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[Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Le ringard, le meilleur ami, la déesse, le truand et le grand frère (42)

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Maliae
Maliae
Piou piou piou piou piou piou piou piou piou piou
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MessageSujet: [Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Le ringard, le meilleur ami, la déesse, le truand et le grand frère (42) [Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Le ringard, le meilleur ami, la déesse, le truand et le grand frère (42) Icon_minitimeVen 13 Mai - 23:17

Fandom : Les 100
Prompt : Ben en fait j'en ai pas mis exceptionnellement mais c'est parce que ce chapitre devait parler de plus de trucs mais je suis partie dans mon délire, et voilà...
Note :
Ce chapitre sert tellement à que dalle que même si vous ne le lisiez pas ça changerait rien à votre vie et que vous rateriez rien.

MAIS. C'est le chapitre 42 !

Il doit y avoir un sens à tout ça non?

(pas relu, comme d'hab, ahaha).

***

42. Vacances (1ère partie)

Bellamy, Jasper et Monty s’étaient tous les trois relayés au volant. Jasper beaucoup moins longtemps que les deux autres. A dire vrai après une heure de conduite, il demanda pour changer, parce qu’il en avait marre.
Murphy ronchonna parce qu’il n’eut pas le droit de conduire.
- Tu conduiras quand t’aura ton permis.
- Oui ben je dois attendre de le passer et c’est à la rentrée, je vois pas pourquoi je ne peux pas conduire alors que je sais conduire.
- Pas envie de commencer les vacances avec des flics. Lui répondit Bellamy.
Murphy se renfrogna, et Bellamy choisit ce moment pour échanger le volant avec Monty, monter derrière avec Murphy et lui faire des câlins.
- Tu vois que ce n’est pas si mal de ne pas conduire.
Jasper discuta avec Monty pendant ce temps. Ils firent aussi pas mal de pause et se gavèrent de café sur pleins d’autoroutes différentes, et donc ils durent faire d’autres pauses parce que Jasper se retrouva avec une envie de pisser phénoménal. Il n’était pas le seul, Bellamy surprit plusieurs fois Murphy en train de se tortiller sur son siège.
Le voyage dura donc beaucoup plus longtemps que prévu et ils arrivèrent à l’hôtel en milieu d’après-midi. Ils avaient déjà réservé leur chambre, mais devaient encore payer pour les deux semaines prévues. Ils participèrent tous, puis se dirigèrent vers leur chambre avec les valises. Bellamy avait la clé, qui n’était pas vraiment une clé mais plutôt une carte qu’il fallait passer sur la porte pour l’ouvrir.
Jasper et Monty se précipitèrent à l’intérieur en abandonnant leurs valises dans l’entrée et firent le tour de la pièce. Elle était composée d’une salle de bain assez petite (douche, toilette, lavabo), d’une mini kitchenette qui faisait salon et de deux chambres. Se trouvant chacune à un bout de la kitchenette.
- Génial ! S’écria Jasper, les chambres ne sont pas l’une à côté de l’autre, on n’entendra pas Murphy et Bellamy ! Je n’avais pas envie de dormir pendant deux semaines avec des bouchons d’oreille.
- On pourrait dire la même chose pour vous, grommela Murphy.
Monty et Jasper ne relevèrent pas et tandis que Jasper testait la télé, Monty regardait le frigo. Murphy s’enferma dans les toilettes, et Bellamy tira tant bien que mal les valises à l’intérieur de la pièce. Les chambres étaient similaires, alors il prit celle qui était le plus prêt de la porte et y déposa sa valise et celle de Murphy. Jasper et Monty vinrent prendre les leurs et les posèrent dans ce qui serait leur chambre pour les deux prochaines semaines.
Jasper était une véritable tornade et Monty n’était pas beaucoup plus calme que lui. Murphy se laissa tomber comme une larve sur la canapé :
- Vos gueule les gosses c’est l’heure de la sieste.
- Comment tu peux être fatigué alors qu’on a passé autant de temps en voiture ? Demanda Monty.
- T’as même pas conduit ! Renchérit Jasper.
- Ouais ben la voiture moi ça me crève, ronchonna Murphy.
Bellamy vint soulever doucement sa tête, s’assit et reposa la tête de Murphy sur ses genoux.
- Moi aussi, soupira-t-il. Et moi j’ai conduis.
Jasper et Monty essayèrent vraiment de se calmer, en vain.
- Bon on va faire un tour dehors, décidèrent-ils.
Bellamy hocha la tête, Murphy ne répondit rien, il avait les yeux fermés, la joue sur les cuisses de Bellamy, sa main dans ses cheveux, il semblait déjà parti au pays du sommeil.
Jasper et Monty sortirent, ils prirent les escaliers parce que n’eurent pas la patience d’attendre l’ascenseur et se retrouvèrent dehors. Ils étaient environ à dix kilomètres de Disney, mais ils avaient l’impression de pouvoir le voir d’ici là.
- Ca va être trop cool, lança Jasper.
- Ca va être trop génial, renchérit Monty.
- Fantastique.
- Merveilleux.
- Hallucinant.
- Complètement fou.
- On fera tous les manèges qui vont super vite, s’extasia Jasper.
- Et tous les manèges qui vont super super vite !
- J’en peux plus, j’ai trop hâte.
- Moi aussi.
Ils se regardèrent, et leurs mains s’accrochèrent et ils se mirent à sautiller n’importe comment juste devant l’hôtel. Finalement ils se relâchèrent et décidèrent de marcher pour se calmer un peu. Ils marchèrent environ une demi-heure et se retrouvèrent à l’océan où ils décidèrent de se baigner, bien qu’ils n’aient pas de maillot de bain sur eux – l’ayant laissé à l’hôtel. Peu importe, ils se mirent en caleçon, posèrent leurs affaires entre deux touristes, et se jetèrent à l’eau. Jasper garda cependant sa chaîne autour du cou. Il ne le l’enlevait jamais.
Ils s’amusèrent à essayer de se couler et à se balancer de la flotte sur la tronche, puis ils se laissèrent porter par les vagues ou nagèrent hyper loin. Ces activités contribuèrent pas mal à calmer leur excitation et à bien les fatiguer comme il fallait. Après une nouvelle demi-heure ils remirent leurs vêtements sur leurs corps mouillés, se préoccupant assez peu de dégouliner d’eau. Main dans la main ils rejoignirent l’hôtel en faisant des plans sur la comète en parlant des vacances.
- Je suis sûr qu’en arrivant ils seront tous les deux entrain de roupiller devant la télévision allumée.
- Pour Murphy c’est sûr, il dormait déjà avant qu’on parte, dit Monty.
- Je me demande comment ils font pour être aussi calme, j’ai l’impression d’avoir un feu à l’intérieur de moi tellement je suis content qu’on soit tous les quatre en vacances ensemble.
Monty rit :
- On pourra peut-être faire griller des marshmallow en les posant sur ton ventre.
Jasper lui donna un petit coup d’épaule en se marrant.
- On a l’océan tout près, Disney tout près, et pleins de trucs supers. Je suis avec mon meilleur ami qui est l’amour de ma vie, mon petit frère adorable qui ignore qu’il l’est, et notre beau frère l’ours, qu’est ce qu’il y a mieux de ça franchement ?
Monty serra plus fort ses doigts, laissa ses joues chauffer et dit doucement en plaisantant :
- Les marshmallows grillés.
Jasper se retrouva plié en deux tellement il éclata fort de rire. Monty frotta son dos en riant avec lui. Jasper, les deux mains sur son ventre, réussit à dire :
- Oh bon sang Monty, je t’aime.
Monty ne put pas lui dire que lui aussi, les mots n’auraient pas suffit pour exprimer ce qu’il ressentait pour lui. Il se contenta de continuer de passer sa main sur son dos tendrement. Jasper finit par se redresser et regarda Monty. Il savait. Maintenant qu’il avait ouvert les yeux sur ses sentiments, et sur ceux de son meilleur ami, il suffisait qu’il le voie pour savoir, pour deviner. Cette manière que Monty avait de rougir, ou ce sourire un peu spécial qu’il ne réservait que pour lui, son regard vraiment doux – Monty le bouffait littéralement des yeux et c’était tellement rassurant de se faire manger des yeux ainsi. Alors même si Monty ne le disait pas autant que Jasper, Jasper savait que Monty l’aimait.
Il embrassa sa bouche, un simple baiser, court et sans prétention, comme ils aimaient s’en échanger. Parce qu’au final, même s’ils adoraient s’embrasser, ils n’avaient pas besoin de plus que d’être simplement ensemble. Ca avait toujours été comme ça, ça ne changerait pas parce qu’ils s’étaient avoués leurs sentiments. Se serrer l’un contre l’autre, se prendre la main, rien que ça suffisait à les rendre heureux.
Jasper ne désirait qu’une seule chose : passer le reste de sa vie avec Monty. Et Monty désirait la même chose.
Ils firent le reste du trajet en rigolant à cause du feu à l’intérieur de Jasper. Monty fit semblant de se brûler la main en posant sa main sur son ventre et Jasper souffla dessus.
- Je suis devenu une arme de destruction massive de mains.
