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[Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Le ringard, le meilleur ami, la déesse, le truand et le grand frère (9)

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Maliae
Maliae
Piou piou piou piou piou piou piou piou piou piou
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[Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Le ringard, le meilleur ami, la déesse, le truand et le grand frère (9) Empty
MessageSujet: [Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Le ringard, le meilleur ami, la déesse, le truand et le grand frère (9) [Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Le ringard, le meilleur ami, la déesse, le truand et le grand frère (9) Icon_minitimeVen 1 Avr - 13:00

Fandom : Les 100
Prompt : C’est différent des vrais souvenirs
Note : Chapitre plus joyeux, pas relu.

***

On lui posa un million de questions. Comment il s’appelait (Jasper Jordan), quel âge il avait (16 ans), sa date de naissance, où habitait-il, le nom de ses parents, de sa famille d’accueil, de ses amis. On lui montra des doigts « combien j’en ai ? », il dût compter, on lui fit lire des lettres, on lui montra des couleurs, on le fit marcher, manger, boire, et on posa encore d’autres questions. Il dût faire des radios, on inspecta sa bouche, son nez, ses yeux. Et encore une fois il eut le droit à des questions.
Entre temps il dormait. Beaucoup. Beaucoup trop. De ce que Jasper savait, il avait déjà perdu deux semaines à dormir, il aurait voulu rester éveillé et passer à autre chose.
- Ton dernier souvenir ?
- Je sortais du lycée… Et c’est le trou noir.
Non il n’avait pas envie de vomir. Oui il avait mal au crâne. Oui il avait la tête qui tournait. Oui il avait faim.
Il se demandait si un jour ça prendrait fin.
- Je peux voir mes amis ?
C’était son moment préféré de la journée.
- Pas longtemps vous devez vous reposer.
Et Monty rentrait dans la chambre. Des fois avec d’autres, mais toujours Monty. Cela rassurait Jasper de les voir, de les entendre, et de rire avec eux. Il était vivant, tout allait bien. Il fallait juste qu’il s’habitue à cette nouvelle date, à ces jours complets dont il ne savait rien.
- Tu nous as entendu ? Demanda Clarke.
- Vaguement, des sons, des voix. Je ne me rappelle pas vraiment.
La meilleure chose de ce coma, fut quand Octavia débarqua dans la chambre.
- Jasper, tu es réveillé, tu vas mieux.
Et elle s’était penché vers lui et l’avait embrassé. Sur la bouche. Un vrai baiser. Il avait bassiné Monty pendant des plombes après ça.
- Octavia m’a embrassé.
- Oui. J’étais là. J’ai vu.
- C’était un vrai baiser, ses lèvres étaient douces.
- Ah.
- C’était bon.
- Ok.
- C’était chaud.
- D’accord.
- Je veux recommencer. Tu crois qu’elle sera d’accord pour recommencer ?
- Je ne sais pas. Il faudra voir ça avec elle.
- J’aimerais tellement recommencer Monty.
- J’avais compris.
Monty était trop heureux de voir Jasper réveillé pour vraiment se sentir triste, mais ça l’agaçait quand même un peu.
- Si tu savais comme elle embrasse bien.
L’asiatique fut content quand le médecin entra dans la chambre.

xxx

Murphy sut immédiatement que Jasper était réveillé. Wendy et Seth qui vont à l’hôpital, et puis tout le monde qui ne parlait que de ça dans le lycée. Quel succès il avait ce con de Jasper. Faites un vol plané dans les marches et tout le monde vous adulait. Il mangeait tout seul et Bellamy vint poser son plateau devant lui :
- Jasper s’est réveillé, félicitation, tu n’es pas un meurtrier.
Murphy prit son plateau et s’en alla. Bellamy soupira, puis se leva d’un coup et se mit devant lui :
- Viens t’asseoir.
- Non.
- Je suis désolé, mon humour était déplacé, viens t’asseoir.
Les yeux de Murphy étaient comme des Icebergs, et peut-être bien que Bellamy était le Titanic, se jetant contre les parois de glaces.
- Murphy, allez… Faut qu’on parle.
Murphy fit demi tour et reposa son plateau, puis se rassit. Bellamy vint de nouveau se mettre face à lui.
- Tu veux aller le voir ?
- Non.
Bellamy ne sut pas quoi dire d’autres. Murphy mangea en silence, avant de dire :
- Je croyais qu’on devait parler.
- Comment tu te sens ? Ca va mieux ? Tu n’as plus envie de frapper qui croise ta route ? Tes problèmes de vessies sont calmés ?
- Tu aimes bien te foutre de ma gueule hein ?
Bellamy se passa une main dans les cheveux, foutant un peu plus le bordel dans ses bouclettes brunes.
- Désolé. Je veux juste savoir si ça va mieux.
- Et bien tu l’as dis, je ne suis pas un meurtrier, je vais pouvoir reprendre ma petite vie de merdeux tranquillement. Quel soulagement.
Bellamy se leva et posa ses deux mains sur les tempes de Murphy :
- Qu’est ce que j’aimerais pouvoir ouvrir cette boite crânienne pour savoir ce qui s’y cache.
- Un cerveau. Répondit Murphy.
L’adulte grogna et le relâcha.
- Tu dis jamais ce que tu penses n’est ce pas ?
- Si, regarde. Tu me fais chier. Voilà. C’est fait.
- Murphy, sérieux, pourquoi tu fais ça ? Pourquoi tu repousses les gens ? Pourquoi tu me repousses ?
Murphy ricana, se pencha en avant, il laissa son nez frôler celui de Bellamy :
- Qu’est ce que tu veux Bellamy ? Tu veux qu’on soit amis pour la vie et qu’on soit parrains de nos gosses respectifs ?
- Etre amis ce serait déjà pas mal pour commencer.
Murphy se recula, planta son nez dans son assiette, fusilla du regard le poisson pané dans son assiette comme s’il était responsable de tout ça.
- Je ne veux pas de ton amitié.
- D’accord, dans ce cas, désolé de t’avoir dérangé.
Bellamy commença à se lever et Murphy sentit une boule se former dans sa gorge. Mais il ne revint pas sur ses paroles, tant pis si Bellamy ne comprenait pas. Tant mieux même. Vraiment tant mieux.
- A rejeter tout le monde comme ça, tu finiras seul Murphy.
Bellamy s’éloigna et Murphy murmura :
- C’est déjà fait…

