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[Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Le ringard, le meilleur ami, la déesse, le truand et le grand frère (40)

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Maliae
Maliae
Piou piou piou piou piou piou piou piou piou piou
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[Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Le ringard, le meilleur ami, la déesse, le truand et le grand frère (40) Empty
MessageSujet: [Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Le ringard, le meilleur ami, la déesse, le truand et le grand frère (40) [Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Le ringard, le meilleur ami, la déesse, le truand et le grand frère (40) Icon_minitimeDim 8 Mai - 15:17

Fandom : Les 100
Prompt : Le lait, c'est bon pour la santé.
Note : BON. C'est un chapitre bonus, mais sérieusement ça devait être mignon à la base, sauf que c'est pas ma faute s'ils ont eu des vies de merdes (enfin Monty et Jasper ça allaient ils étaient ensemble).
Donc voilà.
Mais j'espère que vous aimerez ce chapitre un peu spécial.

***

40. Entracte.

Monty n’aimait pas trop l’école. Ce n’était pas à cause de la maîtresse, il aimait bien la maîtresse, elle était gentille et elle apprenait pleins de choses très intéressantes. Et c’était pas non plus parce qu’il fallait travailler parce que Monty aimait travailler, même qu’il était très fort et il comprenait vite. Il savait déjà compter pleins (jusqu’à quarante au moins) et super vite en plus, et il connaissait des tas de couleurs (rouge, bleu, noir, vert, jaune, rose, violet, blanc…), et même que il savait aussi écrire son prénom M.O.N.T.Y, il aimait bien le Y, c’était une lettre rigolote. Alors ça il aimait bien travailler. Non ce qu’il détestait c’était la récréation, et les autres enfants. Parce que personne n’était jamais gentil avec lui.
Au début y a quelqu’un qui avait rigolé parce qu’il avait des petits yeux, puis après tout le monde il avait rigolé à cause de ça. Alors que ben il n’avait pas de petits yeux, il avait juste des yeux normales d’abord. Puis ils s’étaient moqués de son prénom, parce que ce n’était pas un prénom qu’on entendait beaucoup « Monty ». Ils s’étaient moqués de pleins de trucs, puis ils jouaient pas trop avec Monty, ou alors seulement pour le pousser, ou rire de lui. Y avait personne de gentil avec lui, mais la maîtresse lui avait dit de faire des efforts et d’essayer de parler aux autres enfants. Parce que Monty, il était assez silencieux.
Monty avait vraiment essayé beaucoup de se faire des amis. Il avait prit le tamagotchi d’un copain de classe et il l’avait ouvert avec un couteau pour lui montrer comment c’était cool à l’intérieur. Monty faisait toujours ça, il ouvrait tous les objets de la maison pour voir l’intérieur, et l’intérieur souvent c’était super cool. Le garçon avait pleuré et lui avait donné un coup de poing. Et ensuite Monty avait eu des problèmes avec les parents du garçon et ses parents à lui avait dû donner de l’argent aux parents de l’autre pour rembourser le tamagotchi, et Monty avait dû s’excuser à tout le monde.
Et c’était devenu pire. Les moqueries, les méchancetés.
Tout le monde l’ignorait, ou le poussait, ou rigolait.
Ils lui avaient même trouvé un surnom « l’extraterrestre », parce que y en a ils avaient entendu la maîtresse dire que « Monty il était toujours dans la lune » et « qu’on savait pas sur quel planète il vivait ». Extraterrestre, c’était nul comme surnom.

Une fois Monty il avait pleuré pour pas aller à l’école, il en avait marre que personne y soit gentille avec lui, mais ses parents avaient été très déçus, parce que l’école c’était important. Depuis il pleurait plus et quand il rentrait et que sa maman lui demandait s’il c’était bien l’école il disait « oui » et c’était tout.
- Tu as appris beaucoup de choses ?
- Oui.
- Quoi ?
Que les autres pouvaient trouver ça drôle de pousser quelqu’un jusqu’à ce qu’il tombe par terre.
Que l’on pouvait avoir l’impression de puer si fort que personne ne voulait jouer avec nous, pire encore, que quand on allait dans un endroit pour jouer, tout le monde s’éloignait « ah non voilà l’extraterrestre »
- J’ai appris une nouvelle chanson et avec la maîtresse on a fait un exercice sur le devant et le derrière.
- C’est super, tu veux me chanter la chanson ?
Monty s’était exécuté.

xxx

John Murphy était plié en deux, non en quatre, en six, sept, huit, de rire. Ce n’était pas sa faute, c’était la faute de son papa, qui le chatouillait. John, il adorait les batailles de chatouille avec son papa, ils rigolaient et John se tortillait dans tous les sens en riant encore et encore et encore.
- Allez grenouille, maintenant c’est l’heure du bain.
John s’était accroché au bras de son père :
- Naaaaan on joue encore !
- Non, d’abord le bain, et après le bain tu sais ce qu’on fera ?
- Non quoi ?
- On regardera pleins de dessins animés !
- Ouaiiiiiiiis !
John avait accepté de prendre son bain, et il avait mis de l’eau absolument partout. Sa maman avait pas trop été contente parce que « la salle de bain c’est pas une piscine je te l’ai dis cinq mille fois John » mais son papa avait dit « bah c’est pas grave, je vais nettoyer ». Et puis sa maman elle avait été regardée les dessins animé avec lui pendant que son papa y nettoyait.
John mit son pouce dans sa bouche, et sa couverture Bob l’Eponge contre son nez. Même si sa couverture Bob l’Eponge, on n’aurait plus trop dit une couverture, ni même un Bob l’Eponge en fait, mais John il l’aimait trop sa couverture. C’était son doudou, et il aimait bien son odeur qui pue, même si pour lui ça puait pas, c’était la meilleure odeur du monde, très rassurante.
- John, tu es grand maintenant, retire ton pouce de ta bouche. Lui dit sa maman.
John retira son pouce mais garda la couverture contre sa joue. Et puis deux minutes plus tard il oubliait et il remit le pouce dans sa bouche. Son papa vint s’asseoir près de lui, pile au moment où Bob l’Eponge commençait et ils chantèrent ensemble le générique. Son papa posait les questions et John, retirant son pouce de sa bouche, répondait en criant plus qu’en chantant.
- Qui vit dans un ananas dans la mer ?
- Bob l’Eponge carré !
- Qui compte bien y faire carrière ?
- Bob l’Eponge carré !
Etc.
John était toujours super content. Sa maman les regardait en souriant. A cinq ans et demi, John savait que sa vie, ben elle était vraiment super chouette parce qu’il avait le meilleur papa et la meilleure maman du monde.
Et Bob l’Eponge.

