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NEW [Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Le ringard, le meilleur ami, la déesse, le truand et le grand frère (24)

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Maliae
Maliae
Piou piou piou piou piou piou piou piou piou piou
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Fandom : Les 100
Prompt : Il n'y a rien que je ne ferais pas pour toi !
Note : Bon ben ce chapitre est vachement Jonty, ces deux idiots ont commencé à faire n'importe quoi et à m'échapper, je crois qu'ils s'impatientent un peu, surtout qu'ils savent que j'ai prévu de les enquiquiner encore. Bref écrire la scène m'a retourné et j'espère que vous l'aimerez.
C'est vachement Murphamy aussi (parce que je sais que c'est ce que vous préférez alors je vous le dis).
J'ai pas relu.
Mon dieu, il se passe vraiment que dalle dans ce chapitre...

***

24. Ce que je ferais pour toi.

Dingue comme on pouvait vite s’habituer aux choses. C’était ce que se disait Bellamy alors que Murphy traînait sur son canapé avec une tasse de café en regardant Bob l’Eponge. Il se pencha vers lui pour embrasser son crâne. Murphy se laissa faire tout en buvant son café. Bellamy s’assit à côté de lui. Il avait l’impression que les choses n’avaient jamais été autrement que comme elles étaient désormais.
Avec un Murphy qui partageait son temps entre lui, le lycée, sa maison et Bob l’Eponge. Avec ce type avec lequel il se réveillait quelques matins, avec qui il couchait certains soirs. Avec ce garçon qui arrivait parfois le matin, alors qu’il avait dormi ailleurs la veille, ou qui repartait un soir alors qu’ils avaient passé la journée ensemble.
Avec John qui s’incrustait et envahissait son monde, sa vie, son appartement, mais qui pouvait disparaître, repartir, décider qu’il avait besoin d’être un peu seul, ou qu’il devait aller voir comment ça se passait pour l’autre crétin qui vivait avec lui.
Bellamy ne comptait pas les jours, pourtant il savait que le mois était passé, sans qu’il ne le voie passer tout à fait. C’était à la fois rien et beaucoup, surtout pour eux. Pour Murphy qui n’avait jamais eu de relation sérieuse, pour lui qui avait oublié c’était quoi d’en avoir une.
- Tu es arrivé quand ? Demanda Bellamy.
- Tu étais sous la douche. Répondit Murphy d’un ton égal. Ta sœur avait préparé le café, je me suis servi.
- Tu as bien fait.
Et Bellamy se rendait compte qu’il avait prit le pli, qu’il s’était habitué à ce rythme, que ça lui convenait. Lui-même avait du temps pour sa sœur quand Murphy partait, et il était toujours heureux de le voir quand il arrivait, ou quand il voulait bien qu’il le ramène du lycée.
Ils avaient passé les vacances de toute fin février – début mars, ensemble mais pas toujours. Hier Murphy était absent (« Jasper veut qu’on profite de la neige pour aller faire de la luge avec tout le monde »), ce matin pour le dernier jour de vacances il était là.
- Alors c’était bien hier ?
- Froid.
- Tu t’es amusé ?
Murphy haussa les épaules :
- J’ai enfoncé la tête de Jasper dans la neige après qu’il m’ait lancé une boule de neige dans la tronche. Ensuite j’ai fais pareil avec Monty qui essayait de le défendre. Alors je crois que je me suis amusé.
A dire vrai, la journée avait été absolument géniale. C’était comme si Murphy avait été un vrai gosse, sans avoir besoin de réfléchir, de penser, de se forcer. Clarke elle-même n’avait pas du tout été sérieuse comme elle l’était d’habitude. Ils avaient fait des courses de luges, Murphy avait fait plusieurs tours avec Monty qui savait super bien manier l’objet, comme s’il avait fait ça toute sa vie. Et plusieurs avec Jasper qui ne savait pas du tout ce que c’était que des freins et qui faisait toute la piste à toute allure, pour arriver en bas à une vitesse complètement folle. Sauf bien sûr quand ils sautaient sur une bosse et s’envolaient tous les deux en l’air, se retrouvant sans luge. Quand Jasper et Monty étaient dans la même luge, c’était toujours eux qui gagnaient. Il avait fait un tour avec Clarke à un moment, et la princesse était aussi barrée que Jasper quand elle était sur une luge. Et d’autres tours avec Wells, Finn, et Raven. Il en avait fait tout seul également. Murphy n’avait pas vu le temps passer, s’était laissé entraîner dans une bataille de boule de neige, et le soir était rentré avec Jasper et Monty, mouillé et congelé, mais heureux.
- La prochaine fois tu viendras, comme ça je te ferai manger la neige aussi.
- Tu pourras toujours essayer, sourit Bellamy.
Mais même s’il s’habituait à Murphy, à sa présence, à son absence, à ses sarcasmes, à ses baisers, ça ne devenait pas une routine, ça ne devenait pas plat. Il avait toujours l’impression qu’un courant électrique le traversait quand Murphy plongeait ses yeux d’orage dans les siens. Bellamy se disait qu’il ne se lasserait jamais de leurs taquineries, ni même du sale caractère de Murphy, encore moins de sa voix douce.
- Arrête de me regarder comme ça, lâcha Murphy qui sentait ses yeux qui le fixaient, tu mets de la bave partout.
Bellamy ne put s’empêcher de sourire, en fait Murphy était presque timide par moment, gêné, il avait peur, il avait du mal à composer avec les sentiments, mais il était là, il acceptait Bellamy à ses côtés, et parfois il montrait à quel point lui aussi l’aimait. Comme par exemple à cet instant où il finit par tourner la tête et passer sa main libre dans les boucles de Bellamy, traçant le tour de son oreille avec son pouce, le faisant frissonner.
- Ferme la bouche, tu vas finir par avaler une colonie de mouches. Lâcha Murphy.
Puis il tourna le visage, but une nouvelle gorgée de café et fixa ses yeux sur Bob l’Eponge et Patrick. Bellamy embrassa sa tempe, puis resta près de lui pour regarder le dessin animé.