xxx

Monty était assit sur le lit d’hôpital de Jasper et ils mangeaient tous les deux des chips.
- Alors tu ne te rappelles vraiment de rien après être sorti du lycée ?
- Non, le trou noir. Je sors du lycée, tu es avec moi. On a décidé de rentrer à pieds. Et là je me réveille et tu es au dessus de moi.
Monty se lécha les doigts pour en enlever le sel.
- Donc on n’aura que la version de Murphy.
- Et que dit Murphy ?
- Qu’il t’a poussé dans les escaliers.
Jasper ferma les yeux, essaya de se rappeler. Il rentrait avec Monty, il sortait du lycée. Il y avait autre chose. Murphy l’avait poussé ? Pas moyen de se rappeler.
- M’étonnerait qu’il ait fait ça, fit Jasper.
- Ah bon et pourquoi ? C’est bien lui qui répète sans cesse qu’il va te butter, il a peut-être vu une occasion.
- Non, Murphy m’aurait butté en me cognant dessus jusqu’à ce que mort s’en suive, je le vois pas utiliser un procédé aussi lâche que me pousser dans les escaliers. Il a rien dit d’autre ?
- Que c’était un accident.
Jasper prit une nouvelle chips :
- Alors c’était sûrement un accident.
- Jaspeeeeeeeeer !
- Je ne me rappelle plus, je ne vais pas lui en vouloir pour quelque chose dont je ne me rappelle pas.
- Alors dépêche toi de te rappeler.
- D’accord capitaine Monty.

Murphy ne vint pas le voir une seule fois de toute sa convalescence, mais cela n’étonna personne. Bellamy vint une fois, Octavia plusieurs mais n’embrassa plus Jasper – au plus grand regret de celui-ci. Les autres tournèrent. Monty fut là tous les jours.
Jasper fut soulagé quand on lui annonça qu’il pouvait rentrer chez lui le samedi, il en avait marre de la bouffe de l’hôpital, des infirmières qui venaient le réveiller au milieu de la nuit, du bruit dans le couloir, de devoir répondre à trop de questions, il avait juste envie de retrouver sa chambre aux murs jaunes moches, sa maison et ses parents d’occasions.
Pourtant il ne rentra pas immédiatement chez lui mais passa une nuit chez Monty. Les parents de son meilleur ami étaient venus le voir eux aussi, et lui avait fait un câlin, la mère avait même pleuré de soulagement, et Jasper s’était senti réellement aimé par cette famille, ça lui avait fait chaud au cœur.
Ils préparèrent son plat préféré. La mère proposa à Jasper de lui couper les cheveux, ça serait plus joli tout court que comme ça avec un trou où les médecins avaient rasé pour pouvoir recoudre. Jasper avait accepté, et il s’était retrouvé les cheveux ras. C’était bizarre comme sensation, il ne se souvenait pas les avoir jamais eu aussi court.
- T’en pense quoi Monty ? Je suis beau ?
- Toujours, répondit son meilleur ami.
Ensuite, tous ensemble ils regardèrent un film, mais Jasper fatiguait vite, il avait encore besoin de temps pour totalement se remettre – même si le médecin l’avait prévenu qu’il risquait de continuer d’avoir des migraines longtemps – et ils allèrent se coucher avec Monty. Jasper se colla contre son meilleur ami et Monty le laissa faire, passa son bras autour de lui.
- Tu es devenu très câlin Monty-chan, le taquina Jasper.
- J’ai eu peur de te perdre, je veux bien te faire tous les câlins que tu veux tant que tu m’assures de ne jamais plus partir comme ça.
- Promis, fit Jasper et il s’endormit contre lui.

xxx

Murphy était dans sa pièce à coucher quand Jasper rentra le dimanche soir. Il ne sortit pas, il n’alla pas le voir, il se contenta d’écouter. Jasper fit du bruit dans la chambre d’à côté, il mit de la musique, il chantonna – complètement faux -, l’espace reprenait vie autour de lui et Murphy ferma les yeux pour mieux entendre. Quelque part dans son estomac, des nœuds se dénouèrent, un soulagement intense remonta jusque dans sa gorge. Jasper était vivant, il allait bien. Et si Murphy se sentit content, ce n’était pas seulement parce qu’il n’était pas un meurtrier.
Finalement le bruit s’arrêta, la musique aussi, Jasper avait dû se coucher et s’endormir. Murphy ne laissa pas le silence l’envahir, sortit de la maison et alla se réchauffer auprès de quelqu’un qui voudrait bien de ses prouesses au lit.