xxx

Bellamy avait cuisiné de la purée. La purée ce n’était pas trop dur à cuisiner, alors il faisait souvent de la purée. En plus Octavia aimait bien. Il mettait pleins de ketchup dans son assiette et elle adorait ça.
- Me’ci Bell
Octavia avait trois ans et les cheveux court en épis sur son crâne. Bellamy (huit ans) avait essayé de lui couper, mais il aurait pas dû et comme leur maman elle avait pas le temps de les emmener chez le coiffeur, pour le moment ils resteraient comme ça. Octavia avait l’air de s’en fiche de toute façon. Ils étaient entrain de manger quand la porte de l’entrée s’ouvrit. C’était leur maman, mais elle était pas seule et Bellamy prit la main d’Octavia :
- Viens O.
- Maiiiiiiis pu’ée pu’ée !
- Tu finiras plus tard, viens.
La petite le suivit en boudant et Bellamy l’emmena dans leur chambre qu’ils partageaient tous les deux. Leur maman et l’homme faisaient beaucoup de bruit, Bellamy entendit de la vaisselle cassée et leur maman gueuler :
- Putain de gosses, ma robe est pleine de purée maintenant !
Il boucha doucement les oreilles d’Octavia qui se laissa faire, elle avait l’habitude.
Bellamy, lui, il entendit tous les bruits.
Une fois il avait regardé, parce que maman elle était dans la chambre de lui et Octavia avec un homme et il était entré sans savoir et il avait vu sa maman toute nue faire quelque chose avec le monsieur, et ça avait été bizarre et plutôt dégoûtant. Bellamy n’avait pas pu dormir dans sa chambre ce soir là, et il avait dormis par terre sur des couvertures avec Octavia, en lui disant que c’était un jeu, ils faisaient semblant d’être des explorateurs qui dorment dans une tente.
Le lendemain Bellamy avait nettoyé les draps, les couvertures et la chambre complètement. Ca faisait longtemps qu’il savait comment fonctionnait la machine à laver, et l’aspirateur, il avait apprit très vite, il avait pas vraiment eu le choix.
Maintenant, il entendait juste les bruits mais les images dans la tête de Bellamy ne s’effaçaient pas tout à fait, et il eut un haut le cœur. Seulement, il ne pouvait pas se permettre d’être faible, il devait protéger Octavia. Ce n’était qu’une toute petite fille, il ne voulait pas qu’elle voit ou entende ça.
Cela paru durer des heures, Octavia s’endormit assise contre lui, les mains de son frère toujours sur ses oreilles.
Puis quelqu’un frappa à la porte de la chambre, Bellamy porta Octavia pour la coucher dans son lit et ouvrit la porte à sa maman :
- Pourquoi tu fermes à clé sale gosse ?
Bellamy ne répondit rien. La mère entra, alla embrasser Octavia sur la joue et décoiffa Bellamy. Elle se mit à rire fort :
- Elle est trop moche Octavia comme ça, ahaha, quelle bonne idée tu as eu vraiment, Bébéllamy.
- Moins fort maman, tu vas réveiller O.
- Oh ta gueule, gueula-t-elle. Allez dors toi aussi et viens pas m’emmerder cette nuit, je suis occupée !
- Oui maman.
- En plus il déteste les enfants, alors je lui ai dis que vous étiez seulement les gosses de la voisine.
Elle rit à nouveau :
- Comme si elle pouvait avoir des gosses cette godiche puritaine. Je suis sûre qu’elle sait même pas se servir de sa chatte.
- Mais elle a pas de chat, dit Bellamy sans comprendre.
Sa mère rit encore plus fort et Bellamy vit que sa sœur se tournait sur son lit, elle allait vraiment finir par se réveiller.
- T’es trop con Bébéllamy, tu dois avoir la cervelle de ton père, mais au moins tu me fais bien rire. Silence maintenant, où je t’envoie jouer avec ta sœur avec la chatte de la voisine.
Bellamy ne comprit toujours pas, puisque la voisine n’avait pas d’animal, il le savait bien. Sa mère embrassa sa joue et lui dit plus tendrement :
- Allez au lit mon beau Bellamy.
- Oui maman.
Il était déjà en pyjama (ils avaient pris un bain avec Octavia avant de manger), et il se coucha sous sa couette.
- J’éteins, bonne nuit.
- Bonne nuit maman.
Elle recommença à rire :
- Oh oui ça elle va être bonne.
Il fit sombre dans la chambre, Bellamy n’aimait pas trop quand il faisait sombre mais sa mère ne voulait pas qu’ils aient de veilleuse parce que c’était juste pour les chochottes. « Et toi mon Bébéllamy tu n’es pas une chochotte ». Il ne savait pas s’il en était une ou pas, mais il aimait pas quand il faisait sombre et Octavia non plus d’ailleurs. Quand leur mère n’était pas là, Bellamy allumait toujours la lumière du couloir et laissait la porte entrebâillée.
Il entendit encore des bruits, cette fois-ci depuis la chambre de sa mère.
Bellamy serra sa couette contre lui et il se mit à pleurer.

