du livre que Lincoln avait offert à Octavia. La jeune fille passait l’après-midi avec les deux hommes de sa vie, et cela la satisfait amplement, surtout que Bellamy et Lincoln s’entendaient bien.
- Je suis surprise que tu n’ais pas invité Murphy, fit remarqué Octavia à Bellamy à un moment.
- C’est lui qui a préféré ne pas venir. « C’est un truc avec ta petite sœur, amuse toi bien », voilà ce qu’il a dit.
- Tu lui a dis que ça ne me dérangeait pas d’avoir ma belle-sœur le jour de mon anniversaire ?
- Oui. Et il n’a pas voulu venir quand même. Ce sera pour une prochaine fois.
Octavia acquiesça.
Elle s’amusa à écrire des trucs sur sa tasse « keep calm and drink coffee », puis Lincoln lui prit des mains pour essayer lui aussi à coller des lettres sur la tasse. Octavia regarda :
- scrikdluta ? Tu te sens vraiment inspiré, le taquina-t-il.
- J’ai collé des lettres au hasard.
- Ca se voit.
Lincoln enleva tout et remit des lettres. « Octavia ». Bellamy, à son tour, écrivit « My sister » et Octavia rit.
- Heureusement que c’est à moi qu’on a fait ce cadeau, vous manquez trop d’imagination.
Lincoln tenta autre chose et écrivit « Keep calm and Ragnarok », copiant sur Octavia.
- La fin du monde chez les dieux nordiques ?
- Oui.
- Tu fais des progrès, sourit-elle.
Il fit la moue et elle l’embrassa sur la bouche. Bellamy choisit ce moment pour se lever et faire chauffer un peu de café.

Lincoln eut le droit de passer la nuit chez Bellamy et Octavia.
- Et comme c’est mon anniversaire, tu peux dormir dans mon lit, dit-elle.
Bellamy grinça des dents, mais ne refusa pas. Il savait que sa petite sœur et Lincoln avaient déjà couché ensemble, ce serait ridicule de demander à Lincoln de rester sur le canapé. Mais ça lui faisait bizarre de voir sa petite sœur avoir dix-sept ans (déjà) et se dire qu’un homme dormait dans son lit. Bon sang, pour lui, elle paraissait encore minuscule, comme une enfant. Il savait bien qu’elle avait grandi, mais c’était difficile à accepter.
- J’aimerais bien que tu n’ais plus jamais d’anniversaire, lui dit-il en la prenant dans ses bras, le soir.
- Il va falloir t’habituer au fait que je grandisse et qu’un jour je serai une vieille grand-mère.
Bellamy rit, caressa ses cheveux, embrassa son front.
- Joyeux anniversaire O.
Elle le serra dans ses bras elle aussi.
- Même si je grandis, tu seras toujours mon grand frère. Ne t’inquiète pas, tu seras vieux et ridés avant moi.
Ils rirent tous les deux puis elle se recula et embrassa sa joue.
- Merci pour tout ce que tu fais pour moi.
Bellamy hocha simplement la tête, et la laissa prendre la main de Lincoln et l’emmener dans sa chambre. Il resta un moment debout dans le salon à regarder la porte fermée, puis souffla. Il rejoignit lui-même sa chambre et appela Murphy.
- Octavia va dormir avec Lincoln.
- Dormir ?
- Tais toi, c’est ma sœur, je ne veux pas penser à autre chose.
- Mon pauvre Bellamy, compatit faussement Murphy, je t’achèterai des mouchoirs.
Bellamy soupira et Murphy se calma.
- Tu savais que ça finirait par arriver non ? Si tu regrettes, tu aurais pu demander à Lincoln de rentrer chez lui.
- C’est vrai.
- Alors ne pense pas à ce qu’il se passe, et pense à moi plutôt, à tout ce que je te ferai quand on se retrouva tous les deux tous seuls dans ta chambre.
Bellamy frissonna, la voix de Murphy se faisait séductrice au téléphone.
- Maintenant j’ai hâte, dit-il.
- Moi aussi. Fit Murphy.
- T’es sûr que tu ne veux pas venir ? Ce n’est pas comme si j’allais passer les prochaines heures avec O.
Murphy rit.
- J’arrive. Dit-il.
Et il raccrocha. Bellamy sortit de l’appartement et alla l’attendre devant l’immeuble. Murphy arriva et marcha droit vers lui, sans s’arrêter. Bellamy l’attrapa par les hanches quand il fut près de lui et ils s’embrassèrent. Murphy poussa Bellamy jusque dans l’immeuble, puis dans l’ascenseur où ils recommencèrent à s’embrasser. Murphy avait déjà ses mains sous les vêtements de Bellamy, bien avant qu’ils arrivent dans l’appartement. Dans la chambre, il poussa Bellamy sur le lit puis se mit sur lui.
- Je vais totalement te faire oublier tout le reste, promit-il.
Bellamy attrapa sa nuque et recommença à l’embrasser.
Il avait déjà oublié tout le reste.