Ca avait pas été si mal, Murphy était peut-être de bonne humeur, le mec était peut-être vachement doué sexuellement parlant, ou bien c’était à cause de ses tâches de rousseur – non ce n’était pas à cause de ça. Mais il avait été collant. Murphy voulait juste une histoire de quelques heures, même pas d’une nuit. On baise, c’était sympa, adieu. Mais l’autre l’attira contre lui, embrassa sa bouche, sa joue, son cou.
- Qu’est ce que tu fais là ?
- On recommence ?
Bon. Pourquoi pas. Murphy était de bonne humeur non ?

Mais ensuite l’autre, avait voulu des câlins. Des simples câlins. Il lui caressait le dos « tendrement », et embrassait doucement son épaule. Murphy se leva et commença à se rhabiller.
- Reste…
- Non merci.
Il fallait qu’il se barre avant que ce mec lui propose le mariage.

Murphy rentra. S’arrêta devant les escaliers comme il le faisait depuis des jours. Chercha malgré lui des traces de sang, puis se souvint que Jasper était là haut, en train de dormir dans sa chambre et que tout allait bien. Il monta les marches et alla se coucher.

xxx

Biiiip Biiiiip Biiiiip.
Monty ouvrit les yeux et eut l’impression d’un déjà vu. Jasper était là, ses yeux chocolat, à quelques centimètres de son visage. Il se redressa d’un coup.
- Quoi ? Comment ? Demanda-t-il comme s’il hallucinait.
- Je m’ennuyais, j’avais trop hâte d’aller au lycée.
Monty soupira :
- J’ai l’impression d’avoir déjà vécu ça.
- Tu sais que quand tu dors tu…
- Je ne bave pas, je ne ronfle pas. Et oui je parle.
- Non… Je voulais dire, quand tu dors tu as un pli là, fit Jasper en se rapprochant et en appuyant ses doigts sur la joue de Monty.
- Hm hm.
- C’est plutôt mignon, tu souriais. Je me demande à quoi tu rêvais.
- Sans doute que je gagnais beaucoup d’argents après avoir soudé un truc avec un bidule. Ou en découvrant les effets d’une fleur sur le corps humain.
- Sans doute.
Monty s’étira puis se leva.
- Tu es passé par la fenêtre ?
- Non. Par la porte.
- Que de progrès mon ami.
- Je crois que je suis devenu un peu trouillard.
Monty le regarda un moment, puis s’approcha de lui :
- C’est normal que tu sois un peu trouillard pendant un temps.
- Mais ?
Monty posa sa main sur le crâne rasé de Jasper :
- Tes cheveux vont repousser.
- Oui et c’est quoi le rapport ?
- Alors ta peur va partir d’accord ? Et tu seras à nouveau le cinglé qui passe par les fenêtres.
- Tu crois ?
- Ouais, j’en suis sûr.
Monty se recula, attrapa des affaires et alla s’enfermer dans la salle de bain. Jasper sourit bêtement sans trop savoir pourquoi, et s’assit dans le couloir à côté de la porte. Passant et repassant sa main sur son crâne. Quand ils auraient repoussés, il n’aurait plus peur.

Jasper fut accueilli comme s’il avait marché sur la lune ou serré la main d’un acteur célèbre (tel que George Clooney ou encore Devon Bostick). Il eut le droit à des câlins d’à peu près tout le monde, Octavia embrassa sa joue – très très près de la bouche -, et Clarke lui donna une carte géante avec un bouquet de fleurs.
- On s’est tous organisé pour ceux qui voulaient participer pour te donner ça.
- Vous êtes adorables, merci Clarke.
Il la serra dans ses bras un peu plus longtemps que les autres. Quelqu’un les siffla et Jasper tira la langue :
- Bande d’esprits lubriques, Clarke c’est comme une mère, ne vous faites pas de fausses idées.
Clarke grimaça et tapota le bras de Jasper.
- Et c’est qui le père ? Cria quelqu’un.
Jasper prit le temps de réfléchir et finit par dire :
- J’imagine que ça doit être Bellamy.
Tout le monde éclata de rire, sauf Clarke. Et Murphy qui ruminait dans son coin sans participer à tout ça. Jasper lui fit un signe de la main en passant à côté de lui mais Murphy n’y répondit pas.
Kane arriva en classe, tout le monde se calma, il félicita monsieur Jordan pour son rétablissement et souhaita que ça lui permettrait de se tenir à carreau pour le reste de l’année, puis il commença son cours.