xxx

Monty détestait l’école. Et puis il y avait eu un nouveau.
Il était habillé trop bizarrement le nouveau, il avait un pantalon tout moche marron, et un vieux tee-shirt. Il avait des cheveux bruns pas très coiffé, et sa mèche lui retombait dans les yeux si bien qu’on ne les voyait pas trop. La maîtresse lui avait demandé de se présenter devant tout le monde.
- Je m’appelle Jasper Jordan.
Et c’était tout ce qu’il avait dit. La maîtresse avait dû lui poser des questions.
- Tu as quel âge ?
- J’ai cinq ans et demi.
- Tu es content de venir dans une nouvelle école ?
Jasper avait haussé les épaules. La maîtresse avait dit à Jasper de s’asseoir sur le banc avec les autres enfants et ils avaient commencé la journée.
A la récréation pleins d’enfants avaient entouré Jasper.
- C’est quoi ton jeu préféré ?
- Euh… Faire des bulles.
- Tu aimes les tamagotchis ?
- Non pas trop.
- Bouah c’est nul ! C’est trop bien les tamagotchis.
Jasper n’avait rien répondu.
- Même que tu dois te méfier de l’extraterrestre, si tu as un truc il va te le casser.
Jasper leva la tête soudain et commença à poser des questions à son tour :
- Wouah, il y a un extraterrestre ici ?
- Oui, c’est Monty. Le garçon avec les petits yeux là bas, dit un des mômes en pointant Monty dans le fond de la cours.
- Mais c’est trop génial, j’ai jamais rencontré d’extraterrestre moi.
- C’est un faux, il est juste trop bête c’est pour ça.
- Et il casse tout, en plus, et il a un prénom trop bizarre.
- Faut pas que tu t’en approches, il pue.
Mais Jasper n’écoutait déjà plus rien. Il avait qu’une et une seule envie, aller parler à l’extraterrestre et savoir comment c’était là haut. Alors il s’éloigna du groupe et quelqu’un lui cria :
- Eh ! On t’as dis de pas lui parler.
Mais Jasper alla quand même voir l’extraterrestre.
Monty le vit s’approcher et recula quand Jasper appuya son nez contre le sien pour le regarder de vraiment très près.
- Est-ce que c’est vrai que tu es un extraterrestre ?
Monty se mordit les lèvres et secoua la tête. Alors voilà, le nouveau allait aussi se moquer de lui, et ça ferait encore un autre enfant en plus contre lui. Sauf que Jasper ne réagit pas du tout comme il s’y attendait.
- Non parce que c’est trop cool les extraterrestres tu vois, j’aimerais trop en rencontrer un, et comme les autres disent que t’en es un j’ai pensé que t’en étais un.
- Non j’en suis pas vraiment un, désolé.
- Ben c’est pas grave. Mais pourquoi y disent que t’es un extraterrestre si t’es pas un extraterrestre ?
- Parce que la maîtresse a dit que j’étais souvent dans la lune et que je venais d’une autre planète.
- Oh ouais, moi aussi y a un éduc il a dit ça « Jasper t’as pas les pieds sur terre, tu vis sur la lune ». Pourtant je ne vis pas sur la lune, je le saurais quand même, des fois les adultes ils disent vraiment n’impoooooooorte quoi.
Monty hocha la tête.
- Oui, parce je ne viens pas d’une autre planète.
- N’empêche t’imagine ? Ce serait super cool.
- Oui.
- Je me demande comment c’est là haut. Tu vois pleins de gens y me disent que mes parents y sont là haut, alors si je croise un extraterrestre je lui demanderai s’ils vont biens.
- Wouaaaaah tes parents ils sont astronautes ?
Jasper éclata de rire et Monty eut peur, parce qu’en général ce n’était pas bon signe quand les autres riaient. Il allait se moquer de lui maintenant, lui dire un truc méchant. Mais ce ne fut pas le cas.
- Non, mes parents ils étaient militaires.
- Alors ils sont montés dans une fusée pour aller là haut pour voir si y avait des méchants extraterrestre ? Demanda Monty.
Jasper écarquilla les yeux :
- Mais oui, c’est peut-être ça que ça veut dire. Et ben Monty, tu es vraiment super intelligent toi.
Monty fut surpris, personne ne lui avait jamais dis quelque chose de si gentil.
- On devrait peut-être essayer de chercher les extraterrestres et leur demander comment vont tes parents alors.
- Tu veux bien m’aider ?
- Bien sûr.
- Super !
Et voilà comment Monty s’était fait son premier véritable ami.

