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[Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Le ringard, le meilleur ami, la déesse, le truand et le grand frère (39)

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Maliae
Maliae
Piou piou piou piou piou piou piou piou piou piou
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MessageSujet: [Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Le ringard, le meilleur ami, la déesse, le truand et le grand frère (39) [Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Le ringard, le meilleur ami, la déesse, le truand et le grand frère (39) Icon_minitimeSam 7 Mai - 20:49

Fandom : Les 100
Prompt : Oui, je t'ouvre la porte.
Note : TRES JONTY (pas relu)

***

39. Premier rendez-vous.

Octavia était chez Lincoln et lisait par-dessus son épaule le livre qu’il tenait dans ses mains. Il s’agissait d’un thriller, qu’ils avaient commencé ensemble, et continuaient ensemble. Ce qui était bien, c’est qu’ils lisaient à peu près à la même vitesse, et n’avaient pas besoin de s’attendre pour tourner les pages. Ce qui était mieux c’était qu’ils étaient l’un contre l’autre et que c’était agréable de lire ensemble.
Quand ils arrivaient à un passage un peu stressant, elle aimait caresser sa nuque, aussi bien pour le détendre que pour elle-même. Elle gérait assez bien les moments angoissants, au contraire, le livre faisait monter son adrénaline et elle se mettait à battre de la jambe pour avoir la suite.
Ils le finirent ensemble, parce qu’Octavia voulait absolument savoir le fin mot de l’histoire. Lincoln referma le livre, tandis qu’elle s’étirait.
- C’était carrément génial ! Dit-elle avec un grand sourire.
- Un peu stressant.
- C’est ça qui est bon.
Lincoln hocha la tête :
- Tu devais être un genre de guerrière dans une autre vie, qui fonçait droit dans le danger au lieu de l’éviter.
- Parce que j’aime les thrillers ?
- Parce que tu fonces dedans, surtout.
Octavia tendit les jambes, frottant ses orteils nues sur le tapis sous la table basse.
- Ce serait cool, je crois. Plus jeune je voulais faire un sport de combat mais Bell n’était pas chaud, alors je n’ai pas insisté. Il avait peur qu’on me casse, il a tendance à me voir bien plus fragile que je ne le suis.
- Tu pourrais peut-être retenter de lui en parler. Tu pourrais t’inscrire à mon club de MMA.
(Donc MMA : Mixed Martial Art, ou de son nom plus connu : Free Fight, merci aurore).
- Si tu viens lui en parler avec moi, tu pourras peut-être le convaincre que je ne vais pas revenir avec un bras en moins.
- Je le ferai, lui dit Lincoln.
- Super, merci. Comme ça, je pourrai devenir une guerrière dans cette vie-ci. Sourit-elle. Et on pourra s’entraîner ensemble.
Lincoln acquiesça. Il aimait la témérité d’Octavia, son caractère bien trempé et son regard déterminé.
- A part ça, j’avais une proposition à te faire.
Octavia tourna la tête vers lui et le taquina :
- Je suis trop jeune pour me marier.
Lincoln eut l’air tout gêné, et c’était plutôt mignon qu’un homme comme lui puisse être un peu mal à l’aise.
- Ce n’est pas ce que je voulais dire.
Octavia rit :
- Je sais bien. Alors c’est quoi ta proposition ?
- J’aimerais bien qu’on parte en vacances tous les deux, au mois d’août. J’aimerais te présenter à certaines personnes de ma famille et on pourrait voyager un peu.
Octavia le regarda prise d’impatience :
- C’est une trop bonne idée. En plus j’ai trouvé un boulot dans une bibliothèque, pour le mois de juillet. On pourrait payer tous les deux.
Lincoln sourit :
- Alors tu es d’accord ?
- Bien sûr. Mais ça aussi, il va falloir en parler à Bellamy.

xxx

Monty ne savait pas comment il allait réussir à dormir alors qu’il venait de passer la soirée la plus géniale et extraordinaire du monde. Jasper était dans un état d’excitation surdimentionnelle à côté de lui en plus. Depuis la fin du concert de Within Temptation, il avait été incapable de dire autre chose que « Monty… Ah Monty, Monty, Monty, c’était génial Monty ». Et Monty n’avait pas trouvé mieux comme réponse « c’était plus que génial Jasper ».
- Monty
- Jasper.
Et ils éclatèrent de rire, se laissant tomber n’importe comment sur le lit de Monty. Ce qui leur valu de se faire enguirlander pour la quatrième fois par les parents de Monty parce qu’ils faisaient trop de bruits et que la prochaine fois, ils finiraient dehors à coup de pieds au cul.
Ils se remirent assis, et Monty posa sa main sur la bouche de Jasper, qui posa sa main sur celle de Monty. Pour essayer de rire moins forts et de se calmer. Au bout d’un moment, ils se relâchèrent :
- J’arriverai jamais à dormir, murmura Monty, j’ai encore la musique qui me vibre sous la peau.
- Moi non plus je n’y arriverai jamais Monty, c’était tellement génial.
- C’était plus que génial Jasper.
Et c’était reparti pour un tour, ils s’étouffèrent avec les oreillers pour s’empêcher de rire trop fort. Ca avait juste été parfait, envoûtant. Jasper et Monty étaient restés debout tout du long, avaient murmurer les chansons, s’étaient laissés transporté par la musique, la voix de la chanteuse, le public. Monty avait même pleuré quand ils avaient chanté sa chanson préférée et Jasper avait passé son bras autour de lui, super ému de voir son meilleur ami dans cet état. C’était difficilement explicable et pas du tout racontable. Mettre des mots sur des sensations et des émotions, aucun des deux n’y arrivaient, et voilà pourquoi ils ne cessaient de rire, et de répéter la même chose. Monty avait bien essayé, mais il avait fini par juste battre des mains en poussant des petits cris aiguës (ça avait été la deuxième fois que ses parents leur avaient demandé d’arrêter de faire du bruit, parce qu’ils essayaient de dormir). Du coup Monty avait abandonné cette idée de mettre des mots sur son ressentis et de toute façon Jasper avait pris ses mains et dit :
- Je sais Monty, je sais.
Il savait.
Et Monty savait que seul Jasper pouvait savoir, pouvait comprendre.
Heureusement qu’il n’était pas allé à ce concert avec Miller, finalement, parce que même s’il l’aimait beaucoup, même si ça aurait sûrement été génial également, jamais Miller n’aurait réussi à comprendre, à savoir, sans que Monty n’ait besoin de le dire avec des mots. Miller aurait sûrement trouvé lui, il aurait sûrement su, ils auraient partagé un moment où ils auraient pu tous les deux se calmer en expliquant les sensations et les musiques.
Sauf que Monty savait que ça aurait enlevé une partie de la magie.
Jasper comprenait, et lui-même comprenait Jasper.
Alors ils riaient comme des cons, en répétant les mêmes mots, les mêmes choses, en s’appelant par leurs prénoms.
Et ils ne dormirent pas de la nuit, à six heures du matin, ils étaient encore entrain de glousser pire que des dindons, et même quand ils s’allongèrent finalement, dans les bras l’un de l’autre, ils riaient par intermittence.
- Jasper…
- Oui ?
- C’était tellement génial.
- Plus que génial Monty, c’est toi qui l’as dit.
Ils se remirent à rire sans raison.
Sans doute qu’ils finirent par s’en dormir entre deux rires, sans même s’en rendre compte.