- Bientôt, on t’enverra dans les foyers afin de te débarrasser des mains des ennemis de l’Etat. Dit Monty.
- Mais je finirai par trouver un moyen de m’enfuir pour qu’on ne m’utilise plus contre mon gré.
- Et je te cacherai sous mon lit, personne ne te retrouvera jamais. Promit Monty.
- Je pourrai avoir des marshmallows ? Demanda Jasper.
Ils recommencèrent à rire. Et ce fut comme ça tout le trajet, ils arrivèrent dans la chambre. Le soleil avait complètement séché leurs vêtements. Ils s’arrêtèrent devant la porte, essayant de se calmer avant d’entrer. Pourtant leur petit tour à l’océan les avait fatigué, mais au final ils s’étaient beaucoup trop marrés sur le trajet du retour et se sentait toujours surexcité. Ils se regardaient et essayaient de rester sérieux, mais finissaient toujours par recommencer à rire, en se lançant des « chuuuut chuuut », sans que ça ne fonctionne.
Finalement Monty prit les choses en main, poussa Jasper contre le mur et l’embrassa à pleine bouche, collant tout son corps contre le sien. La main de Jasper vint se poser sur sa nuque. Oui ils se contentaient aisément d’être simplement ensemble, mais s’embrasser passionnément, c’était bien aussi.
Ils se séparèrent au bout d’un moment pour reprendre leur souffle, échangèrent un long regard. Jasper se mordit les lèvres, Monty caressa sa joue.
- Tu as de bonnes méthodes Monty.
Monty lui sourit. Il lui vola un court baiser, puis ils utilisèrent la carte magnétique pour la chambre et entrèrent dedans. Bellamy était avachis sur le canapé, la tête en arrière, il dormait la bouche grande ouverte. La tête de Murphy toujours sur ses genoux, aussi endormis que lui. La télé allumé pour les murs. Monty et Jasper se tapèrent discrètement dans les mains, ils éteignirent l’écran, et allèrent dans leurs chambres.
Ils s’assirent sur le lit, qui était de taille King, donc immense.
- Je vais te perdre dans ce lit, murmura Jasper.
- Tu t’accrocheras bien à moi et tu ne me perdras pas, le rassura Monty.
Ils discutèrent un moment, calmement, jusqu’à ce qu’ils entendent du bruit à côté. Murphy ouvrit la porte, un côté de son visage tout ridé, rouge, décoiffé. Il se frotta les cheveux et parla en baillant :
- On va aller bouffer dehors.
- Okay, dirent les deux adolescents en cœur.
Murphy sortit de la pièce sans refermer la porte. Monty et Jasper descendirent du lit et le suivirent. Bellamy était dans la salle de bain et en sortit deux minutes plus tard. Murphy prit sa place.
- Alors vous avez vu un truc intéressant ? Demanda Bellamy aux deux garçons.
- L’océan, répondit Monty.
- Et on s’est baigné, ajouta Jasper.
- Déjà ? Vous aviez vos maillots ?
- Non, mais pas besoin, et puis on a séché sur le trajet du retour, dit Monty.
- On a pas mal rit aussi. A cause des marshmallow.
Bellamy haussa un sourcil, en se demandant ce qu’il pouvait y avoir de drôles avec des marshmallows. Il n’eut pas le temps de demander, Murphy sortait de la salle de bain, l’air un peu plus réveillé :
- Allez on bouge, j’ai grave la dalle là.
Ils prirent la voiture pour aller dans un restau rapide. Ils commandèrent et mangèrent sur place, décidant de ce qu’ils devaient faire dès le lendemain.
- D’abord les courses, pour remplir le frigo. Dit Bellamy. Histoire qu’on ait quelque chose à manger.
- Et ensuite on passe l’après-midi à la plage ? Demanda Jasper.
- S’il fait aussi chaud qu’aujourd’hui, pourquoi pas ? Fit Bellamy.
Monty et Murphy approuvèrent cette idée.
Ils avaient prévus de passer une première semaine à visiter et profiter, pour aller à Disneyland la deuxième semaine (peut-être trois ou quatre jours, histoire d’avoir le temps d’en voir et d’en faire le plus possible).
- Il faudra un peu qu’on regarde ce qu’on peut faire dans le coin, ajouta Bellamy, ça serait sympa de se faire un musée ou deux, pour ne pas regretter.
- Ca dépend du musée, fit Jasper.
- On regardera ça, dit Bellamy.
- Oui.
Ils mangèrent et Murphy faillit mordre les doigts de Jasper quand, pour le taquiner, il essaya de lui piquer une frite.
- Pas touche à mes frites !
Jasper piqua plutôt celles de Bellamy qui le laissa faire et piqua les siennes en retour. Monty resta plutôt sage, la fatigue commençait à vraiment se faire sentir. Quand Bellamy eut finit de manger ses frites, il en prit une à Murphy qui le laissa faire.
- Y a du favoritisme, se plaignit Jasper.
Murphy haussa les épaules.
Monty donna ses frites à Jasper qui ricana :
- Et voilà, moi j’ai Monty.
- Tu le gâtes trop, dit Murphy en s’adressant à Monty, il va finir par en profiter.
Monty se contenta de hausser les épaules et de boire son coca. Jasper embrassa la joue de Monty pour le remercier, avec sa bouche grasse et pleine de sels. Monty se laissa faire, bien trop heureux d’avoir des bisous pour s’en plaindre.
Ils finirent de manger et rentrèrent à l’hôtel. Pile au moment où ils sortaient du véhicule, le téléphone de Bellamy se mit à sonner, il décrocha vite en précisant « c’est ma sœur ». Puis il s’éloigna pour lui parler. Murphy le regarda faire, Bellamy avait un sourire de dix kilomètres, très heureux d’avoir sa petite sœur au téléphone. Il leva les yeux au ciel, puis il suivit Monty et Jasper dans leurs chambres.
Ils s’installèrent sur le canapé et matèrent la télé. Bellamy revint une demi-heure plus tard, et vint se coller tout contre Murphy qui lui demanda doucement comment ça allait.
- Elle va bien.
Il ne parlait pas d’Octavia, mais peu importe.
- Elle est contente qu’on soit bien arrivé, et nous ordonne de bien nous amuser.
Jasper acquiesça :
- Elle peut compter sur nous !
Bellamy n’en dit pas plus, il laissa son nez contre le cou de Murphy, se fichant de la télé. Murphy caressa son dos en silence, se demandant ce qu’il se passait dans la tête de Bellamy. Peut-être qu’il lui dirait, ou peut-être pas, mais ce qui était sûr c’était que sa petite sœur devait lui manquer.
Bellamy n’était jamais parti aussi longtemps sans elle, il avait peur qu’ils s’éloignent de plus en plus, et que même s’ils resteront évidemment toujours frères et sœurs, un jour ils ne se voient presque plus. Il avait passé toute sa vie à s’occuper d’elle, à la protéger, il s’était sacrifié pour elle. Murphy n’avait aucune idée de comment il pouvait se sentir exactement de la voir lui échapper. Lui-même avait un frère mais il venait à peine de le rencontrer, ce n’était pas comparable. Sans doute que voir Jasper partir pour longtemps ferait un gros vide dans sa vie, mais Murphy était sûr de pouvoir supporter une absence de deux semaines.
Tout ce qu’il pouvait faire c’est être là pour Bellamy, en se demandant quelle place il prenait là dedans.
Bellamy pensa un moment à Octavia, au téléphone elle avait vraiment l’air heureuse, elle avait rencontré l’ami d’enfance de Lincoln et des personnes de sa famille, et apparemment elle s’était très vite intégrée. Dans un sens, ça lui faisait plaisir de l’entendre et de savoir qu’elle allait bien, le bonheur c’était tout ce qu’il souhaitait à Octavia. Mais en même temps, il avait l’estomac noué, est-ce qu’Octavia était entrain de trouver une meilleure famille que lui ?
Bellamy savait qu’il n’avait pas toujours été le meilleur grand frère du monde, qu’il l’avait parfois étouffé, tant il l’avait surprotégé, et peut-être qu’Octavia finirait par préférer ce que pouvait lui offrir Lincoln.
Il n’avait pas envie d’y penser. Pour l’heure, il était avec Jasper et Monty, et surtout avec Murphy. Ils étaient ensemble et là pour s’amuser. Bellamy ne devait pas se prendre la tête pour Octavia, quand ils se retrouveraient après les vacances, il lui en parlerait pour savoir où ils en étaient tous les deux.
Pour l’heure, il fallait qu’il profite. Et depuis tout à l’heure la douce odeur de Murphy lui chatouillait les narines, tandis qu’il sentait sa main caresser son dos, et parfois s’attarder sur ses côtes.
Bellamy embrassa le cou de Murphy plusieurs fois, celui-ci se laissa faire, tendant même le cou pour lui faciliter les choses. Les baisers remontèrent jusqu’à son oreille, sa joue, et finalement Bellamy fit tourner la tête à Murphy en attrapant son visage et embrassa sa bouche. Assez passionnément. Baiser que Murphy lui rendit avec plaisir. Leurs mains se faisant baladeuses. Jasper et Monty échangèrent un regard et toussotèrent pour rappeler leur présence. Bellamy se recula, mais garda son visage proche de celui de Murphy :
- On va prendre notre douche ensemble ? La cabine est assez grande.
Murphy se lécha les lèvres, et acquiesça, les yeux brillants d’excitations. Ils se levèrent, prirent des affaires et s’enfermèrent ensemble dans la salle de bains.
Jasper attrapa la télécommande et augmenta le son de la télé. Monty posa sa joue contre son épaule et Jasper passa un bras autour de lui.

