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NEW [Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Le ringard, le meilleur ami, la déesse, le truand et le grand frère (17)

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Maliae
Maliae
Piou piou piou piou piou piou piou piou piou piou
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MessageSujet: NEW [Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Le ringard, le meilleur ami, la déesse, le truand et le grand frère (17) NEW [Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Le ringard, le meilleur ami, la déesse, le truand et le grand frère (17) Icon_minitimeDim 10 Avr - 1:16

Fandom : Les 100
Prompt : Tourner la page ne suffit pas, parfois, il faut la déchirer.
Note : beaucoup de murphamy je crois. J'ai relu ce qui tient du miracle.

***

17. Comment elle s'appelle?

Octavia était écroulée de rire, le nez sur l’épaule de Jasper et son bras autour de sa taille.
- Oh mon dieu, tu es tellement bête !
Jasper rit avec elle. Collant son front dans ses cheveux quelques secondes. Il se recula et elle redressa un peu la tête pour regarder les yeux alors qu’il expliquait :
- C’était un accident, je ne voulais pas vraiment lui lancer du bleu de méthylène à la tête.
- Tu aurais pu vérifier que le bouchon était bien mis !
- Je pensais qu’il était bien mis !
- Et de toute évidence ce n’était pas le cas.
- Je n’ai pas fais exprès !
Octavia était morte de rire, d’autant plus que Jasper était sans doute aussi bleu que Murphy (celui-ci s’était vengé en attrapant la bouteille et en vidant le reste sur la tête de Jasper et de Monty).
- Maintenant vous êtes les trois schtroumpfs de l’école.
Jasper hocha la tête :
- On est cool non ? Super trio en bleu. On pourrait monter un groupe, on aurait un succès d’enfer.
Octavia prit une mèche de Jasper entre ses doigts. Comme ses cheveux étaient foncés, le bleu apparaissait moins sur eux que pour Murphy, mais quand même on le voyait, sans parler du visage. :
- Le bleu ça te va bien.
- Merci, je songeais justement à un relooking total. Ensuite je lancerai une pub, avec pour slogan « osez le bleu ».
- Tu lancerais une super mode.
- J’en doute pas un instant.
Ils rirent tous les deux, puis s’embrassèrent un moment. Octavia caressa doucement sa nuque.
- Tu penses que Murphy sera plus à même de pardonner Bellamy maintenant ?
- Je sais pas Octavia. Peut-être que ce serait plus facile si Bellamy ne faisait pas que s’excuser.
- Qu’est ce que tu veux qu’il fasse ? Se jette d’une falaise sans parachute ?
- Pas à ce point.
- Alors quoi ?
- J’en sais rien. Peut-être que Murphy ne peut pas lui pardonner, voilà tout. Est-ce que c’est si grave ? Peut-être qu’ils devraient tous les deux passer à autre chose. Murphy le pourrait si Bellamy n’était pas toujours là.  
- Et si ça comptait vraiment pour Bellamy ?
- La question est là j’imagine, à quel point ça compte pour Bellamy.
Octavia sembla réfléchir un instant, haussa les épaules et posa sa bouche sur celle de Jasper, quand elle se recula elle changea de sujet à nouveau.
- J’aime ta bouche bleue.
Il lui sourit :
- Plus ou moins que d’habitude ?
- Pareil, rit-elle.
Elle l’embrassa à nouveau :
- Quoi que peut-être un peu plus.
Il murmura à son oreille :
- Alors je songerai à m’acheter du rouge à lèvres bleues.
- Ce sera tellement sexy. Ca me plairait à fond.
- Et du rouge ?
- Aussi.
- Du jaune ?
- Hmmm j’adore !
Ils recommencèrent à s’embrasser, se reculant parfois pour mieux rire.
- Je t’aime, avoua Jasper.
Elle embrassa le coin de sa bouche et répondit :
- Je t’aime en bleu.

Miller louchait sur le visage de Monty.
- Et donc tu es devenu bleu parce que ?
- Parce que mon meilleur ami est un crétin. Sourit Monty.
- Tu devrais donc songer à changer de meilleur ami. Lui conseilla Miller.
Monty pencha la tête sur le côté et dit :
- Ce n’est pas si mal d’avoir un crétin pour meilleur ami.
- Ouais bien sûr, ses conneries t’éclaboussent et tu reçois les coups de ses propres bêtises, ça doit être fantastique.
- Est-ce que cela signifie que tu détestes le bleu ? Demanda Monty un peu surpris par le ton de Miller.
- Oui. Je crois que je n’aime pas trop ça.
- Quand Jasper voudra balancer du colorant sur Murphy, la prochaine fois, je lui demanderai d’utiliser une autre couleur. Plaisanta Monty.
La plaisanterie tomba à l’eau, car Miller n’afficha pas la moindre sourire et demanda, toujours sur un ton un peu froid :
- Pour balancer du colorant sur un type comme Murphy, est-ce que Jasper est suicidaire ou juste très con ?
Monty fronça les sourcils.
- C’était un accident, c’est tout. Murphy s’est énervé, nous a lancé ce qu’il restait de bleu de méthylène à la tronche, et puis ensuite… Il s’est marré. Bizarrement j’ai trouvé ça plutôt positif. Et puis ce n’est que du colorant, ça va partir. Je ne comprends pas pourquoi ça t’énerve autant.
- Ca ne m’énerve pas. Je posais juste une question. Mais bien sûr dès que ça concerne Jasper, tu prends vite la mouche.
- J’aime juste pas qu’on le traite de con.
- Mais de crétin c’est bon.
- Je reviendrai te parler quand tu seras de meilleure humeur, s’agaça Monty en se levant.
Miller le retint par le bras :
- Okay désolé, on va changer de sujet.
Monty se rassit, et ils parlèrent d’autres choses.

