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NEW [Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Le ringard, le meilleur ami, la déesse, le truand et le grand frère (38)

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Maliae
Maliae
Piou piou piou piou piou piou piou piou piou piou
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Fandom : Les 100
Prompt : Heureux soient les simples d'esprit.
Note : euuuuuh?
Pas relu.

***

38. De l'art de porter une robe.

Murphy avait eu, avec Clarke et Wells, les meilleures notes de la classe aux examens. Il haussa simplement les épaules quand on lui annonça. Ce n’était pas si étonnant puisqu’il avait passé une semaine à essayer de faire rentrer des choses dans la tête de Jasper, et que par conséquent, lui-même les avait apprise en même temps. Octavia et Monty s’en sortirent aussi avec des très bonnes notes. Bellamy avait vraiment fait la tronche quand Jasper lui avait montré ses notes et ça avait été absolument hilarant à voir.

Seth fut tellement satisfait des notes des deux adolescents, qu’il leur donna de l’argent en récompense. Wendy fit la gueule quand il en donna à Murphy :
- A mon avis, il n’en mérite pas, vu le comportement qu’il peut avoir.
- Mais il a prouvé qu’il faisait des efforts, dit Seth.
- Je pense que Jasper a plus de mérites, grogna Wendy.
Jasper regarda Murphy, puis Wendy :
- En fait, je voulais vous dire, je sors avec Monty.
- Pardon ? Demanda Wendy.
- Oui, Monty et moi, on se roule des pelles et ce genre de trucs.
Wendy hurla.
- Je savais que ce Bellamy allait vous pourrir la cervelle avec des idées perverses ! J’avais raison !
- Du coup, comme Murphy et moi on a un comportement de sale dégueulasse homosexuel, j’imagine que je ne mérite pas cet argent de poche non plus.
Wendy était absolument furieuse, mais Jasper lui sourit simplement tandis que Murphy se marrait. Seth se dépêcha de leur donner l’argent promis, afin qu’ils partent et qu’il s’occupe de sa femme pour la rassurer. Lui dire que Jasper ne faisait que la taquiner, qu’il voulait simplement défendre John.
Murphy attrapa le bras de Jasper quand ils quittèrent la pièce, montant les escaliers jusqu’à leurs chambres :
- Elle va te mépriser maintenant.
- Pas grave, dit Jasper, ma famille c’est toi et Monty, j’ai pas besoin d’eux.
Murphy lui sourit :
- Tu peux être un vrai petit con quand tu veux.
- Tu dois déteindre sur moi.
La main de Murphy décoiffa les cheveux déjà désordonnés de Jasper :
- Je suis fier de toi.
- Merci petit frère.
Murphy tira ses cheveux, tandis que Jasper se marrait. Ils allèrent tous les deux dans la chambre de Murphy.
- Avec ça on pourra acheter les robes, dit Jasper.
- Alors tu comptes vraiment nous mettre tous en robe ?
- C’était le deal, tu pensais que je changerais d’avis ?
- Non.
Jasper se laissa tomber sur le lit et Murphy ajouta :
- J’ai plutôt hâte de voir à quoi ressemblera Bellamy.
- Moi aussi.
Ils rirent tous les deux rien qu’à cette idée. Murphy s’installa à côté de Jasper.
- Moi je crois qu’il sera super classe en robe, dit Jasper
- Ridicule plutôt.
- Je ne pense pas.
- En tout cas je ne me gênerai pas pour me foutre de lui.
Jasper secoua la tête puis dit :
- Bon j’appelle Monty, tu appelles Bellamy et Octavia, pour qu’on aille en ville acheter des robes tous ensemble.
Murphy sortit son portable.