Ils passèrent ce dernier jour de vacances à traîner dans l’appartement sans rien faire. Octavia était tranquillement dans sa chambre, sans doute à faire ses devoirs, ou jouer sur son portable ou son ordinateur. Ils la laissèrent tranquilles, elle les laissa tranquille.
Bellamy voulu mettre un de ces dvds de film romantique mais Murphy râla :
- Autant passer un porno franchement.
- J’ai jamais compris cet intérêt de mater un porno en couple, fit Bellamy, alors qu’on peut le faire nous même.
- C’est une proposition ?
- Le film d’abord, répondit Bellamy choisissant finalement un film d’horreur ce qui était plus dans les goûts de Murphy.
Murphy laissa Bellamy passer un bras autour de son épaule pour le serrer contre lui. Il accepta de poser sa tête contre l’épaule de Bellamy. Le film ne lui fit pas peur une seule seconde. Quand le générique de fin s’enclencha, Murphy leva la tête et embrassa le dessous de l’oreille de Bellamy, une fois, deux fois. Il posa ses genoux sur le canapé pour pouvoir se pencher plus vers lui et embrassa aussi son cou.
- Tu fais quoi ?
- Notre porno à nous, marmonna Murphy en glissant sa main sur la cuisse de Bellamy. T’avais dis après le film, le film est fini.
Bellamy rit puis tourna le visage vers Murphy, attrapa son menton et posa sa bouche contre la sienne. Puis il passa sa main libre sous le haut de l’adolescent, le poussant en arrière sur le canapé en même temps. Murphy passa ses bras autour de sa nuque, tirant sur son pull pour qu’il l’enlève, et Bellamy arrêta trois seconde de l’embrasser pour retirer son pull et son tee-shirt, se retrouvant torse nu. Murphy se lécha les lèvres, et Bellamy embrassa sa bouche à nouveau. Au bout d’un moment sentant les mains de Murphy sur ses hanches, Bellamy se recula :
- Allons continuer ça dans ma chambre. J’ai pas tellement envie qu’O assiste à notre porno si jamais elle sort de la sienne.
Ils se levèrent, et Murphy prit son poignet pour le traîner jusque dans la chambre avec impatiente.

xxx

Seth et Wendy avaient engagé des gens pour refaire la cuisine au complet. Ils avaient acheté de nouveaux meubles, et Jasper et Murphy les avait aidé à aller jeter les autres. Les ouvriers avaient ensuite travaillé à la rénovation de la cuisine. Ce qui dura deux semaines – dont une pendant les vacances.