Jasper sécha pas mal durant la journée. Il avait des maux de crâne par intermittence, et l’idée de rester assis à écouter un prof alors qu’il avait l’impression que c’était la guerre dans sa tête lui était insupportable. Du coup il passa beaucoup de temps à squatter l’infirmerie du lycée. Il avait déjà pris beaucoup de retard mais s’en fichait pas mal, Monty lui filerait les devoirs, ils réviseraient ensemble à un moment ou à un autre, et au final Jasper s’en sortirait bien. Et si jamais il devait redoubler, il ferait juste en sorte que Monty redouble avec lui.

- On se la fait dimanche cette sortie ciné finalement ? Demanda Jasper du temps de midi.
Tout le monde accepta. Même Maya et Nathan Miller qui mangeaient avec eux ce jour là. Sauf que Miller bossait pour Bellamy et allait en profiter pour surveiller Octavia, ce qui dérangeait grandement Jasper. Sauf qu’il ne savait pas comment expliquer à Miller qu’il n’était pas le bienvenue. Monty posa sa main sur son bras et le rassura :
- Je trouverai un moyen pour l’occuper.
- Merci Monty.
Ils se sourirent. Après tout, ce qui comptait vraiment, c’était que Jasper soit heureux, et si Octavia le rendait heureux alors Monty l’aiderait et tant pis pour ses sentiments à lui. C’était sans doute parce qu’il avait eu peur de perdre Jasper définitivement qu’il pensait comme ça, mais il y avait bien pire que de le voir sortir avec une fille, maintenant Monty le savait.

Jasper avait traîné chez Monty toute la soirée puis était rentré finalement. Encore une fois il n’avait pas vu Murphy qui restait enfermé dans sa chambre. Jasper ne savait pas si c’était important ou pas, mais il avait l’impression de devoir demander à Murphy ce qu’il s’était passé. Il avait besoin de savoir…

Le lendemain matin avant de partir en cours, Jasper s’assit sur la marche que sa tête avait rencontrée dans un parfait coup de foudre. Il cherchait à se souvenir. Cet escalier n’était qu’un escalier, est-ce qu’il avait vraiment essayer de voler ? Est-ce que c’était juste ça qui lui avait fait perdre deux semaines de sa vie ? Il caressa distraitement le bord de la marche avec ses doigts, cherchant à y découvrir des souvenirs qui lui faisaient défauts. On lui avait raconté, mais c’était différents de vrais souvenirs, et de toute façon le seul qui savait exactement ce qu’il s’était passé c’était Murphy, et il n’avait plus vu Murphy depuis.
- Reste pas là, t’es sur le chemin.
Jasper se pencha en arrière et regarda Murphy par en dessous. Il se leva d’un coup et grimpa les escaliers. Murphy se recula et se noua les mains dans le dos.
- Murphy ! Il faut que tu me racontes ce qui s’est passé.
- Si tu veux, mais d’abord éloigne toi de l’escalier d’accord ?
Jasper tourna ses yeux vers les marches, puis vers Murphy. Quelque chose cogna dans sa tête. Murphy. L’escalier. Murphy. L’escalier.
Jasper redescendit, et remonta.
- J’étais là. Dit-il en se mettant sur la dernière marche.
- Oui. S’il te plait peux-tu t’éloigner ?
Jasper n’écouta pas.
- J’étais là, on se parlait…
- C’est ça. Viens là Jasper.
Mais Jasper resta sur la marche et Murphy ferma les yeux pour ne pas le revoir tomber encore et encore et encore.
- On se parlait. Je…
Les souvenirs de Jasper étaient là. Il avait posé sa main sur le bras de Murphy, celui-ci l’avait bousculé. Il était tombé.
Jasper s’assit sur la marche.
- Alors tu m’as bien poussé, marmonna-t-il.
- Je suis désolé. Dit Murphy sincèrement.
Jasper secoua la tête.
- C’était un accident.
- Oui.
C’était un accident mais Murphy l’avait rejeté de tout son corps, tellement fort qu’il en avait poussé Jasper dans les escaliers. C’était à ce point là qu’il ne voulait pas de Jasper dans sa vie. Maintenant l’adolescent le comprenait.
Jasper se releva, s’éloigna des marches et se rapprocha de Murphy.
- Mais c’est vrai n’est ce pas ? J’ai été stupide, je ne sais pas à quoi je m’attendais. Je suis toujours comme ça, à croire des choses et à agir bêtement, sans penser aux conséquences.
- Qu’est ce que tu veux dire Jasper ?
- Je veux dire que c’est clair maintenant.
- Qu’est ce qui est clair ?
Murphy vit la physionomie de Jasper changer, son regard devint terrible, pas vraiment comme s’il était en colère, mais plutôt comme s’il était déçu, comme s’il disait « je ne peux pas avoir confiance en toi ». Il pensait qu’il s’en foutrait, que ça l’arrangerait bien, mais maintenant qu’il était confronté à ce Jasper là, il avait envie de faire revenir l’autre, il avait envie de le secouer, de le voir lui sourire, ou dire une connerie, ou répéter « je ne te déteste pas assez pour… ». Jasper le regarda simplement droit dans les yeux :
- Je ne serai plus sur ta route, ni dans tes pattes. J’ai compris. On ne peut définitivement pas devenir ami.
Murphy ne trouva rien à dire, aucune excuse, sa bouche resta clause et Jasper s’éloigna, descendit les marches, puis sortit de la maison.
A rejeter tout le monde tu finiras seul.
Murphy cassa la gueule d’un mec au lycée ce jour-là, si fort, qu’il fut mis à pied pour trois jours.