Après avoir couché ensemble, Bellamy embrassa doucement l’épaule de Murphy.
- Voilà ce qu’ils ont dû faire de leur côté.
- Tais toi, je ne veux rien savoir. Ronchonna Bellamy en se reculant.
Murphy vint se pencher vers lui et embrassa son visage. Sa joue, sa tempe, son front. Bellamy soupira d’aise, tandis que son cœur battait bien trop fort.
- Peut-être qu’ils se font juste quelques câlins, même nous on ne couche pas à chaque fois ensemble.
Bellamy posa sa main sur le dos nu de Murphy tandis que celui-ci continuait d’embrasser son visage doucement.
- Je ne veux pas en parler, murmura-t-il.
Murphy vint jouer en posant sa bouche autour de ses lèvres, sans jamais les toucher.
- Tu apprécies Lincoln non ?
- Oui, je pense, il a l’air d’un type bien.
- Juste un peu moins bien que toi, rassure-toi.
Bellamy eut un petit rire et Murphy embrassa son menton. Bellamy se pencha vers lui pour essayer d’attraper sa bouche, mais Murphy se recula.
- John, se plaignit-il.
Murphy lui fit un sourire en coin et se rapprocha très près, souffla sur sa bouche, avant d’embrasser simplement la commissure de ses lèvres.
- John, répéta Bellamy avec frustration.
Murphy posa ses doigts sur les lèvres de Bellamy, les caressa délicatement.
- John, arrête.
Mais il continua son petit manège, jusqu’à ce que Bellamy le renverse sous lui et prenne possession de sa bouche.
- Mais à mon avis, ils ne se contentent pas de quelques câlins, souffla Murphy ensuite.
- La ferme.
- Aide moi.
Bellamy l’embrassa à nouveau. Après ces nouveaux baisers, Murphy leva la tête et souffla à l’oreille de Bellamy ?
- On remet ça ?
Bellamy ne se fit pas prier.

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Monty rejoignit son meilleur ami dans le bus. Jasper ne lui parla pas tellement de Maya. Il lui dit seulement qu’ils étaient ensemble et qu’ils s’étaient embrassés, et ce fut tout.
- Ca ne me dérange pas que tu restes avec nous, lui dit-il.
Monty sourit :
- Merci mais j’ai pas franchement envie de tenir le violon.
- Tu sais, Maya t’aime bien.
Monty haussa les épaules :
- J’imagine que j’ai fini par l’apprécier aussi, dit-il, mais je ne veux pas me mettre entre vous.
- D’accord. Ca veut dire que tu vas passer tes pauses avec Miller ?
- Je pense qu’effectivement ça veut dire ça.
- D’accord, mais on mangera ensemble.
- Bien sûr. Avec tout le monde.
Jasper donna un petit coup de coude à Monty puis se recula. Il changea ensuite de sujet. Monty le regarda plus qu’il ne l’écouta pas. Il allait falloir tourner la page désormais.