Murphy se sentait moins con d’être bleu puisqu’il n’était pas seul. Jasper avait fait le même produit que la dernière fois pour les décolorer, mais ce n’était pas aussi bien parti – peut-être parce que Murphy n’avait pas aussi bien frotté que la première fois. Quand Raven les avait vu tous les trois elle s’était écriée « au secours, les êtres bleus ont débarqués, prenez vos tournevis et sauvez vos fer à souder, les mécaniciennes et les androïdes d’abord ! »
Jasper et Monty s’étaient marrés comme des baleines en imitant des zombies et Finn avait fait le con en disant qu’avec le pouvoir de ses cheveux magiques, il les terrasserait. Les deux meilleurs amis avaient fait semblant de s’écrouler sur le sol, et ils avaient tous eu une crise de fou rire. Murphy avait sourit, amusé, se disant que ce n’était pas si mal d’être en bleu, en fait.
Clarke et Wells les avaient pris en photos. La princesse pour les jours où elle devrait se souvenir pourquoi elle ne devait pas les étriper, le prince pour les fois où il serait un peu déprimé.
Pendant un instant Murphy avait eu l’impression d’être normal. Normal mais en bleu. Puis il se rappela qu’il aurait normalement dû les détester, prendre ses distances et arrêter de leur parler. Sauf que Jasper – en plus d’ouvrir sa boîte de gâteaux – lui avait fait repeindre une pièce de la manière la plus géniale qui soit, Monty savait tout de sa vie (sans le prendre en pitié et sans le montrer non plus), Clarke lui avait fait un des plus chouettes Bob l’éponge du monde, les autres se montraient drôles et sympas. Par conséquent, c’était difficile de rester éloigné, difficile de les détester, difficile de vouloir retourner à la solitude complète et totale et à la douleur que ça créait. Murphy avait la trouille évidemment, il restait sur ses gardes, il n’avait pas totalement confiance, il se demandait à quel moment ça allait lui retomber sur le coin de la gueule, mais il lui était pour le moment impossible de continuer à les éviter.
De toute façon il était bleu, comme Jasper et Monty et ça amusait suffisamment les gens pour que pendant un temps, il ne soit plus du tout invisible.
Bellamy vint un peu lui gâcher son plaisir. Pendant une seconde Murphy l’avait relégué au fin fond de son cerveau, il était passé à autre chose. Mais l’adulte était là pour sa pause, l’attendait, voulait lui parler.
- Sympa ton nouveau look.
Murphy s’arrêta au milieu du couloir d’un coup. Il regarda Bellamy.
- Dégage, oublie moi. Je ne te pardonnerai jamais, alors simplement trace ta route. Adieu.
Et sur ces mots, il l’avait laissé planté dans le couloir.
Cela avait dû marcher, parce que par la suite, Bellamy ne vint plus faire chier Murphy.
Tant mieux.