xxx

John il avait pleins d’amis à l’école, mais son préféré, il s’appelait John comme lui. John Mbege
- Comme tu t’appelles John et moi je m’appelle John on est forcément obligé de devenir les meilleurs amis du monde tu vois ?
Le père de John (Murphy) il aimait bien les appeler :
- Les affreux JohnJohn.
John Murphy et John Mbege ils seraient amis pour toujours, pour toute la vie. C’était genre une promesse. Parce que bon on ne sépare pas les affreux JohnJohn, sinon ça ne veut plus rien dire. Un affreux John tout seul, c’est pas pareil.
John (toujours Murphy), il avait des tonnes d’autres amis, il s’entendait bien avec tout le monde dans son école. Il avait beaucoup de succès, et il avait même trois petites copines et un petit copain – parce que sa maman et son papa ils lui avaient dis que c’était normal d’aimer une fille ou un garçon.
A son anniversaire de ses six ans, il invita John (Mbege) normal, des amis, et aussi ses trois petites copines et son petit copain et c’était très amusant, parce que son papa il avait commandé un ENORME gâteau géant Bob l’Eponge, et sa maman elle avait mis pleins de bougies. Et tout le monde avait soufflé en même temps.
Bob l’Eponge il était super bon à manger, il avait un goût d’ananas. John en avait repris deux fois tellement il était bon. Puis on lui avait donné pleins de cadeau. John Mbege il lui avait offert une bouée Bob l’Eponge, et le papa de John (Murphy) il lui avait gonflé, du coup John s’était trimballé tout l’après midi avec sa bouée autour du ventre. Il avait eut des feutres, des legos, de la pâte à modeler, un carnet pour dessiner.
Son papa lui avait offert une peluche Bob l’Eponge géante (aussi grande que lui) et sa maman un nouveau ballon et aussi un trop beau pull rose en laine, il était tout doux et John adorait le rose, sa couleur préféré avec le jaune. Il avait été trop gâté et il avait passé la soirée à être vraiment super excité, et ses parents avaient eu du mal à le calmer pour qu’il aille se coucher.
- Maman demain je pourrai mettre le pull rose à l’école ?
- Bien sûr mon chéri.
Sa maman lui raconta une histoire et John s’endormit avec sa peluche, sa couverture doudou et son pouce dans la bouche.

Plus tard il y avait eu l’anniversaire sa maman et John lui avait fait un beaaaaaau dessin. Maman elle avait bu beaucoup de… De… La colle et elle avait rit aux éclats en voyant le dessin, alors John avait rit aussi, et ça avait été trop drôle.
Maman riait tout le temps quand elle buvait de la colle, mais elle en buvait pas souvent alors bon.

xxx

- Bell, O veut des Nénéales !
- Céréales
- Nénéales.
Bellamy donna des céréales à sa petite sœur. Aujourd’hui il n’y avait pas école mais leur maman n’était pas là alors Bellamy allait s’occuper de sa petite sœur. D’ailleurs sa maman l’avait dit ce matin.
- Bébéllamy occupe toi d’ta sœur, je pars.
- Oui maman.
- C’est bien mon beau Bellamy, je t’aime tu sais.
- Oui maman.
Elle l’avait embrassé.
- Si tu fais le con, je t’envoie jouer avec la chatte de la voisine.
- Mais elle a pas…
- Ta gueule Bébéllamy.
- Oui maman.
La mère l’avait regardé en souriant et lui avait caressé les cheveux, Bellamy avait sourit et regardé son visage.
- Je t’aime maman, dit-il.
Puis il remarqua une tâche près de sa bouche :
- Tu as une trace de lait maman, tu as bu du lait ?
Sa mère avait éclaté de rire et était allait s’essuyer la bouche avant de dire :
- Oui oui, beaucoup de lait Bébéllamy, tu sais le lait c’est bon pour la santé.
Il lui avait sourit et avait hoché la tête, content de lui.
- Vraiment qu’est ce que t’es con, t’es arrivé cabossé mon pauvre. Bon allez sois sage, je reviens ce soir.
- Oui maman.
Elle était partit et Bellamy avait rempli deux grands bols de laits pour lui et pour sa sœur. Parce que maman l’avait, le lait c’était bon pour la santé.
Puis avec sa sœur ils avaient fait pleins de dessins et Octavia avait dessiné sur le mur. Mais ce n’était pas grave, maman ne verrait sûrement pas, elle ne regardait pas beaucoup les murs. Elle n’avait jamais vu que Bellamy avait arraché un bout de papier peint sans faire exprès à un endroit, alors elle ne verrait pas le feutre. Ensuite ils regardèrent la télé, puis Bellamy lu des histoires à sa sœur. Octavia aimait qu’on lui raconte des histoires et Bellamy aimait lire. Dans les livres les enfants avaient une maman et un papa qui s’occupaient d’eux et qui ne faisaient pas des choses vraiment bizarres en criant.
Maman offrait beaucoup de livres à Bellamy et Octavia, ils en avaient des tonnes. Elle disait que c’était parce qu’elle était désolée de ne pas trop être là, que ça allait les occuper et qu’elle les aimait, mais au final elle restait beaucoup absente.
Bellamy aurait préféré avoir moins de livre et un peu plus sa maman – sans tous les messieurs qui venaient à la maison.
Des fois Bellamy parlait de leur maman à Octavia, elle la voyait encore moins que lui parce que souvent elle dormait quand leur mère était là.
- Tu sais O, maman elle est à moitié humaine et à moitié éléphant.
- Comme Baba’ ?
- Oui comme Babar, mais Babar c’est juste un éléphant.
- Comment Bell sait ?
- Parce que un jour maman me l’a dit.
Octavia posa ses mains sur sa bouche pour montrer la surprise.
- Maman est un phéphélant !
- Oui. Elle m’a dit « Bébéllamy plus aucun risque que j’ai des chiards comme toi et Octavia, je me suis fais couper les trompes ».
Octavia rit.
- Maman avait des t’ompes !
- Oui. Alors tu vois, elle est à moitié éléphant !
Les petites mains d’Octavia applaudirent puis elle fit un câlin à son frère.
- Et Bell phéphélant ?
- Non moi je suis un petit garçon normal, je n’ai pas de trompe.
- Et O phéphélant ?
- Je ne sais pas, tu penses que tu as une trompe ?
- Non pas t’ompe.
- Mais c’est pas grave c’est super bien d’être une petite fille.