A la pause, Miller le rejoignit quasiment tout de suite. Jasper était encore entrain de discuter avec Monty. Ils se saluèrent. Jasper sourit à Miller puis s’éloigna pour aller avec Maya, lui prenant la main qu’elle lui tendit. Miller s’approcha très près de Monty qui ne recula pas.
- J’ai pensé à quelque chose, fit Nathan.
- Quoi donc ?
- Je me suis dis que j’allais te séduire jusqu’à ce que tu oublies Jasper et tombe amoureux de moi.
Monty se mordit les lèvres.
- Tu peux faire ça, effectivement.
Miller lui fit un sourire en coin :
- L’idée n’a pas l’air de te déplaire.
- Je suis curieux, avoua Monty.
Le rire de Miller résonna très près de sa bouche. Monty se recula un peu. Ils allèrent s’asseoir sur un banc un peu plus loin. Ils discutèrent de différents sujets, Miller touchait beaucoup Monty en parlant, son bras, son poignet, il ne le quittait jamais des yeux. C’était plutôt troublant, sans être désagréable non plus. Ca ne le remuait pas dans tous les sens, mais ça ne le laissait pas indifférent pour autant.
Monty sursauta quand la sonnerie retentit, et Miller se pencha à son oreille :
- Si j’arrive à te faire oublier le temps qui passe, c’est plutôt bon signe non ?
Il se recula et caressa la joue de Monty, qui n’osait plus bouger. Est-ce qu’il devait mettre de la distance ou accepter ce qu’il se passait. Il sentit le pouce de Miller sur sa bouche et finit par se détourner, lentement. Nathan caressa ses cheveux :
- Allez, on se voit tout à l’heure au repas.
- Oui. A tout à l’heure.
Miller embrassa sa joue et s’enfuit. Monty sourit en le regardant partir, puis se leva et remarqua que Jasper était là et le regardait bizarrement.
- Jasper ? Tu es là. On va en cours ? Lui dit-il.
Jasper acquiesça et le suivit.
Monty n’avait pas encore parlé à Jasper de ce que lui avait avoué Miller, et en même temps, il ne savait pas trop comment l’expliquer ou le raconter. Tout était dans le désordre, emmêlé. Miller était mignon et ses tentatives de drague étaient troublantes, mais Monty ne savait toujours pas ce qu’il allait faire. Il ne voulait pas du tout faire ce choix juste pour passer à autre chose, juste parce que Miller était une porte ouverte vers l’oublie. S’il acceptait de sortir avec Miller ce serait parce qu’il en avait réellement envie, parce qu’il était prêt à tomber amoureux de lui – ou déjà amoureux de lui. Pour le moment, il était surtout complètement paumé.
Il sentit la main de Jasper sur son poignet et le regarda :
- Tu ne m’écoutes pas.
- Pardon, j’étais perdu dans mes pensés, tu disais quoi ?
Jasper haussa les épaules :
- C’est sans importance.
Il le relâcha, marcha plus vite et entra dans la salle de classe, suivit de Monty.

Le midi, Jasper poussa Monty pour qu’il s’assoit en bout de table et se mit à côté de lui. Il fit signe à Clarke et Wells de se mettre en face d’eux. Maya se retrouva à côté de lui, et Miller à côté de Wells. Assez éloigné de Monty. Jasper regarda un moment Nathan, celui-ci, pas troublé pour deux sous fit un signe de la main à Monty, qui lui fut rendu.
Jasper parla beaucoup… Enormément au cours de ce repas. Il rit bruyamment, raconta n’importe quoi, et coupa souvent la parole à Miller.
Raven finit par lui demander de se la fermer un peu parce qu’il devenait franchement saoulant. Maya prit sa défense en disant que ce n’était pas vrai. Jasper tourna un instant ses yeux vers Monty, celui-ci posa sa main sur son épaule :
- Calme toi un peu, lui dit-il gentiment.
Jasper se tut d’un coup, mangea sa part, puis se leva :
- J’ai fini de manger.
Monty le regarda partir, sans le suivre. Maya le fit à sa place.
Miller prit la place abandonnée à côté de Monty.

Jasper rentra tout seul le soir.
- J’ai besoin de marcher, dit-il à Monty.
- Je vais t’accompagner.
- Non ça ira, prends le bus. On se voit demain.
Jasper s’en alla de son côté. Monty hésita, le comportement de Jasper était étrange et il s’inquiétait, mais le bus arriva et il monta dedans.
Jasper marcha jusque chez lui, tellement perdu dans ses pensés qu’il passa devant sa maison sans s’en rendre compte. Il fit demi-tour au bout de deux minutes, puis rentra. Murphy n’était pas là. Sans doute avec Bellamy. Jasper soupira, s’assit devant la télé et l’alluma. Il se sentait déprimé sans trop savoir pourquoi. Tout allait super bien dans sa vie. Il sortait avec Maya, elle était amoureuse de lui, et lui amoureux d’elle. Monty était toujours son meilleur ami. Murphy était souvent avec Bellamy et souvent à la maison aussi. Il avait un toit qui paraissait stable, des amis, à manger et la télé diffusait une émission sur des expériences chimiques passionnantes. En plus, il n’avait pas de devoir pour le lendemain.
Il aurait dût être heureux.
Pourquoi est-ce qu’il ne l’était pas ?