Wendy et Seth discutèrent, pour savoir s’ils devaient garder ou non Murphy. Celui-ci ne trouva rien à dire pour se défendre, et d’ailleurs il s’en foutait, ici ou ailleurs ? Qu’est ce que ça changerait ?
Jasper ne donna pas son avis à ce sujet, mais fit :
- Il ne m’a pas poussé dans les escaliers, je suis tombé tout seul.
- Mais il a frappé ce garçon. Dit Seth.
- Et ce n’est pas la première fois apparemment. Rajouta sa femme.
Jasper regarda Wendy et Seth et dit :
- A vous de voir. Si vous voulez des enfants faciles, vous n’avez qu’à en faire et élever les vôtres.
Puis il était aller s’enfermer dans sa chambre. Murphy avait attendu. Wendy et Seth avaient décidé de lui laisser une seconde chance. Même s’il n’avait plus le droit de sortir jusqu’à nouvel ordre.
- Merci. Avait simplement dit Murphy.
Puis il avait monté les marches et s’était arrêté devant la porte fermée de Jasper.
- Merci, avait-il répété tellement doucement que Jasper n’avait sûrement pas entendu.
Et finalement il avait rejoint la pièce où il allait pouvoir continuer de vivre pendant un temps.

xxx

Jasper avait sa tête posée sur sa main et se battait avec la consigne.
- Tu veux aller à l’infirmerie ? Demanda Monty.
- Je ne sécherai pas le cours de chimie, râla Jasper, combien de fois faut que je te le dise ?
Jasper se forçait, malgré la migraine qui lui donnait l’impression de voir des points lumineux, comme si quelqu’un s’amusait à planter un fer chauffé à blanc dans son crâne. Il finit par laisser tomber sa tête contre ses bras.
- J’en ai marre, je suis plus bon à rien. D’habitude j’aurais déjà fini cet exercice.
- Laisse toi du temps Jasper, le médecin a dit que ça passerait au bout d’un moment, que ce serait beaucoup plus espacé.
- Dans combien de temps ?
- Je ne sais pas.
Jasper poussa un gémissement et la prof vint vers lui :
- Jasper si vous ne vous sentez pas bien, vous pouvez vous rendre à l’infirmerie.
Jasper releva ses yeux vers la prof :
- Je me sens très bien, dit-il.
- Je ne crois pas, dit-elle.
- Si !
- Vous saignez du nez.
Jasper posa sa main sur son nez, effectivement.
- Je vais aller à l’infirmerie alors, marmonna-t-il.
- Ce serait plus sage en effet.
- Je l’accompagne, fit Monty l’air inquiet.
Elle les laissa aller.
Le nez de Jasper ne voulu pas s’arrêter de couler et l’infirmière finit par appeler une ambulance.
- Génial ! Retour case hôpital.
Jasper avait envie de pleurer très franchement, il dût refaire des examens, rester une nuit à l’hôpital afin de le garder à l’œil. Comme tout semblait en ordre le lendemain, il eut le droit d’aller en cours, avec pour ordre d’appeler une ambulance tout de suite, au moindre souci.

Jasper arriva très déprimé au lycée, et les encouragements de ses amis n’y changèrent rien du tout. La seule chose qui lui permit un peu de sourire, ce fut Octavia qui lui dit qu’il était courageux et embrassa sa tempe et sa joue. Jasper aurait préféré la bouche, mais pour le moment il s’en contenterait.
- C’est toujours bon pour le ciné dimanche ? Lui demanda-t-il.
- Et comment ! Je ne louperai pas ça !
Il en fut heureux et soulagé. Espérant que dimanche il ne pisserait pas du sang par le nez (ou n’importe quel autre orifice) et que tout se passerait bien.
Monty se montrait étouffant avec lui, il le regardait comme s’il allait lui claquer entre les doigts, et toutes les dix minutes lui demandait si ça allait, ça fatiguait Jasper aussi sûrement que ses maux de crâne.
- Arrête ça Monty, tu me saoules.
- Désolé. Je m’inquiète.
- Je sais que tu t’inquiètes, mais j’ai besoin d’un meilleur ami là, pas d’un infirmier.
Monty hocha la tête un peu contrit, et essaya de se calmer sans tout à fait y arriver. Jasper le taquina à un moment :
- C’est bien, tu ne me demandes plus si ça va que toutes les vingt minutes, encore un petit effort et tu tiendras la demi-heure.
- Désolé.
Jasper rit et le décoiffa.
- C’est bon monsieur Green l’infirmier. Je vais faire avec.
Si Jasper eut mal au crâne, son nez ne saigna pas, il n’eut pas envie de vomir, ni même la tête qui tourne. Cela pouvait se décrire comme une journée pas trop mauvaise.
Jasper se coucha tôt, s’endormit vite. Peut-être qu’il ne serait plus jamais capable de s’amuser longtemps, de veiller tard, d’être opérant en cours de chimie, et il avait pas envie d’y penser, mieux valait roupiller.