xxx  

Cela faisait un peu plus d’un mois désormais. Un mois pouvait paraître terriblement long parfois, et trop court à la fois. Bellamy comptait les jours. Il n’en était pas au point de mettre une croix dans le calendrier, mais il aurait pu y venir s’il n’était pas persuadé que les croix l’aurait encore plus déprimé. Elle se serait accumulée et il aurait fini par voir un cimetière.
Bellamy était pétrit de remord, faisait des cauchemars, et culpabilisait comme un con alors que le temps s’écoulait et que la plupart des lycéens oubliaient. C’était presque comme si rien n’était arrivé, alors que ça ne remontait qu’à quelques semaines.
Bellamy avait failli coller son poing dans la tronche de Connor quand celui-ci était venu la bouche en cœur en étude. Il lui avait fallu tout son self control pour ne pas le faire. Quand Connor lui avait demandé de l’aide pour ses exercices, Bellamy lui avait mis la tête à l’envers en racontant n’importe quoi et en lui donnant des fausses réponses. Comme c’était pour un devoir, il avait dû se taper une taule, et bien fait. Revanche mesquine.
Murphy, lui, ne venait plus du tout. Mais Bellamy le voyait tous les jours, à chaque pause. Il avait imprimé son emploie du temps, savait toujours où il le trouverait, et il venait, et il essayait de lui parler. A quoi est-ce qu’il jouait exactement ? A faire le paillasson comme ça ? A supplier qu’on l’écoute ? A quémander un regard ? Bellamy voyait bien que certains autour de lui, ricanaient, et il les comprenait, lui aussi avait envie de ricaner de lui-même.
Il se disait à chaque fois « j’y vais plus, je laisse tomber, j’arrête ces conneries », et il y allait quand même. Son corps bougeait tout seul, et quand la sonnerie retentissait, il était là à attendre. Murphy sortait, il lui parlait. Je suis désolé, dis moi ce que je peux faire pour que tu me pardonnes.
Je ferai n’importe quoi pour que tu me pardonnes. Mon dieu est ce qu’il disait vraiment ça ?
- Tu ferais n’importe quoi ? Crève.
Voilà les réponses qu’il obtenait de Murphy quand il en obtenait. Mais crever, ça il ne pouvait pas le faire.
Et pourquoi est-ce que ça comptait autant en fait ?
Bellamy se disait qu’au début c’était parce que ça l’avait choqué lui-même d’avoir réagit ainsi, d’avoir abandonné Murphy. Il avait l’impression d’avoir été un sacré connard d’avoir osé faire celui qui n’avait rien vu. Il se disait que s’excuser et se faire pardonner l’aiderait à nettoyer sa conscience, qu’il se sentirait mieux ensuite. Okay j’ai fais une connerie, mais comme Murphy ne m’en veut plus, je peux pas passer autre chose. Mais au final, est-ce que ça avait vraiment un sens d’insister autant ?
Parfois on faisait des conneries, on perdait des personnes, et la vie continuait. Lui et Murphy n’étaient même pas amis, alors Bellamy aurait dû rendre les armes, accepter cette perte et passer à autre chose. Apprendre la leçon, se dire que la prochaine fois il réagirait autrement, puis déchirer la page, en faire une boulette et la jeter dans la poubelle du passé. Il essayait de toutes ses forces d’accepter, et puis les heures passaient et l’absence de Murphy dans son étude, dans sa vie, le bouffait, alors il se levait et à cette pause là, il se jurait de trouver les mots qu’il fallait.
A un moment, après des semaines d’attente, Murphy l’avait regardé. Bellamy délirait complètement, racontant n’importe quoi, essayant de le faire réagir, parce que ne savait plus quoi dire pour montrer sa bonne volonté. Bellamy avait vécu ce regard comme une victoire, comme un espoir. Il s’y était accroché, s’était dit que c’était le premier pas vers quelque chose, sans savoir quoi. Le pardon ? L’amitié ? Non pas l’amitié, Murphy ne voulait pas de son amitié (alors pourquoi était-ce si important pour Bellamy de le récupérer ?).
Peut-être qu’après ce regard, il y en aurait d’autres, et ensuite viendrait s’y ajouter des mots, des paroles, autre chose que « crève ». Peut-être qu’il retrouverait le Murphy qui lui balançait des sarcasmes, qui plantait ses yeux crampons dans les siens et qui le provoquait. Ils joueraient à un jeu dangereux, ensemble, ce jeu électrique qui conduisait Bellamy sur une route inconnue mais tellement attirante. Ils iraient boire dans un bar, Bellamy taquinerait Murphy, ils discuteraient, et ensuite ?
Et ensuite ?
Bellamy était emmêlé, tout était en bordel. S’il voulait réussir à tout régler, il fallait qu’il prenne un problème à la fois. D’abord, il allait faire en sorte que Murphy le pardonne, que Murphy le regarde. Pour le reste, il y réfléchirait plus tard, après, à un autre moment.

Bellamy avait donc eut un espoir avec ce simple regard. Un espoir qui avait été très vite brisé, piétiné, par Murphy lui-même.
Adieu. Oublie-moi.
Je ne te pardonnerai jamais.
Bellamy n’était pas venu aux autres pauses de Murphy, parce qu’il avait trop mal, parce qu’il avait l’impression de devoir conclure un truc avant de le commencer, parce qu’il savait que s’écraser, s’excuser, ça ne servirait à rien.
Il fallait abandonner.
Lâcher prise.
Pourtant Bellamy n’y arrivait pas. Le soir il mata encore une fois Rox et Rouky, chercha à comprendre, sans comprendre. C’était quoi le message hein ? Pourquoi y aurait-il eut un message ?
Bellamy finit par envoyer un sms à Jasper, il voulait lui parler. Sans savoir si le gosse voudrait bien. Ils ne se parlaient plus vraiment. Et Bellamy ne pouvait pas lui en vouloir, lui non plus n’aurait peut-être plus envie de se parler après cette histoire.
Au final, il reçu une réponse positive de Jasper. Celui-ci acceptait de venir le voir et lui parler, sur le toit le lendemain durant la pause de midi, après mangé.