Jasper avait quasiment passé toutes ses vacances avec Monty. Même s’il n’avait pas le droit de sortir, ils trouvèrent de quoi s’occuper à l’intérieur. Ils finirent de regarder les épisodes de Supernatural qui leur restait, et matèrent un animé sur le volley (Haikyuu!!) en plaisantant à moitié sur le fait que les deux personnages principales devait être carrément amoureux l’un de l’autre. Ils virent quelques films, firent leurs devoirs ensemble, discutèrent d’un million de trucs, s’amusèrent à se déguiser et se prendre en photos. Quand Monty venait chez Jasper – il finissait par s’habituer – et que Murphy était là, les deux adolescents essayaient de l’entraîner avec eux dans leurs délires. Ils ne faisaient pas attention aux ouvriers qui bossaient là.
- On pourrait faire une cabane avec les canapés et les coussins, proposa Jasper.
- Oui et il faudra trouver un mot de passe pour pouvoir y rentrer.
- Ca c’est une trop bonne idée Monty.
- Mais vous avez quel âge, râla Murphy ?
- Si tu ne participes pas, tu n’auras pas le mot de passe. Lui dit Monty.
- Ni les gâteaux qu’on aura.
- Ni le coca.
- Ni les super blagues carambar qu’on se racontera.
Murphy avait levé les yeux au ciel, puis avait prit les coussins pour les aider à faire la cabane en se demandant pourquoi ils se faisaient toujours mener par le bout du nez, par ces deux gamins de six ans d’âge mental. L’entente entre Murphy et Monty était bien plus cordiale qu’avant, même si Murphy aimait bien l’emmerder quand même, chercher la petite bête enfouie qui énerverait Monty.
- Au fait, Jasper m’a raconté ce magnifique baiser que vous avez échangé dans la voiture.
- C’était un accident, dirent-ils tous les deux en même temps.
- Quelle synchronisation, se moqua Murphy.
Monty leur avait tourné le dos, fabriquant un autre côté de la cabane, pour se rependre et arrêter de penser à ce foutu baiser qui n’en avait pas été un. Murphy le plaignit un peu, quelque part Jasper était pareil que Bellamy avec son « bouche à bouche ». Il le plaignit, mais ça ne l’empêcha pas de l’emmerder.
- La prochaine fois ce sera peut-être avec la langue.
Monty s’était limite jetée sur lui et Murphy avait ricané.
- La ferme ! S’énerva Monty. Sérieux, la ferme.
Ses yeux n’étaient pas seulement des puits de colère, Murphy pu y déceler de la tristesse. Il leva les mains en l’air en signe de paix :
- Okay j’arrête.
Jasper les regarda en fronçant les sourcils :
- Vous recommencez à vous battre ?
Monty relâcha Murphy :
- On ne se bat pas. On discute. Fit l’asiatique.
- Ca ressemble plutôt à une bagarre, insista Jasper.
- Non non, Monty a raison, on ne fait que discuter.
Jasper décida de laisser tomber.

Murphy attendit de se retrouver seul avec Monty, un moment où Jasper était allé aux toilettes, pour lui dire :
- Maintenant je sais de quoi je cause, quand je parle d’amour.
- Tant mieux pour toi, répondit l’asiatique.
- Donc… Je n’ai qu’un conseil. Baise le.
Les yeux de Monty avaient roulé dans ses orbites, l’agacement se peignant sur le visage.
- Tout ne se résout pas ainsi.
Ce n’était pas ce que voulait Monty, ce n’était pas ça. Le sexe n’était pas la première chose à laquelle il pensait quand il pensait à Jasper. C’était difficile de mettre des mots sur ses sentiments, d’exprimer clairement ce qu’il désirait. Pas forcément coucher avec lui, simplement dormir avec lui. Toutes les nuits de sa vie, pour toujours. Est-ce que Murphy pouvait comprendre un truc pareil ?
Ils n’en discutèrent pas vraiment, Jasper revint très vite.
Ils se planquèrent dans leur cabane improvisée et décidèrent que leur mot de passe serait « Bob l’Eponge adore le gâteau au chocolat ». Personne n’essaya d’entrer dans leur cabane, mais ils mangèrent quand même des gâteaux et se racontèrent des blagues qui firent surtout rire Jasper. Murphy ne comprenait pas où il fallait rire la plupart du temps. Franchement est ce que « c’est un putois qui rencontre un autre putois et qui lui dit oh tu pues toi » c’était censé faire rire pour de vrai ? En tout cas Jasper semblait le croire.

Voilà le genre de journées que lui faisaient vivre Jasper et Monty, quand Murphy n’était pas chez Bellamy. Ils finissaient toujours par réussir à l’entraîner dans leurs délires.
- Vous vivez sur quelle planète ?
- On ne vit pas sur une planète, on vit sur un vaisseau où coule des fontaines de chocolat, avait expliqué Jasper.
- Et où ils passent des films, des séries et des dessins animés intéressants. Avait renchérit Monty.
Ils faisaient ça tout le temps, renchérir l’un sur l’autre, finir la phrase de l’autre, ou se comprendre d’un regard. Murphy les trouvait épuisant, mais il ne pouvait nier qu’il s’amusait avec eux.