Plus tard, Murphy et Bellamy sortirent de la salle de bain, les cheveux mouillés ils se rassirent sur le canapé. Bellamy avait prit une serviette et s’amusa à frotter les cheveux de Bellamy avec. Ce dernier se laissa totalement faire, parce que c’était agréable. Quand Bellamy retira la serviette, il avait les cheveux dans tous les sens, et Jasper fila à la vitesse de la lumière dans sa chambre pour en revenir avec son polaroïd. Il prit Murphy en photo. Ce dernier se contenta de lever les yeux au ciel et d’aplatir ses cheveux avec ses mains.
Monty se leva pour prendre des affaires.
- Tu vas te doucher ? Demanda Jasper.
- Oui.
- Je viens avec toi.
Monty ne lui laissa pas l’occasion de le faire et lui ferma la porte de la salle de bain au nez.
- Même pas drôle ! Allez Monty, je te frotterai le dos.
Monty ne donna pas de réponse, Jasper insista :
- On l’a déjà prise ensemble, tu te souviens ?
- Beaucoup trop bien, répondit Monty de l’autre côté, j’aime être tranquille sous ma douche.
Jasper n’insista pas. Il alla s’asseoir avec Bellamy et Murphy.
- Tu t’es pris un râteau, se moqua Murphy.
Jasper haussa les épaules.
- Monty est timide, dit-il. A dire vrai, je me doutais un peu qu’il refuserait.
Bellamy observa Jasper, celui-ci n’avait pas l’air particulièrement déçu. Murphy continua de le taquiner :
- Tu dois être vraiment nul au lit pour pas qu’il veuille de toi dans une douche.
Jasper fixa Murphy et sourit en coin.
- Si tu le dis, dit-il simplement.
Murphy fronça les sourcils, il s’attendait à ce que Jasper se vexe, au moins un peu, il ne pensait pas qu’il le prendrait avec autant de détachement. Bellamy passa sa main dans ses cheveux, les décoiffant de nouveau.
- Laisse le tranquille, lui dit-il.
Murphy haussa les épaules, de toute façon il s’en foutait, Jasper et Monty pouvaient bien faire ce qu’ils voulaient. Tant qu’ils restaient ensemble et ne faisaient plus chier à se tourner autour.
Quand Monty sortit de la douche, Jasper se leva pour prendre sa place. Monty l’embrassa avant qu’il rentre dans la salle de bain.
- Tu ne m’en veux pas ? Demanda-t-il.
- Pourquoi je t’en voudrais ? Interrogea Jasper.
Monty sourit et secoua doucement la tête.
- Pour rien.
Jasper l’embrassa à son tour, puis s’enferma dans la salle de bain.
Murphy poussa gentiment Monty du pied :
- Il est si nul que ça au lit Jasper ? Demanda-t-il avec un sourire en coin.
Monty se contenta de hausser les épaules et s’assit sur le canapé.
- T’es bien curieux, dit-il finalement à Murphy, est-ce que tu as peur que ses performances soient moins médiocres que les tiennes ?
Touché. Monty était trop doué. Chaque fois, il retournait les taquineries de Murphy contre lui. Bellamy éclata de rire et Murphy lui donna un petit coup de coude :
- Te marre pas toi !
Bellamy embrassa le crâne de Murphy.
- Tu l’as bien cherché. Dit-il.
Quand Jasper sortit à son tour, ils décidèrent d’un commun accord d’aller se coucher. Monty et Jasper rejoignirent leur chambre. Ils s’allongèrent, se blottissant sous la couette malgré la chaleur. Jasper vint se coller tout contre Monty et embrassa son épaule.
- Je suis crevé, marmonna Monty en se tournant vers lui pour l’attirer dans ses bras. Ca doit être la route et la baignade.
Jasper embrassa son nez alors que Monty clignait des yeux pour essayer de les garder ouverts.
- Dors, souffla Jasper.
- Hmmm, fit Monty fermant ses yeux.
Il sentit Jasper embrasser plusieurs fois son visage, et sombra. Jasper caressa ses cheveux un moment, puis lui-même fut emporté par le sommeil.