xxx

Bellamy faisait vraiment la gueule. On aurait vraiment dit un ours grognon pour le coup. Jasper et Monty regardaient les diverses robes en discutant, puis ils en choisirent plusieurs pour aller les essayer. Tous les deux prirent des cabines côte à côte et sortaient ensuite pour se les montrer. Quand Monty essaya la robe noire, celle avec un haut brillant et dont la jupe courte était toute en plie et recouverte en plus d’un tissu transparent qui lui donnait du mouvement, Jasper ouvrit tellement grand la bouche que Monty se décida pour celle là. Jasper prit la plus coloré parmi tous ses choix. Une robe courte également, sans manche. Elle était assez moulante, tant au niveau du haut que de la jupe. Les couleurs étaient plutôt pastels, dans le bleu, le vert, et rose.
Octavia choisit la sienne toute seule également, elle en prit elle aussi une noire, avec des manches longues mais très légère, transparente avec des motifs de fleurs qu’il y avait également sur la robe. Elle était très décolletée et assez courte.
- Tu es superbe Octavia, lui dit Jasper.
Monty approuva.
- Merci.
Murphy et Bellamy en revanche étaient complètement paumés, ils regardaient les robes avec l’air de se demander ce qu’ils faisaient ici. Une vendeuse vint leur demander s’ils cherchaient quelques choses pour une amie ou une compagne.
- Non c’est pour nous, dis Murphy.
La vendeuse grimaça.
- Désolé, mais ces vêtements sont pour les femmes.
Octavia intervint en choisissant une robe pour son frère :
- Celle-là je pense qu’elle t’ira bien.
La vendeuse voulue protester mais Jasper et Monty les rejoignirent en tenant dans leurs mains la robe qu’ils s’étaient choisis pour eux.
- C’est une blague ? Dit-elle.
- Vous avez quelque chose contre les robes ? Demanda Jasper.
- Non mais vous êtes des hommes et…
- Et ? Vous n’avez pas envie de vendre de robes ? Continua Jasper.
Monty regarda la sienne :
- Dans ce cas, je pense qu’on va aller les reposer et aller ailleurs pour en acheter.
- Oui on pourrait trouver un endroit sympa où ça ne les gênes pas de voir des hommes acheter des robes. Ajouta Jasper.
- On devrait aussi dire un mot à la personne à qui appartient ce magasin, on lui expliquera comme la vendeuse nous as bien expliqué…
- Que les robes sont pour les femmes uniquement et…
- Qu’elle n’a pas voulu nous vendre celles là. Conclue Jasper.
Murphy les regarda faire et leva les yeux vers Bellamy :
- Ils sont effrayants quand ils font ça.
Bellamy acquiesça. La vendeuse était devenue pâle et leva les mains :
- Bien sûr vous pouvez vous achetez des robes, peu importe votre sexe. D’ailleurs je peux même essayer de vous conseillez si vous le désirez.
- Non c’est bon, fit Octavia, on se débrouillera.
Puis elle mit la robe qu’elle avait choisie dans les mains de son frère :
- Tiens va l’essayer.
Bellamy retrouva son air grognon mais obéit. Jasper et Monty se concertèrent pour en trouver une pour Murphy. Celui-ci les laissa décider, se laissant le droit de refuser si la robe ne lui plaisait pas… Exactement comme celle rose et troué de partout que Jasper lui montra.
- Déjà le rose c’est moche.
- Ce n’est pas moche. Bouda Jasper.
- Et ensuite, on a dit une robe.
- C’est une robe pas un maillot de bain.
- C’est une robe.
- Avec des trous absolument partout et beaucoup trop transparente.
- Je me disais que ça te plairait un truc un peu dévergondé.
- Ouais sauf que non, repose moi ça.
Finalement c’est Monty qui trouva une robe qui plu à Murphy (autant qu’une robe puisse lui plaire). Elle était rouge et assez classe. La jupe était longue jusqu’aux chevilles et droite (avec du tissu un peu en tulle), et le haut était composé d’un débardeur rouge avec des motifs cousus dessus, il y avait aussi des manches longues transparentes, elles aussi avec des motifs.
- Tu as des bons goûts Monty. Dit Murphy en allant l’essayer.
Jasper ronchonna en disant que celle qu’il avait choisit était cool aussi, même si très peu habillé.
- Elle était pas très belle Jasper, lui dit Monty.
- Bon. C’est vrai que celle que tu as choisie était mieux. Admit Jasper.
Bellamy refusait de sortir de la cabine avec la robe. Octavia dût rentrer pour voir.
- Et bien, elle te va bien.
- Je suis ridicule.
- Non.
La robe était franchement jolie, dans un vert pastel qui convenait très bien à l’été. Les manches étaient courtes, elle n’était pas décolleté, et retombait jusqu’aux chevilles où il y avait des fleurs peintes en bleus clairs. C’était une robe qui était parfaite pour la saison.
- Je suis ridicule, répéta Bellamy, je l’enlève.
- Je trouve que c’était judicieux de te choisir une robe longue, ça te va bien.
Bellamy n’était pas d’accord et retira la robe, s’empêtrant dedans. Octavia l’aida et Bellamy se rhabilla. Avec son pantalon. Il l’aimait vraiment son pantalon. Il sortit finalement de la cabine.
- On la prend, dit Octavia aux garçons.
- Super, dommage qu’on n’ait rien vu, dit Jasper.
- Ouais et bien vous verrez bien assez tôt, grogna Bellamy l’air pas ravi du tout.
Murphy sortit de la cabine avec sa robe, Monty vint l’aider avec la fermeture à l’arrière.
- Alors ? Demanda-t-il.
Bellamy le regarda de bas en haut et de haut en bas. Puis déglutit difficilement.
- Ca veut dire que tu es superbe, traduisit Jasper.
- Je vais finir par me faire au robe, dit Murphy, surtout si ça signifie que Bellamy doit en porter.
Le visage de Bellamy redevint sombre et Murphy ricana. Puis il retourna dans la cabine et se changea.  
Ils achetèrent leurs robes et Bellamy demanda :
- Bon, on les a. On rentre chez moi, on les met cinq minutes, puis je revends la mienne.
- Non, dit Jasper, c’est de la triche ça, il faut les mettre au moins une journée.
- Chez moi. Insista Bellamy.
- En sortant en ville.
- Non. Ce n’était pas dans le contrat ça.
- Mais sinon ça sert à rien. Tout le monde est d’accord non ?
Murphy grimaça, mais Monty et Octavia hochèrent la tête.
- Alors déjà c’est de la triche, O est une fille.
- Monty et moi on est des garçons.
- Toi tu es fou, et Monty… A l’habitude d’être ridicule en traînant avec toi.
Jasper fronça les sourcils :
- Je te remercie, dis que je lui fous la honte.
Bellamy leva les mains agacées :
- Ce n’est pas ce que je voulais dire, juste… Vous avez l’habitude de faire des trucs comme ça. Pas moi.
- Moi non plus, dit Murphy.
- Moi non plus, ajouta Octavia.
- Mais tu es une fille, répéta Bellamy.
- D’accord mais je ne suis jamais sortis avec des garçons en robes, et c’est plutôt cool.
Jasper la regarda :
- Tu trouvais que j’étais un gamin.
- Tu en es un, mais je t’aime quand même. C’est juste qu’on n’était pas fait pour être en couple.
- C’est clair, dit Jasper. Tu es trop bien pour moi.
Octavia lui pinça le bras.
- Ne dis pas de conneries.
Monty lui pinça l’autre bras et prit sa main ensuite.
- Toi aussi Monty tu es trop bien pour moi, insista Jasper.
Monty fit non avec la tête. Murphy râla :
- Arrête de dire de la merde Jasper.
Jasper haussa les épaules et Monty serra plus fort ses doigts :
- Tu es très bien tel que tu es, lui dit Monty.
Bellamy acquiesça lui-même :
- Oui. Heureux les simples d’esprit comme on dit.
- C’est une manière de dire que je suis un imbécile heureux, donc. Sourit Jasper.
- Un imbécile qui a eut quinze à tous ses examens, précisa Bellamy.
Jasper leva le nez en l’air :
- Et ouais. Donc, on sort tous les cinq ensemble demain, avec nos robes, on ira se balader et tout ça.
Bellamy ronchonna.
- Allez, ça va être fun, et si t’as peur des remarques des gens, on leur dira que tu faites ton enterrement de vie de garçons.
Murphy fusilla Jasper des yeux.
- On n’en est pas au mariage.
- Et ça personne ne le sait, n’est ce pas ? Lui dit Jasper.
- Pourquoi il y aurait une fille à un enterrement de vie de garçon ? Demanda Octavia.
- Parce que ce n’est pas interdit aux filles non ? Et puis comme tu es la sœur de Bellamy, tu te dois d’être là.
- Pas faux, sourit Octavia.
- Et si on croise des gens qu’on connaît ? Insista Bellamy.
- On leur dit pareil. Quelle importance ? Demanda Jasper.
- Je ne sais pas, ma réputation est importante, par exemple, dit Bellamy.
- La mienne aussi, ajouta Murphy.
- La tienne est déjà faites Murphy, tu es venu à une soirée déguisé, habillé en princesse. Lui dit Monty.
- Ouais ben à qui la faute ?
- La mienne, sourit Jasper.
Murphy se passa une main sur le visage, et Bellamy fit la même chose.
- Vous êtes deux contre trois, dit Octavia.
- Et on va vraiment s’amuser, ajouta Jasper.
Bellamy jeta un coup d’œil à Murphy :
- Je crois pas qu’on ait beaucoup le choix, lui dit Murphy.
Bellamy finit par baisser la tête et se frotta les cheveux.
- Bien, d’accord. Ce qui me rassure c’est que je ne serai pas le seul à me taper la honte.
- Ce sera pas la honte, certifia Jasper.
- Mouais, on verra.
Ils se séparèrent, Murphy allant avec Bellamy et Octavia, tandis que Jasper resta avec Monty, et se donnèrent rendez-vous pour le lendemain.