Octavia avait remarqué que Jasper sortait avec Maya à retardement. Ces derniers temps elle pensait beaucoup à Lincoln, et était souvent dans la lune. Elle passait aussi du temps avec d’autres amis qu’elle avait au lycée, Artigas particulièrement avec qui elle s’entendait super bien, même s’il était dans une classe en dessous d’elle. Il était super gentil mais avait en même temps un caractère de merde. Ses potes étaient un peu tous dans le même genre, et Octavia appréciait passer du temps avec eux, tout autant qu’avec Clarke et les autres.
Puis finalement, elle aperçu Jasper et Maya entrain de s’embrasser et fronça les sourcils.
- Artigas, tu savais que Jasper et Maya sortaient ensemble ?
- Non, qu’est ce que tu veux que je m’occupe de ça ?
Oui, effectivement, pourquoi il s’en serait occupé ? Ni Jasper, ni Maya, n’étaient ses amis après tout. Octavia mit ça de côté, mais avant qu’ils retournent en cours, elle prit Jasper par le bras et l’emmena à l’écart.
- Tu sors avec Maya ?
- Oui, répondit Jasper.
- Mais … Tu es amoureux d’elle ?
Jasper acquiesça en souriant puis lui dit :
- C’est un peu grâce à toi que j’ai réalisé combien j’étais amoureux d’elle.
- Ah bon ? Demanda Octavia en écarquillant les yeux. Comment ça ?
Elle ne se souvenait pas du tout d’avoir fait en sorte que Jasper se découvre amoureux de Maya. Ni même l’avoir jamais voulu d’ailleurs.
- Oui, tu sais. Quand tu m’as dis de réfléchir à la personne avec qui je voulais passer la Saint Valentin ?
Octavia se souvenait effectivement de lui avoir dit ça, mais c’était pour qu’il pense à Monty, pas à quelqu’un d’autre. Pourquoi est-ce que Jasper rendait des choses aussi simples tellement compliqués ?
- Oui, j’ai dis ça. Dit-elle. Mais c’est quoi le rapport avec Maya ?
- Et bien je pense que je veux passer ma Saint Valentin avec Maya. Voilà.
Octavia fronça les sourcils :
- Tu es sûr ?
Elle était plus que sceptique.
- Oui, répondit Jasper en hochant très vite la tête.
- Même si Monty est célibataire et qu’il doit le passer tout seul ?
Jasper se frotta les cheveux, soudain il n’avait plus du tout aussi sûr de lui.
- Euh… Je crois. Dit-il. Après tout c’est la Saint Valentin. C’est toi qui le disait, toi et tous les autres. Normalement on le passe en couple, avec la personne dont on est amoureux.
Justement, pensa Octavia.
- Certes, mais toi tu ne pensais pas comme ça, si je me souviens bien.
- Et bien j’ai changé d’avis, c’est bien la preuve que je suis réellement amoureux de Maya, n’est ce pas ?
Octavia parût réfléchir puis dit :
- La Saint Valentin… Ce jour que vous avez toujours passé ensemble avec Monty. Qui est tellement amusant pour vous deux et qui compte tellement pour toi. Où vous vous amusez toujours bien, tous les deux, comme quand vous êtes allés au Musée Mécanique et à l’Océan cette année, tu te rappelles ?
- Oui, fit Jasper commençant à devenir nerveux.
- Et ce jour que tu as toujours adoré passer avec Monty, tu veux donc le passer avec Maya désormais ?
Jasper secoua la tête en se souvenant du Musée Mécanique, avec qui d’autre que Monty une journée pourrait-elle être aussi parfaite ?
- … Peut-être pas en fait. Non je ne crois pas. Mais je l’aime, insista-t-il.
Octavia sourit et acquiesça :
- Bien sûr Jasper, dit-elle.
Elle lui donna une petite tape sur le bras puis d’un air amusé elle lui dit :
- Tu trouveras bien un autre jour du calendrier à lui proposer.
Et sur cette phrase elle s’éloigna.
Jasper enfonça ses mains dans ses poches. Embrouillé.
Il soupira, décida de ne pas faire attention à cette conversation, et alla en cours.