Avant le concert, ils avaient tous les deux trouvé un travail. Comme prévu, Monty bosserait dans la serre de ses parents qui lui avaient trouvé une place. Monty était content, travailler avec les plantes, il adorait ça et en plus il s’y connaissait puisqu’il aidait ses parents depuis qu’il était minuscule. Jasper, lui, avait trouvé un boulot comme hôte de caisse dans un supermarché, ils y étaient allés ensemble avec Murphy, et ils avaient été embauchés tous les deux pour le mois de Juillet (avec possibilité de renouveler au mois d’août). Mais il leur restait trois jours avant de prendre le boulot. Le jour après le concert, ils le passèrent surtout à dormir et traîner au lit. A dix-sept heures, ils se réveillèrent. Jasper se frotta les yeux et Monty soupira :
- C’était réel hein ?
- Oui.
- C’était tellement tellement génial Jasper.
- Plus encore Monty.
Ils échangèrent un regard et rirent. Jasper embrassa Monty, amoureux. Ils gardèrent leurs visages quasiment collés et discutèrent à demi-mot du concert, juste pour se souvenir, le revivre encore une fois, ensemble. Et ensuite ils ont chanté ça, puis à ce moment là tu te souviens de ce qu’ils ont dit, et puis ils étaient habillés comme ça…
Ils finirent par se traîner hors du lit, quand le ventre de Jasper poussa un gargouillement très fort, et que celui de Monty sembla suivre le mouvement. Les parents de Monty étaient dans le salon et regardaient la télé.
- Tiens voilà les deux couches très tard.
- Désolé pour hier soir, c’était l’excitation du moment, leur dit Monty.
Les parents ne leur en voulaient pas vraiment. Ils parlèrent un peu du concert, puis Monty entraîna Jasper dans la cuisine où ils burent du café et mangèrent des tartines au Nutella, comme s’ils étaient au petit déjeuner. Même s’il était l’heure du dîner. Ils restèrent plutôt silencieux, se restaurant tranquillement. Jasper bailla à s’en décrocher la mâchoire, sans mettre sa main devant sa bouche. Monty leva ses bras en l’air pour les étirer et se massa la nuque.
- Je vais aller prendre une douche, marmonna Monty.
- Okay, je vais continuer de manger des tartines.
Monty se leva, posa sa main sur l’épaule de Jasper et embrassa son crâne en passant à côté de lui, puis alla dans la salle de bain.
Plus tard, après que Jasper ait lui-même pris une douche, ils se retrouvèrent à nouveau allongé l’un contre l’autre.
- Tu sais quoi, y a un truc que j’aimerais bien faire, dit Jasper.
- Quoi donc ?
- Avoir un vrai rendez-vous officiel avec toi.
- Aller au concert c’était pas un rendez-vous ?
- Si, mais c’était prévu bien avant qu’on s’avoue nos sentiments. Je veux qu’on ait un rendez-vous, qu’on sorte ensemble, tu en as envie ?
- Oui, dit Monty.
Jasper frotta son nez contre le sien.
- Demain ?
- Demain, répondit Monty. Tu veux faire un truc en particulier ?
- Et si on ne décidait de rien et qu’on allait juste n’importe où ?
- Ca me plait, répondit Monty en appuyant ses lèvres sur celles de Jasper dans un court baiser.
Jasper caressa ses cheveux.
- Pour que ce soit un vrai rendez-vous, il faudra que je passe chez moi me préparer.
- Tu as des vêtements ici.
- Oui. Mais on va faire comme si je n’en avais pas.
Monty sourit.
- Comme tu veux. Tu es sûr que ça ira pour Wendy ?
- Mais oui, ne t’inquiète pas. Au mieux elle sera au boulot, au pire je resterai très poli et je m’excuserai d’être un tel idiot.
Monty regarda ses yeux un moment.
- Tu es sûr de ne pas avoir de regrets ?
- A quel propos ?
- Wendy et Seth, tu as mis une barrière entre toi et eux.
- Je ne suis pas celui qui a mis la barrière. Et non, je n’aurai pas de regret. Tant que j’ai Murphy, ça ira.
Monty sourit, passa ses doigts doucement sur la joue de Jasper :
- Tu es son frère, tu ne le perdras pas.
Jasper embrassa Monty, un peu passionnément.
- Je t’aime tellement, dit-il. Tu me comprends tellement. Il n’y a que toi, pour réussir à dire ce qu’il faut.
Monty rougit.
- Maya aurait été d’accord avec moi, bien sûr, mais elle ne pensait pas réellement que Murphy était mon frère, elle n’arrivait pas à comprendre.
- Je n’ai pas envie que tu me compares à Maya, grimaça Monty.
Jasper sourit et embrassa la commissure de ses lèvres.
- Je veux simplement dire que tu es le meilleur. Tu me rends dingue.
Monty devint encore plus rouge.
- Vraiment dingue, ajouta Jasper en embrassant ses joues rouges et enfouissant ensuite son nez dans son cou.
Monty referma ses bras autour de lui, frissonnant en sentant la bouche de Jasper contre son cou.
- Je t’aime aussi Jasper.
Jasper embrassa son cou plusieurs fois, puis frotta son nez contre, respirant son odeur. Il sentait le shampoing et le gel douche, et aussi le Monty. Cette odeur que Jasper aimait au point de lui avoir piqué son pull une fois pour s’enfouir à l’intérieur. Il aurait dû comprendre à ce moment là, mais encore une fois il avait été aveugle et n’avait pas compris.
- Le concert, murmura-t-il, il était absolument génial.
Monty rit :
- Plus que ça encore, Jasper.
Et il sentit le rire de Jasper contre son cou.
- J’ai hâte d’être demain, dit Monty.
- Pareil pour moi.