Bellamy était assit sur son lit et lisait, toujours le même paragraphe, sans le comprendre. Murphy posa sa main sur sa cuisse et Bellamy tourna la tête vers lui :
- Ca ira, si le ridicule tuait, avec Jasper ça ferait longtemps que je serais mort.
- Il est vraiment toujours comme ça ?
- La plupart du temps. Et Monty a l’air de rien, plus calme, plus tranquille. Mais en fait c’est le même.
- Je vois.
Bellamy referma son bouquin et prit la main de Murphy.
- Le pire c’est que c’est presque grisant d’être avec eux, un peu comme changer de dimension. Dit-il.
- Je sais, dit Murphy. Ils voient le monde comme s’ils marchaient tous les deux sur leurs mains.
- Pas étonnant qu’ils se soient trouvés, ils ont dû s’attirer l’un l’autre.
- C’est possible.
Bellamy leva la main de Murphy jusqu’à sa bouche et embrassa sa paume, électrisant Murphy.
- De toute façon on n’a pas vraiment le choix, alors autant le faire en rigolant. Lâcha Bellamy.
- Oui, je vais beaucoup rire, quand tu seras dans ta robe.
Les épaules de Bellamy s’affaissèrent :
- Je vais vraiment avoir l’air ridicule. Tu as de la chance, toi ça te va bien.
- Je ne sais pas si c’est une chance. Je ne sais pas si je dois me sentir flatté.
Bellamy embrassa ses doigts puis se pencha vers lui et embrassa sa bouche :
- C’est parce que tu as les traits fins.
- Ouais et avec des seins, je serais parfait.
Bellamy grimaça.
- Ne remets pas ça sur le tapis.
- Ne me dis pas que je ressemble à une fille alors, râla Murphy.
- Je n’ai pas dis que…
Murphy montra son index :
- Un : tu as dis que les robes m’allaient bien.
Il montra un deuxième doigt :
- Deux : tu dis que j’ai les traits fins.
Il baissa sa main :
- C’est comme si tu disais « John tu ressembles à une fille ».
- Bon d’accord, tu n’es pas le genre de type hyper virile, gros muscles, grosses barbes, et pleins de poils partout, épaules et visages carrés. Tu as un côté féminin. Ca me plait. Mais bordel, dans quelle langue je dois te le dire ? Je t’aime comme tu es. Je ne cherche pas à faire de toi une fille !
- Ouais ben je vais me laisser pousser une barbe tiens.
Bellamy gratta gentiment sa joue :
- Ca t’irait bien je suis sûr.
- Tu le penses vraiment ?
- Oui. Mais ça ne changerait pas le fait que tu as des traits fins et que les robes te vont bien.
Murphy eut l’air frustré.
- Ca ne me fait pas plaisir !
Bellamy appuya sur ses épaules et l’allongea sur le lit, puis il s’assit sur lui.
- Je ne peux pas t’aimer différemment de ce que tu es. Dit-il.
Murphy sentit son cœur battre plus vite.
- C’est comme si je te demandais de me trouver différent, de ne pas voir mes tâches de rousseurs, de m’imaginer avec des autres yeux, de me vouloir plus petit, je ne sais pas.
- Tu es très bien comme ça je trouve, avoua Murphy.
- Tu vois ? C’est pareil pour moi.
Bellamy glissa doucement ses mains sous le haut de Murphy et lui retira, tandis que Murphy levait les bras. Bellamy embrassa son épaule :
- J’aime ton épaule, même si elle n’est pas hyper carré.
Il embrassa sa bouche :
- Et ta petite bouche.
Il embrassa son front :
- Et ton grand front.
Et ses joues.
- Et tes joues.
Et son menton.
- Et ton menton.
Puis son cou. Plusieurs fois.
- Et ton cou.
Il commença à embrasser doucement son torse, Murphy respira un peu plus fort.
- Et ton torse tout plat.
Il descendit ses baisers jusqu’à son ventre :
- Et bon sang, j’adore ton nombril.
Murphy ferma les yeux, pour profiter. Bellamy continua longuement à embrasser et énumérer tout ce qu’il aimait et Bellamy semblait aimer beaucoup de choses chez lui. Vraiment beaucoup de choses. Ca valait le coup de faire la gueule de temps en temps, se dit Murphy.