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Monty finit par le dire à Jasper, à la fin de la semaine. Ils avaient fait leurs devoirs, puis joué à la console. Ils étaient entrain de regarder un film un peu nul et Monty s’ennuyait. Alors il dit :
- Nathan est amoureux de moi.
Jasper se crispa à côté de lui.
- Nathan Miller ?
- Tu en connais un autre ?
- Non.
- Il est amoureux de moi, répéta Monty.
Jasper commença à trouver très intéressant de tirer sur des peluches qu’i avait ses chaussettes.
- Ah. Ah bon. Mais … Il aime les garçons ?
- Ben il semblerait.
- Mais toi tu aimes les garçons ?
- Je ne me suis jamais vraiment tout à fait posé la question Jasper, je crois que je m’en fiche.
Jasper se mordit les lèvres.
- Mais tu es sûr qu’il est amoureux de toi ?
- Il me l’a dit.
- Je vois.
Jasper passa son doigt sur une rainure du parquet puis demanda avec hésitation :
- Et toi… Tu es amoureux de lui ?
- Non, je ne pense pas, je ne crois pas, j’en sais rien. Peut-être que je pourrais le devenir. Après tout c’est un type bien, on s’entend super bien tous les deux, on a pas mal discuté de pleins de choses, je ne pense pas que ça me dérangerait qu’il me prenne dans ses bras. Je le trouve troublant, et peut-être que s’il m’embrassait je…
- D’accord, j’ai compris. Coupa Jasper. Tu n’es pas amoureux de lui alors pourquoi te forcer ?
- Je te dis que je pourrais…
- Mais tu ne l’es pas, dit-il.
- Oui mais seulement, je crois qu’il pourrait m’attirer et…
- On regarde le film ?
Monty se leva d’un coup et éteignit la télé.
- Tu vas m’écouter oui ? Je te dis que je ne sais pas où j’en suis, bordel ! Je le trouve adorable et ça me fait bizarre de me dire qu’il est amoureux de moi, et en même temps je n’ai pas non plus beaucoup de raison de le repousser et peut-être que ça pourrait marcher entre nous ! Je voulais juste te parler de ça, comme toi tu m’as parlé un million de fois d’Octavia et de Maya, et je t’ai toujours écouté !
Jasper se mordit les lèvres.
- Oui mais c’était différent, j’étais amoureux et…
Monty attrapa un coussin et le balança sur Jasper.
- Ce n’est pas différent. Peut-être que je vais sortir avec Nathan après tout.
Jasper prit le coussin et se releva :
- Mais pourquoi ? Tu me dis que tu n’es pas amoureux de lui !
- Et bien peut-être que j’ai envie de l’être !
Jasper serra le coussin contre lui et pâlit. Il secoua la tête.
- Je sais pas Monty, t’es sûr de toi ? Tu trouves pas ça un peu nul de sortir avec quelqu’un juste pour essayer ?
Monty lui lança l’autre coussin.
- Tu me gonfles, rentre chez toi.
- Mais…
- La prochaine fois que je voudrai parler de ça, je choisirai Murphy, au moins lui il m’écoute.
- Mais je t’écoutais.
Monty haussa les épaules et s’assit sur son lit.
- Non. Je voulais que tu m’aides, mais tu ne fais que dire que je ne dois pas sortir avec lui au lieu d’essayer de comprendre ce qu’il m’arrive. Je n’aurais pas dû t’en parler.
Jasper se leva et voulu s’asseoir à côté de lui mais Monty se leva.
- J’ai besoin d’être tout seul.
- Monty…
- S’il te plait.
Jasper tendit la main vers lui mais Monty lui tourna le dos. Jasper se releva, puis ouvrit la fenêtre.
- A demain… Dit-il.
- Ouais, à demain.

Le dimanche se passa super bien, ils sortirent se balader, mais ni l’un ni l’autre ne reparla de Miller. Et il semblait y avoir de plus en plus de distance entre eux quand ils étaient l’un à côté de l’autre.