xxx

Jasper avait dit à Monty de ne pas s’inquiéter, que ça irait pour Wendy. Mais en faisant tourner la clé dans la porte de la maison, il sentit tout de même une boule dans l’estomac. Il était peut-être allé trop loin, tout le monde avait des limites et Wendy les avait atteintes depuis longtemps. Depuis qu’il avait mis le feu à dire vrai. Si Murphy avait réussi à sauver la situation, elle avait empiré quand Wendy avait découvert sa véritable relation avec Bellamy. Puis Jasper avait annoncé qu’il sortait avec Monty (mais ça avait été pour protéger Murphy) et finalement elle les avait vu en robe. Ca avait été un peu comme balancer du kérosène sur un feu de forêt.
Elle allait sans doute le tuer. Mais Jasper voulait trop s’habiller bien pour son rendez-vous avec Monty, et il entra dans la maison. Il ne semblait y avoir personne, mais Jasper entendit la télévision. Il s’approcha doucement et vit que Seth était couché sur le canapé.
- Bonjour, dit Jasper.
Seth se redressa et lui sourit.
- Bonjour.
- Euh… J’ai rendez-vous avec Monty, alors je suis venu me changer.
- Je vois. Est-ce qu’il va bien ?
- Oui. Désolé de pas être rentré ces derniers temps, mais j’ai pensé que Wendy avait besoin de se reposer et…
- Wendy est parti, annonça Seth.
Jasper se figea.
- Ah, euh, parti faire des courses ?
- Non.
Jasper commença à danser d’un pied sur l’autre.
- Euh… Hm… Je suis désolé.
- Tu n’y es pour rien Jasper, ni toi, ni John. Je pense que de toute façon ça ne fonctionnait plus vraiment entre nous.
Jasper n’avait vraiment pas envie d’entendre ça, pas du tout. Seth devait avoir des amis non ? Pour raconter des histoires sur son couple.
- Euh oui, bon d’accord, tant mieux si ce n’est pas notre faute, de toute façon j’aime pas trop les homophobes.
- Elle n’est pas… Elle… C’est compliqué pour elle mais c’est pas vraiment de la haine.
Jasper haussa les épaules. Elle était homophobe, il n’y avait pas d’autres mots plus doux, même pas pour quelqu’un pour qui « c’était juste compliqué, mais c’était pas de la haine ».
- Je vais aller me changer, d’accord ?
- Oui. Vas-y.
- Merci.
Jasper s’enfuit dans les escaliers. Il ne savait pas trop que penser du départ de Wendy. Il était sûr que quand Murphy l’apprendrait, il allait faire la danse de la joie… Ou un truc dans ce genre. Jasper voyait déjà son sourire en coin, et il entendait le sarcasme « Wendy a quitté le pays imaginaire ».
Jasper s’habilla avec une chemise bleus à carreaux et manches courtes et son jean noir. Il mit ses converses noirs, se coiffa à l’arrache (de toute façon ses cheveux ne resteraient pas en place, même avec la tonne de gel). Il hésita entre boutonner le dernier bouton de la chemise ou non, celui près du cou. Il le fit, ça lui donnait l’air un peu sérieux. Il prépara son sac (c'est-à-dire qu’il le vida sur son lit, ne remit dedans que son portefeuille et un bouquin de chimie, on ne savait jamais, des fois qu’ils soient coincés dans un magasin suite à un tremblement de terre, au moins il aurait de quoi lire), puis il partit.

Jasper marcha jusqu’au point de rendez-vous qu’ils avaient décidé la veille. Sans savoir vraiment pourquoi, il se mit à stresser. Est-ce qu’il était bien habillé ? Comment étaient ses cheveux ? Il fixa ses chaussures, ses lacets étaient bien faits. Est-ce qu’il plairait à Monty ? Pourquoi est-ce que tout à coup il s’en préoccupait ?
C’était flippant, en fait, un vrai rendez-vous officiel.
Et s’il faisait tout merder ?
Jasper se mit à avancer tout doucement, les mains dans les poches. C’était son idée, alors pourquoi est-ce que tout à coup ça lui faisait aussi peur ?
Il aurait peut-être dû choisir un jean plus beau. Ou mettre une cravate ?
Monty était déjà là et l’attendait. Quand il le vit, Jasper s’arrêta. Monty lui sourit, un sourire qui avait l’air tellement heureux de le voir. Jasper en eut une grosse boule dans la gorge, et son cœur se décida pour une petite samba.
Monty s’approcha de lui, tira sur son poignet, et attrapa sa main quand Jasper la sortit de sa poche.
- C’est vraiment un rendez-vous ? Demanda Jasper.
- Oui.
- Comme un couple ?
- Oui.
Jasper eut des fourmis partout. Monty, lui, avait l’air drôlement calme, comme s’il savait ce qu’il faisait. Jasper, lui, n’en avait absolument aucune idée et pourtant il était déjà sortie avec quelqu’un.
Monty lui dit carrément :
- Tu es trop beau dans cette chemise.
- M…Merci. Bafouilla Jasper.
- Mais ce serait encore mieux si tu…
Monty approcha ses mains de son cou, et Jasper le laissa faire complètement paralysé. L’asiatique décrocha son bouton :
- Voilà, là c’est parfait.
Jasper ne su qu’acquiescer et bégayer quelque chose qui ressemblait à :
- Tu… Tu… Es… Très beau aussi.
Monty lui sourit encore plus et Jasper se demanda pourquoi son cœur se mettait au hard rock.
- Allez viens, lui dit Monty en tirant sur sa main.
Jasper le suivit, il serait allé au bout du monde à cet instant, si c’était là que Monty l’emmenait. Ils prirent un bus et Jasper n’arrêtait pas de regarder Monty. Il n’avait pas menti, il le trouvait très beau. Monty portait un tee-shirt blanc et une chemise noir, sans manche qu’il avait ouverte. Son jean était de la même couleur que la chemise, mais il était un peu délavé par endroit, donnant un style sympa.
Merde quoi, il était vraiment trop beau.
Jasper avait envie de l’embrasser.
Mais il se sentait paralysé en même temps. Et stupide.
Les yeux écarquillés et la bouche ouverte, comme s’il était un poisson dans un bocal.
Monty vint remettre une de ses mèches derrière son oreille.
- Quelque chose ne va pas ? Lui demanda-t-il.
Jasper avala avant de pouvoir répondre :
- Non rien. Tout est parfait. Tu es vraiment très beau.
Les joues de Monty qui devenaient rouges, et son sourire, et ses yeux qui brillaient, c’était juste tellement adorable. Jasper ne pu plus se retenir et lui vola un baiser.
- On va où ? Demanda-t-il pour essayer de reprendre contenance.
- Tu verras. Je sais qu’on avait dit qu’on n’irait nulle part en particulier, mais je n’ai pas pu m’empêcher d’y réfléchir quand même, dit Monty.
- C’est parfait, dit Jasper. J’irai où tu veux.
Monty acquiesça. Ils passèrent le voyage en bus à regarder par la vitre tout en discutant d’un film qu’ils aimaient biens tous les deux. Aucun des deux ne reparla du concert, sinon ils étaient persuadés de se remettre à glousser sans aucune explication. Simplement que la musique continuait de couler dans leurs veines et que ce souvenir resterait gravé au fer rouge dans leurs âmes.
Monty finit par appuyer sur le bouton d’arrêt du bus, et ils descendirent. Ils marchèrent un petit peu, Monty avait reprit la main de Jasper dans la sienne, et serrait ses doigts, mais pas trop fort non plus, juste… Normalement. Pourtant Jasper était hyper conscience de la main de Monty contre la sienne, de ses doigts emmêlé au sien, il avait du mal à se concentrer.
Voilà ce qui arrivait quand on avait un rendez-vous, on devenait complètement fou.
Lui et Monty étaient ensemble, amoureux.
Ils étaient les meilleurs amis du monde, mais également un couple.
Et des fois, être en couple, ça pouvait être super stressant.
Jasper trébucha sur une plaque d’égout et Monty le rattrapa.
- Ca va ? Demanda Monty.
Jasper hocha la tête. La main libre de Monty était posée sur ses côtes, elle était chaude, et Jasper déglutit, et hocha de nouveau la tête. Monty s’approcha et posa son front contre celui de Jasper :
- Tu es sûr ? Tu as l’air bizarre. Pourtant tu n’as pas de fièvre.
Jasper avait le souffle coupé. La proximité de Monty lui donnait soudainement des nœuds à l’estomac.
- Je… Désolé… C’est parce que… On sort ensemble… Bafouilla-t-il.
Monty recula et le regarda la tête penchée.
- Ca change quelque chose avec d’habitude ?
- Je ne sais pas, dit Jasper. Je me sens… Tu sais… C’est notre premier rendez-vous.
Monty paru comprendre ce que voulait dire Jasper et lui sourit, un sourire tellement beau et tellement grand.
- Jasper, tu peux vraiment être trop adorable quand tu t’y mets. C’est vrai que c’est notre premier rendez-vous, mais on sort ensemble depuis presque un mois maintenant et d’habitude tu n’es pas gêné du tout. Je te rappelle que c’est toi qui m’as embrassé en premier.
- J’étais drôlement audacieux. Murmura Jasper les joues toutes rouges.
Monty eut un petit rire :
- Je ne te le fais pas dire. Allez, viens.
Jasper recommença à suivre Monty.
Jasper repéra le bâtiment, bien avant qu’ils soient devant.
- Non. Dit-il.
- Si.
Jasper éclata de rire.
- Monty tu es juste trop parfait.
Monty serra plus fort sa main :
- Je savais que tu adorerais.
C’est ainsi qu’ils se retrouvèrent à IKEA pour leur premier rendez-vous.