xxx

Jasper avait emmené Monty chez lui. Ils étaient assis par terre dans la chambre de Jasper. Ce dernier s’amusait à déchirer en petits morceaux les fiches de cours, tandis que Monty dessinait des trucs sur une feuille.
- Ce soir, tu dors ici, si tu veux.
- Je veux bien mais toi ? T’es sûr ? Si Wendy apprends pour nous deux…
- Elle sait déjà, dit Jasper, j’ai vendu la mêche.
- Et ?
- Et elle fait la gueule, mais aucune importance. Ca sera super marrant si demain elle nous voit en robe. Elle va vraiment penser qu’on a super mal tourné.
Monty fronça les sourcils :
- T’es sûr que c’est ce que tu veux Jasper ? Tu disais que c’était ta mère d’occasion et…
- Non. Dit Jasper.
- Non ?
- Non. Elle a fait du mal à Murphy, tout ça parce qu’elle est intolérante. Elle n’est rien du tout.
- Et tu penses que l’embêter en mettant des robes va régler le problème ? Je te rappelle qu’elle peut vous virer de chez elle.
- Oui. Mais ça n’a plus d’importance.
- Mais…
- On partira ensemble avec Murphy, et je ne laisserai personne nous séparer. Au pire, on restera en foyer jusqu’à nos dix-huit ans et ensuite on pourrait se trouver un appart’ tous les deux, un truc comme ça.
Monty se tut un moment, se concentrant sur son dessin pour réfléchir.
- Tu voulais absolument avoir des parents, finit-il par dire. Tu t’es toujours accroché à cette idée.
Jasper prit une nouvelle feuille et la déchira en deux dans un grand « shraaaaak » qui le fit sourire.
- J’ai laissé tomber. Trouver des parents ne me rendra pas les miens. J’ai fini par comprendre que ça servait à rien de s’attacher à du vent. Seth et Wendy ne m’aimeront jamais comme un fils. Pour eux je suis un ado de passage, voilà tout. Et puis… Tes parents m’aiment eux. Ils sont importants, d’autant plus qu’ils sont réellement mes beaux-parents désormais. Et j’ai un frère pour de vrai maintenant.
Jasper fit des confettis avec un bout de la feuille tandis qu’il parlait. Monty s’approcha et embrassa le coin de sa bouche.
- Et tu m’as moi, dit-il.
- C’est évident, répondit Jasper.
Il lança des confettis sur Monty :
- Je suis peut-être maladroit, et j’ai mis du temps à comprendre mes sentiments, mais je n’ai pas mentis pour autant. Je ne veux pas être séparé de toi, j’ai besoin de toi, et je ne peux sans doute pas vivre sans toi. En tout cas je n’ai absolument aucune envie d’essayer.
- C’est pareil pour moi, dit Monty. Ces quelques jours de disputes m’ont largement suffit.
Jasper acquiesça en leva un sourcil :
- Tu m’étonnes. Moi aussi. Je me suis demandé si respirer avait un sens sans toi.
Monty rougit et baissa le nez sur son dessin, tandis que Jasper continua à déchirer ses cours. Quand il eut fini, il en jeta une nouvelle poignée sur Monty.
- Bataille de confettis de cours ! Dit-il.
Monty en attrapa une énoooorme poignée et en jeta sur Jasper. Celui-ci en ramassa pleins, puis prit le bras de Monty pour l’attirer à lui, le déconcentra avec un mini bisou sur la bouche, et mit les confettis dans son tee-shirt. Monty se secoua :
- Ah tu veux jouer à ça ! Dit-il.
Jasper acquiesça avec un petit sourire content de lui-même.
Monty prit des confettis, puis enroula ses bras autour de la taille de Jasper. Puis il approcha son visage du sien et souffla doucement sur sa bouche :
- Jasper, dit-il doucement, je t’aime.
Il s’approcha embrassant doucement la commissure de ses lèvres. Jasper en fut paralysé, le cœur en berne, incapable de réfléchir. Monty en profita, tira sur son pantalon et lui mit les confettis dedans.
- Non c’est de la triche, dit Jasper en reprenant ses esprits, tu me fais beaucoup trop d’effets.
- Tu as commencé, lui rappela Monty.
Jasper ramassa une poignée et la jeta au visage de Monty :
- Oui c’est vrai, alors maintenant plus de coups bas dans ce genre, c’est confettis contre confettis, sans petits bisous et petits mots doux.
Monty prit des confettis dans sa main pour les envoyer sur Jasper :
- C’est noté !
Bien sûr, les choses dégénérèrent, et ils commencèrent à se balancer des oreillers. Monty attrapa le tigre en peluche.
- Non c’est Murphy le tigre, c’est illégal, tu ne peux pas l’utiliser.
- Je vais me gêner, rit Monty en le balançant sur Jasper.
Jasper ramassa le tigre :
- Alors ça tu vas me le payer.
Et il le renvoya sur Monty qui réussit à l’éviter et tira la couette de Jasper sur le lit pour lui lancer. Jasper souleva donc carrément le matelas, et essaya de le balancer sur Monty. Monty poussa le matelas par terre et lança à nouveau le tigre en peluche sur Jasper. Celui-ci le reçu dans la tronche. Il se jeta sur Monty, l’attrapa par les hanches et le souleva du sol, essayant de le faire basculer sur son épaule, ne réussissant qu’à les faire tomber tous les deux, sur le matelas par terre. Monty sur Jasper. Ils se regardèrent en riant, puis Monty, posa ses mains sur le sol à côté du visage de Jasper, ne réfléchit plus et appuya sa bouche sur la sienne. La main de Jasper se posa sur sa joue et remonta jusqu’à ses cheveux, appuyant doucement sur son crâne pour l’empêcher de mettre un terme au baiser. Monty sentis les confettis sous ses doigts, refermas ses poings pour les attraper, mais continua d’embrasser Jasper. Sa bouche était chaude et ses lèvres super douces, il y avait un arrière goût de chocolat – un carré que Jasper avait mangé avant de monter dans la chambre – et une légère odeur musqué super agréable – dû sans doute au fait que tous les deux venaient de faire du sport à sauter dans tous les coins et se lancer des coussins à la tronche. Il frissonna en sentant la langue de Jasper sur ses lèvres, et s’amusa à lui rendre le même genre de baiser, jusqu’à ce que leurs langues se trouvent et s’emmêlent. Le baiser dura longtemps, jusqu’à ce que Jasper relâche un peu Monty, afin qu’ils se séparent, histoire de reprendre leur souffle. Monty se sépara doucement de sa bouche puis fit tomber tous les confettis qu’il avait ramassé sur son visage en riant.