Murphy et Bellamy s’étaient eux-mêmes quasiment endormis en même temps, leurs têtes à peine sur l’oreiller. Bellamy avait passé son bras autour de Murphy, et quelques secondes plus tard ils roupillaient.

xxx

Jasper fut le premier à se réveiller. Pendant la nuit il s’était détaché de Monty, sans doute à cause de la chaleur. Il se tourna et vint embrasser son front, caressa ses cheveux un moment, puis se leva. Il s’étira, prit des vêtements et alla se préparer dans la salle de bains. Quand il en sortit, Bellamy était réveillé aussi, il cherchait du café dans la cuisine en ayant du mal à se souvenir pourquoi il n’y en avait pas. Puis ça lui revint. Il se gratta le ventre et poussa un grognement :
- Faut vraiment qu’on aille faire des courses.
Jasper hocha la tête.
- Tu veux que je descende acheter des cafés au distributeur ?
- Tu serais un ange, répondit Bellamy.
- Une fée, en fait, répondit Jasper tout sourire.
- Exact.
Jasper descendit chercher deux cafés au distributeur et les remonta. Bellamy se préparait dans la salle de bain et Jasper lui posa sur la table, buvant le sien devant des dessins animés, le son bas pour pas réveiller Monty et Murphy qui dormaient encore. Bellamy sortit de la salle de bain, s’assit à côté de lui et but son café.
Quand il se réveilla, Monty roula au bas du lit et se cassa à moitié la figure. Le « boum » qui résonna inquiéta suffisamment Jasper pour qu’il débarque aussitôt. Il trouva un Monty, la tête sur le lit, et le corps hors du lit.
- Bonjour Jasper, marmonna Monty.
- Bonjour Monty-chan.
- Bonjour Jasper, répéta Monty.
Jasper rit, et vint l’aider à se lever. Monty enroula ses bras autour de lui et resta contre lui.
- Je t’aime Jasper, murmura-t-il.
Le cœur de Jasper s’arrêta une seconde, puis il repartit trop vite, comme pour rattraper le battement perdu.
- Je t’aime aussi, dit-il en passant une main dans les cheveux de Monty.
- J’ai rêvé que tu me demandais en mariage, marmonna Monty.
- Et tu répondais quoi ?
- Rien, parce qu’à ce moment là on assistait à un débarquement de martiens, qui ressemblaient étrangement à des dauphins en tutus.
Jasper eut un petit rire contre son oreille et Monty frissonna.
- Ca veut peut-être dire que si on se marie, on doit porter des déguisement de dauphins en tutus.
Monty rit à son tour.
- Je veux bien, surtout si Murphy en porte un.
Ils se marrèrent tous les deux. Monty se sépara doucement de Jasper et s’étira. Jasper embrassa son front :
- Va te préparer, je vais te chercher ton café.
- Merci, tu es une véritable fée, tu sais ce que je veux avant que je te le demande.
Jasper sourit de toutes ses dents, et embrassa une nouvelle fois son front. Monty alla se préparer et quand il revint, Jasper lui tendit son café.
- Merci mon dauphin en tutu, sourit Monty.
- De rien, rit Jasper.
Bellamy écouta vaguement leur échange, un œil sur la télé. Vers dix heures, il décida d’aller réveiller Murphy. Celui-ci était complètement roulé en boule et enterré sous la couette, la chaleur ne paraissant pas le déranger le moins du monde, seule une mèche de cheveux dépassait. Bellamy se glissa sous la couette et eut l’impression d’étouffer tellement c’était une fournaise. Murphy devait avoir le sang froid pour ne pas le sentir. Bellamy vint embrasser plusieurs fois son épaule et souffler à son oreille :
- John réveille toi.
- Grmmmmmm, grogna-t-il en poussant Bellamy.
Bellamy tira un peu la couette pour en sortir la tête de Murphy, et passa ses mains sur ses cheveux pour les lisser en arrière.
- Allez debout, murmura Bellamy.
- Rmpffffff.
Bellamy embrassa sa joue et Murphy tendit les bras pour essayer de le repousser, mais Bellamy ne le laissa pas tranquille. Il continue de l’embrasser, jusqu’à ce que les grognements de Murphy deviennent plus clairs.
- Pervers.
- Debout. Insista Bellamy.
- Laisse moi dormir.
- Il est plus de dix heures.
- C’est l’aube. Je suis en vacances.
- On va faire des courses, tu ne vas pas passer tes vacances au lit.
- Je vais me gêner, soupira Murphy en cherchant la couette pour la remettre sur sa tête.
Bellamy l’empêcha de le faire et poussa toute la couette du lit.
- Bellamy putain tu fais chier, laisse moi dormir !
Mais Bellamy ne l’écouta pas et embrassa sa joue, faisant soupirer Murphy :
- Je veux divorcer.
- On n’est pas marié.
- Tant mieux.
Murphy finit par s’asseoir sur le lit, les yeux tous collants et l’air hyper mécontent. Même comme ça Bellamy le trouvait beau et adorable et embrassa sa tempe, ce qui fit grogner Murphy. Jasper entra dans la chambre :
- Je suis allé te chercher ton café, je me suis dis que t’en aurais besoin tout de suite.
- Putain, marmonna Murphy, tu gères pour une fausse fée qui a piqué le déguisement d’une autre.
Il se frotta un œil et prit le café avec son autre main. Jasper le décoiffa plus qu’il ne l’était :
- De rien frérot.
Murphy ne répondit rien et Jasper le laissa avec Bellamy. Il but son café, le bras de Bellamy autour de sa taille. Ce n’était pas désagréable comme réveil, mais trop tôt pour lui, il était en vacances et aurait bien voulu dormir jusqu’à midi au moins. Bellamy caressait doucement sa taille avec son pouce et l’embrassait souvent. Murphy aurait adoré se rallonger dans ses bras et se laisser dorloter.
- Et si on laissait les enfants aller faire les courses et nous on se recouche ? Proposa-t-il.
Bellamy embrassa son cou :
- Bien tenté, mais non, on y va tous ensemble.
Murphy soupira et finit son café. Il s’étira les bras et les jambes en baillant, puis il posa sa bouche contre celle de Bellamy. Ils échangèrent un baiser, et Murphy se leva finalement. Il alla se rafraîchir dans la salle de bains, s’habilla, se brossa les dents, se rasa, se coiffa.