Miller passa son bras autour de Monty quand il vint à la pause du lundi. Jasper poussa Miller pour se mettre à côté de Monty et lui parler.
- Tu ne vas pas voir Maya ? Demanda Monty.
- Non, je ne suis pas obligé de passer tout mon temps avec elle, je peux aussi être avec toi.
Miller croisa les bras, mais resta quand même avec eux.
L’après-midi, Jasper alla avec Maya.
- Désolé pour ce matin, je voulais un peu rester avec Monty, après tout c’est mon meilleur ami.
Elle sourit :
- Pas la peine de t’expliquer, je comprends.
Il tenait sa main et l’emmena dans la cours, à quelques mètres du banc où étaient assis Monty et Miller. Toutes les trente secondes il tournait la tête pour les regarder. Maya demanda :
- Quelque chose te tracasse ?
- Je ne sais pas, répondit Jasper, je me sens bizarre.
- C'est-à-dire ?
- Je suis énervé, et frustré et j’ai l’impression de me faire voler.
Maya caressa sa joue et il la regarda dans les yeux.
- Concentre toi sur moi.
C’est ce que fit Jasper.
- Pense à moi.
Il hocha doucement la tête et posa sa main sur la sienne. Il lui sourit.
- Je suis là, ça va aller.
- Oui.
Jasper la regarda encore un moment puis ce fut plus fort que lui, il tourna de nouveau sa tête et vit que Miller jouait avec les cheveux de Monty.
- Désolé, je viens de me souvenir d’un truc que je dois dire à Monty. Dit-il.
Et avant que Maya ne puisse le retenir, Jasper partait à grand pas. Il s’étala à moitié sur le banc, poussant Miller pour se mettre entre lui et Monty.
- Monty j’ai pensé à quelque chose, dit-il. Je sais ce qu’on va faire aujourd’hui.
- Quoi ? Demanda Monty surpris par l’arrivé de son meilleur ami.
- On pourrait sécher les derniers cours et aller s’amuser, ça fait longtemps, et en plus il fait super beau.
Miller empêcha Monty de répondre, il se leva, contourna le banc et s’assit à côté de l’asiatique.
- Jasper a raison, c’est une bonne idée. Et si on séchait tous les deux pour aller se balader, ça nous permettra d’être un peu ensemble. Sans être dérangé.
Miller fixa Jasper en disant cette dernière phrase mais celui-ci secoua la tête :
- J’ai proposé cette idée le premier.
- Oui mais j’aimerais passé du temps avec Monty, pour le convaincre que je suis le gars qu’il lui faut, dit Miller.
- Et si tu n’étais pas le gars qu’il lui fallait ? Lança Jasper.
- Justement, raison de plus pour qu’on sorte tous les deux pour le découvrir.
Monty avait l’impression d’assister à un combat de ping pong, et il se leva :
- Stop, arrêtez. Je ne vais sécher aucun cours. C’est bientôt les examens et il y a trop à faire. Jasper tu ne devrais pas sécher non plus. Dit-il en regardant son meilleur.
Puis il se tourna vers Miller et dit :
- Je suis pour qu’on se voie tous les deux, si on passait notre mercredi après-midi ensemble ?
Miller jeta un regard vainqueur à Jasper mais ce dernier dit :
- Non, Monty, on doit le passer ensemble.
- Jasper, tu n’as qu’à voir Maya à ce moment là. On peut séparer notre temps ainsi.
- Mais…
- Nathan tu en penses quoi ? Tu veux bien ?
- Bien sûr que je veux bien, dit-il.
- Alors c’est décidé.
La sonnerie retentit alors et Miller se leva, puis embrassa la joue de Monty :
- J’ai hâte d’être mercredi.
Monty lui sourit. Miller s’éloigna. Jasper se leva à son tour, il paraissait énervé.
- Pourquoi tu veux passer ton après midi avec lui ?
- Pour mieux comprendre mes sentiments, répondit Monty.
- Je croyais que t’avais pas de sentiment, s’énerva Jasper.
- J’en sais rien, peut-être que j’en ai finalement.
Jasper donna un coup de pied dans le banc :
- Ah ouais je vois. Et donc maintenant tu vas passer tout ton temps avec Miller plutôt qu’avec moi.
- Bien sûr que non, mais je peux séparer mon temps pour vous deux, comme tu le fais avec Maya.
- Je t’invitais quand je voyais Maya.
- Oui mais tu ne vas pas tout le temps la voir avec moi.
- Et pourquoi pas hein ?
- J’ai pas envie de tenir le violon tout le temps, je te l’ai déjà dit.
- Ouais donc tu préfères passer du temps avec Miller qu’avec moi, grogna Jasper.
- Ecoute, ce n’est pas le moment de parler de ça, on a cours là.
- J’y vais pas, fit Jasper, je suis trop énervé.
Il s’assit sur le banc et Monty leva les yeux au ciel :
- Arrête de faire ton gamin, viens.
Jasper eut l’impression de se faire poignarder. Il regarda Monty, devenant vraiment pâle. Puis murmura :
- D’habitude, tu aimes bien quand je fais mon gamin.
- Oui ben pas là…
Jasper se leva du banc :
- J’ai pas envie d’aller en cours, vas-y tout seul.
- Jasper…
Mais Jasper se mit à courir et sortit du lycée. Monty ne comprenait pas ce qui arrivait à Jasper. Il s’inquiéta mais secoua la tête. Il ne devait pas s’inquiéter, pas maintenant, pas alors qu’il arrivait à mieux accepter que Jasper n’était pas amoureux de lui.
Il alla encours. Il reçu une boulette sur son bureau et regarda Murphy qui lui avait lancé. Il ouvrit la feuille.
« Où est Jasper ? »
Monty répondit.
« Il sèche. Il a piqué une crise parce que je vais voir Nathan mercredi après midi et il est parti en courant ».
Murphy lu le mot de Monty, et tourna son stylo entre ses doigts. Agacé.
Jasper était vraiment un crétin.