- J’ai gagné.
- On avait plus dis plus de baisers ! Tricheur !  
- Je suis juste trop fort, rit Monty. Je ne perds pas mon objectif de vue.
- Tu triches et c’est tout. Bouda Jasper.
Monty continua de rire et appuya son pouce sur sa joue :
- Tu boudes ?
- Nan.
- Si tu boudes.
- Nan pas du tout, je ne boude pas.
- Tu boudes.
Jasper fit la moue, et Monty retira doucement les confettis qu’il avait dans les cheveux et sur le visage.
- Je boude pas, bouda Jasper.
- Tu boudes carrément, parce que j’ai gagné.
- En trichant.
- Tu m’as lancé un matelas dessus, tu es encore plus un tricheur que moi.
- On n’a jamais dis qu’on ne pouvait pas se lancer de matelas. Dit Jasper. Mais on a dit qu’on utilisait plus de petits bisous.
Monty recommença à rire et dit :
- Justement.
- Quoi justement ?
- Ce n’était pas un petit bisou.
Jasper leva un sourcil, grimaça et ronchonna :
- Bon d’accord, tu as gagné.
Monty approcha son visage de celui de Jasper et frotta son nez contre le sien.
- Je suis le meilleur !
- Mais il y a un truc ou je suis encore meilleur, dit Jasper.
- Quoi donc ? Demanda Monty.
Il sentit les mains de Jasper sur ses côtes et paniqua :
- Les chatouilles ! Sourit Jasper.
Monty se tortilla dans tous les sens et essaya de s’enfuir, mais Jasper réussi à le renverser sur le sol pour se mettre sur lui et le chatouiller jusqu’à ce qu’il pleure de rire et le supplie d’arrêter.
- Arrête Jasper, je t’en supplie.
- Va falloir supplier mieux que ça, dit Jasper.
Monty eut le droit à une autre attaque de chatouille et quand Jasper freina la cadence il dit :
- Je t’en supplie mon petit pot de confiture à la framboise.
Jasper arrêta ses chatouilles complètement.
- D’accord, j’arrête, ma petite mouche dorée et trop mignonne.
- C’est moche une mouche. Se plaignit Monty.
- Mon petit mouton ?
- C’est mieux.
Jasper relâcha Monty et s’écarta de lui. Monty roula sur le sol. Ils remirent le matelas sur le lit de Jasper et posèrent la couette, les coussins et la peluche tigre dessus.
Quand Jasper entendit Seth et Wendy arriver, il sortit de la chambre pour les prévenir que Monty allait rester. Wendy l’ignora mais Seth hocha la tête.
- On préparera une part de plus pour lui pour le diner.
- Merci.
Jasper retourna auprès de Monty. Wendy arriva alors et ouvrit la porte.
- Laissez la porte ouverte, ordonna-t-elle.
Jasper et Monty levèrent tous les deux un sourcil.
- Et ce soir Monty dort sur le canapé.
- C’est vrai qu’il y a plus de place sur le canapé, dit Jasper, on sera mieux.
- Non Jasper, tu n’as pas compris. Monty dormira seul sur le canapé. Je vous laisserai pas faire vos trucs dégueulasses dans ma maison.
Jasper pencha la tête sur le côté, puis demanda :
- Par truc dégueulasse, tu entends ça ?
Il embrassa Monty sur la bouche.
- Ou ça ?
Il posa sa main sur les fesses de Monty qui devint hyper rouge, comme un champ de coquelicot.
- Joue pas au malin Jasper, dit Wendy.
- Je ne joue pas, je pose une question. Je ne vois pas en quoi c’est plus dégueulasse que j’embrasse Monty qu’Octavia. Octavia pouvait dormir avec moi, mais pas Monty ?
- Vous êtes deux garçons, c’est répugnant.
- Pour toi, peut-être, mais je t’assure que Monty embrasse vraiment bien, et c’est pas répugnant du tout, au contraire.
Monty avait les yeux baissés, hyper gêné. Pas du regard de Wendy, mais des mots de Jasper. Comme quoi il embrassait bien, tout ça.
- Peu importe, dit Wendy, tu es dans ma maison et tu ne pourras pas faire tout ce que tu veux. Monty ne dormira pas avec toi.
Jasper prit la main de Monty :
- Et si on allait chez toi finalement ?
- Tu ne voulais pas rester pour le truc qu’on a prévu demain ? Demanda Monty.
Jasper hocha la tête :
- Ah oui c’est vrai. Ca. Et si tu dormais dans la chambre de Murphy alors ? Elle est plutôt cool. Il peut ? Demanda Jasper.
Wendy acquiesça.
- Super, alors c’est réglé. Je suis sûr que Murphy t’en voudras pas de squatter son lit, tant que tu ne touches pas sa boite à gâteaux.
- Je n’y toucherai pas, dit Monty.
- Dommage, j’aurais aimé savoir s’il avait rajouté des choses dedans.
Wendy s’éloigna, laissant la porte ouverte, pour être sûr de pouvoir les surveiller. Les deux ados s’en fichèrent. Jasper alla chercher un balai pour ramasser les confettis de cours :
- On devrait les garder pour une grande occasion, dit Jasper.
Monty l’aida à tout mettre dans un sac plastique. Jasper regarda le sac une fois qu’il fut plaint, puis Monty, puis le sac. Et il lança d’un coup tous les confettis sur Monty, qui volèrent tout autour de lui et sur lui. Il en avait pleins dans les cheveux, sur ses vêtements et à ses pieds. Jasper attrapa son polaroïd et le prit en photo, tandis que Monty soufflait pour décoller les bouts de papiers collés sur son visage. Monty se baissa pour en ramasser une poignée et lui jeta à la figure. Ils recommencèrent leurs batailles de confettis, et elle ne prit fin que quand la chambre fut à nouveau dans un bordel innommable. Jasper prit une photo d’eux deux, l’imprima et la colla sur son mur avec les autres. Puis il reprit une photo où il embrassait la joue de Monty, et fit de même avec celle là.
- Tu devrais faire attention, sourit Monty.
- Pourquoi ?
- Les murs de cette maison pourrait s’écrouler si t’y colles des trucs dégueulasses.
Jasper lui rendit son sourire, embrassa la bouche de Monty et prit la photo, et la colla sur son mur.
- Pas de fissures ? Bon ben les murs s’en foutent, dit Jasper.
Ils éclatèrent de rire tous les deux.