Il sortit un peu plus réveillé. Tout le monde était prêt à partir. Murphy remarqua seulement comme ils étaient habillés. Tous portaient un débardeur et un short (normal par cette chaleur), Jasper avait des couleurs vachement flashies, ce qui n’avait rien d’étonnant de sa part. Monty était plus sobre, débardeur blanc et short rouge. Bellamy… Bellamy sortait tout droit d’un magazine stupide avec le beau surfeur en couverture. C’était à cause de son short avec des fleurs dessus.
Il soupira.
- Et tu te sentais ridicule en robe, marmonna-t-il à l’intention de Bellamy.
Ce dernier leva un sourcil.
- Qu’est ce que c’est censé vouloir dire ?
- Rien. Ronchonna Murphy.
Lui-même portait le tee-shirt qu’Octavia lui avait offert et un short en jean beige. Ils avaient tous des sandales, et des lunettes de soleil. Murphy prit quand même la main de Bellamy, et de toute façon personne ne vit le ridicule de cette situation, parce que Bellamy se fit siffler par toutes les filles qui passèrent devant l’hôtel – la plupart ne portant qu’un bikini et un paréo.
- Quel succès, ronchonna Murphy qui commençait à être jaloux.
Bellamy s’arrêta et l’embrassa. Jasper et Monty qui marchaient derrière leur rentrèrent dedans. Bellamy rit en se séparant de Murphy.
- C’est peut-être toi qui te fais siffler.
- Y a pas intérêt, dit Murphy, je suis pas un chien.
Bellamy embrassa sa joue. Jasper et Monty passèrent devant et montèrent dans la voiture. Monty se mit au volant du coup, Bellamy et Murphy montèrent derrière. Ils allèrent dans une grande surface.
La première chose qu’ils prirent, furent du café, du Nutella, du pain, des céréales et des sucettes. Ensuite ils s’éparpillèrent dans le magasin et choisissaient au fur à mesure. Devant la viande, Jasper lança :
- Et si on se faisait un barbecue ?
- Dans notre chambre d’hôtel ? Demanda Bellamy. Ce n’est pas très réaliste.
- On aura qu’à les faire chauffer sur le ventre de Jasper, dit Monty.
Les deux garçons éclatèrent de rire. Bellamy fronça les sourcils :
- Il y a quelque chose qui m’échappe là…
Murphy lui donna un gentil coup de coude :
- Ne cherche surtout pas à essayer de les comprendre, ça va te donner des maux de crâne. Contente toi de hocher la tête et de passer à autre chose.
Monty et Jasper restèrent dans leurs délires un moment, avant de changer totalement de sujet en demandant à Bellamy et Murphy s’ils achetaient de l’eau ou s’ils boiraient au robinet.
- Robinet, répondit Bellamy, pas besoin de dépenser des sous pour rien.
- On pourrait prendre du sirop du coup, dit Monty, ça dure plus longtemps que le jus de fruits.
Ils furent tous d’accord pour ça. Jasper et Monty se remirent à rire en mettant des marshmallow dans le caddie, mais comme Murphy l’avait dit, Bellamy ne posa pas de question. Jasper et Monty étaient comme ça, même s’ils faisaient en sorte d’inclure les gens dans un maximum de conversations, ils vivaient également sur leur propre planète, avaient leurs propres délires. Qu’ils avaient du mal à partager, parce qu’ils se comprenaient sans avoir besoin de se parler. Des fois il suffisait simplement qu’ils échangent un regard.
- C’est sans doute parce que vous vous connaissez depuis aussi longtemps que vous arrivez à communiquer comme ça, dit Bellamy.
Jasper et Monty hochèrent la tête.
- Un peu. Dit Jasper. Il doit y avoir de ça.
- Mais d’aussi loin que je me souvienne, on a toujours été comme ça, ajouta Monty.
- C’est vrai, tu te souviens Amy et Paul ? Ils disaient sans arrêt qu’on était impossible à comprendre quand on était ensemble.
- Qui sont Amy et Paul ? Demanda Bellamy.
- Une des familles que j’ai eue. Vers mes dix ans.
Monty acquiesça. Il dit :
- Beaucoup de gens ne me comprenaient pas du tout, j’avais des problèmes à l’école, mais avec Jasper, tout ce que je disais lui paraissait totalement clair. Ca ne lui paraissait pas du tout bizarre que je casse des objets pour voir ce qu’il y avait à l’intérieur par exemple.
- Et ça ne paraissait pas bizarre à Monty que je veuille contacter les extraterrestres ou que j’adore faire des mélanges bizarres.
Ils hochèrent tous les deux la tête en se regardant :
- Ca a toujours été naturel, dit Jasper, un peu comme si on était tous les deux descendus du même monde et qu’on avait fini par se retrouver.
- C’est aussi la sensation que j’ai, dit Monty.
Bellamy les observa et sourit :
- Vous avez vraiment une super relation. C’est rare des personnes qui se comprennent aussi bien pendant aussi longtemps.
Jasper attrapa les doigts de Monty :
- Et ça durera encore très très très longtemps, dit-il.
Murphy posa sa main sur le bras de Bellamy. L’air un peu jaloux. Monty leur dit :
- Votre relation est différente, mais elle est très bien aussi.
Jasper était totalement d’accord :
- C’est rare de voir deux personnes s’aimer au point d’attendre sous la flotte et le froid pendant deux jours ou s’adoucir comme le fait Murphy quand il est avec toi, Bellamy.
- Et puis d’habitude les gens demandent à l’autre de changer, ajouta Monty, mais Murphy paraît accepter que Bellamy l’enquiquine et Bellamy aime son sale caractère, donc c’est tout bon.
Bellamy et Murphy se regardèrent avec quelque chose dans les yeux que seuls eux pouvaient comprendre. Jasper et Monty leur sourirent. Ils n’étaient peut-être pas les seuls à avoir leur mode de communication.
Puis Jasper demanda, changeant totalement de sujet :
- Et si on prenait de quoi faire des crêpes ? C’est super bons les crêpes.
Ils furent tous d’accord.