Il fit un cauchemar. Un truc un peu débile avec des minis Clarke qui tombaient du ciel et venait lui dire qu’il devait donner tout son sang pour devenir un androïde afin d’être un soldat, puis on lui mettait des coups de battes dans la tête pour tester sa résistance et Murphy s’en donnait à cœur joie. Il se réveilla en sursaut quand le visage de Murphy se changea en celui de Monty. De la sueur lui coulait du dos. Par réflexe il posa sa main sur son nez, mais il ne saignait pas. Pourtant son crâne était douloureux comme s’il avait vraiment reçu ces coups de battes. Il se leva, alla chercher un sac de glaçon dans le congélo et le posa sur son crâne. Il s’assit à la table de la cuisine et resta là sans bouger. Jasper n’était pas sûr de vouloir s’endormir à nouveau.
Il leva les yeux quand il entendit du bruit, ses yeux tombèrent sur une ombre qui se dirigeait à la lumière de son portable jusqu’au frigo. Murphy n’avait pas l’air d’avoir remarqué la présence de Jasper.
- Tu n’arrives pas à dormir ?
Murphy sursauta et se tourna vers Jasper. Il ne répondit pas, prit un verre et fit couler de l’eau du robinet pour le remplir. Puis il alla s’asseoir en face de Jasper.
- Tu as mal à la tête ? Demanda-t-il.
- Bien joué. Tu as gagné vingt mille dollars.
- Tu fais dans le sarcasme maintenant ?
- Que veux-tu, j’ai appris avec le meilleur.
Murphy eut un petit sourire et but son verre d’eau. Ils ne parlèrent pas plus, Jasper avait les yeux fermés, la glace refroidissait son crâne et il finit par se sentir mieux. Murphy semblait avoir vraiment très soif parce qu’il remplit quatre fois son verre. Jasper se demanda s’il ne faisait pas ça pour rester avec lui et s’assurer que ça allait… Non. Murphy n’était pas aussi gentil. Jasper avait compris la leçon, il ne voulait pas de lui comme ami, il ne voulait même pas faire un effort pour se rapprocher. Il finit par jeter les glaçons dans l’évier, puis alla se coucher sans une parole ou un regard de plus pour Muprhy.
Ce dernier attendit d’entendre la porte de Jasper se fermer, vida son verre d’eau dans l’évier, passa par les toilettes et retourna se coucher.

xxx

Le jour de la sortie ciné arriva.
Jasper avait changé trois fois de fringues avant de se décider pour une chemise bleu clair et un jean usé, de la même couleur, qui – selon lui – lui donnait l’air cool. En fait, d’un point de vue extérieur, il était vraiment bien. D’ailleurs, il ne s’en rendit pas compte, mais alors qu’il se dirigeait chez Monty, quelques filles tournèrent leurs yeux vers lui. Jasper, lui, ne pensait qu’à Octavia, il espérait qu’il allait lui plaire. Il aurait préféré avoir ses cheveux, mais il ferait sans.
Monty était prêt et l’attendait devant la maison, faisant tourner la clé de la voiture de ses parents dans ses mains. Quand il vit Jasper, son cœur tomba sur le sol. Jasper était définitivement trop beau. Il ouvrit la bouche, la referma, rougit, se frotta les cheveux, chercha où il avait mit les clés de la voiture, ah oui dans ses mains.
- Ca va Monty ? T’es bizarre.
- Euh… Ouais… Je…
Monty toussa :
- Juste une toux passagère, dit-il essayant de se reprendre.
Jasper s’approcha et frotta gentiment son dos. Ce qui n’eut que pour effet de faire tousser Monty de plus belle.
- Si t’es malade, on peut remettre ça.
- Et te faire rater Octavia ?
- Mais t’as pas l’air bien alors…
- Je pète la forme Jasper, tout va bien. J’ai juste avalé de travers, t’inquiète pas.
Jasper lui sourit, et Monty osa dire :
- Tu es très beau comme ça, je suis sûr qu’Octavia va te tomber dans les bras.
Ou sinon c’était qu’elle avait des problèmes de vue.
Jasper rougit de plaisir.
- Ehe ! Je fais pas souvent autant d’effort, j’espère qu’elle s’en rendra compte.
- Je pense que oui. On y va ?
Jasper hocha la tête et ils montèrent dans la voiture, puis Monty les conduisit au cinéma.