Le dîner ne se passa pas trop mal, Seth essayait de discuter, Wendy pas vraiment. Jasper et Monty s’en foutaient et parlaient entre eux beaucoup.
Le soir Wendy vint vérifier que Monty se couchait dans le lit de Murphy. Jasper vint embrasser sa bouche :
- Dors bien, fais de beaux rêves de moi.
- Bonne nuit Jasper.
Ils se séparèrent.
Attendirent.
Puis Monty se leva pour aller aux toilettes, et se « trompa » de chambre en revenant, se retrouvant collé à Jasper. Jasper passa son bras autour de lui.
- Maintenant je peux dormir, marmonna-t-il.
Et il s’endormit. Monty aussi.

xxx

Le lendemain Jasper et Monty enfilèrent leur robe et Monty mit un collant noir transparent que Jasper avait volé pour lui à Wendy.  
- Tu sais ce qui t’irait super bien ? Lui dit Jasper.
- Non ?
- Un chapeau.
Pour les chaussures, Jasper avait des ballerines qu’il mit, mais Monty avait seulement ses baskets, ce qui jurait un peu avec la robe.
- On ira en acheter en chemin. Avec un chapeau.
- Tu tiens à ton idée de chapeau hein ?
- Oui.
Ils descendirent dans la cuisine avec leurs robes mais comme Wendy et Seth étaient déjà au boulot, ils ne purent pas leur montrer comme ils étaient mignons. Ils s’en fichaient. Ils mangèrent un bout, puis partirent retrouver les trois autres au point de rendez-vous, à pied.
Sur le chemin ils se firent siffler.
- Tu crois qu’on nous siffle parce qu’on porte des robes ou parce qu’on se tient la main ? Demanda Jasper.
- Peut-être bien les deux.
- En tout cas moi je te trouve drôlement beau avec la robe que tu as choisie.
- Merci, rougit Monty.