Plus tard Bellamy avait prit son bain avec Octavia et elle avait crié :
- Bell Bell Bell ! Bell a t’ompe, Bell phéphélant, en pointant Bellamy tout nu.
- Mais non O, c’est pas une trompe ça, c’est le zizi des garçons.
Octavia regarda son corps et dit :
- Pas O ! Pas O !
- Non les filles n’ont pas de zizi !
Octavia s’était mise à pleurer d’un coup, et Bellamy avait mis super longtemps à la consoler. Après il l’avait couché et puis Bellamy lui avait certifié :
- De toute façon c’est nul d’être un éléphant. Toi Octavia tu es un papillon, et c’est super cool les papillons.
- Pipayon ?
- Oui, regarde.
Bellamy avait prit un stylo et dessiné des petites ailes de papillons sur la main d’Octavia.
- Pipayon, pipayon, avait-elle crié en rigolant et en applaudissant.
- Oui tu es un papillon.
Octavia avait embrassé la joue de son frère :
- O aime Bell t’èèèèèès fo’ !
- Moi aussi O je t’aime très fort.
- Tu do’ avec O ?
Bellamy avait hoché la tête et s’était couché avec elle dans le lit, après avoir allumé le couloir et entrebâillé la porte de la chambre.

Il s’était réveillé aux hurlements de sa mère :
- Tu baises avec ta sœur beau dégueulasse ! Je devrais t’appeler Dégueullamy !
Bellamy ne comprit rien mais il se mit à pleurer parce que sa mère hurlait de plus en plus fort et lui tirait les cheveux.
- Espèce de sale gosse précoce, finalement t’es bien mon fils, toi aussi tu aimes le sexe, hein petit dégueu ?
Bellamy pleura plus fort, il ne comprenait vraiment rien. Il dormait avec Octavia et maintenant il ne dormait plus et sa mère lui faisait mal. Octavia ouvrit les yeux et pleura avec lui.
- Vos gueules !
Ils pleurèrent encore plus !
- Vos gueules j’ai dis, hurla la mère.
Bellamy et Octavia se serrèrent l’un contre l’autre et se turent, mais les larmes coulaient encore. La mère relâcha les cheveux de Bellamy.
- Relâche la !
Bellamy obéit et se sépara d’Octavia. La mère gifla Octavia :
- Petite pute !
- Maman fais pas ça !
- Toi dégages dans ton lit.
Bellamy se dépêcha de rejoindre son lit. Sa mère vint vers lui et hurla :
- Touche plus à ta sœur.
- J’ai pas touché O.
Il ne savait pas du tout de quoi parlait sa mère.
- Dors plus dans son lit ! Dégueullamy.
- Oui maman.
Elle lui tapota la tête gentiment.
- C’est bien. Si tu veux baiser quelqu’un, baise les copines de ta sœur.
- Oui maman, dit Bellamy sans savoir ce que voulait dire « baiser ».
Finalement elle les laissa seule et ferma la porte. Les laissant tous les deux dans le noir. Bellamy essuya ses larmes, il entendit Octavia pleurer.
- Pleure pas O, tu es un papillon, ça va aller.
- O pipayon ?
- Oui et les papillons ils s’envolent et vont vers des endroit pleins de fleurs.
Octavia se leva et vint se mettre dans le lit de son frère. Maman avait dit qu’il devait pas dormir dans le lit d’Octavia, mais si elle venait dans son lit ça devait aller. Ils se serrèrent l’un contre l’autre et Octavia finit par se calmer à nouveau et s’endormit.
Bellamy ne put pas, il surveillait la porte.