xxx

Jasper n’embêta plus Monty et Miller le lendemain, ni le mercredi matin. Il passa ses pauses avec Maya, mangea à côté de Maya et Clarke, il parlait avec Monty mais à demi-mot. En cours il était étrangement sérieux et prenait des notes et faisait les exercices. Monty avait tellement de mal à comprendre ce qu’il se passait. Il essaya de lui parler le mercredi midi, dans le bus :
- Jasper tu peux m’expliquer ce qu’il t’arrive ?
- Il m’arrive quelque chose ? Demanda Jasper.
- Tu me parles à peine.
- Ah. Oui je ne voudrais pas te déranger alors que tu es avec Miller.
- Et là je ne suis pas avec Miller mais tu restes silencieux.
- Je ne voudrais pas passer pour un gamin.
- Jasper… J’ai dis ça parce que tu agissais comme si tu faisais un caprice. Mais tu sais bien que j’adore tes délires et que je ne veux pas que tu changes.
Jasper haussa les épaules et resta silencieux le reste du voyage. Monty se sentit triste, il avait l’impression que lui et Jasper s’éloignaient de plus en plus. Ce n’était pas ce qu’il désirait, il voulait garder son meilleur ami, il ne voulait pas le perdre. Monty voulait qu’ils restent ensemble et continuent de se voir pour toujours, même s’ils faisaient leur vie tous les deux. Il ne voulait pas être séparé de Jasper. Son cœur se serrait horriblement à cette idée, et il posa sa main sur le poignet de Jasper comme s’il allait pouvoir le retenir comme ça. Jasper tourna ses yeux vers lui puis dit :
- Tu es arrivé à ton arrêt, tu devrais descendre.
Monty eut le cœur brisé, encore. Il hocha la tête, relâcha Jasper, et descendit du bus. Jasper le regarda partir en ayant envie de lui courir après et de lui dire qu’il ne voulait pas qu’il passe l’après-midi avec Miller, qu’il voulait qu’il reste avec lui.
Mais de quoi il se mêlait ?
Il n’avait pas le droit d’empêcher Monty de sortir avec Miller s’il le voulait. Il ne devait pas se comporter comme un gamin. Jasper retint ses larmes et rentra, s’enferma dans sa chambre et se laissa tomber sur son lit. Abattu.