Pour Monty et Jasper les vacances avaient vraiment été géniales, et en plus quand il avait neigé, Seth avait autorisé Jasper à sortir avec ses amis pour en profiter. D’autant plus que c’était rare de la neige en mars, et qu’ils n’en avaient pas eu du tout sinon.  
Le dernier jour des vacances, Jasper avait décidé de le passer chez Monty. Ils étaient allé dans le jardin, avaient fait un bonhomme de neige, puis s’étaient battus à coup de boule de neige, avant de se rouler tous les deux dans la neige. Rentrant uniquement quand ils furent frigorifiés et trempés. Ils prirent leurs douches chacun leur tour. Ensuite ils s’emballèrent tous les deux dans la couette de Monty, collés l’un contre l’autre, assit par terre avec un chocolat chaud, pour regarder un Disney.
Ensuite ils restèrent l’un contre l’autre et discutèrent.
- Je n’ai pas pensé à Octavia une seule fois des vacances. Fit Jasper.
- C’est que tu commences à guérir.
- Ouaip, c’est sans doute vrai.
Jasper avait posé sa tête contre celle de Monty et dit :
- Finalement on est rendu au même point qu’à la rentrée, on est célibataire tous les deux.
- Ce n’est pas si mal, non ? Demanda Monty.
- Ce n’est pas si mal mais ce serait mieux si on avait des copines.
- Tu crois ?
- Ouais, sûr. Si on avait une copine tous les deux, on pourrait passer des moments avec nos copines, faire des trucs cool comme les embrasser et d’autres trucs que je te laisse imaginer, puis ensuite on en parlerait entre nous.
Monty se décolla de Jasper, attrapa les tasses et dit comme excuse :
- Je vais les ranger, je reviens.
- D’accord.
Il se leva et alla dans la cuisine. Jasper lui faisait mal, il l’ignorait mais quand il parlait comme ça, Monty avait l’impression qu’il y allait au marteau piqueur sur son cœur. Monty ne voulait pas de copine, il ne voulait pas que Jasper en ait une non plus, il voulait être avec lui. Rien qu’avec lui. Pourquoi est-ce que c’était impossible ?
Franchement il en avait marre d’être le seul con à avoir des sentiments et de courir après une chimère. Dans deux minutes Jasper le prendrait dans ses bras et lui dirait peut-être qu’il l’aime, mais ça ne voudrait rien dire. « Je t’aime, mais ce serait bien qu’on se trouve une copine ». Ce n’était pas ce genre d’amour que Monty voulait, mais c’était ça qu’il avait et il devait s’en contenter.
Monty nettoya les tasses et prit son temps pour le faire. Demain c’était la fin des vacances, le lycée reprendrait, quelle fille plairait à Jasper et réciproquement ? A quel moment il trouverait une nouvelle copine, et serait ravi de lui en parler ?
Ce serait bien si c’était jamais.
La tasse qu’il avait dans ses mains était vraiment propre mais il continuait de la frotter.
- Monty ?
Monty sursauta, il se tourna vers Jasper.
- Oui ?
Jasper s’approcha de lui :
- Tu avais l’air vraiment triste là, quelque chose ne va pas ?
Monty secoua la tête.
- Non non, j’étais juste perdu dans mes pensés.
- Dis moi ce qui ne va pas.
- Ca va.
- Dis le moi, insista Jasper. Dis le moi s’il te plait.
- Ce n’est pas important.
- Si c’est important. Tu m’aides tout le temps quand je suis triste, laisse moi faire pareil.
Monty aurait bien voulu, mais ne voyait pas comment.
- Cette chose que j’ai peur de perdre…
- Tu l’as perdu ? Tu veux que je t’aide à la chercher ?
- Non. Je ne crois pas l’avoir perdu. Je ne crois pas. Pas encore.
- Monty, dis moi c’est quoi, et on s’arrangera pour la mettre dans un coffre fort, tu ne la perdra jamais ainsi.
Monty regarda Jasper et l’imagina enfermé dans un coffre fort, l’image était tellement bizarre qu’il éclata de rire. Jasper pencha la tête sur le côté.
- J’ai dis un truc marrant ?
- Oui, trop marrant.
Monty riait aux éclats, incapable de s’arrêter. Il rit jusqu’à ce que les larmes lui montent aux yeux, et Jasper finit par se mettre à rire avec lui sans savoir pourquoi, entraîné malgré lui par son meilleur ami. Ils finirent tous les deux couchés par terre dans la cuisine, à se tordre en deux à cause de leur crise de fou rire.
Cela prit beaucoup de temps mais quand ils se calmèrent, Jasper demanda :
- Tu te sens mieux ?
- Oui merci. C’est grâce à toi.
- Content d’avoir pu aider.