Ils partagèrent les frais des courses, allèrent tout ranger dans la kitchenette de leur chambre, mangèrent des pâtes aux beurres avec un steak haché que Bellamy leur cuisina. Murphy voulu faire une sieste d’une petite heure et ils se retrouvèrent tous allongés sur le même lit.
- On peu savoir pourquoi Jasper et Monty squattent notre lit ? Demanda Murphy avec agacement.
- Parce qu’il y a de la place pour quatre, répondit Jasper.
- Ce n’est pas une raison, vous avez votre chambre.
- Mais c’est plus drôle de faire une sieste tous ensemble.
Bellamy passa son bras autour de Murphy :
- Laisse les enfants faire, ça les amuse.
Murphy soupira. Il était trop crevé pour ces conneries. Il allait d’abord faire la sieste, il verrait ensuite. Il ferma les yeux et s’endormit.
Bellamy somnola près de lui.
Jasper et Monty restèrent silencieux, Jasper caressa doucement le bras de Monty du bout des doigts. Celui-ci était hyper chatouilleux alors il avait pleins de petits frissons, ce qui amusait grandement Jasper. Ils ne dormirent pas vraiment, mais se dorlotèrent pendant l’heure de la sieste, sans se parler.
Murphy finit par remuer contre Bellamy, il bailla et fit un câlin à Bellamy avant de se redresser. Jasper et Monty étaient déjà débout et coururent dans leurs chambres pour mettre leurs maillots de bains. Monty voulu aller se changer dans la salle de bains :
- Mais non c’est bon change toi dans notre chambre.
- Non.
- Si.
- Non.
- Promis je regarde pas.
Monty soupira, fixa Jasper :
- Retourne toi.
- Oui oui.
Monty se mit dans un coin de la chambre, enleva short et sous vêtement pour mettre son maillot de bain. Il s’agissait d’un caleçon noir avec des fleurs bleues très discrètes. Jasper avait promis mais il tourna la tête quand même et ne se gêna pas pour mater allégrement les fesses de Monty. Lui-même n’était absolument pas pudique, il se déshabilla sans gêne et se changea, mettant un maillot de bains aussi flash que son short. Monty rougit pire qu’une tomate et Jasper vint embrasser sa joue quand il fut habillé.
- On s’est déjà vu à poil des centaines de fois.
- Je sais.
- Et tes fesses sont adorables.
Monty eut l’impression d’être une cocotte minutes, Jasper posa ses mains sur ses joues :
- C’est sur tes joues qu’on va le faire le barbecue.
- T’as regardé, marmonna Monty pas amusé du tout.
- Oui, et toi aussi. Et comme je te l’ai dis, on n’a rien vu de nouveau.
Jasper embrassa sa bouche.
- Mais tu es vraiment trop mignon tout rouge comme ça.
Monty haussa les épaules, il aurait voulu pouvoir se cacher dans un trou. Jasper caressa ses joues, jusqu’à ce que la gêne de Monty disparaisse un peu.
- Je t’aime tellement, murmura Jasper en posant de nouveau ses lèvres sur les siennes.
Monty lui rendit son baiser.