C’est Raven qui fut la première à lui faire un compliment :
- Woh sexy Jasper !
Les autres approuvèrent et le taquinèrent à ce propos. Octavia déboutonna le premier bouton de sa chemise en se tenant très près de lui :
- C’est mieux comme ça.
Miller toussota pour rappeler sa présence, mais il fut totalement ignoré, aussi bien par Octavia que par Jasper qui ne se quittaient pas des yeux. Il prit donc le bras d’Octavia pour l’éloigner :
- Ah ouais j’avais oublié qu’on avait emmené le chien !
Miller ne trouva pas ça drôle, du tout, et Octavia lui tapota l’épaule gentiment pour s’excuser :
- Détends toi, mon frère n’est pas là, et on est là pour s’amuser non ? Tu devrais en profiter aussi ! Ne t’en fais, je serai sage.
Puis elle s’éloigna sous le regard agacé de Miller. Cependant comme Monty l’avait promis il s’approcha de lui :
- Elle a raison non ? Tu devrais juste lâcher l’affaire.
- Tu dis ça parce que Jasper est ton meilleur ami.
- Exact, je n’ai pas tellement envie que Bellamy l’attache derrière un vélo, mais je veux aussi qu’il s’amuse.
Miller regarda Monty et roula des yeux :
- Moi qui croyais que tu serais content que je l’éloigne de lui.
Monty poussa un grognement.
- Pourquoi je devrais être content que tu fasses ça ?
Miller fronça les sourcils puis eut un sourire en coin.
- Parce que celui qui veut se faire Jasper ici, c’est pas Octavia.
- La ferme, ronchonna Monty.
L’autre éclata de rire, puis il le poussa en avant pour qu’ils s’incrustent dans la queue avec les autres.
- D’accord, tu as gagné, je vais les laisser s’amuser, mais tu dois rester avec moi. Je n’ai pas envie de m’ennuyer.
- Pas de problème, fit Monty.
Ils prirent toute une rangée pour eux. Sauf Jasper et Octavia qui se mirent dans le fond rien que tous les deux. Monty tourna les yeux vers eux et Jasper lui fit un signe de la main. Il sentit Miller poser sa main sur son épaule :
- Ca mon pote, c’était ce que tu voulais.
- Ouais, marmonna Monty.
Puis il s’assit à sa place, entre Clarke et Miller.

Jasper passa pas mal de temps à chuchoter des trucs à propos du film avec Octavia. Ils essayaient de ne pas faire trop de bruits pour n’embêter personne. Ils se murmuraient les mots à l’oreille, se tenant hyper proche, se taquinant et se séduisant. Octavia aimait bien ce jeu, et posa sa main sur le bras de Jasper, la faisant doucement glisser, jusqu’à sa main, provoquant des frissons au garçon. Leurs yeux s’accrochèrent, Octavia se pencha vers lui, frôlant son nez avec le sien. Elle n’était pas sûre que ce fût de l’amour, mais elle éprouvait quand même du désir pour Jasper. Peut-être parce qu’il était gentil, drôle et mignon, et que depuis qu’elle l’avait rencontré, il avait toujours essayé de l’aider, quitte à se prendre des coups. Elle était sûre qu’il éprouvait lui aussi du désir pour elle, et ils étaient là pour s’amuser. Doucement elle passa sa main libre sur sa joue, caressant sa tempe avec son pouce. Sentant la respiration de Jasper devenir plus saccadé, il se mordait les lèvres et n’osait pas bouger. C’était un garçon rassurant, on pouvait lire sur son visage comme dans un livre.
Elle ne l’embrassa pas, pas tout de suite, elle voulait le faire mariner. A la place elle murmura quelque chose à propos du film avant de tourner les yeux vers l’écran. Jasper posa sa main sur sa nuque, et elle sourit en se disant qu’il pouvait faire preuve de plus d’assurance qu’elle ne le pensait. Elle le regarda à nouveau et il posa ses lèvres sur les siennes. Un baiser voler qui ne dura que quelques secondes. Jasper se recula, rougit, bafouilla une excuse mais Octavia ne le laissa pas aller plus loin et l’embrassa à son tour.