Murphy avait rit, mais rit, quand Bellamy s’était retrouvé dans sa robe. Et il n’avait pas arrêté de rire, parce qu’ensuite Octavia l’avait maquillé. Bellamy était rouge de honte et aurait voulu que Murphy arrête de rire, et en même temps bizarrement, il ne voulait pas qu’il arrête. Parce que le rire de Murphy lui provoquait des picotements au fond du ventre.
Murphy continua à rire, même quand lui-même se retrouva maquillé en robe. Bellamy n’arrivait pas à arrêter de le regarder, c’est comme ça qu’il se versa trop de café dans sa tasse et en renversa partout sur la table, ou qu’il trébucha sur une chaise sur le chemin, et fonça dans la porte de l’entrée.
Murphy s’arrêta de rire par intermittence. Par exemple, en buvant son café, il ne rit plus. Pour reprendre ensuite. Dans la voiture il s’arrêta, mais son fou rire recommença une fois que Bellamy se gara.
Quand Monty et Jasper arrivèrent, Murphy était entrain de rire. Bellamy était toujours aussi rouge et envoûté en même temps. Octavia souriait, et vint prendre Jasper et Monty dans ses bras.
- Vous êtes superbes. Dit-elle. Bon sauf peut-être pour les chaussures de Monty.
Murphy portait les ballerines que Jasper lui avait achetées. Bellamy aussi avait des baskets.
- On va acheter des chaussures pour commencer, proposa Jasper.
Murphy se calma enfin. Tandis que Jasper et Monty félicitait Bellamy pour sa robe.
- T’es très bien là dedans, pourquoi tu flippais ? Demanda Jasper.
Bellamy haussa les épaules :
- Peut-être parce que je suis complètement ridicule ?
Monty et Jasper secouèrent la tête.
- Non, pas vraiment, dit Monty. On est tous en robe de toute façon.
- Ouais enfin John arrête pas de se marrer, ronchonna Bellamy.
- Normal, c’est drôle de te voir en robe, dit Murphy. Mais j’ai jamais dis que ça ne t’allait pas.
Bellamy roula des yeux et prit la main de Murphy dans la sienne. Ils allèrent, à pieds, faire les boutiques, et donc pour commencer un magasin de chaussures. La vendeuse les regarda super bizarrement. Monty trouva assez facilement une paire de chaussures sympa et à sa taille, mais Bellamy ce fut plus compliqué, à cause de ses grands pieds.
- J’ai qu’à rester en basket.
- Mais non c’est pas drôle, des femmes avec des grands pieds ça existe, c’est pas juste de pas trouver de bonnes chaussures. Se plaignit Jasper.
Après la troisième boutique, ils trouvèrent quand même des chaussures potables à la pointure de Bellamy. Et après une boutique de chapeau, où Jasper choisit un borsalino noir pour Monty et lui mit sur la tête, ils se contentèrent de se balader.
Ils eurent droit à des commentaires, que ce soit les quatre « tafioles » « pédales » « bande de travelos » ou même Octavia « ah la pute ». Bon pour Octavia, ça n’arriva qu’une seule fois, parce que Bellamy avait beau être en robe, son poing dans la tronche ça faisait toujours mal.
- Tu parles pas comme ça à ma sœur, dit-il au mec qui avait insulté Octavia.
- D’accord, dit le mec le nez en sang.
Bellamy le poussa devant Octavia :
- Et maintenant tu t’excuses.
- Je suis désolé de vous avoir parlé comme ça.
Bellamy continua de tenir le gars et lui dit :
- Et maintenant tu réfléchiras à deux fois avant d’insulter une fille d’accord ?
- Oui.
- Bien. Allez casse toi !
Le mec obéit. Octavia remercia son frère et Murphy appuya sa main sur son bras :
- T’es une terreur, même en robe.
Le reste du temps, ils ignorèrent les commentaires des gens et discutaient entre eux. Jasper raconta à tout le monde le rêve qu’il avait fait la nuit d’avant. Un rêve où il découvrait qu’il y avait des gens qui vivaient dans le plafond de sa maison.
- Et ça devenait de plus en plus malsain, parce qu’au début, je découvrait juste une tablette et je la prenais en me disant que peut-être Wendy ou Seth l’avaient oublié là et tant mieux pour moi. Mais du coup quand les gens revenaient, ils cherchaient leur tablette, et ils commençaient à descendre dans la maison et tout. J’en ai encore des frissons.
- Tu devrais écrire des films d’horreur, lui dit Murphy.
Jasper hocha la tête.
- Et à votre avis, mon subconscient essaie de me dire quoi ?
- Que tu as très envie d’une tablette, sans doute, lui dit Bellamy.
- Ou que des gens vivent dans ton plafond et que tu dois te méfier, lui dit Monty.
- Monty, ne dit pas ça, je vais flipper maintenant.
- Monty a sûrement raison, dit Murphy, on devrait aller vérifier en rentrant.
- Non ! Gémit Jasper.
Octavia posa sa main sur son dos :
- Mais il n’y a personne dans votre plafond. Qui vivrait dans un plafond ? Y a quand même des endroits vachement plus sympas.
- Comme les caves par exemple, dit Murphy.
- Murphyyyyyyyyy, se plaignit Jasper.
Monty serra les doigts de Jasper :
- De toute façon, ça veut sûrement seulement dire que si tu trouves une tablette, tu ne dois pas la prendre.
- Message reçu.
- Ou que tu dois t’en acheter une, ajouta Bellamy. Parce que tu as très envie d’en avoir une.
- C’est vrai qu’une tablette ça peut être sympa, dit Octavia.
C’est comme ça qu’ils se retrouvèrent dans un magasin d’électronique à regarder les différentes tablettes en se disant que de toute façon ils n’auraient pas assez d’argent pour s’en acheter.
- On devrait se trouver un job d’été, dit Jasper, comme ça on pourrait se payer plus de truc qu’avec notre argent de poche.
Murphy hocha la tête :
- Et si on découvre des gens dans notre cave on sera pas obligé de leur voler leur tablette.
- Murphy, y a personne dans notre cave.
- T’es déjà descendu dans la cave toi ?
- Pas souvent, et y avait personne.
- Peut-être que t’y es descendu pendant qu’ils étaient allés faire leurs courses.
- Murphy !
Murphy ricana pour se foutre de lui. Monty revint au sujet initial :
- C’est une bonne idée de se trouver un boulot, dit-il.
- Tu pourrais bosser à la serre de tes parents.
- Oui, acquiesça Monty.
Bellamy intervint lui-même dans la conversation :
- Je vais bosser aussi cet été, sinon je pourrai pas payer le loyer. J’ai déjà trouvé un travail en animation, avec des adolescents.
- Tu vas travailler encore avec des gosses, mon pauvre, lui dit Murphy.
- Je traîne avec des gosses aujourd’hui, et en robe, et finalement je m’amuse bien. Pas toi ?
Murphy regarda sa robe et haussa les épaules.
- Si. Dit-il.
Jasper trouva l’idée bonne :
- C’est super cool de travailler avec des gamins.
- Et toi Octavia ? Demanda Monty.
- Je vais voir pour trouver un travail aussi, dit-elle, vous m’avez donné envie du coup. Et puis ce serait cool d’avoir une tablette.
Ils sortirent ensuite du magasin et changèrent totalement de sujet, à cause de Monty qui avait parlé du concert de Within Temptation qui était pour très bientôt. Chacun avait commencé à donner sa musique préférée, sauf Murphy.
- Mais t’as bien une musique ou un groupe, un chanteur, que tu préfères ? Demanda Octavia.
- Non. J’en sais rien. Je ne me suis jamais posé la question.
- On va être obligé de lui faire écouter toute la playliste de Monty, jusqu’à ce qu’il trouve, dit Jasper.
- Je n’aime pas la musique classique, dit Murphy. Au moins ça je le sais.
- T’as déjà écouté ? Demanda Monty.
- Pas tellement, puisque je n’aime pas.
- Mais comment tu peux savoir si t’aime pas si tu n’as pas tellement écouter ? Insista Monty.
- Oh putain vous êtes chiants. On s’en fout. Est-ce que je vous demandes c’est quoi votre plat préféré moi ?
- Le gâteau au chocolat, répondit Jasper.
- On le sait tous ça, grogna Murphy. Et de toute façon je ne posais pas vraiment la question.
Bellamy passa son bras autour de lui. Même avec son air grognon, la robe allait très bien à Murphy. Après avoir marché pas mal, fait quelques boutiques, ignoré beaucoup de cons, ils allèrent tous prendre un verre. Dans le premier café où ils s’arrêtèrent, ils se frittèrent avec le barman qui refusait « de servir des tantouzes en robe ». Murphy faillit se jeter sur lui, mais Bellamy le retint.
- Venez on se casse, on s’en fout. C’est un connard.
Dans le deuxième café, on les servit sans discuter. Bellamy passa longuement sa main sur le dos pour calmer Murphy. Jasper, Monty et Octavia racontèrent des trucs marrants pour remettre l’ambiance.
- Putain mais quel connard, gueula Murphy d’un coup, j’aurais dû lui péter la tronche !
- Ca l’aurait pas rendu intelligent, lui dit Bellamy.
- Non, mais ça m’aurait fait du bien à moi.
Jasper tourna sa paille dans son coca.
- Je trouve ça dommage, dit-il sur un ton plus sérieux qu’à son habitude.
- De quoi ? Demanda Murphy énervé.
- Qu’il y ait des gens qui pensent comme ça.
- En même temps tu t’attendais à quoi en nous mettant tous en robe ? Ronchonna Murphy.
- Bah je ne sais pas, à ce qu’on nous trouve mignon, à ce que ce soit fun et drôle.
- Tu viens de quelle planète Jasper ? Sur quel monde il y a des gens qui trouvent ça fun et drôle et qui n’auront pas l’idée de nous insulter ?
Bellamy prit le poignet de Murphy :
- Calme toi, c’est bon. Tu t’es bien amusé jusque là non ?
Jasper tira sur sa robe, d’un coup un peu gêné. Il fixa son coca. Monty s’approcha de lui, protecteur, collant son épaule contre la sienne.
- Est-ce que je débloque ?
- C’est pas toi qui débloque Jasper, c’est le monde. Lui dit Monty.
- Moi je trouve que ça vous va bien les robes, dit Octavia. On s’en fout de ce qu’en pense les autres. Si un connard ne veut pas nous servir, et bien on se casse, et c’est ce qu’on a fait. Là on est à un café sympa, avec des serveurs sympas. Et on ne fera pas de pub à l’autre enfoiré.
Murphy se passa une main dans les cheveux, se calma un peu et soupira :
- Ouais. Dit-il. On s’en fout.
Bellamy acquiesça :
- De toute façon je suis sûr que c’est meilleur ici.
Jasper hocha doucement la tête et bu son coca silencieusement. Il se demandait s’il n’avait pas fait une erreur en entraînant ses amis dans son tripe. Monty prit sa main et serra ses doigts, Jasper tourna les yeux vers lui :
- Moi je m’amuse bien, dit Monty. Je passe une super journée.
- Moi aussi, dirent Bellamy et Octavia en même temps.
Murphy but le jus de fraise que lui avait commandé Bellamy avant d’admettre :
- Moi aussi.
- Murphy est celui qui s’est le plus marré depuis le début, dit Octavia.
- Oui. Dit Murphy. C’est vrai.
- Je ne pensais pas qu’on se ferait autant insulté, dit Jasper.
Murphy regarda Jasper. Puis Monty. Puis Bellamy. Et même Octavia. C’était sans doute super bizarre, ils étaient en robes, en pleins jours, et leurs seules excuses de « c’est un enterrement de vie de garçons » n’avaient empêchés personne de les insulter. Mais à bien y réfléchir, Octavia avait reçu des insultes aussi, alors qu’elle était une fille, elle.
- Les gens sont trop cons, ronchonna Murphy. Pour ne pas voir à quel point Monty est mignon. Ajouta-t-il.
Jasper se tourna vers Monty, puis retrouva son sourire :
- C’est vrai ça, t’es trop mignon Monty, faut vraiment être con pour pas le voir.
Bellamy caressa le bras de Murphy et embrassa sa tempe. C’était un petit merdeux, mais il commençait à bien comprendre le fonctionnement de Jasper et avait réussi à désamorcer la situation, que lui-même avait envenimé.