Bellamy l’attendit. Bien sûr Jasper vint avec Monty, ou bien était-ce Monty qui était venu avec lui. Arrivaient-ils des fois à ne pas être ensemble ?
- Je me suis dis que la présence de Monty ne te dérangerait pas, il pourrait aider aussi.
Bellamy haussa les épaules, Monty faisait parti de Jasper, comme le soleil fait parti du ciel. Sa présence était logique, et son absence aurait presque pu paraître inquiétante.
Tous les deux étaient bleus, mais Bellamy n’y prêta pas attention et essaya de ne pas se demander ce qu’il s’était passé pour que Murphy le soit aussi, en même temps qu’eux.
- Qu’est ce que tu veux ? Demanda Jasper.
- J’ai regardé Rox et Rouky.
- Super film hein ? Sourit Jasper. Mais tellement triste.
- En quoi c’est censé m’aider pour me réconcilier avec Murphy ? Demanda Bellamy.
- Aucune idée, répondit Jasper. C’est censé t’aider ?
- C’est toi qui m’as dit de le regarder.
Monty avait un sourire amusé.
- J’ai dis ça parce que c’est un super dessin animé qui parle d’amitié. C’est tout. Fit Jasper.
Bellamy tira la tronche. Jasper ajouta :
- Mais pourquoi tu veux autant te réconcilier avec Murphy ?
Monty ajouta :
- C’est vrai, après tout tu l’as abandonné, pourquoi tu ne fais pas comme si rien n’était arrivé ?
- Comme si tu n’avais rien vu ? Renchérit Jasper.
- Comme si tu n’avais jamais été là ?
- Afin de garder ton boulot ?
Bellamy grimaça et les deux garçons échangèrent un regard puis sourirent à l’adulte.
- On plaisante va, le rassura Monty.
- Enfin, sauf sur une chose, pourquoi tu veux autant te réconcilier avec lui ? C’est de l’acharnement tu sais. Peut-être que ce serait plus facile si vous passiez tous les deux à autre chose.
Bellamy sentit son cœur s’arrêter, un trou se formait quelque part dans sa poitrine, le néant, le vide. Pourquoi ça faisait si mal « de passer à autre chose » ?
- Je ne te critique pas hein, si je m’engueulais de cette façon avec Monty, je me mettrais à genoux s’il fallait, pour qu’on redevienne amis.
Monty hocha la tête, sûr de faire pareil de son côté.
- Je dois me mettre à genoux ? Demanda Bellamy.
- Ca ne fonctionnera sans doute pas avec Murphy, lâcha Monty.
- Je pense que pour Murphy… Il faudrait que tu ais quelque chose à lui donner. Fit Jasper.
- Quoi ? Faut que je lui achète un cadeau ?
- Mais non, pas un cadeau. Quelque chose de toi-même. Expliqua Jasper.
- Quelque chose de moi-même ?
- Oui, en plus de tes excuses. Une preuve de ta bonne foi.
Monty dit :
- Murphy a un passé compliqué, faire confiance, pour lui, c’est difficile et malgré ça, il a eu l’air de te donner sa confiance.
- Toi tu as trahis cette confiance, continua Jasper, et Murphy n’est pas le genre à pouvoir simplement accepter ça comme ça.
- J’ai bien compris, fit Bellamy, mais je dois lui donner quoi ?
Jasper leva les épaules d’un air d’ignorance.
- Une preuve de ta bonne foi, répéta-t-il.
Bellamy ne se sentait pas plus avancé, Jasper se mordit les lèvres un instant puis lâcha :
- Tu comptais beaucoup pour Murphy, je pense qu’il pourrait te pardonner, si tu montres qu’il compte beaucoup pour toi.
Bellamy fronça les sourcils, et Jasper ajouta :
- Je peux pas jurer à deux cent pourcent que ça fonctionnerait, si ça se trouve je me trompe complètement et ça ne marcherait pas du tout. Si ça se trouve, ta seule chance serait de trouver un grizzli.
L’adulte préféra ignorer cette dernière remarque, pas très positive. D’autant plus que trouver un grizzli lui semblait un brin exagéré, évidemment.
- Je dois montrer qu’il compte beaucoup pour moi ? Comment ça ?
- A toi de voir. Tu dois l’apprécier non ? Sinon tu ne t’acharnerais pas à ce point ? Enfin je crois.
Bellamy hocha la tête.
- Alors dis lui. Fit Jasper.
L’adulte tourna ses yeux vers Monty afin de voir ce que lui en pensait.
- Je suis plutôt d’accord avec Jasper. Tu devrais lui dire, si tu l’apprécies. Ca touche toujours, même quand on est aussi braqué que Murphy.
Bellamy réfléchit, se passa une main dans les cheveux et finit par acquiescer à nouveau.
- Okay, je vais voir ce que je peux faire.
Puis il les avait laissé, avait descendu les marches. Montrer que Murphy comptait pour lui, il voulait bien, pourquoi pas hein ? « Murphy je t’apprécie, je voudrais être ton ami, laisse moi une autre chance ». Est-ce que ça fonctionnerait vraiment ?
Bellamy en doutait tellement qu’il n’alla pas lui dire. A la place il décida de faire une pause dans sa tête, de sortir boire un verre et chauffer une jolie fille, cela lui permettrait de remettre de l’ordre dans sa vie non ? Ces derniers temps il était très peu sorti, il avait du mal à se concentrer quand il était avec une fille et préférait donc rester seul. Mais il avait besoin de changer d’air, il avait besoin de faire autre chose que penser à Murphy, que trouver une solution pour que ce morveux le pardonne. « Lui dire qu’il compte pour toi », tu parles.