Monty passa un bon après midi avec Miller, ils allèrent dans un parc animalier. Monty laissa Miller prendre sa main, très vite il oublia simplement qu’ils se tenaient par la main. Pas parce que c’était « naturel », mais parce qu’il y attachait peu d’importance. Il essaya de se concentrer sur les animaux, de les trouver beaux, mignons ou drôles. Il essaya de s’extasier pour les flamants roses, et de rire en observant les singes, il acquiesça à tout ce que Miller lui dit « tu ne trouves pas cette loutre vraiment trop adorable ? », mais au final il passa une bonne partie de l’après-midi à penser à Jasper.
A son comportement étrange.
Au fait qu’ils étaient entrain de s’éloigner.
Mais pas seulement.
Quand ils virent qu’il y avait des perroquets et que Miller lui dit qu’il les trouvait beau, Monty se mit à penser à ce qu’aurait fait Jasper.
- Ils sont beaux, c’est vrai, fit Monty.
Jasper leur aurait parlé, à tous les coups, pour voir s’ils allaient répéter ses mots. Et si c’était le cas, il aurait essayé de leur apprendre à dire un truc comme « méthylacétophénone »
- Tu penses qu’ils savent dire méthylacétophénone ?
- A tes souhaits, sourit Miller. Et je n’en sais rien du tout. C’est quoi ce mot ?
- Jasper t’expliquerait sans doute mieux que moi, il aime bien apprendre les mots les plus compliqués qu’il puisse trouver dans ses bouquins de chimie. Et il aime que je les apprenne avec lui. Il me dit que ce serait parti pour notre future partie de Scrabble. On n’a jamais joué à ce jeu.
En parlant Monty s’était mis à sourire et raconté ça avec beaucoup d’enthousiasme. Miller baissa la tête, puis lui donna un petit coup de pied :
- Tu peux éviter de parler de lui quand t’es avec moi ?
- Désolé, fit Monty.
- Et non je ne pense pas que ces oiseaux savent dire …
- Méthylacétophénone
- Métimachintruc. Même moi je ne sais pas dire ça. Allez viens, allons voir les autres oiseaux.
Miller tira la main de Monty pour qu’il le suive et celui-ci ne put s’empêcher de se dire que Jasper aurait quand même essayé de leur apprendre, et ils auraient sans doute rit à propos de ça.
Les deux garçons s’arrêtèrent finalement à une buvette dans le parc. Il y avait des glaces, mais Monty se contenta de prendre une bouteille d’eau et Miller un oasis. Si Jasper avait été là, ils auraient pris des glaces et se les seraient échangés et… Monty secoua la tête. Il était avec Miller, pas avec Jasper, il devait arrêter de comparer.
- Monty, tu sais, j’y ai réfléchis, mais il y a un truc que je voudrais te demander.
- Quoi donc ?
- A propos du concert de Within Temptation, est-ce que tu voudrais qu’on y aille ensemble ? Je sais que tu voulais y aller avec Jasper, mais… Avec tout ce qu’il s’est passé… J’aimerai y aller avec toi.
Monty serra sa bouteille d’eau et but. Il n’avait jamais pensé à aller avec quelqu’un d’autre que Jasper à ce concert. Même maintenant, c’était encore avec lui qu’il voulait y aller, avec lui qu’il voulait partager cet incroyable moment. Monty n’était pas sûr que jamais il pourrait aller à un autre concert de son groupe préféré et s’il n’y allait pas avec Jasper maintenant alors…
Monty regarda Miller, celui-ci jouait avec la languette de sa canette. Nathan ne se montrait pas franchement timide la plupart du temps, bien au contraire. Il lui avait avoué ses sentiments sans montrer d’hésitation et en parlait facilement. Pourtant à ce moment là, il semblait assez peu sûr de lui.
- Je vais y réfléchir, dit Monty.
- Comme pour le reste quoi…
- Comme pour le reste.
- Des fois je déteste vraiment Jasper, dit Miller.
- Pourquoi ?
- Parce que tu l’aimes tellement facilement, alors qu’il ne fait rien pour ça. Moi je flirte avec toi depuis longtemps, j’essaie de te montrer que je tiens à toi, je fais attention à toi et tu « dois réfléchir ».
- Ce n’est pas la faute de Jasper. Fit Monty. C’est moi qui…
- Je déteste quand tu le défends comme ça. Marmonna Miller en lui coupant la parole.
Monty posa sa main sur celle de Miller :
- Je vais y réfléchir, répéta-t-il.
Il serra ses doigts, et ne ressentit rien de plus que d’habitude, et il en fut désolé. Monty aurait voulu trouver l’interrupteur qui le ferait tomber amoureux de Miller.

Ils restèrent ensemble jusqu’au soir, Miller raccompagna Monty chez lui, et embrassa sa joue. Monty attrapa sa main avant qu’il parte, et embrassa la sienne.
- A demain Nathan, dit-il.
- Oui. Bonne nuit.
Monty rentra chez lui et se jeta sur son lit en poussant un soupir. Puis il se releva, sortit ses billets de concert. Y aller avec Jasper ? Ou y aller avec Miller ?
Qu’est ce qu’il devait faire ?

A suivre.

Mon dieu ! Bon alors j'ai pas arrêté de dire "ah l'enfoiré !" A propos de Jasper tout du long de l'histoire xD eh ouaaaaais mon gars ! T'es jalouuuuuux !

Et je compatis avec Miller ET avec Monty. Je comprends que ça puisse être frustrant d'aimer quelqu'un qui aime quelqu'un d'autre alors que l'autre ne fait rien en apparence pour ça. Et comme je me suis trouvée du côté de Monty une paire de fois, à me dire "Punaise si j'avais un bouton on/off pour mes sentiments la vie serait carrément plus facile pour moi !".

Courage Monty ! *gros calin*

J'ai hâte de lire la suite