Monty finit par se relever. Il fallait vraiment qu’il arrête de se prendre la tête, de penser. Il ne pouvait pas mettre son cœur sur pause, mais il pouvait essayer de ne pas y réfléchir. Jasper se mit debout à son tour, puis serra son meilleur ami dans ses bras.
- Je ferais n’importe quoi pour toi, tu le sais ?
- Non je ne sais pas. Imagine que je tue quelqu’un, tu m’aideras à cacher le cadavre ?
- Je le ferai, on trouvera une super cachette.
- Si je finis en prison, tu m’aideras à m’évader ?
- Oui.
- Si je te demandais de faire tous mes devoirs de littérature jusqu’à la fin de l’année, tu le ferais ?
- Ce serait dur, mais je pourrais si tu en avais vraiment besoin.
Monty se mordit les lèvres et prit son courage à deux main puis se lança, fermant les yeux :
- Si je te demandais de m’aimer…
La réponse lui faisait peur, mais il n’aurait pas dû avoir peur.
- Bien sûr, trop facile, je t’aime déjà. Dit Jasper
Evidemment hein. Mais ce n’était pas de cette manière que l’aurait voulu Monty. Il soupira et demanda, sans trop savoir pourquoi :
- Si je te disais de partir loin et qu’on ne se voit plus jamais ?
Jasper se recula d’un coup et tapa si fort les deux joues de Monty, que ça lui fit mal.
- Non. Jamais. Tu ne peux pas me demander un truc pareil. C’est ce que tu voudrais ?
Monty secoua la tête malgré les mains de Jasper qui tenait son visage.
- Non.
- Je ferais n’importe quoi pour toi, sauf ça. Corrigea Jasper. Partir loin de toi je ne pourrais pas. Je ne veux même pas penser à un truc pareil.
- Peut-être qu’un jour on sera séparé.
- Non.
- Quand on fera des hautes études, on ira pas forcément à la même école, peut-être qu’on vivra à plusieurs centaines de kilomètres l’un de l’autre.
- Alors j’irai dans ton école.
- Peut-être qu’un jour tu te marieras et tu voudras vivre ta vie et tu déménageras loin.
- Alors je t’emmènerai avec moi.
- Mais Jasper…
- Non non et non. Je ne veux pas être séparé de toi, jamais et peu importe ce qui arrive. Je me fiche des gens qui disent « mais la vie est faite comme ça, on peut pas toujours être ensemble, tu rêves, blablabla », je te suivrai. Et je n’épouserai personne qui voudrait me séparer de toi. Tu es mon meilleur ami !
Monty baissa les yeux.
- Mais et moi ? Si j’épouse quelqu’un et que je pars…
- Je te suivrai.
- Jasper peut-être qu’on aura tous les deux des vies différentes et on sera séparé. Je ne dis pas qu’on ne sera plus amis, mais peut-être que plusieurs centaines de kilomètres nous sépareront et qu’on ne se verra plus aussi souvent.
A nouveau Jasper frappa les joues de Monty.
- Est-ce que c’est ce que tu veux ? Si c’est ce que tu veux Monty alors je ferai un effort pour l’accepter même si ça me ferait vraiment trop mal.
Jasper avait l’air sur le point de pleurer et Monty gifla ses joues comme il l’avait fait avec lui.
- Bien sûr que non ce n’est pas ce que je veux, je dis juste que ça risquerait d’arriver.
- Si tu ne le veux pas et moi non plus, alors on fera en sorte que ça n’arrive pas.
- Tu ne peux pas décider ça, tu ne peux pas sacrifier ta vie pour moi.
- Je le peux, répondit Jasper. Non seulement je le peux, mais je le ferai.
- Ca n’a aucun sens ! Soupira Monty en relâchant le visage de Jasper.
Celui-ci attrapa ses mains avant qu’elles ne retombent.
- Ce qui n’a aucun sens, ce serait d’être séparé de toi.
Monty le regarda et Jasper serra ses doigts plus fort.
- Tu es mon meilleur ami Monty.
- Je sais.
- Alors si tu pars je te suivrai, si je pars je t’emmènerai, on trouvera un moyen. Et peut-être qu’on ne partira pas après tout. Sourit Jasper.
Monty acquiesça doucement et Jasper desserra ses doigts. Puis il décoiffa les cheveux de son meilleur ami.
- Parfois c’est toi qui es un peu stupide Monty, tu te prends trop la tête à propos de toutes ces choses. Tu es trop sérieux. Tu devrais juste faire ce que tu as envie d’accord ?
Monty embrassa la joue de Jasper. Il avait dérivé au dernier moment, sa bouche était proche de celle de Jasper mais c’était bien sa joue qu’il embrassait. Et pourtant c’était amplement suffisant pour que son cerveau prenne feu et que son cœur joue la samba.
Il s’écarta ensuite, les joues rouges. Jasper rit :
- T’es vraiment trop mignon !
Monty ne trouva rien à dire.