xxx

Monty venait d’ouvrir avec un couteau le tamagotchi que Jasper lui avait ramené.
- Je croyais que t’aimais pas les tamagotchis ?
- Je l’ai piqué à quelqu’un du foyer.
- C’est pas bien de piquer des trucs.
- Mais tu m’as dis que dans les tamagotchis il y avait des trucs trop biens et je voulais voir.
- Tu vas pas me mettre un coup de poing parce que je l’ai ouvert ?
Jasper fronça les sourcils.
- Non. Pourquoi je ferais ça ? C’est trop cool ce que tu fais Monty, tu ouvres les objets et tu regardes ce qu’il y a l’intérieur. Maintenant je voudrais te donner pleins d’objets pour que tu me montrer ce qu’il y a l’intérieur.
Le regard de Monty resta longuement posé sur celui de Jasper, puis il sourit et montré l’intérieur du tamagotchi à Jasper.
- Tu crois qu’avec un de ces trucs on peut communiquer avec les extraterrestres ?
- J’en suis sûr, dit Monty.
Ils démontèrent complètement l’objet et gardèrent de côté les petites pièces, peut-être que s’ils collaient pleins de petites pièces entre elles, ils auraient un téléphone pour chez les extraterrestres.
- Moi je pense qu’il faut que j’ouvre un téléphone et qu’on colle tout ça dans le téléphone.
- C’est vrai, t’es intelligent Monty.
Jasper et Monty étaient devenus inséparables, les autres avaient vite laissé tombé l’idée de devenir amis avec Jasper. Il était trop bizarre selon eux. Il avait vidé une bouteille de peinture et du liquide vaisselle dans l’évier après l’avoir bouché et quand la maîtresse l’avait engueulé et lui avait demandé pourquoi il avait fait ça il avait dit :
- J’aime bien faire des expériences.
Il n’y avait que Monty qui l’avait compris.
- C’était cool ton expérience, avait-il dit. Dommage que la maîtresse elle a tout vidé.
- C’est pas grave, j’en ferai d’autres, avait certifié Jasper.
- Oui, la prochaine fois je t’aiderai.
Pour Monty, Jasper n’était pas bizarre du tout. Au contraire. Il était le moins bizarre de tous. Ils se comprenaient tout le temps, ils pouvaient se parler de tout, et Monty n’avait jamais autant parler depuis qu’il connaissait Jasper.
Ses parents avaient dis qu’il était plus ouvert ces derniers temps. Monty et Jasper avaient cherché partout une porte sur Monty et la maîtresse avait crié quand Monty avait enlevé son pantalon et son slip au milieu de la cours pour voir s’il y en avait une là. Il avait juste été puni, mais ni lui, ni Jasper n’avait trouvé de porte.
- Peut-être qu’ils ont voulu dire que t’était tout vert.
- Mais je suis pas tout vert non plus.
- C’est un mystère, avait dis Jasper.
Ils avaient demandé des explications aux parents de Monty, et ceux-ci avaient expliqué que ça voulait dire que Monty parlait plus facilement, racontait sa journée, avait l’air plus content.
- Y a un éduc y m’a dit ça aussi, dit Jasper, que j’étais vraiment devenu bavard alors qu’avant je parlais pas trop. En tout cas je sais pourquoi t’es aussi intelligent Monty.
- Pourquoi ?
- Parce que tes parents sont très intelligents aussi.
- Je suis sûr que tes parents le sont aussi, dit Monty, c’est pour ça qu’ils ont pris une fusée !
- Ouais c’est sûr, dit Jasper.
Au final Monty avait invité Jasper chez lui et ils avaient cassé le téléphone (ainsi que d’autres objets) et ils avaient mis pleins de colle dans le téléphone et ils avaient collés tous les petits trucs qu’ils avaient dessus. Puis ils avaient refermé le téléphone avec une tonne de colle et avait appuyé sur tous les boutons pour trouver le code de communication vers les extraterrestres.
- C’est dur de trouver le bon code, avait dit Monty après plusieurs échecs.
Jasper hocha la tête. Ils essayèrent d’autres codes, mais furent finalement arrêter par la mère de Monty qui hurla en voyant ce qu’ils avaient fait.
- Non le téléphone ! Monty je t’ai déjà dis cinq mille fois que tu devais pas casser les objets de la maison pour voir ce qu’il y avait à l’intérieur !
- Mais là c’est pas pareil, expliqua Monty, on essaye de communiquer avec les extraterrestres avec Jasper, c’est super important.
- Oui et bien vous avez cassé le téléphone ! Et vous allez être puni.
- On n’a pas cassé le téléphone, dit Jasper, on l’a rendu plus performant, mais on trouve pas le code pour appeler les extraterrestres, mais ensuite on pourra leur parler et je demanderai comment vont mon papa et ma maman.
La mère de Monty se calma et s’accroupis vers Jasper.
- Ton papa et ta maman ?
- Oui ils sont partis là haut et je veux savoir s’ils vont biens, c’est pour ça qu’on doit demander aux extraterrestres.
Jasper se retrouva dans les bras de la mère de Monty sans trop comprendre pourquoi.
- Oh mon pauvre chéri. Ils ne sont pas vraiment là haut.
- Mais si tout le monde me le dit. Depuis qu’ils ont eut un accident de voiture. « Tes parents ils sont partis là haut ». Même que moi je sais que c’est vrai parce que y a un monsieur à l’entreureument il a dit qu’ils étaient en paix là haut et qu’ils veillaient sur nous. Monty m’a expliqué qu’ils avaient sûrement pris une fusée pour là haut.
La mère tourna la tête vers son fils qui hochait la tête et ajouta :
- Ils sont sûrement partis se battre avec les gens extraterrestres parce qu’ils sont militaire.
- Oui c’est ça, dit Jasper.
- Ce n’est pas ça, expliqua doucement la maman de Monty, tes parents sont décédés Jasper.
- C’est quoi décédé ?
- Ils sont morts.
- Comme s’ils étaient cassés ?
- Oui.
- Alors faut les réparer.
- Ce n’est pas possible Jasper.
- Mais moi je veux revoir mes parents et je dois dire aux extraterrestres qu’ils doivent revenir parce qu’ils me manquent.
- Ils ne reviendront pas Jasper.
- Si ils reviendront parce qu’ils me laisseront pas tout seul. Ils doivent juste trouver une nouvelle fusée.
- Non Jasper, ça ne fonctionne pas comme ça. Tu ne les verras plus jamais. Je suis désolée. Personne ne t’a expliqué ?
- Ben si on m’a dit qu’ils étaient là haut.
- Ils ne sont pas vraiment là haut, c’est une image. Tes parents mon chou, ils sont morts dans l’accident de voiture, c’est pour ça que tu es allés à l’enterrement. Ils ne reviendront plus jamais, je suis désolé.
Jasper se mit à pleurer parce que la maman de Monty elle disait des choses vraiment nulles et vraiment triste. Mais au moins elle ne les engueula pas pour le téléphone et ils pourraient quand même chercher le code pour les extraterrestres. Et en plus le papa de Monty il fit du gâteau au chocolat et c’était trop bon, alors Jasper il oublia un peu tout ça.

Mais quand même plus tard quand il fut tout seul dans sa chambre au foyer, il eut très mal au cœur et pleura, parce que son papa et sa maman ils reviendraient peut-être plus jamais pour venir le chercher et il aurait plus de papa et de maman.

xxx

En ce moment le papa de John il était souvent fatigué, il vomissait beaucoup aussi. Mais c’était pas grave parce qu’il chantait quand même avec lui Bob l’Eponge carré et même s’il faisait moins la bataille de chatouille, il lui faisait toujours des bisous et des fois lui lisait l’histoire du soir. Sa maman elle buvait de la colle quand son papa il était pas là, parce qu’il allait chez le docteur. John il pouvait inviter l’autre John et c’était cool, parce que dès que papa il rentrerait il allait dire « voilà les affreux JohnJohn ». Maman, elle, elle était énervé et fatigué :
- Faites moins de bruits ! Disait-elle.
Mais quand même c’était dur de faire moins de bruit quand John (Mbege) il racontait pleins de bêtises et que John (Murphy) il avait juste envie de rire en appuyant sur le klaxon de son camion. Puis ils se mirent à crier en chantant Bob l’Eponge, et ensuite ils klaxonnèrent très fort tout en recommençant à chanter.
La mère de John (Murphy) lança le verre partout en hurlant plus fort qu’eux :
- J’ai dis moins de bruits !
Après ça, John n’eut plus le droit d’inviter son ami John.