Ils allèrent marcher au parc, Jasper prit des photos d’eux sur les balançoires, et des enfants vinrent leur dire que leurs robes ben elles étaient trop belles en plus. Murphy décoiffa Jasper parce qu’il se mit à rire trop fort en gueulant que ouais leurs robes étaient trop belles et que c’était bien Monty le plus mignon. Bellamy avait fini par s’habituer à sa robe et commençait à ne plus trouver ça si ridicule. Après tout c’était juste un bout de tissus, qui avait décidé que « cousu comme ça » ce serait obligatoirement que pour les filles ? C’était stupide non ?
Jasper vivait dans son monde, mais son monde avait l’air vachement plus cool que le leur.
- Ce soir on se fait un restau, décida-t-il.
Murphy approuva directement. Les autres furent d’accord également.
- En robe, bien sûr, ajouta Bellamy.
Jasper sourit.
- Ca commence à te plaire hein ?
Bellamy haussa une épaule sans répondre.

Au restaurant, ils annoncèrent directement que c’était un enterrement de vie de garçons, et ils purent s’installer sans trop de soucis. Une serveuse curieuse demanda :
- Alors qui se marie ?
Bellamy et Jasper levèrent la main en même temps.
- Mais pas ensemble, rit Jasper.
La serveuse rit :
- Non évidemment.
Jasper prit l’air vexé :
- Pourquoi ? Je ne suis pas assez mignon pour lui ? Monty tu trouves que je suis pas assez bien pour Bellamy ?
- Tu es très bien Jasper. Elle disait ça comme ça, n’est ce pas ?
- Non parce qu’on pourrait croire que vous ne me trouvez pas assez bien pour Bellamy.
La serveuse eut l’air à mal à l’aise.
- Non votre ami a raison, je disais juste ça comme ça.
Jasper hocha la tête.
- Ah bien. De toute façon ne vous inquiétez pas, on ne se marie pas ensemble.
Murphy leva les yeux au ciel, et ronchonna :
- Tu n’es pas assez bien pour Bellamy de toute façon.
Jasper rit. La serveuse se demanda où elle était tombée et fut soulagée quand ils passèrent commande. Octavia roula des yeux quand elle s’éloigna :
- Vous êtes enquiquinant tous les trois, vous le savez ?
Jasper, Monty et Murphy se marrèrent. Même Bellamy en rit. Octavia finit par baisser les armes et faire pareil. Le repas se passa dans la bonne humeur, ils oublièrent les quelques cafouillages de la journée, se parlèrent de tout et de rien, rirent beaucoup et mangèrent super biens. Ils n’avaient pas envie que la journée s’arrête, alors ils allèrent au cinéma le soir.
- On ne laisse pas Bellamy choisir le film, dit Murphy.
Mais ils allèrent quand même voir une comédie romantique. Murphy passa le film à dormir sur l’épaule de Bellamy, ce qui ne dérangea pas le concerné, du tout.
Ils restèrent encore un peu ensemble ensuite, marchèrent, discutèrent du film, et puis ils se séparèrent finalement. Murphy rentra avec Bellamy et sa sœur. Jasper entraîna Monty chez lui.
- Encore une chance de montrer nos belles robes, dit Jasper.
- Tu es sûr ? Fit Monty.
- Ouais, allez viens.
Ils rentrèrent, et Wendy était présente et les vit. Jasper sourit :
- C’est rien, on n’était juste à l’enterrement de vie de garçon d’un ami. Et puis Monty est trop mignon ?
Elle péta un vrai câble en les insultant de tous les noms. Jasper et Monty firent demi-tour et allèrent dormir chez Monty.
- Je suis peut-être allé un peu trop loin, admit Jasper alors qu’il aidait Monty a enlevé sa robe.
- Un peu. Sourit Monty.
- Je devrais rester ici pendant un temps, qu’elle se calme.
- Je pense.
Monty fini par réussir à se débarrasser de sa robe et aida Jasper avec la sienne. Puis ils allèrent se laver chacun leur tour, et mirent un tee-shirt pour la nuit.

Bellamy resta en caleçon, après avoir enlevé sa robe. Mais il ne se coucha pas tout de suite, il s’assit sur une chaise de la cuisine et mangea une sucette. Murphy après avoir enlevé la sienne et s’être démaquillé, le rejoignit. Bellamy lui lança une sucette.
- Arrête de penser, lui dit Murphy, tu vas saigner des oreilles.
- La ferme morveux.
Murphy sourit et déballa sa sucette.
- Alors qu’est-ce qu’il se passe dans ta caboche ? Tu imagines une nouvelle position sexuelle ?
- Je me disais que ça pourrait être sympa de partir en vacances ensemble.
- Toi et moi ?
- Toi et moi et O et Jasper et Monty.
- Eux aussi ?
Bellamy regarda Murphy, joua avec le bâton de sa sucette puis dit :
- C’était juste une idée comme ça.
- Visiblement porter une robe te donne des idées bizarres. Tu te vois partir avec les enfants en vacances ?
Bellamy haussa les épaules.
- C’est sûr que je pourrais partir avec mes potes. Dit-il.
Murphy grimaça :
- Tu penses à ton ex ?
- Non.
Bellamy croqua le bonbon, jeta le bâtonnet à la poubelle.
- Laisse tomber, je dois être fatigué.
Murphy fit pareille avec sa sucette, puis ils allèrent se coucher.
Allongés sur le lit, Murphy murmura à son oreille :
- Ca doit aussi être la robe, ou la sucette, mais j’aime bien ton idée.

A suivre.  

Robe d'O : (merci marie)
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Robe de Jasper :
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Robe de Bellamy :
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Robe de Murphy (la meme mais en rouge):
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Robe de Monty :
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Swato
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J'adore tellement ce chapitre mon dieu ! C'était beau et parfait *0*

Eh Bellamy en robe... ptdr j'imaginais trop, super mignooooon ♡ t'as les meilleures idées du monde, je t'aime ♡♡♡♡♡☆
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