La fille était petite, avait une poitrine généreuse, des yeux d’azur et des longs cheveux blond foncés (pas châtains, blond foncés!) et peu importe à quoi elle ressemblait de toute façon. Elle était bavarde, elle était drôle, elle n’était pas prise de tête. Elle avait vingt-et-un an, comme lui, et elle le séduisait à coup de regards aguicheurs et de petits sourires. Bellamy la ramena à l’appartement, il aurait préféré aller chez elle, mais apparemment elle vivait en collocation avec trois autres personnes et c’était le bordel. Peu importait.
Bellamy l’embrassa devant l’immeuble avant de la faire monter à l’appartement. Pour être sûr qu’elle avait bien compris ses intentions, qu’il ne l’emmenait pas juste pour boire un dernier verre. Apparemment elle avait très bien compris, puisqu’elle lui rendit son baiser sans soucis. Elle n’embrassait pas trop mal, doucement, gentiment. Il aurait espéré quelque chose de plus violent, de moins tendre, quelque chose qui lui vide la tête, qui le frappe en pleine tronche. Il aurait aimé qu’elle lui morde la bouche et qu’elle y mette de la rage. Il se contenterait des bisous tendres, ça irait.
Ils montèrent. Ils s’embrassèrent encore. Un peu plus passionnément, pas assez. Mais il ferait avec.
C’était juste du sexe, c’était agréable, un bon moment. Deux corps chauds l’un contre l’autre. Il l’entraîna dans sa chambre, ils se déshabillèrent, doucement – il aurait voulu qu’elle lui arrache ses vêtements – et elle le laissa prendre la direction des événements – il n’était pourtant pas d’humeur dominatrice. Mais bon. Ils couchèrent ensemble, il la caressa, elle le caressa en retour, il l’embrassa, elle l’embrassa. Il planta ses ongles sur son dos, elle poussa un gémissement, elle ne le griffa pas en retour. C’était bien, c’était simple et banal. C’était doux, et c’était bon. Ce n’était pas assez mais c’était quand même suffisant.
Et alors que c’était comme ça, il ne comprit pas pourquoi en voulant prononcer le nom de la fille, en voulant l’exciter en soufflant à son oreille, il murmura « Murphy ». Ce fut comme un choc, autant pour lui que pour elle sans doute. Non. Plus pour lui.
- Je m’appelle Noémie. Sourit-elle.
- Noémie, c’est ce que je voulais dire.
Bien sûr que c’était ce qu’il voulait dire. C’était quoi ce bordel ? Il allait devoir se faire soigner, il allait devoir arrêter de vouloir réparer une amitié inexistante. C’était un foutu lapsus, une fichue erreur, et maintenant il n’arrivait plus à se concentrer. La coucherie s’écourta, et Bellamy se laissa tombe sur son lit à côté de la fille.
- Désolé, dit-il.
- Pas grave, ça arrive.
Bellamy se sentait horriblement mal, et ce n’était pas parce qu’il n’avait pas été au meilleure de sa forme. Il posa une main sur son visage et soupira, qu’est ce qui lui arrivait ?

xxx

Murphy avait trouvé un mec pas trop moche, la soirée baise avait été… Une banale soirée baise. Rien de neuf. Le mec n’était pas plus, ni moins, doué qu’un autre. Murphy s’était vidé les couilles, c’était le but après tout. Il se rhabilla quand il en eut fini.
- Tu ne restes pas ? Demanda le mec depuis le lit.
- Non, j’ai autre chose à faire.
- A deux heures du matin ?
- Et oui, j’ai une vie occupée.
Le gars se posa sur son coude :
- On échange nos numéros ? On peut remettre ça.
Murphy mit son haut et se tourna vers lui :
- Bien sûr, dit-il. Ca commence par 06.
Puis il enfila ses chaussures, attrapa sa veste et partit.

Il rentra. La lumière de Jasper était allumée, et avant d’aller se coucher dans la piaule de l’éponge Bob, il entra chez la termite.
- Alors ? Toujours pas couché ?
- C’est à cette heure-ci que tu rentres ? Lui renvoya Jasper.
Ils échangèrent un sourire. Jasper était assi sur son lit et semblait remuer un mélange bizarre. Murphy le pointa du doigt :
- Tu songes à empoisonner quelqu’un ?
Jasper secoua la tête.
- Non, je m’amuse, regarde.
Murphy vint s’asseoir près de lui, Jasper rajouta quelque chose dans le verre et le mélange devint soudain très noir et sembla prendre vie, devenant solide et sortant du verre tout seul.