xxx

La maman de Bellamy et Octavia s’absenta deux jours. Bellamy géra les choses tout seul, alla à l’école avec Octavia, fit le repas le soir, et la vaisselle, la lessive et le ménage. Il fit ses devoirs ensuite. Tout ça en s’occupant d’Octavia, lui faisant prendre son bain, et lui mettant son pyjama et jouant un peu avec elle. Puis il s’endormit épuisé dans son lit.
Quand leur maman revint, ce fut avec un nouvel homme. Elle ne s’occupa pas tellement plus d’eux. L’homme fumait, il fumait partout dans la maison, ça puait tout le temps. Quand il écrasa son mégot sur le bras d’Octavia pour rire, Bellamy se jeta sur lui et lui mordit le bras jusqu’au sang. Le monsieur se tira de la maison en gueulant qu’il ne reviendrait jamais. La mère hurla après Bellamy.
- Imbécile de Bellamy, c’était juste une blague ! Ta sœur ça va pas lui faire de mal une petite brûlure. Hein Octavia que ça ne t’a pas fait mal ?
- Ca fait mal, dit Octavia.
- Quelle gourde celle là alors, je te dis que ça faisait pas mal.
- Parle pas comme ça à O maman.
- Putain vous me faites chier, un jour je vous abandonnerai et je serai bien débarrassé.
Bellamy eut une pensée horrible en se disant que ce serait eux qui seraient débarrassés. Il s’en voulu, il ne voulait pas que leur maman parte, au contraire, il aurait voulu qu’elle s’occupe plus d’eux.
Puis elle était gentille, parce qu’après, pour se faire pardonner, elle les emmena dans une librairie et leur acheta tous les livres qu’ils voulaient.

xxx

Jasper trouva une famille d’accueil et Monty fut le premier à qui il le dit :
- J’ai une nouvelle maman et un nouveau papa, maintenant je suis plus tout seul. C’est trop chouette.
- Mais on n’appelle plus les extraterrestres alors ?
- Bien sûr que si, pour dire à mon premier papa et ma première maman de ne pas s’inquiéter, que je vais bien.

Monty rencontra « les nouveaux parents » de Jasper quand il alla dans son nouveau chez lui. Ils s’amusèrent bien ensemble, parce que Jasper vida pleins de produits différents dans un saladier et ils touillèrent leurs mélanges (vinaigrette, sirop de fraise, peinture, lait, eau, huile, produit vaisselle, shampoing, gel douche, Nutella, sauce tomate, farine, chocolat en poudre, jus de citron, jus de pommes, …) et Jasper commenta :
- Moi je pense faut mettre un peu de peinture blanche.
Monty rajouta de la peinture blanche :
- On pourrait mettre de la colle aussi ?
- Ah ouais, attend je vais en chercher.
Jasper couru chercher de la colle liquide, et ils en rajoutèrent dans le saladier.
- Et si on fait pipi dedans ? Proposa Jasper.
Monty fut d’accord, ils mirent le saladier par terre et firent pipi dedans. Puis ils recommencèrent leurs mélanges.
- Je suis sûr qu’avec ça on a une super potion magique, dit Jasper.
- Qui sert à quoi à ton avis ?
- J’en sais rien du tout, mais je pense que ça doit servir à devenir très beau.
- Tu vas devenir riche alors parce que pleins de gens vont acheter ce produit.
- Ben oui. Mais quand j’aurai pleins d’argents je t’en donnerait pleins aussi, et comme ça on aura pleins de nouvelles pièces pour notre téléphone.
- Oui !
Ils se firent engueuler par les nouveaux parents de Jasper ceci dit, car ceux-ci n’aimèrent pas leur idée de potion magique.

De toute façon les nouveaux parents de Jasper ne restèrent pas longtemps ses parents, parce qu’ils déménagèrent et ne l’emmenèrent pas. Jasper retourna aux foyers.
Puis trouva des nouveaux nouveaux parents.
Et Monty fut le premier au courant.
Les autres fois aussi.
Et tous les abandons, il les connu aussi.

Mais quand ils étaient petits, Jasper lui avait demandé :
- Monty tu sais quoi ?
- Non quoi ?
- Tu es mon plus meilleur ami.
- Toi aussi Jasper, tu es mon plus meilleur ami.
- Pour toujours ?
- Pour toujours !
Ils s’étaient fais un câlin.

Et ils grandirent.

xxx

Un matin Murphy se leva, sa mère pleurait et lui dit :
- Tu n’as plus de papa.
Comment ça il n’avait plus de papa ? Où était son papa ?
- Il est mort, et il ne reviendra jamais, sa putain de maladie a fini par le tuer.
Murphy se retrouva sans papa, et ce jour là il perdit aussi un peu sa maman.
Ce fut la fin de la vie heureuse.
La fin des affreux JohnJohn.
La fin de tout.
Sa mère se mit à aimer l’alcool plus que la vie.
Murphy se sentit abandonné. Par son père. Par sa mère. Par le monde.