Allez dans ce magasin, de base, c’était déjà assez marrant. Ca avait un petit côté fun de pouvoir essayer différents salons, cuisines, chambres, d’ouvrir des portes qui ne menaient nulle part et de faire semblant de regarder des télés en cartons. Mais c’était encore plus fun d’y aller avec une personne comme Monty, qui savait exactement ce qu’il fallait faire pour rendre tout ça hilarant. Jasper savait que personne d’autre que Monty n’aurait pu rendre un simple magasin de meuble aussi fantastique.
Il ne se doutait pas que Monty pensait exactement la même chose de lui. Ils s’installèrent dans un salon, Monty prit la télécommande en carton et fit semblant de changer de chaîne.
- Appelle ton frère, c’est l’heure de Bob l’Eponge.
Jasper rit, sortit son portable et appela Murphy, pour de vrai.
- Quoi ? Répondit la voix de Murphy à l’autre bout du fil.
- C’est pas une manière de répondre au téléphone, s’offusqua Jasper.
- Qu’est ce que tu veux ?
- On est dans notre salon avec Monty, on pensait à toi en regardant notre télé en carton.
- Et qu’est ce que tu veux que ça me fasse ?
- Il y a Bob l’Eponge.
- T’as fumé, c’est pas l’heure. T’avais que ça à me dire ?
- Oui.
Murphy raccrocha. Jasper rangea son portable dans sa poche :
- Il n’est pas intéressé.
- Tant mieux, comme ça on sera rien que nous deux.
Des gens entrèrent dans la fausse pièce et Monty fit semblant d’être choqué.
- Regarde ça Jasper, des gens, dans notre salon.
- Mais c’est vrai ça, y a plus de respect.
- Non vraiment, plus de jeunesse.
- C’est la fin du monde.
Ils éclatèrent de rire.
- Viens on déménage, lui dit Monty.
Et ils passèrent au salon d’à côté, en prenant la porte qui ne menait nulle part.
Ils s’embrassèrent sur un canapé qu’ils trouvaient confortables, Jasper posa sa main sur le genoux de Monty, et Monty sa main sur celle de Jasper. Puis ils se séparèrent :
- J’ai un petit creux, dit Jasper.
- Allons faire un plat dans la cuisine alors.
Et ils passèrent dans les cuisines. Firent semblant de cuisiner et ouvrit pleins de tiroirs, puis ils s’assirent à une table, et firent semblant de manger en se racontant leur journée.
- Alors c’était bien ton boulot aujourd’hui mon amour ? Demanda Jasper
- Oui, j’ai construit un nouvel appareil révolutionnaire permettant de faire pousser des plantes sur de la pierre. Et toi mon chéri ?
- Parfait mon coeur, j’ai inventé un nouveau produit permettant de changer le plomb en or, autant dire qu’on va devenir riche.
- Mais nous le sommes déjà, mon lapin, tu te souviens quand j’ai crée un arbre mécanique sur lequel pousse des billets ? Poursuivit Monty.
- Bien sûr, mon poussin, et il y aussi cette fois là où j’ai trouvé le moyen de remplacer le pétrole par un produit moins cher et moins polluant. Ca nous as rendu exponentiellement riche, ça aussi.
- C’est pour ça que nous avons toutes ces cuisines alors, mon citron.
- Et oui, ma petite caille. Et également pleins de salons et de salle de bains. Ajouta Jasper.
Monty posa sa main sur la sienne :
- C’est fantastique mon tournesol, mais tu sais ce qu’il y a d’encore plus fantastique ?
- Non quoi ? Mon petit nuage.
- C’est de partager tout ça avec toi, ma guirlande de noël.
Jasper se mordit les lèvres pour ne pas complètement éclater de rire.
- Je t’aime ma fraise des bois
- Moi aussi je t’aime mon ours en sucre.
Et ce fut plus fort qu’eux, ils se mirent à rire bêtement, posant tous les deux le front sur la table. Ils finirent par se lever et essayèrent d’autres cuisines, s’inventant autant de vie que de cuisines.
- Je suis allé au champ aujourd’hui, j’ai trait les vaches en métal du comte de Jaimelargentvoilapourquoijaidesvachesenmetal. Dit Monty.
- Et moi je suis allé faire un tour sur la lune, tu savais que là bas, ils vendaient les fromages lunaires trois fois moins cher qu’ici ?
- Ca ne m’étonne pas, tu n’as pas payé l’importation.
- Mais trois fois c’est abusé quand même, fit semblant de se plaindre Jasper.
- De toute façon c’est dégueu, le fromage lunaire, je préfère la pastèque de Neptune.
- Pas faux.
Ils s’amusaient tellement biens.
- Bon on a bien mangé, si on allait faire un tour dans nos chambres. Proposa Jasper.
Monty prit sa main et ils se dirigèrent vers les chambres à coucher. Ils se laissèrent tomber sur un des lits et Jasper fit semblant de ronfler super fort, Monty lui donna des coups de coude. Dans une autre chambre ils se serrèrent l’un contre l’autre, oubliant un peu où ils étaient. Jasper fixa longuement Monty, et s’amusa à passer ses doigts sur sa frange.
- Je suis sûr qu’il n’y a personne au monde qui a autant de chance que moi.
- Pareil pour moi, dit Monty.
Ils se rapprochèrent pour s’embrasser, mais quelqu’un toussota et ils se redressèrent.
- Des gens sont entrés dans notre chambre Monty, allons voir ailleurs.
Ils se levèrent et s’enfuirent, courrant dans le magasin, essayant tous les lits, dans des positions absolument extravagantes. A un moment ils se contentèrent de s’allonger l’un à côté de l’autre, sur le dos.
- Tu sais ce qu’aurait fait Murphy à notre place, dit Jasper.
- J’ai une vague idée de ça, répondit Monty.
Ils tournèrent la tête pour se regarder et dirent en même temps :
- Bon on baise ?
Et ils éclatèrent de rire.
- Viens que je te refasse le cul, dit Jasper.
- Viens que je te bouffe le tien.
- On pourrait atteindre les étoiles !
- On va s’envoyer en l’air, ajouta Monty
- J’adore m’envoyer en l’air avec toi, conclue Jasper.
- Moi aussi, dit Monty.
Ils se sourirent, puis sautèrent sur le lit, en se tenant par les bras. Ils se firent engueuler et s’enfuirent à nouveau. Ils jouèrent avec les rideaux de douches, s’amusèrent à se battre avec des brosses à chiotte, essayèrent des panier à linge comme chapeau.
Ils revinrent en arrière. Monty s’assit devant un bureau, et Jasper posa ses fesses sur le bureau.
- Patron, arrêtez de travaillez, venez jouez avec moi, minauda Jasper.
- Pas encore Jasperette, j’ai encore des factures à signer, et puis pense à ma femme qui m’attends à la maison.
- Jasperette ? C’est quoi ce nom ? Rit Jasper.
- J’ai pas trouvé mieux. Jasperine ?
- Okay, va pour Jasperine.
Jasper se tourna et posa ses pieds sur les genoux de Monty.
- Allez patron, s’il vous plait, j’ai très envie de jouer avec vous.
- Bon d’accord, Jasperinette. On va se faire un scrabble.
- Oh non pas encore, j’aimerais mieux une partie d’échec.
Ils se levèrent et en essayèrent un autre. Monty s’allongea sur celui là, tandis que Jasper prenait la chaise.
- Monty… Montynette ? Montychou ? Montyna ? Interrogea Jasper.
- Montyriette ! Décida Monty.
- Montyriette, j’aime quand vous faites la baleine sur mon bureau.
Monty ne put rien dire pendant une minute tellement il se mit à rire. Jasper le calma en posant sa main sur ses fesses.
- Pervers. Vous savez comment ça s’appelle ça monsieur Jordan ?
- Non ?
- Du harcèlement sexuel.
Jasper retira sa main, Monty s’approcha et embrassa sa bouche :
- Ceci dit, vous pouviez laisser votre main où elle était. Rit Monty. Seulement si la prochaine fois c’est moi qui en profite.
Jasper appuya son nez contre le sien.
- Montyriette, vous savez comment on appelle ça ?
- Non ?
- Une promotion canapé.
Monty éclata de rire. Ils essayèrent un autre bureau, et Monty tint sa promesse en posant sa main à lui sur les fesses de Jasper. Il s’attendait à ce que Jasper fasse le con, mais celui-ci devint tout rouge.
- Monty pervers Green, bafouilla-t-il.
Monty retira sa main et caressa sa joue. Jasper était tellement adorable, surtout depuis ce premier rendez-vous. Il semblait perdre les pédales par moment, ne plus être tout à fait sûr de lui, hésiter, paniquer, et Monty trouvait ça trop mignon. Son cœur battait plus vite rien qu’à le regarder bafouiller.
- Ca ne me dérangeait pas.
- Je sais bien que ça ne te dérangeait pas, sourit Monty.
Ils firent plusieurs fois le tour de tout. Jouèrent avec les peluches, entamèrent une bataille d’oreiller (qu’ils arrêtèrent vite en voyant qu’on les regardait avec un œil mauvais), essayèrent de se battre avec des fourchettes, testèrent plusieurs tiroirs, Jasper s’enferma dans un placard, firent une partie de cache-cache – en délimitant le terrain – et s’amusèrent à passer des tas de portes, faisant semblant d’entrer dans un autre monde à chaque fois.