Le soir Jasper était allongé sur le ventre, la tête de côté pour regarder Monty. Ce dernier fixait le plafond. Ils étaient silencieux depuis quelques minutes, mais ne dormaient pas pour autant. Jasper finit par fermer les yeux et Monty murmura :
- Cette chose que j’ai peur de perdre…
- Hmmm ?
- Peut-être que je m’inquiète trop.
- Bien sûr que tu t’inquiètes trop, tu prends tellement soin de tes affaires, tu ne la perdras pas.
Monty sourit, puis ferma les yeux lui aussi.

xxx

La rentrée fut une rentrée banale, un jour de lycée comme un autre. Il avait plu pendant la nuit, la neige s’était transformée en une espèce de bouillasse toute moche et ce n’était absolument pas drôle d’en faire des boules de bouillasse, ni même de marcher dedans. Jasper ronchonna :
- C’est moche, c’est humide et froid, ça ne donne pas envie d’être là, je vais rentrer chez moi.
Monty l’empêcha de faire demi-tour et le poussa jusqu’au premier cours de la journée.  
A la pause Miller vint leur parler quelques minutes mais rejoignit ensuite ses amis.
Le midi Maya vint manger avec eux, elle s’assit à côté de Jasper. Monty se tenait de l’autre côté et se retint de toutes ses forces de ne pas pousser un grognement. Cette fille l’agaçait au plus haut point, il ne supportait pas son côté maniéré, petite adolescente doucereuse et charmante. Sa timidité, sa façon de sans cesse remettre ses cheveux derrière son oreille de façon mignonne. Il fit la gueule en la voyant et dut prendre sur lui pour ne pas ronchonner tout le long du repas. Jasper, lui, s’entendait plutôt bien avec elle. Pas étonnant, elle riait à ses blagues stupides, clignait des yeux comme si elle se prenait pour Bambi, et minaudait encore et encore et encore.
Peut-être qu’il y avait de la jalousie, en fait non, c’était sûr, Monty était jaloux. Mais ce n’était pas que ça. Parfois il y avait certaines personnes qu’on n’aimait pas, Monty n’avait jamais réellement accroché avec Maya, il ne s’était jamais préoccupée d’elle, ne lui avait pas trop parlé même quand parfois elle venait manger avec eux, elle n’avait jamais éveillé son intérêt. Ca n’allait pas commencer maintenant que Jasper semblait la trouve mignonne et intéressante.
Quand à la fin du repas Jasper lui fit :
- Maya est mignonne.
Monty enfonça très fort ses mains dans les poches de son menton et ronchonna :
- Je ne trouve pas.
- Tu ne trouves pas ?
- Non. Je ne trouve pas.
Jasper n’insista pas et changea de sujet. Il trouvait Maya mignonne, mais il ne voyait pas pourquoi il argumenterait sur ça. Monty pouvait avoir ses propres goûts.

Murphy, lui, mangea avec Bellamy. Pour une fois, ils étaient seuls à la table, ensemble. L’adolescent avait les jambes tendues sous la table pour toucher celles de l’adulte, tandis qu’ils mangeaient.
- J’aime quand ta cours n’est pas autour de toi.
- Ce n’est pas ma cours, ce sont des amis.
- Tes amis ressemblent à des chiots d’élevage.
Bellamy lui donna un petit coup de pied sous la table.
- Tu es infernal.
- Oui.
- Tu ne peux pas être gentil ?
- Non je ne sais pas faire ça.
Bellamy soupira. Murphy leva sa fourchette en laissant tomber sa tête sur le côté d’un air malicieux, et Bellamy haussa les épaules :
- Ta bouille d’ange cache le démon qui est en toi.
- Ma bouille d’ange ? Demanda Murphy surpris.
- Oui. Avec tes traits tous fins et tes beaux yeux. Mais faut pas s’y laisser prendre, à l’intérieur ton cœur est sombre.
Murphy ricana.
- Putain je ne savais pas que je sortais avec un abruti de poète.
- L’abruti de poète t’emmerde.  
Bellamy commençait à être agacé et Murphy appuya son corps contre la table pour s’avancer.
- Avec tes beaux yeux, tes cheveux bouclés et tes tâches de rousseurs tu as l’air d’un nounours. Et surprise. Tu es effectivement un nounours.
- Fais gaffe que le nounours ne te foute pas un coup de griffes de sa grosse patte. Fit Bellamy en retrouvant un coin de sourire.
Murphy se leva un peu sur ses jambes pour se donner une impulsion, puis vola un court baiser à Bellamy, avant de se rasseoir et de recommencer à manger, l’air nonchalant. Mais si le cœur de Bellamy faisait des siennes, celui de Murphy ne se tenait pas plus tranquille dans sa poitrine. Et leurs yeux étaient accrochés, et le monde autour n’existait plus.
- J’aime être seul avec toi, sans tes amis, concéda Murphy.
- Je t’aime aussi.
Murphy rougit et baissa les yeux.
Il détestait se faire avoir par ses mots.
Bellamy fut celui qui vint voler un baiser, cette fois-ci.
- Peut-être que ton cœur n’est pas si sombre que ça finalement.
- Peut-être.