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- C’est quoi ce bordel ? Demanda Murphy les yeux écarquillés.
- Mélange de sucre et d’acide sulfurique. Expliqua Jasper.
- Et tu fais ces mélanges sans blouse? Observa Murphy.
Jaspe haussa les épaules et montra ses mains :
- C’est une prise de risque, mais j’ai tout de même mis des gants. Dit-il.
- Et tu t’amuses à faire ces trucs bizarres à plus de deux heures du matin ?
- Je n’arrivais pas à dormir.
- Pour quelle raison ? Demanda Murphy.
- Ca arrive des fois. Je dors mieux quand je suis avec Monty, il me sert de peluche, ça doit être pour ça.
- Tu devrais baiser, ça te ferait du bien.
- Ca te fait du bien à toi ? Demanda Jasper.
Murphy ne sut pas trop quoi répondre.
- Ce n’est pas pire qu’autre chose, dit-il simplement.
- J’aimerais bien le faire avec Octavia, fit Jasper en attrapant avec ses mains gantés le mélange bizarre.
- Parce que vous l’avez toujours pas fait ?
- Toujours pas. Répondit Jasper.
- Et vous attendez parce que ?
- Parce qu’elle n’a toujours pas parlé avec Bellamy.
Murphy grimaça en entendant ce nom, mais ne fit pas de remarque. Jasper jeta le mélange dans une boîte en métal et la ferma.
- Tu garde ça en souvenir ? Demanda Murphy.
- Je prends exemple sur toi.
Murphy lui jeta un regard électrique mais Jasper n’y fit pas attention.
- Tu veux voir un autre truc marrant ? Demanda-t-il.
Murphy ne put pas s’empêcher de hocher la tête. Jasper alla nettoyer son premier mélange, puis revint avec une coupelle, du lait et du liquide vaisselle.
Jasper versa le lait dans la coupelle, puis sortit des colorants.
- Je n’aime pas quand tu sors les colorants, fit Murphy.
- Je ne vais pas t’en jeter à la tête, promis.
Il choisi trois couleurs, il en mit quelques goûtes dans le lait.
- Tu es prêt ?
Murphy hocha la tête. Jasper mit une goûte de liquide vaisselle dans le mélanges, et ce fut comme si les couleurs devenaient folles et se déplaçaient toutes seules. Hypnotisant Murphy.

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Jasper sourit :
- J’aime la chimie, ça ressemble un peu à de la magie non ? Quand je vois ce genre de choses, comment quelques mélanges peuvent être absolument incroyables, je me sens heureux. Je me dis que c’est pareil pour nous. Que nos blessures comme nos joies, nos rencontres, et même ce que l’on mange et boit, nous changes et nous donnes formes, et c’est sans doute aussi incroyable.
- T’as raté ta carrière de poète.
Jasper lui tira la langue puis demanda :
- Alors, quand tu baises, tu te sens mieux ?
Murphy admit :
- Non, je crois que je comprends mieux pourquoi tu fais des mélanges bizarres, plutôt que de te vider les couilles, c’est plus amusant.
Jasper rit :
- Mais si c’était avec quelqu’un que tu aimais, ça serait peut-être mieux.
- Aimer ça craint, répondit Murphy. Ce n’est pas fait pour moi.
- Tu as gardé la photo que je t’ai donné, je pensais que tu l’aurais déchiré, brûlé, puis enterré. Mais tu l’as gardé.
- La ferme, tu commences à devenir saoulant.
- Tu crois que tu lui pardonneras un jour ?
Murphy se leva :
- Bon c’est l’heure de dormir, range ton bordel, et couche toi !
- Okay frérot.
- Je suis pas ton frère.
Jasper lui sourit, et Murphy roula des yeux puis alla s’enfermer dans la pièce à côté. Jasper, de son côté, alla ranger le lait et le liquide vaisselle, nettoya la coupelle, puis il retourna dans sa chambre. Il s’allongea, et trouva plus facilement le sommeil.

xxx

Bellamy avait appelé le lycée pour dire qu’il était trop malade pour aller travailler. Octavia voulu plaisanter :
- Tu sèches ? A ton âge ? Ce n’est pas bien.
Mais en vrai, elle s’inquiétait et posa une main sur le front de son frère.
- Tu n’as pas l’air chaud pourtant.
- Je me sens mal. Dit-il comme explication.
Et c’était vrai.
- Ca ne s’est pas bien passé avec la fille d’hier ?
- Pas trop bien, elle est partie tôt. Je ne veux pas y penser.
- Okay comme tu veux. Repose toi. Je vais en cours. Appelle le médecin si ton état ne s’améliore pas.
- Promis O.
La jeune fille embrassa le front de son frère.
- Si ça ne va vraiment pas, tu m’appelles moi, d’accord ? Je reviendrai.
- C’est bon, ça va aller. Je suis le grand frère, je te rappelle.
- C’est bien ce qui m’inquiète, j’ai peur que tu en fasses trop Bell.
- Mais non, ça va aller. Va au lycée. Promis je t’appelle si je sens que je meurs.
Elle lui donna une petite tape gentille sur la joue.
- A ce soir, dit-elle.
- A ce soir.
Octavia quitta l’appartement et Bellamy retourna se coucher, il avait surtout besoin de rattraper les heures de sommeil qu’il avait perdu ce mois-ci, à trop cogiter.
Il ferma les yeux et concentra son esprit sur son boulot, sur sa sœur, sur une émission qu’il aimait bien. Et uniquement sur ça.