Ses amis arrêtèrent de lui parler :
- Non mais t’es pas drôle John, t’es devenu chiant !
Désolé pour ça, désolé si mon père est mort hein.
Même John finit par le laisser tomber, influencé par le groupe. Puis aussi parce que maintenant son ami avait peur d’aller chez lui.
- Ta mère, elle me fiche la trouille.
- Elle est gentille.
- Mouais. Mais des fois elle l’est pas et on sait pas quand elle va l’être et quand elle va pas l’être.
- C’est pas ma faute, s’était défendu Murphy.
- Non, mais je préfère ne plus venir chez toi.
Ils continuèrent de se parler à l’école, mais de moins en moins. Et Murphy se retrouva seul.
Et la colère grandit en même temps que lui.

xxx

- Mon Bébéllamy, apporte moi une bière.
- Oui maman.
Bellamy avait appris à simplement obéir, rendre sa mère heureuse lui permettait d’avoir la paix. Quand elle rentrait à la maison, il fermait sa gueule, il planquait presque Octavia :
- Reste dans ta chambre.
- Mais…
- Reste dans ta chambre O, s’il te plaît.
- Bon, bien, d’accord.
De toute façon, leur mère ne restait jamais longtemps. Ils se débrouillèrent seuls sans elle.

Jusqu’à le dernière fois où elle ferma la porte.
- A plus tard mon beau Bellamy.
- A plus tard maman.
Et elle ne revint jamais. Abandonnant Bellamy et Octavia à eux-mêmes.

Sans qu’ils ne sachent si c’était pire ou mieux.

xxx

Et puis il y eut des bas.
Des très bas.
Monty se souvenait de Jasper hurlant et pétant un plomb, à force d’épuisement, à force d’abandon.

Des vraiment très bas.
Murphy ouvrit la porte avec un tournevis et trouva sa mère entrain de s’etouffer avec son vomis, il la sauva d’elle-même en la soulevant du sol, en l’aidant, en la faisant manger et en la couchant, sur le côté, dans sont lit.

Des moyens.
- Désolé O, va falloir se serrer la ceinture pendant un temps, je me suis fait virer.
- D’accord Bell, j’irai piquer des légumes chez les voisins.

Des franchement moyens.
Jasper était planqué sous le lit de Monty quand les flics arrivèrent pour le chercher.

Des putains de jours de merde :
Murphy s’écorcha le pied sur une seringue écrasé sur le sol. Merde, putain, il voulait juste aller pisser, pourquoi il devrait toujours pensé à ne pas être pied nu ?

Des pas super :
- S’il vous plaît, je vous payerai le mois prochains, ma sœur est encore petite, on a besoin de cet appart.

Des assez bons :
- Monty je peux pas vivre sans toi, tu sais ça ?
- C’est pareil pour moi, tu sais ça ?

Des pas trop mal :
- Et si on allait au zoo John, tu en penses quoi ?
- Sérieusement ?

Des sympathiques :
Bellamy venait de recevoir sa paye et en plus il avait eut une prime.
- Pour la peine on va au restaurant O.
- Non c’est bon, garde le, Bell.
- Tu es sûr ?
- Oui, si tu économises, la prochaine fois on va en vacances.
- Super idée.

Des jours avec :
- J’ai une nouvelle famille. Annonça Jasper.

Des jours sans :
- J’ai un nouveau copain. Annonça la mère de Murphy en présentant son dealer.

Des jours avec et sans :
- Putain Bell tu me fais chier !
- C’est la crise d’ado ça O.
Elle en avait rit.

Et puis. Il y eut le jour où toutes leurs routes se croisèrent.

- Pied droit sur rond rouge.
Jasper essaya tant bien que mal de bouger son pied et se retrouva le nez contre la cuisse de Murphy :
- N’essaie pas d’en profiter.
- J’ai envie de la mordre, elle a l’air bien dodu.
- Tu vas recevoir ma main sur ta gueule.
- Tu ne peux pas, tu dois les garder sur les ronds bleus et verts.
C’était Jasper qui avait ramené le Twister chez Bellamy, pour qu’ils y jouent tous ensemble. Et le plus cool, c’était que tout le monde avait accepté.
Octavia tourna à nouveau la roue et dit :
- Monty, main gauche sur rond jaune.
Monty se retrouva dans une position vraiment bizarre, et son corps au dessus de Bellamy.
- N’en profite pas non, ronchonna Murphy un brun jaloux.
- Promis, rit Monty.
- Bell, pied droit sur rond jaune. Continua Octavia.
- Et comment veux tu que je fasse ça ?
- Débrouille toi, rit-elle, c’est le jeu.
Bellamy grogna, essaya de bouger, perdit l’équilibre et se cassa la gueule. Murphy se releva d’un coup, poussant Jasper et Monty :
- Perdu, sourit Monty.
- On fait une autre partie, Octavia tu joues ?
- Oui.
- Je vais tourner la roue alors.
- Non moi, dit Murphy. Moi je tourne la roue. Tu m’as bien eu Jasper avec tes sous entendus comme quoi j’allais me retrouver dans des positions sexuels mais jusqu’à présent, j’ai eu le droit sniffer ton cul ou les pieds de Monty et eut une vision des trous de nez de Bellamy pas du tout sexy. Donc je vais tourner la roue.
- Si tu veux, sourit Jasper.
Bellamy se releva et s’étira.
- Je suis trop vieux pour ces conneries.
Il embrassa la bouche de Murphy qui lui dit « pied droit rond vert mon petit vieillard ».

Et ce fut un très bon jour.
Sans doute le meilleur.

A suivre.
Swato
Swato
Dieu vis sur une tortilla.
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Oh punaiiiiiise ! Bon alors tu m'as carrément déprimé avec le début du chapitre, mon dieu ce qu'il était triiiiiste ! :'( ils ont tous eut un début de vie merdique les pauvres Sad

Et la fin est *0* juste parfaite. Et j'étais morte morte de rire, autant avec Jaspy et Murphy qu'avec Murphy qui parle des trous de nez de Bell Mdr :'D
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