Jasper frappa à une porte. Monty se tenait derrière :
- Oui je t’ouvre la porte.
Et il le fit.
- Bonjour Jasper, quel bonheur de te voir après tout ce temps sans toi.
- Pareil pour moi Monty, comment tu vas depuis le temps ?
- Oh ben tu sais comment vont les choses, je me suis marié trois fois, divorcé six, et eut quatorze gosses mais surtout des filles. Et toi ?
- J’ai épousé personne, fais le tour du monde et je dois avoir un enfant dans chaque pays où je suis passé, dit Monty en se marrant.
Jasper lui pinça la joue :
- Coquinou.
- Oh ne me parle pas comme ça, ça me fout des frissons partout.
Jasper répéta :
- Coquinou.
- Ouuuuuh, fit Monty.
- Coquinou.
- Ouuuuuuuuuuh.
Jasper ne put rien dire de plus et se paya une telle crise de fou rire, qu’il se retrouva par terre dans l’allée du magasin. Monty pas vraiment très loin de lui. Ils rirent jusqu’à en pleurer de rire, jusqu’à ne plus trouver comment respirer, et avoir mal aux côtes, et ils mirent des plombes à se calmer, ignorant les gens passant à côté d’eux avec l’air agacé.
Jasper attrapa le bras de Monty et répéta :
- Coquinou.
Et ils furent repartis pour un tour.
Ils réussirent, sans trop savoir comment, à se relever, et marchèrent plier en deux dans un bout du magasin, avant de trouver le moyen de se calmer un peu et de reprendre leur route un peu plus tranquillement, en respirant bien fort pour reprendre leur souffle. Leurs mains l’un contre l’autre.
Ils allèrent finalement manger au restaurant du magasin.
- Nous voilà dans le self de notre maison immense, commenta Jasper en s’asseyant à une table vide avec son plateau.
- Je trouve qu’il y a beaucoup de monde dans notre maison tout de même.
- Toute une bande de squatteur.
- Clairement.
Ils se sourirent et mangèrent.
- Alors ce premier rendez-vous demanda Monty ?
Jasper fit tomber sa boulette de viande dans son assiette. Il toussa.
- Euh ouais super bien, c’est… Euh… Et toi ?
- Génial, dit Monty.
- Ca va ? Ca te plait vraiment ?
- Bien sûr, je m’éclate.
Jasper remit ses cheveux derrière son oreille de façon ultra gêné. Il était entrain de se demander s’il n’était pas trop décoiffé, si sa chemise n’était pas trop froissée, et s’il faisait les choses comme il fallait ? Peut-être qu’il avait abusé quand il avait mit sa main sur les fesses de Monty ? Et pire encore quand il avait dit – même si c’était pour de faux – qu’il s’était marié trois fois. Monty se leva, s’approcha de lui en posant ses deux mains sur les côtés de son crâne :
- Ne réfléchis pas Jasper.
- Tu trouves que ça ressemble à un premier rendez-vous ?
- Bien sûr. Pourquoi ? Ils font quoi les autres ?
- Je sais pas trop, des trucs romantiques, un cinéma, un dîner aux chandelles.
- On a eu tout ça, tu ne te souviens pas ? Tout à l’heure, dans notre salon home cinéma, et dans une de nos cuisines. C’était parfait.
Jasper sourit.
- Vraiment ?
- Oui. Je t’aime. Arrête de penser que tu vas faire une bourde.
Monty caressa ses cheveux avec ses pouces.
- Même si tu en faisais une, ou mille, je suis sûr que ça me ferait marrer, et j’adore rire avec toi.
Jasper hocha la tête.
- C’est vrai, j’adore rire avec toi, moi aussi.
Monty le relâcha et se rassit.
- Et puis moi aussi je suis un peu stressé, avoua-t-il. Déjà c’est moi qui ai choisi l’endroit, tu aurais pu t’en plaindre.
- Non c’est une idée géniale.
- Et si ça ne l’avait pas été ?
- Non, je pense que tu as toujours des idées géniales de toute façon.
Monty rougit :
- Tu en attends trop de moi j’ai l’impression, dit-il.
- Mais non, pas du tout. Je sais juste combien tu es génial, voilà tout.
Monty baissa les yeux, tout gêné, et cette fois-ci, c’est Jasper qui le trouva trop mignon.
- Bref, en tout cas voilà. J’ai choisi l’endroit, et puis en plus je n’arrête pas de raconter n’importe quoi.
- Moi aussi.
- Et pourtant ça te plait.
- Carrément, dit Jasper.
- Alors c’est pareil pour moi.
Jasper acquiesça. Comprenant où Monty voulait en venir. Pas besoin de s’en faire, ce premier rendez-vous officiel était tout simplement absolument génial.
- On fait quoi cet après-midi ?
- Une sieste ?
- Et on adopte des enfants ?
- Parfait, sourit Monty.
Ils essayèrent de nouveau les matelas, et réussirent à somnoler suffisamment longtemps sur chacun d’eux, pour avoir eu l’impression de faire une micro-sieste. Ensuite ils s’inventèrent des enfants, et se montrèrent être des très très mauvais parents.
- Chéri où t’as mis Josie ? Demanda Jasper.
- Dans le frigo.
- Non j’ai déjà cherché, et j’ai trouvé que les jumeaux.
Monty fit semblant de réfléchir et tapa dans ses mains :
- Ah oui je me souviens, je l’ai fais cuire dans le four avec Albert.
- Oh non, pas Albert, se plaignit Jasper.
- Pourquoi pas ?
- Parce que c’était mon préféré.
- Oh merde.
- Je voulais m’en faire un barbecue, t’as tout gâché.
Monty s’approcha de lui et le serra dans ses bras :
- Désolé, on en adoptera un autre d’accord ?
- Promis ?
- Promis.
Plus tard ils s’assirent sur leur canapé préféré (en cuir de vache, vachement confortable le truc).
- C’est bien d’avoir tué les enfants, maintenant on est tranquille, rit Jasper.
- Faut dire qu’ils étaient vachement bruyant, et puis maintenant on a de quoi bouffer jusqu’au réveillon.
Ils se marrèrent, puis finalement Jasper demanda plus sérieusement.
- Tu veux des enfants toi ?
- Ouais, peut-être, pas maintenant en tout cas. Genre quand j’aurai trente ans. Et toi ?
- Oui. Mais pas pour les manger.
- Je me doute, sourit Monty.
- Tu penses qu’on sera des bons parents ? Demanda Jasper.
- Oui, toi tu seras un vrai papa poule je suis sûr, ils t’adoreront. Je les vois d’ici crier « papa Jasper fait nous encore la fusée ! papa Jasper on joue encore au cheval ! »
Jasper hocha très vite la tête. Puis il dit :
- Et toi ils te demanderont tout le temps pour que tu leur lises des histoires et leur dessine des fleurs ou leur répare leurs jouets. « Papa Monty regarde j’ai encore cassé mon robot chien, tu veux bien le réparer ? Je voudrais lui apprendre à dire des gros mots au lieu de wouf wouf ».
Monty ajouta :
- Et tu imagines Murphy ?
- En putain, tonton Murphy…
- C’est trop dur à dire Murphy, dit Monty, ils l’appelleront peut-être tonton Jojo
- Ou tonton phyphy ! Rit Jasper.
- A mon avis, il leur apprendra pleins de gros mots.
- Sûr, dit Jasper. Tu sais quoi, je les vois trop ensuite devenir super rebelle, et faire la même tête que Murphy en commençant à dire des sarcasmes « papa Monty, t’essaie d’être emmerdant, ou c’est naturel chez toi ? »
- « Papa Jasper, tu fais exprès d’être bête, ou c’est un don ? »
Encore une fois ils se marrèrent.
- « Vas-y moi je me casse chez tonton phyphy, chez lui on peut dire merde sans se faire engueuler ! Puis il connaît pleins de film d’horreur » Ajouta Jasper.
- « Et on peut manger des frites et de la pizza et boire du coca, tout le temps. Jamais de légumes ».
- « En plus tonton Bell il a des plus beaux cheveux »
- « Et des tas de muscle. »
Ils continuèrent d’imiter des faux enfants pendant un temps, puis rigolèrent de leurs bêtises.
- J’aimerais bien, dit Monty finalement.
- Moi aussi, j’adorerais. J’espère que Murphy et Bellamy seront toujours ensemble, et qu’on vivra tous pas loin les uns des autres. Surtout que je ne veux pas vivre trop loin de mon frère.
- Je comprends, si tu veux, on les suivra.
Jasper regarda Monty.
- T’es sérieux ?
- Oui.  
Jasper l’embrassa, en l’entourant de ses bras.
- J’ai dû être une hyper bonne personne dans une autre vie, parce que dans celle là j’atteins vraiment le nirvana.
Monty ne dit rien, parce que pour le moment il pensait exactement la même chose. Il serra Jasper, lui aussi, contre lui. Embrassa son épaule.
- Demande moi n’importe quoi, Monty, je le ferai.
- Même me cueillir des cerises hors saison ?
- Même.
- Même aller me chercher un anneau de Jupiter ?
- Oui.
- Ou encore de m’offrir un château en or ?
- Je le ferai.
- Tout ce que je veux c’est qu’on reste ensemble pour toujours, dit Monty.
Jasper recula son visage et posa son front contre le sien.
- Trop facile.
Monty sourit, puis prononça en silence, avec ses lèvres « Je t’aime ». Jasper l’embrassa.