Le soir quand Octavia revint, elle lui raconta vite fait sa journée, Bellamy n’était pas très attentif. L’esprit ailleurs.
Quand il prépara le repas ce soir-là, il se brûla, brisa un œuf hors de la casserole, et cassa un verre. Octavia le força à s’asseoir devant la télé et prépara le repas à sa place. Bellamy mangea sans faire attention à ce qu’il mangeait et répondit à côté chaque fois que sa sœur parlait d’un truc. Elle finit par laisser tomber, alla faire la vaisselle, puis choppa la télécommande de la télé pour l’éteindre. Elle vint se remettre près de Bellamy. Garda le silence un instant, l’entendit pousser un énième soupire, et lâcha :
- Bon, accouche ! Elle s’appelle comment ?
Bellamy sembla se réveiller de son état second.
- Quoi ? Qui ? Où ? Comment ?
Octavia soupira :
- La fille dont tu es tombée amoureux.
- De qui tu parles ?
- C’est ça, prends moi pour une conne. Je te connais, et il y a forcément quelqu’un, ça expliquerait que tu sois aussi bizarre. Et malade sans fièvre.
- Y a personne, répondit Bellamy.
Octavia leva les bras au ciel l’air exaspéré :
- Bell ! Tu prends des photos de filles qui se ressemblent toutes, tu sembles complètement ailleurs, tu n’arrêtes pas de pousser des soupirs étranges et bruyants, y a deux secondes tu n’as pas changé de chaîne quand « Who’s your Daddy » a commencé à la télé alors que je sais combien tu hais cette télé réalité. Tu dragues moins qu’avant et ça ne se passe pas bien avec celle que tu dragues. Alors dis moi, comment elle s’appelle ?
Bellamy resta muet une seconde, puis s’agaça
- Y a personne.
- Bell ! Je le sais que y a quelqu’un, accouche.
- Y a personne, insista-t-il.
- Si tu ne me réponds pas, je vide toute ta réserve de sucettes à la poubelle.
Il prit la menace au sérieux – elle l’avait déjà fait – s’énerva un peu et malgré lui, s’entendit dire tout haut :
- Bien d’accord ! Elle s’appelle John…
Il eut un arrêt puis réalisa et bafouilla pour se reprendre.
- Johnassette !! Elle s’appelle Johnassette.
- Johnassette ? Demanda sa sœur incrédule.
- Oui.
- Drôle de prénom.
- Ses parents sont suédois. Ce n’est pas sa faute.
Octavia se contenta d’un sourire en coin.
- Et je ne suis pas amoureux d’elle ! Ajouta-t-il. Elle m’intrigue c’est tout.
- Hm hm. Fit Octavia. C’est la fille de l’étude ?
- C’est elle.
- Qu’est ce qui t’empêche d’être amoureux d’elle ?
- Pour commencer, elle n’a que seize ans !
Octavia siffla :
- Wouh cinq ans de différence, c’est vrai que c’est insurmontable !
- C’est une gamine.
- Et toi, évidemment, tu es un vieil homme de vingt-et-un ans.
- Elle est chiante, elle a un sale caractère, et je n’arrive pas à savoir ce qu’elle veut et ça m’énerve. De toute façon je ne sais rien d’elle.
- Mais elle te plait non ? Au moins un petit peu.
Bellamy souffla et admit.
- Peut-être un petit peu.
- Parle moi d’elle, de ce que tu sais sur elle.
- Elle est en colère, on dirait qu’elle a été blessée et qu’elle soigne ses blessures à coup de rage. Elle me regarde fixement, comme si elle cherchait à lire dans ma tête, et des fois j’ai vraiment l’impression qu’elle y arrive. Elle est provocante, moqueuse, et ne communique que par sarcasme.
- Heureusement que tu ne sais rien d’elle, sourit Octavia.
Bellamy qui gardait ça en lui depuis trop longtemps, décida de tout lâcher d’un coup.
- Elle joue avec mes nerfs aussi. Elle s’approche et s’enfuit, elle me regarde et m’évite, elle vient me chercher et ne veut pas de mon amitié. Elle joue avec le feu, s’amuse d’un simple baiser indirect, elle paraît brûler à l’intérieur et l’air devient électrique quand elle est proche de moi, et j’étouffe, et je voudrait simplement la comprendre.
Octavia resta silencieuse, écoutant tout ce que son grand frère avait à dire sur cette « Johnassette ».
- Elle suit un drôle de cycle d’autodestruction aussi, elle confond bisou et bouche à bouche et se fâche facilement. Elle est drôle et mignonne quand elle dort. Elle a des traits fins et doux, on a envie d’en tracer doucement le contour du bout des doigts.
- Et tu voudrais la serrer dans tes bras.
- Et je voudrais la serrer dans mes bras.
- Et tu crèves d’envie de l’embrasser.
- Et je crève d’envie de…
Bellamy s’arrêta et regarda sa sœur qui lui fit un sourire doux.
- Tu es amoureux, Bellamy.
Son frère se prit les mots en pleine tronche, comme si un pan de ciel s’était décroché pour lui tomber droit dans la gueule.
- Non ce n’est pas possible.
- Si c’est très possible. Ecoute toi quand tu en parles, regarde toi. Tu as les yeux qui brillent, tu fais des gestes, tu respires plus fort, tu sembles ailleurs. Tu l’as vois dans ta tête hein ? Tu repasses des moments vécus ensemble. Tu la cherches dans les filles avec qui tu sors aussi.
Et tu les appelles par le mauvais nom… Aurait-elle pu dire.
- Elle a seize ans et alors ? Tu l’aimes, c’est comme ça.
Alors tout devint clair, comme s’il avait été aveugle. Pourquoi cherchait-il autant à ce que Murphy lui pardonne ? Pourquoi est-ce qu’il cherchait sa présence ? Pourquoi pensait-il encore au baiser que lui avait donné Murphy ? Pourquoi pensait-il toujours à lui ? Et pourquoi posait-il l’image de Murphy sur les filles qu’il embrassait ? Pourquoi son regard lui cramponnait l’âme ?
C’était un garçon, il avait seize ans, et Bellamy s’était toujours cru hétéro. Mais il était tombé amoureux. Amoureux de ce gars en colère, de ce morveux provocateur, de ce type qui se réjouissait pour une sucette et qui la gardait comme un trésor au lieu de la manger.
- Je suis amoureux… Lâcha-t-il en réalisant.
Octavia hocha la tête :
- Voilà tu as tout compris.
Bellamy n’en revenait pas, mais soudainement quelque chose s’était libérée en lui, un truc qui le grattait quelque part et qui l’énervait. Maintenant il se sentait mieux, il comprenait mieux. Et il se disait « voilà pourquoi Muphy ne voulait pas de mon amitié », c’était pourtant évident. Comment avait-il pu s’aveugler autant ? Simplement parce que Murphy était plus jeune et qu’il était un garçon ? Quel idiot.
Octavia posa sa main sur l’épaule de Bellamy et puis lui dit :
- Maintenant que tu as admis que tu étais amoureux de John Murphy, tu peux aller lui dire et te réconcilier avec lui ? Ca évitera que tu casses tous nos verres.
Bellamy ouvrit la bouche. La referma.
Puis la rouvrit :
- Pardon ?
- Tu m’as très bien compris.
- Comment est-ce que tu sais que je parlais de Murphy ?
Octavia ricana :
- Le faux prénom stupide m’a mis sur la voie, mais au-delà de ça, il est le seul que tu as ramené deux fois dans ton lit…
Elle se leva pour le laisser dans ses réflexions, mais avant de s’enfermer dans sa chambre, elle se tourna une dernière fois vers lui :
- Au fait. Je sors avec Jasper, ça fait quelques mois déjà. Tu peux lui casser le nez si tu veux, mais j’aimerais mieux que tu l’acceptes, c’est un type chouette.
Puis elle le planta là.
Bellamy pesa la révélation dans la balance. Jasper hein ? C’était un gars sympa, il ne semblait pas le genre de type qui ferait du mal à O, Bellamy pouvait sans doute l’accepter sans trop de difficulté, et sans avoir besoin de lui casser le nez. D’autant plus que Jasper avait essayé de l’aider. Bien. Ce problème là était réglé.
Il y en avait un autre maintenant. John Murphy.
C’était peut-être ça que Jasper avait voulu dire, quand il lui avait dit de donner quelque chose de lui-même à Murphy. Et c’était peut-être pour ça que Bellamy n’était pas allé quémander son amitié en disant qu’il l’appréciait, parce que dans le fond, c’était autre chose qu’il désirait.
Il ne voulait pas de son amitié.
Parce qu’il était tombé amoureux de lui.
Sans savoir quand, sans savoir comment, sans savoir exactement pourquoi, mais connaissait-on vraiment ces réponses ? Et d’ailleurs avaient-elles de l’importance ?
Ce qui comptait maintenant, c’était de donner cet amour qu’il venait de comprendre à Murphy. Lui donner ça et ses excuses.
Il en avait envie.
Tout de suite, maintenant. Même s’il était tard, même s’il tombait des cordes glaciales sur terre.
Bellamy frappa à la porte d’Octavia.
- Je sors, lui dit-il.
Elle savait où il allait.