Murphy et Bellamy n’avaient pas ce souci, et Murphy alla même tripoter les fesses de Bellamy, avec un petit sourire en coin. Bellamy lui rendit son sourire, puis mit son maillot de bain, qui était moins ridicule que son short. Il était blanc avec des lignes vertes. Celui de Murphy était noir et rouge, tout simple aussi. Ils prirent des serviettes de bains, un sac de plage (qui appartenait à Bellamy) et mirent de la crème solaire dedans, des bouquins, un jeu de cartes, un peu d’argents, un paquet de gâteaux. Ils laissèrent leurs portables à l’hôtel. Et allèrent à pied jusqu’à la plage. Jasper et Monty marchaient devant, avec impatience.
Aussitôt arrivé, aussitôt les deux adolescents retirèrent leurs débardeurs, les jetèrent à Bellamy, et coururent en même temps, évitant tous les touristes, plongeant dans la flotte sans se préoccuper de la température.
Bellamy et Murphy cherchèrent une place un peu tranquille, posèrent leurs affaires. Murphy enleva son haut et sortit la crème solaire. Blanc comme il était, s’il n’en mettait pas, il allait finir couleur écrevisse. Bellamy se fit un plaisir de lui en mettre. Ensuite Murphy en étala sur Bellamy.
- Si on arrive à chopper les deux excités, faudra leur en mettre, sinon ils vont se chopper des coups de soleil, dit Murphy, et ensuite c’est nous qui allons devoir les supporter.
Bellamy acquiesça. Ceci dit, ils n’eurent pas besoin de leur courir après, Jasper et Monty arrivèrent d’eux-mêmes et Jasper s’amusa à secouer ses cheveux sur Murphy et Bellamy pour les mouiller :
- Allez venez, elle est trop bonne, qu’est ce que vous attendez ? Ca fait au moins une heure qu’on vous attends.
- Cinq minutes, corrigea Bellamy.
Murphy se leva avec la bouteille de crème solaire et en vida sur le dos de Jasper.
- Met ça, sinon tu vas cramer, abruti.
Monty aida Jasper à l’étaler, et il en mit lui aussi. Jasper s’amusa à lui en mettre un gros tas sur le bout du nez. Monty se retrouva donc avec le visage tout pleins de crème solaire et Bellamy dût leur confisquer la bouteille avant qu’ils la vident en s’amusant à s’en mettre des tonnes.
- Je suis en vacances, je ne suis pas votre animateur !
- Oui monsieur, dirent Jasper et Monty en même temps.
- Alors allez jouer ! Tout de suite.
Les deux adolescents partirent au pas de course et se jetèrent une nouvelle fois dans les vagues. Murphy ricana :
- Quelle autorité.
Bellamy leva les yeux au ciel, le souleva du sol pour le mettre sur son épaule et le balança à la flotte. Jasper et Monty vinrent les rejoindre aussitôt, et Jasper essaya de couler Murphy. Ce dernier était toujours plus fort que lui, il attrapa son bras pour retourner la situation et appuya sur le visage de Jasper qui se retrouva, lui, sous l’eau. Puis il fit pareil avec Monty. Jasper et Monty durent s’y mettre à deux pour réussir à couler Murphy. Bellamy les coula tous les trois sans trop de difficulté et ils se vengèrent en lui sautant dessus ensemble. Ce ne fut pas si facile de couler Bellamy, il réussissait à les attraper pour les jeter à la flotte, il était pas mal grand, et pas mal fort. Murphy trouva la solution :
- Je l’occupe, vous l’attaquez.
Jasper et Monty acquiescèrent. Murphy passa ses bras autour de la nuque de Bellamy et colla son bassin contre le sien.
- J’aime l’océan, parce que tu n’es pas beaucoup habillé.
Bellamy rit :
- Morveux va !
Le morveux l’embrassa. Jasper et Monty en profitèrent et seulement là ils arrivèrent à lui mettre la tête sous l’eau. Bellamy se vengea en les coulant tous à nouveau.
Après ils décidèrent de faire une course, et nagèrent tous comme des tarés vers aucun but précis. Jasper gagna la première fois, mais il avait épuisé toutes ses forces, du coup c’est Bellamy qui remporta la course pour revenir jusqu’à la plage. Ils s’amusèrent également à se monter dessus. Murphy sur Bellamy, Monty sur Jasper, puis échangeant leurs places. Le but étant de faire tomber l’adversaire des épaules de celui qui le portait.
Ils furent crevés en moins d’une demi-heure. Jasper et Monty voulaient encore jouer pourtant, et ils entraînèrent Murphy et Bellamy avec eux. A chasser les vagues, puis à essayer de faire un château de sable – qui fut le château de sable le plus moche et le plus minable qui soit, mais ça les fit marrer de toute écrabouiller.
Jasper voulu s’incruster avec des jeunes qui jouaient au ballon et poussa Monty à aller avec lui. Bellamy les suivit, mais Murphy resta un peu en retrait. Il ne les connaissait pas ces gens, il ne voyait pas pourquoi il aurait dû aller leur parler ou jouer avec eux. Murphy commença à se diriger vers leurs affaires pour bronze, mais Jasper vint le chercher :
- Allez frérot, viens, on va se marrer.
- Je ne les connais pas.
- Tu n’es pas obligé de les connaître pour t’amuser.
- Je n’ai pas envie.
Mais Jasper ne le laissa pas tranquille et l’emmena avec lui. En deux minutes, Jasper et Bellamy savaient les prénoms des quatre personnes. Il y avait deux filles, deux garçons, et les filles étaient les deux à fond sur Bellamy, ce qui énerva encore plus Murphy. Monty n’était pas aussi à l’aise que Jasper, il se tenait plus en retrait, il était plus timides, mais Jasper ne le laissait pas sur le côté et faisait en sorte que ça se passe bien pour Monty, et pour Murphy. Ce dernier se présenta à peine.
- John Murphy.
- Mais vous pouvez l’appelez Jophy, sourit Jasper.
- Si vous faites ça, je vous bute.
- Il plaisante, dit Bellamy.
- Non, fit Murphy avec sa tête de truand.
Les autres le regardèrent bizarrement et le rejetèrent assez vite. Jasper, Monty et Bellamy étaient habitués au caractère de Murphy, ils connaissaient son côté hérisson et ils savaient qu’au fond il était plutôt fragile, pouvait manquer de confiance en lui et quand on le connaissait bien il se montrait adorable et attachant. Mais évidemment, quand on ne le connaissait pas, il passait pour un con. Ils jouèrent quand même au ballon tous ensemble, mais les mecs bousculèrent Murphy plusieurs fois, et celui-ci en eut marre. Il fit un croche pied à un des types (Bryan ou quelque chose comme ça) et quand l’autre le poussa pour défendre son pote, il lui mit son poing dans la figure. Puis il se barra. Jasper s’excusa pour le comportement de Bellamy.
- Non mais il n’est pas net votre copain.
- Il est un peu timide, dit Jasper.
- Ce n’est pas de la timidité putain, c’est un connard.
Bellamy fronça les sourcils :
- Ce n’est pas un connard, dit-il d’un ton qui ne supporterait pas la discussion.
Personne n’insista. Monty s’était éloigné et avait suivit Murphy.
- Casse toi ! S’énerva Murphy.
Mais Monty ne l’écouta pas et alla s’asseoir sur sa serviette à côté de Murphy. Ce dernier regarda sa main, l’ouvrit, la referma et la rouvrit.
- Je suis un fouteur de merde. Dit-il.
- Tu as mauvais caractère, fit Monty.
- J’ai cassé l’ambiance, Jasper aurait mieux fait de ne pas essayer de m’intégrer.
Monty regarda Murphy et dit :
- Tu n’as pas cassé l’ambiance.
- Ah non ? Et t’appelle ça comment ? Vous vous amusiez bien et il a fallu que je m’emporte.
- On ne s’amusait pas tant que ça, dit Monty. Les filles n’arrêtaient pas d’essayer d’attirer l’attention de Bellamy, elles se sont moquées de Jasper méchamment, les mecs te bousculaient et m’ont insulté parce que j’ai raté la balle une fois. Je ne sais pas, je ne trouvais pas ça très drôle.
Murphy tourna ses yeux vers Monty.
- Tu dis ça pour me rassurer ?
Monty secoua la tête. Jasper et Bellamy arrivèrent à ce moment là. Bellamy était super énervé :
- Quels cons sérieusement.
Jasper s’accroupit devant Murphy :-
- Ca va ? Je suis désolé, dit-il, si j’avais su qu’ils étaient aussi peu sympa je serais pas aller leur demander pour jouer.
Bellamy passa un bras possessif autour de Murphy :
- Si tu ne les avais pas frappé, c’est moi qui l’aurais fait, ils n’auraient pas aimé.
Murphy regarda Bellamy, Jasper et puis Monty. Ce dernier lui fit un petit sourire :
- Tu vois ? Je te l’avais dis.
Jasper leva un sourcil :
- Qu’est ce que tu lui disais ?
- Que même si c’était un sale type avec un mauvais caractère et qu’il était asocial, cette fois-ci ce n’était pas de sa faute.
Jasper acquiesça :
- Ouais Murphy, t’en fais pas, la prochaine fois on trouvera des gens sympas.
Murphy les regarda une nouvelle fois, tour à tour, et eut un fin sourire.
Est-ce que c’était bizarre de se sentir aimé ? Avec son caractère de merde, avec ses mauvaises habitudes ? Même Monty qui avait eut tellement de mal avec lui et que Murphy adorait taquiner, avait été le premier à le rassurer.
Murphy plia doucement ses jambes, il se sentait bizarre, le cœur remplie de pleins de chaleur.
- Bon puisqu’on est là, faisons une pause. Proposa Bellamy.
Tout le monde fut d’accord. Ils mangèrent des gâteaux tout en faisant un jeu de cartes. Ils riaient tellement forts que deux filles leur demandèrent si elles pouvaient s’incruster. Murphy les regarda avec méfiance, mais elles ne semblèrent pas le moins du monde là pour draguer. Apparemment elles voulaient juste passer un moment à s’amuser et elles les avaient trouvé marrants.
- On est sœurs, expliquèrent-elles.
Elles s’appelaient Maria et Carol-Anne et elles étaient plutôt sympas. Carol-Anne racontait des blagues encore plus nulles que Jasper et sa sœur se marrait comme une baleine en l’écoutant. Jasper aussi ceci dit.
- Je les ressortirai ! Dit-il.
Murphy n’eut pas envie de les cogner. D’autant plus que Maria avait un esprit sarcastique qui lui plu. Elle répondait à ses sarcasmes sans sourciller, et elle réussit même à le faire rire. Bellamy caressa doucement le dos de Murphy et elles se mirent à glousser.
- Quoi ? Demanda Murphy méfiant.
- Vous sortez ensemble n’est-ce pas ? Demanda Maria.
Murphy fronça le nez :
- Ouais et alors ?
- Vous êtes trop mignons, dirent-elles.
Murphy rougit, il ne s’attendait pas à cette réaction.
- Ah bon, dit-il stupidement.
Jasper prit la main de Monty :
- Nous aussi on sort ensemble !
Elles eurent l’air absolument ravies.
- Vous êtes tous trop mignons. C’est sympa de votre part de nous laisser jouer avec vous.
- Pas de problèmes. Dit Jasper.
Elles jouèrent encore un moment avec eux, puis durent partir. Ils échangèrent leurs numéros de téléphone. Quand elles s’éloignèrent, Bellamy passa sa main dans les cheveux de Murphy :
- Tu vois que tu peux être sociable quand tu veux.
Il ne s’était pas sentit plus sociable que d’habitude. Bellamy voulait sans doute seulement dire par là que même s’il agissait comme un hérisson, il n’était pas un casseur d’ambiance. Cela dépendait des personnes sur qui ils tombaient. Murphy embrassa sa bouche. Donna un coup de pied dans la jambe de Jasper et un coup d’épaule à Monty.
Le message était passé, Murphy les aimait et ils le savaient.