Ils allèrent ensuite dans la partie où on pouvait acheter les objets et les meubles. Ils s’amusèrent, là aussi.
- Tu sais, je trouve notre cave un peu trop petite, dit Monty, on devrait songer à la faire ragrandir.
- Surtout si on adopte d’autres enfants, va bien falloir trouver un endroit pour cacher les os.
Monty ricana. Ils restèrent pas mal de temps dans les lumières, et encore plus dans les plantes. Monty avait toujours un truc à dire sur elles, et Jasper adorait l’écouter même s’il y avait des choses qu’il savait déjà. A un moment, Monty lui parlait des petits cactus, Jasper passa ses bras autour de son ventre et posa son menton sur son épaule. Monty eut un arrêt cardiaque durant deux secondes et fut incapable de savoir ce qu’il disait. Jasper embrassa sa joue doucement, puis répéta ses mots afin d’aider Monty, qui réussit à reprendre le fil de ses pensés et continua ses explications.
- Je t’ennuie ? Demanda-t-il à un moment.
- Non, pas du tout, c’est passionnant.
- Tu dis ça pour me faire plaisir, dit Monty.
- Non, vraiment Monty. Je t’assure, continue.
- Sûr ?
- Oui. Vas-y.
Monty continua. S’arrêtant de temps à autre pour regarder Jasper, mais celui-ci lui disait toujours de continuer. Monty le taquina :
- Retiens bien tout ce que je te dis, parce qu’après interrogation orale.
Jasper sourit :
- Si tu veux, je suis sûr que j’ai tout retenu.
Monty le regarda un moment, puis acquiesça. Il embrassa la joue de Jasper et continua de parler quelques temps. Finalement, il prit la main de Jasper et ils allèrent dans les meubles. Monty lui posa deux trois questions, juste pour voir, et Jasper y répondit à chaque fois.
- Alors tu m’écoutais vraiment ?
- Bien sûr que oui, je ne t’ai pas menti, c’était passionnant. Quand tu racontes, j’ai l’impression que tu pourrais me parler de l’invention des toilettes, je trouverais ça cool.
- Tu sais qu’à force de me faire des compliments, je vais chopper la grosse tête ?
- Bon. Alors… Hmmm. Tu es petit ! Tu es nul en saut en hauteur sauf sur un trampoline ! Tu es doux comme un agneaux mais au fond de toi tu caches un loup garou et braoum tu exploses et des fois ça fait peur ! Tu peux être têtu et timide. Tu n’es pas vraiment du matin. Je suis absolument sûr et certain qu’avoir un anneau dans le nez ne t’irait pas du tout.
- Jamais songé à en avoir un.
- Tant mieux. Tu es nul aux échecs, enfin je crois, tu es nul aux échecs ?
- Oui. Dit Monty. Surtout parce que je n’y ai jamais joué.
- Ouais, donc tu es nul à ce jeu. Parfois tu peux bouder. Et parfois tu peux même crier quand t’es vraiment en colère. J’aimerais bien savoir un peu plus ce qui se cache dans ta caboche, tu gardes beaucoup de choses pour toi. Et tu te sous-estimes beaucoup, aussi.
- D’accord, je ne chopperai pas la grosse tête, dit Monty.
- Ouais, parce que ça t’irait pas la grosse tête, tu pourrais plus porter de chapeau, et les chapeaux ça te va bien.
Monty rit.
- Toi aussi tu es beau, dit-il.
Jasper se frotta les cheveux gêné, et rit nerveusement. Monty embrassa une nouvelle fois sa joue.
- Bien alors quel meuble on pourrait acheter ? Demanda Monty.
- Une bibliothèque peut-être. Proposa Jasper.
- D’accord, mais une avec des portes, pour pouvoir cacher les cadavres.
Jasper éclata de rire.
- Oui évidemment. Il faut penser à tout. Et puis ça limitera les odeurs.
- Aussi.
Ils passèrent finalement à la caisse sans rien acheter du tout. Ils prirent le bus, et allèrent se boire un café dans un bar.
- Qu’est ce qu’on doit faire d’autre pendant un premier rendez-vous ? Demanda Monty.
- Je ne sais pas trop. On a déjà tout fait non ? On a même imaginer des enfants, et on s’est dit pleins de niaiseries, y a eu les bisous, on s’est mis chacun une main aux fesses, on a mangé ensemble – pleins de fois – et maintenant on boit un café avec de la chantilly, je vois vraiment pas ce que les couples font d’autres que nous.
- Hmmmm, réfléchis Monty.
- Acheter des capotes, ricana Jasper.
Monty le fusilla des yeux.
- Bah quoi ? Allez, ça peut être drôle.
- Moui, bof.
- Alleeeeeeeez, Bellamy et Murphy le font.
- Moui, c’est vrai. Autre chose ?
Jasper haussa les épaules :
- Allez s’acheter une glace et la partager ? Ce qu’on fait tout le temps quoi.
- Mais c’est une bonne idée.
- Mais d’abord les capotes ! Le taquina Jasper.
Monty leva les yeux au ciel et accepta :
- D’abord les capotes.