A suivre.

« Who’s your Daddy
Voilà voilà. Le titre évocateur laisse imaginer le pire. Vous en cauchemardiez, les US l’ont fait. Encore un concept simple, malsain et à gerber. Vous prenez un pauvre gars pommé et qui n’a jamais connu son père, vous le mettez dans une pièce avec 25 autres mecs qui prétendent tous être son géniteur. Le but de l’émission ? Pour l’orphelin trouver son père et par la même occasion empoché 100 000 dollars mis en jeu. Pour les 25 géniteurs potentiels ? Jouer au mieux le faux père pour empocher les 100 000 dollars mis en jeu. Cruel non  ? » (article tiré du site UrbanShaker)
Swato
Swato
Dieu vis sur une tortilla.
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Date d'inscription : 08/08/2013

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MessageSujet: Re: NEW [Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Le ringard, le meilleur ami, la déesse, le truand et le grand frère (17) NEW [Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Le ringard, le meilleur ami, la déesse, le truand et le grand frère (17) Icon_minitimeDim 10 Avr - 10:34

Oh naoooon je veux la suiiiiiite !!!!! Suspens de fouuuuu v.v
Bon en tout cas, laisse moi dire quelque chose que j'ai hurlé en milieu de chapitre: ENFIN !

Quel abruti alors ce Bellamy ! Il en a mis du temps ! Bon... maintenant faut qu'il se rattrape et que Murphy le pardonne. J'ai hâte de voir ce qu'il va faire *curieuse*

J'adore Octavia, elle est pas dupe du tout mdrrr surtout avec le Johnnasette xD

Et Jaspy et Monty en schtroumpf comme Murphynou <3 trop mimiiiiii
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