D’un point de vue extérieur, ils étaient parfaitement énervants. Dans leur monde, à se faire des petits sourires, à s’embrasser, à se regarder comme si le monde pouvait exploser autour et que ça ne changerait rien. Ils étaient énervants, et dégueulasses aussi, pour ceux que l’idée de deux mecs ensemble dérangeait. « Putain j’irai plus en étude, trop de risques que ce type vienne me toucher » « J’aurais pas cru ça de lui » « c’est un pervers en fait » «  tu crois que lequel des deux joue la gonzesse ? ».
Mais Bellamy et Murphy s’en foutaient. S’ils étaient énervants, tant mieux. Et pour le reste, les gens pouvaient causer s’ils le voulaient, pour ce que ça les intéressait de toute façon.
Ils ne voyaient pas le problème avec le fait de manger ensemble, de se parler en étant tout près l’un de l’autre, de s’échanger quelques baisers, et de se tenir par la main en passant d’un couloir à un autre. Ce n’était même pas toujours Bellamy qui prenait la main de Murphy, des fois c’était aussi l’inverse.
Après le repas, ils décidèrent d’aller dans un endroit tranquille, pas sur le toit – trop de gadoue – mais les marches pour y mener n’étaient pas vraiment fréquentées non plus. Murphy glissa ses doigts entre ceux de Bellamy durant le trajet et Bellamy se pencha pour embrasser sa tempe.
- Arrête de montrer que tu es heureux que je prenne ta main, de façon aussi ostentatoire. Plaisanta Murphy.
Bellamy embrassa une deuxième fois sa tempe pour le punir. Une fois sur les marches ils s’assirent l’un à côté de l’autre et l’adulte garda la main de l’adolescent dans la sienne.
- Je n’ai jamais couché avec personne dans des escaliers, fit Murphy.
- Moi non plus. Répondit Bellamy. Et je ne compte pas commencer maintenant.
- J’imagine que ça ne doit pas être le truc le plus sympa du monde, admit Murphy.
Ils se regardèrent et rirent.
Bellamy raconta un peu le début de sa journée, des fois il avait des anecdotes marrantes sur ce qu’il se passait en étude, Murphy l’écoutait parler en s’amusant à essayer de le déconcentrer quand il parlait. Par exemple en embrassant tout doucement ses doigts, ou en traçant une ligne sur son bras jusqu’au creux du coude avec son index. Le but du jeu c’était de ne pas utiliser des choses trop simples comme aller directement poser sa main très très haut sur la cuisse de Bellamy. Parfois il y arrivait, genre à cet instant quand il fit des ronds avec son pouce sur la paume de Bellamy, celui-ci s’arrêta dans ce qu’il disait, se mit à répéter plusieurs fois le même mot, bafouilla et regarda Murphy qui avait un grand sourire fier de lui. Bellamy se pencha et embrassa sa bouche tentatrice, puis attrapa la main de Murphy et déposa des baisers sur sa paume, provoquant des frissons chez l’adolescent qui le laissèrent pendant quelques secondes, incapable de bouger. Bellamy en profita pour reprendre son discours là où il s’était arrêté.  
Ensuite Murphy posa sa joue contre son épaule et parla à son tour. Bellamy passa son bras autour de lui, caressant son épaule avec son pouce pendant que l’adolescent lui racontait sa matinée en quelques mots.
Quand la sonnerie retentit, ils ne se levèrent pas tout de suite. Murphy posa ses lèvres dans le cou de Bellamy. Celui-ci se recula, posa son front contre celui de l’adolescent le regarda un instant, puis embrassa sa bouche.
Finalement ils se levèrent, et Bellamy prit la main de Murphy pour l’accompagner jusqu’à sa classe.
Franchement, ils ne faisaient rien de mal, ils étaient même plutôt sages, alors ils ne comprirent pas vraiment pourquoi ils furent convoqués en fin de journée dans le bureau du directeur.
Murphy était déjà toutes griffes dehors en entrant dans la pièce, sans même savoir ce que Jaha allait dire. Bellamy se tenait aussi sur ses gardes, mais ressentait moins d’agressivité que Murphy.
- Asseyez-vous.
Murphy resta sur le bord du siège, prêt à bondir à la moindre remarque qui ne lui plairait pas.
- Il semblerait que tous les deux, vous entreteniez une relation, que je pourrais qualifier de couple.
L’adolescent se remis debout :
- En quoi ça vous regarde ?
Jaha tourna ses yeux vers l’autre adulte de la pièce :
- Est-ce vrai ?
Bellamy n’hésita pas, il hocha la tête :
- C’est vrai. Nous sommes ensemble.
Murphy resta debout, ses yeux lançant des éclairs.
- Et qu’est ce que ça peut vous foutre ?
- Ca me fout, commença Jaha, que j’ai reçu des plaintes de la part de certains élèves.