La pharmacienne proposa plusieurs types de capotes, et Monty était sûr qu’il allait finir par fondre sur le sol tellement il avait chaud et tellement il était gêné. En plus Jasper en rajoutait un couche :
- Et vous en avez avec des goûts, c’est sympa avec des goûts différents.
- Jasper…  Souffla Monty.
- Bien sûr, répondit la pharmacienne, quels sont vos préférés.
- Banane bien sûr, rit Jasper.
Monty devint encore plus cramoisie.
- Jasper… Insista-t-il.
- On va prendre fraise aussi. C’est bon les fraises.
- Et sinon on vient de recevoir des très fines, qu’on ne sent pas.
- Oh ? Et bien mettez nous ça aussi. Ca doit être confortable, si on ne les sent pas, j’ai vraiment hâte de les essayer, pas toi Monty ?
- JASPER, hurla Monty.
Il y eut un silence, et Monty baissa la tête, honteux.
- On peut y aller maintenant ? Murmura-t-il.
Jasper prit les capotes, et paya, tout en expliquant à la pharmacienne :
- Il est super timide, c’est rien.
Monty fut heureux de quitter la pharmacie.
- On va faire quoi de tous ces trucs, et pourquoi t’en as pris autant ?
- On en filera à Murphy et Bellamy.
- Murphy va encore te faire des remarques la taille de ton truc.
- Je ferai la sourde oreille. Mais avoue que c’était drôle quand même.
- Non pas du tout, ce n’était pas drôle du tout, gémit Monty. C’était terriblement gênant.
Jasper passa son bras autour de la taille de Monty et embrassa sa joue :
- T’es quand même trop mignon quand t’es tout gêné comme ça, ça me donne envie de te taquiner.
- Oui ben pas moi, allons acheter les glaces.
- Tu sais que les glaces ont une forme très suggestives, sourit Jasper.
- Tais toi, ou tu vas voir que mon coude dans tes côtes peut être très suggestif aussi.
Jasper rit à gorge déployée, puis il arrêta d’embêter Monty. Ils allèrent dans un supermarché pour les glaces. Ils choisirent tous les deux des pots de Häagen-Dazs, mais avec des goûts différents pour pouvoir se les échanger. Avant de passer à la caisse, ils passèrent devant une allée de peluches souvenirs et Jasper s’arrêta en buguant au milieu de l’allée. Monty se tourna vers lui :
- Qu’est ce qu’il t’arrive ?
- Ses peluches, dit Jasper en les pointant du doigt.
Monty tourna les yeux sans trop les regarder :
- Ben quoi ?
- Ce n’est pas celle que tu as ?
Monty se rapprocha et vit les peluches, elles portaient toutes des pulls avec un nom dessus.
- Oh… Oui. C’est ça.
Jasper réfléchissait à toute vitesse puis fini par dire :
- Il n’y avait pas marqué pénis sur son pull n’est ce pas ?
- Non. Avoua Monty. C’était marqué Jasper, et je me suis sentis très mal quand je l’ai vu. Murphy pensait bien faire, mais c’est tombé à l’eau.
Jasper se passa une main sur le visage.
- Alors même Bellamy savait. Et voilà pourquoi vous teniez tant à me la cacher.
- Oui.
- Je suis désolé Monty. J’étais vraiment trop con.
Monty secoua la tête et se mit sur la pointe des pieds pour embrasser son front.
- Non. Et puis ce n’est pas grave. L’important c’est de profiter de maintenant.
Jasper acquiesça.
- Et donc, tu as une peluche Jasper.
- Oui.
- Tu lui fais des câlins et des bisous.
- Oui.
Jasper rit, content.
- Il m’en faut une Monty.
Mais Monty n’était pas le prénom le plus répandu de la terre, et il n’y en avait pas.
- Tant pis, dis Jasper en prenant une peluche au pif qui s’appelait Christopher, je lui enlèverai son pull et elle s’appellera Monty.
Monty acquiesça.
- Ca marche.
Ils payèrent leurs glaces et la peluche, puis Jasper retira le pull et bisouilla la peluche, sur le nez, puis sur les fesses. Monty lui donna un coup de coude dans les côtes.
- Profiteur.
Jasper ricana.
Ils allèrent s’asseoir sur un banc dans le parc et mangèrent leurs glaces, en se les partageant. Le soir arrivait, et ils se dirigèrent ensuite vers chez Monty. Devant la porte de celui-ci, Jasper dit :
- Il nous reste une chose à faire, pour conclure ce premier rendez-vous officiel, dit-il.
- Quoi donc ? Demanda Monty.
- Le bisou d’au revoir devant la porte.
- Mais tu dors chez moi ce soir, non ?
- Oui.
- Alors pas besoin.
Jasper fit la moue alors que Monty ouvrait la porte. L’asiatique soupira, puis referma la porte et se planta devant Jasper :
- Bien. Dit-il. Au revoir Jasper. J’ai hâte de te revoir.
- Moi aussi.
Ils se regardèrent, et puis ils échangèrent un baiser. Assez long. Monty enroula ses doigts dans les boucles de Jasper et celui-ci caressa son dos. Ils se séparèrent finalement et Jasper s’éloigna.
Monty rentra dans sa maison.
Jasper le rejoignit en passant par la fenêtre.
- Alors ? Ca valait le coup non ? Ce baiser d’au revoir.
- C’était chouette, admit Monty.
Ensuite ils mirent un film, qu’ils trouvèrent tellement nuls qu’il finirent par éteindre le son pour faire eux même les dialogues.
- Oh Françoise, comment fais-tu pour avoir un sourire aussi parfait, dit Monty.
- C’est parce que je me les lave tous les jours avec un mélange de farine et de sucre Jean-Maurice.
Mais la plupart du temps, ils riaient trop pour faire un quelconque dialogue.
Ils mangèrent avec les parents de Monty, se lavèrent séparément, et puis se couchèrent.
- J’ai passé une super journée, merci Monty, dit Jasper.
- Pareil pour moi, merci Jasper, dit Monty.
Ils se regardèrent un moment, puis Jasper posa sa joue contre l’épaule de Monty et ils se serrèrent l’un contre l’autre. Monty embrassa plusieurs fois le front de Jasper, et Jasper plusieurs fois son épaule. Puis ils murmurèrent pour se parler, et finalement laissèrent le silence les envelopper.
Ils s’endormirent sans trop savoir quand.