Monty avait son coude sur l’accoudoir et sa main contre sa joue. Le film n’était pas terrible, c’était surtout des grosses explosions et beaucoup de bruits, pour pas grand-chose au final. Il se dit que si Jasper avait été à côté de lui, il se serait sans doute bien plus amusé. Pour une raison ou pour une autre.
- Tu t’ennuies ? Chuchota Miller à côté de lui.
- A fond. Répondit Monty.
- Faut dire que le film est nul.
Monty acquiesça et Miller se pencha en avant, au dessus de Monty, afin d’attraper le bras de Clarke :
- Et toi tu t’ennuies ?
Il s’avéra qu’en fait tout le monde s’ennuyait, du coup toute la rangée décida d’essayer de sortir discrètement du cinéma pour aller faire un tour ailleurs. Finn demanda :
- On n’a pas oublié Jasper ? Et Octavia ?
Monty le rassura :
- Non je ne pense pas qu’on les a oublié.
Raven ricana :
- A mon avis, c’est surtout eux qui nous ont oublié.
Ils décidèrent d’aller dans un restau mal bouffe, et se gavèrent de frites et de soda. L’ambiance était super bonne, ils se servaient tous dans la nourriture des autres. Puis ils allèrent dans les jouets pour gosse, ce qui fit râler Clarke :
- C’est marqué « pour enfant de moins de trois à onze ans », on est trop âgé.
Finn et Wells l’avaient fait taire en l’attrapant et la poussant dans la piscine à boules. Elle avait rit et leur avait lancé des boules dans la tronche, en essayant tant bien que mal de se relever, pour finir par se péter la tronche au bout de deux pas. Ils sautèrent tous dedans à sa suite, c’était l’après-midi et il n’y avait pas vraiment de mondes alors ils pouvaient en profiter. Ensuite Monty et Miller firent un concours d’escalade sur le mini mur pour gamin, en trois pas ils touchaient le plafond puis se lâchèrent depuis le haut pour tomber sur les tapis. Les autres se mirent par deux et firent pareil. Ils firent les cons jusqu’à ce qu’un employé leur demande bien gentiment de dégager.
Du coup ils décidèrent d’aller au parc. Le temps était froid, mais cela les arrangeait. Il n’y avait personne. Finn et Raven essayèrent d’aller le plus haut possible à la balançoire, tandis que les autres faisaient du toboggan. Au bout d’un moment Clarke s’assit sur le toit de la petite maison en bois où les gosses pouvaient s’abriter, et Wells vint la rejoindre.
- Les enfants s’amusent bien, sourit-elle.
Monty entendit son portable sonner alors que Miller faisait tourner comme un dingue le tourniquet où il était assit avec Raven et Finn.
- Attend stop, téléphone !
Miller s’arrêta et Monty décrocha. C’était Jasper.
- Vous êtes où ? On vous cherchez partout avec Octavia.
Il n’avait pas l’air de bonne humeur.
- On est au parc.
- Et vous avez pas pensé normal de nous prévenir que vous vous barriez du cinéma ?
- On voulait vous laisser tranquille, entre vous, expliqua Monty.
- Ouais ben merci. Fit Jasper en raccrochant.
Monty se mordit les lèvres.
- Qu’est ce qu’il se passe ? Demanda Finn.
- Jasper est pas content parce qu’on les a abandonné.
- Bah on voulait les laisser s’amuser, fit Raven.
- C’est ce que je lui ai dis…
- Laisse tomber, fit Miller, Jasper a ses humeurs.
Monty se releva du tourniquet :
- Il a mal au crâne en ce moment, le défendit Monty.
Puis il alla attendre Jasper à l’entrée du parc. Celui-ci arriva main dans la main avec Octavia. Il s’approcha de Monty :
- Désolé de m’être énervé au téléphone, ça m’a juste fait un peu de peine de voir que t’étais parti sans moi.
- J’ai pensé que tu serais heureux d’être seul un peu, tu vois.
Octavia sourit :
- Merci. Dit-elle. On en a profité. Et bien sûr qu’il était heureux, n’est ce pas Jasper ?
Jasper hocha la tête :
- Ouais merci.
Pourtant son ton ne paraissait pas aussi enthousiaste que celui d’Octavia. Pourtant il sourit à Monty, puis ils rejoignirent les autres. Octavia s’éclata sur la balançoire avec Raven, et Jasper fit du toboggan dans des positions stupides. Monty se remit sur le tourniquet, Miller poussa de toutes ses forces puis s’assit à côté de lui pendant que ça tournait :
- Ne sois pas triste de quelque chose que tu as provoqué.
- Je ne suis pas triste.
- C’est bien alors.
Monty laissa le tourniquet lui tourner la tête un moment, puis alla s’amuser à faire de la balançoire à son tour. Jasper le rejoignit et s’étala complètement sur lui, parce qu’il y avait toujours Octavia sur l’autre. Monty les balança tous les deux tandis que Jasper lui chuchotait à l’oreille qu’ils s’étaient embrassés avec Octavia et que c’était fantastique.
- Je crois qu’on sort ensemble maintenant.
Monty sourit et vint murmurer à son oreille à lui.
- Félicitation.
Et poussa plus fort sur ses pieds pour que la balançoire monte plus haut. Jasper semblait heureux et il n’avait pas l’air d’avoir mal au crâne. C’était tout ce qui comptait.
Vraiment.

A suivre.
Jaaxely
Jaaxely
On n'abandonne pas sa famille
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HEUREUSEMENT QUE CE CHAPITRE ETAIT PLUS JOYEUX Mais j'ai de la peine pour Bby Murphy et Monty, aussi ;; Je sais pas pourquoi j'étais ultra contente que Miller soit là- En tout cas ce chapitre il était super cool, hâte de lire la suite **
Swato
Swato
Dieu vis sur une tortilla.
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Mais euuuuuuh ! C'était ça "plus joyeux" ? MENTEUUUUUUSE V.V

Montyyyyyyy-chaaaan snif *kidnappe Monty pour le caliner*
Swato
Swato
Dieu vis sur une tortilla.
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Date d'inscription : 08/08/2013

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Bon sinon j'adore toujours autant, même si Murphy est tout seul snif,c'est vrai qu'à force de repousser les autres il va finir seul le loulou.
Et jaspy a des sautes d'humeurs mais c'est compréhensible avec le coup qu'il s'est pris sur la tête, pauvre tiot *kidnappe Jasper aussi*

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