Le soir ils regardèrent ensemble pour trouver des endroits sympas à visiter, tout en mangeant la purée au Ketchup que Bellamy avait préparé. Ils choisissaient des endroits et cherchaient sur le plan pour les trouver. Jasper tapa des mains à un moment :
- C’est comme si on avait un double rendez-vous si on sort tous les quatre, deux couples ensemble, ça va être géniale.
- De quoi tu causes ? On ne va pas se faire une partouze, marmonna Murphy.
- Mais non, je ne dis pas ça ! Juste que c’est amusant de faire un double rendez-vous. C’est comme dans les animés !
- La vie c’est pas comme dans les animés, crétin. Dit Murphy.
Monty sourit :
- Moi je trouve ça amusant.
Bellamy acquiesça :
- L’idée est pas mal. Et puis après tout, nous sommes vraiment deux couples.
Murphy les laissa dans leurs délires :
- Mouais, si ça vous amuses.
Jasper se tourna vers Monty :
- On va avoir notre deuxième rendez-vous !
Monty sourit et embrassa sa joue :
- Oui.
Ils se firent donc leurs parcours pour le lendemain. Ils partiraient jusqu’à Los Angeles en voiture, se garerait un peu avant et se baladeraient dans la ville en transport en commun.
Une super bonne journée s’annonçait.

Bellamy appela Octavia entre temps. Il lui raconta sa journée, elle raconta la sienne.
- Tu t’amuses à ce que je vois, lui dit Octavia.
- Oui.
- Et donc tu m’oublies.
Bellamy écarquilla les yeux :
- Jamais.
- Tu vois, on peut s’amuser un peu l’un sans l’autre, et s’aimer quand même, et jamais s’oublier.
Bellamy acquiesça bien qu’elle ne le voit pas.
- Okay j’ai compris O. Désolé de m’être montré si possessif.
Il l’entendit rire au bout du fil :
- Mais non, je m’y suis faites. Je t’aime Bell.
Bellamy sourit :
- Moi aussi O, et tu me manques, ne pense pas le contraire.
- Je sais bien, toi aussi tu me manques.

Les quatre garçons ne tardèrent pas à se coucher. Ils allaient devoir se lever un peu plus tôt, et Murphy en grognait déjà d’avance. Bellamy éloigna la couette et prit Murphy dans ses bras dans le lit, embrassant le bout de son nez :
- On a le temps pour un câlin non ?
Murphy plongea ses yeux dans les siens, et descendit sa main sur son torse nu :
- Oh oui, murmura-t-il tandis que Bellamy se penchait pour l’embrasser.

Jasper et Monty étaient sous la couette et collés l’un contre l’autre, ils crevaient de chaud mais s’en fichaient totalement. Ils étaient entrain de rigoler à propos d’un truc, sans plus savoir tout à fait quoi, et chaque fois qu’ils se regardaient, ils recommençaient à rire. Ils réussirent à s’endormir sans trop savoir comment entre deux moments de rigolades.
Monty rit même dans son sommeil.

xxx

Murphy finit sa nuit dans la voiture, Bellamy conduisit, Jasper et Monty discutèrent de tout ce qu’ils voyaient par la fenêtre.
Comme prévu Bellamy se gara sur un parking gratuit, à l’extérieur. Ils marcheraient, et prendraient les transports en communs pour le reste, ça ne les dérangeait pas. Ils avaient prévu des sandwichs et des bouteilles d’eau pour être tranquille et ne pas à devoir dépenser dans un restaurant.
- Bon allez on y va ! S’écria Jasper avec impatience.
Leur double rendez-vous commença ainsi.

A suivre.
Swato
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J'adore comment Jasper et Monty sont complétement blasés quand Murphy et Bellamy vont "prendre une douche ensemble" ah ah ah.

Punaise c'était trooooooop adorable ! Jasper et Monty qui sont dans leur monde avec les marshmallow <3 et les moments à la plage et tout et tout raaaaaaah, c'est comme mes vacances quand j'étais gamine, ça rappelle des souvenirs de la mer Smile

Bref, <3<3
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