xxx

Lincoln et Octavia parlèrent à Bellamy. De leurs deux idées.
- O, tu pourrais te blesser, soupira Bellamy quand elle lui parla de sports de combat.
Lincoln dit :
- C’est très sécurisé, on a des protections, et elle va devoir apprendre avant de faire des vrais combats.
- Dis oui Bell, ça me plairait vachement. Et puis comme ça tu seras plus obligé de toujours me défendre, le premier qui m’emmerde je pourrai lui casser le nez toute seule.
C’était un argument de taille.
- Bon. Si tu y vas avec Lincoln, je serai rassuré.
- On sera pas dans le même cours, je suis une débutante.
- Mais je resterai pour être sûr que tout se passe bien, assura Lincoln.
Bellamy fut rassuré.
- Dans ce cas… D’accord.
- Génial ! Fit Octavia en se pendant à son cou et en embrassant sa joue. Merci merci Bell merci !
- Et l’autre chose dont vous vouliez me parler ? Demanda Bellamy.
Lincoln expliqua leur idée de partir en vacances ensemble. Bellamy bugga.
- Mais on part toujours ensemble d’habitude, dit-il.
- C’est vrai, mais ça changera nos habitudes, et puis tu pourrais partir avec Murphy.
Ce dernier était dans le salon, sur le canapé, et n’écoutait pas la conversation, mais il leva la tête quand il entendit qu’on parlait de lui.
- Qu’est ce qu’il y a Murphy ?
- Rien, dit Bellamy.
Murphy haussa les épaules et n’insista pas.
- Octavia, je sais pas, combien de temps vous voulez partir ?
- Quinze jours. Dit Lincoln.
- Qu…. C’est long.
- S’il te plaiiiiiit, dis oui. On sera super sage et je t’appellerai tous les jours ;
Bellamy fit la moue.
- Une semaine ?
- Quinze jours, insista Octavia. Et puis je te dis, pars en vacances avec ma belle sœur, faites des enfants, amusez-vous, profitez-en.
Bellamy fit tapoter ses doigts sur la table. Il n’avait pas envie d’accepter. Voir sa petite sœur partir quinze jours avec Lincoln, ça ne lui plaisait pas plus que ça. D’accord il avait accepté Lincoln et il l’aimait bien, mais Octavia avait toujours passé ses vacances avec lui. Et quinze jours ? C’était interminable.
- S’il te plait Bell, je t’en prie. Je ferai la vaisselle, le ménage et la lessive pendant un mois. Et puis les prochaines vacances, c’est avec toi que je pars, promis.
Bellamy continua d’hésiter. Murphy finit par se lever du canapé pour aller chercher un truc à manger. Leurs yeux se croisèrent et Bellamy se souvint de son envie de lui-même partir en voyage. Avec Murphy, Jasper, Monty et Octavia. Mais il y avait Octavia dans ses projets normalement.
Sauf que ça serait peut-être un peu dur pour elle, elle se retrouverait prise entre deux couples et même si tout le monde faisait attention à elle, il y aurait forcément des moments où elle se sentirait seul. Murphy était parti se rasseoir sur le canapé.
- Bon. Soupira Bellamy. D’accord.
Octavia cria de joie et se pendit une nouvelle fois à son cou.
- Je le savais, tu es le meilleur de tous les grands frères.
- Mais à plusieurs conditions ! Dit Bellamy.
- Bien sûr, lesquels ?
- Ce que tu as dit, tu fais les corvées pendant un mois, tu m’appelles tous les jours et je veux savoir où vous allez avec une adresse, au cas où il y a un souci.
- D’accord, dit Octavia. Aucun problème. Merci Bell, merci merci merci, je t’aime.
Bellamy se frotta les cheveux. Il n’avait pas le choix, c’était comme ça, Octavia grandissait. C’était passé trop vite, il aurait voulu qu’elle soit petite encore un peu.
Ils discutèrent encore un peu pour régler ces plusieurs choses, puis Bellamy les laissa entre eux et alla s’asseoir à côté de Murphy sur le canapé. Il passa son bras autour de ses épaules et l’attira contre lui. Il poussa un soupir.
- Ta petite sœur vient de t’annoncer qu’elle se mariait ou quoi ?
- Ne parle pas de malheur, pitié.
- Alors quoi ?
- Elle part quinze jours en vacances avec Lincoln.
- Oh. Juste ça.
- Mais c’est long quinze jours !
- Tu t’en remettras. Dit Murphy.
Bellamy soupira. Il serra simplement plus fort Murphy, qui se laissa faire sans se plaindre, au contraire.
- Du coup, on pourrait partir…
- Toi et moi ?
- Et Jasper et Monty.
- Tu tiens vraiment à ce que les enfants viennent hein ?
Bellamy hocha la tête.
- D’accord, t’as raison, et puis Jasper va péter un câble si je le laisse quinze jours « nooon frangin pars pas ».
- Je le comprends, soupira Bellamy.
- Vous êtes vraiment trop possessif.
- C’est possible.
Murphy sourit et embrassa son cou :
- Alors on part ?
- Oui. Tu veux ?
- Oui. On va avoir un travail tous, on t’aidera à payer. On pourra raquer les parents de Monty aussi.
Bellamy hocha la tête.
- Tu les appelles ? On pourra réfléchir ensemble un endroit où on pourrait aller.
- C’est tout vu.
- Quoi ?
- L’endroit où on va.
- C’est où ?

Jasper et Monty dirent absolument la même chose que Murphy quand Bellamy leur demanda :
- Le plus près possible de Disneyland Resort.

A suivre.


Dernière édition par Maliae le Jeu 12 Mai - 11:36, édité 2 fois
Swato
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Mdr ils sont trop forts xD
j'adore leurs projets de vacances Smile et puis ils vont bien s'amuser!
Le coup du bidouillage de fesses du nounours m'a fait mourir de rire lool
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