Bellamy attrapa le bras de Murphy, sentant qu’il allait sauter les plombs, pour le retenir et essayer de le calmer. Il se leva à son tour.
- Si je peux me permettre, je ne vois pas en quoi notre relation mérite des plaintes.
- Oh ! La plupart consistaient surtout en remarques mesquines sur votre sexualité.
Murphy grogna agressivement :
- Et ça les regarde qui on baise ?
- Non. Je ne pense pas, répondit Jaha. Pour ma part je m’en fiche, ce n’est pas pour cette raison que je tiens à vous parler.
- Alors pourquoi ? Demanda Murphy à peine plus calme.
Jaha regarda Murphy, puis Bellamy.
- Monsieur Blake, vous faites partie du personnel de cet établissement.
- Oui.
- Et John Murphy est un lycéen, qui plus est, mineur.
Bellamy commençait à comprendre le fond du problème mais Murphy était prêt à exploser.
- Je ne pense pas que vous ayez de mauvaises intentions, et monsieur Murphy a plutôt l’air de savoir ce qu’il fait, et d’être consentant.
- Evidemment, cracha Murphy. C’est même moi qui lui ai sauté dessus, plutôt que l’inverse.
- Ce qui se passe à l’extérieur du lycée ne me regarde pas, mais entre mes murs j’aimerais mieux que vous restiez discrets.
- Vous voulez qu’on se cache ? Fit Murphy toujours aussi énervé.
- Oui c’est exactement ce que je veux. Sinon, monsieur Blake devra trouver un autre établissement dans lequel travailler.
Bellamy hocha la tête.
- Nous serons plus discret.
Murphy bouillonnait. Si Bellamy ne tenait pas encore son bras, il aurait collé son poing dans la figure de ce putain de directeur.
- Vous trouvez ça injuste, mais c’est ainsi. Les profs ne sont pas autorisés à sortir avec les élèves, et par conséquent le personnel non plus. Vous voulez restez ensemble ? Alors cachez-vous. C’est tout.
Bellamy acquiesça.
- On a bien compris.
- Dans ce cas, je ne vous retiens pas.
Ils sortirent du bureau et Murphy enfonça son poing dans le mur à l’extérieur et tant pis pour la douleur.
- Je vais péter la gueule de tous ceux qui ont osé aller se plaindre.
Bellamy soupira :
- Ca ne changera rien à la situation.
- Mais ça me fera du bien.
Murphy se tourna vers lui et se colla contre lui avec provocation :
- Je m’en fiche de ce qu’ils en pensent, faisons juste ce qu’on a envie.
Bellamy le repoussa gentiment :
- Je n’ai pas envie de perdre mon travail, restons discret.
Murphy se recula furieux et lâcha méchamment :
- Ah ouais, ton travail, celui pour lequel tu préfères m’abandonner…
Bellamy attrapa son bras avec colère, et le traîna avec lui. Murphy secoua son bras pour qu’il le lâche mais la poigne de l’adulte était trop forte. Il le suivit à contre cœur. Bellamy l’emmena dans la salle d’étude, vide à cette heure là. Il le relâcha et ferma la porte à clé.
Puis il poussa Murphy contre le mur, sans douceur, et l’embrassa avec une certaine violence. Avant de se reculer :
- Tu ne m’as toujours pas pardonné ?
- Non, je te l’ai dis, je ne te pardonnerai jamais.
Bellamy frappa le mur avec son poing, juste à côté du visage de Murphy, de frustration et de rage. L’adolescent resta sans bouger.
- Ca ne me fait pas plaisir non plus de devoir me cacher, mais si je me fais virer, je ne vois pas en quoi ce sera mieux ! Tu crois que j’ai envie d’arrêter de prendre ta main ? D’arrêter de t’embrasser quand j’en ai envie ? Non j’ai pas envie, mais j’aime ce boulot, j’aime pouvoir te voir tous les jours, et si je suis viré et que je ne trouve pas de travail dans le coin, rien ne dit que je ne devrai pas partir.
Murphy se mordit les lèvres. Bellamy le choppa par le col :
- C’est ce que tu veux ?
- Non, admit Murphy.
- On peut être ensemble, on doit juste être plus discret. Soupira Bellamy.
Murphy hocha la tête et Bellamy l’embrassa à nouveau, pas vraiment tendrement, mais d’une manière passionnelle qui plaisait à Murphy.
L’adulte se colla contre lui, et Murphy posa ses mains sur sa nuque pour le garder contre lui. Pour qu’il continue de l’embrasser comme il le faisait. Bellamy se recula, mais uniquement pour aller perdre sa bouche sur son cou. Murphy se mordit les lèvres alors que les baisers de Bellamy lui coupaient le souffle. Cette façon qu’il avait de… faire ce truc avec ses dents et sa langue…
- J’ai envie de toi, là maintenant, ici, tout de suite, lâcha Murphy.
Bellamy se recula d’un coup.
- On vient de nous demander d’être discret et…
Murphy le coupa en posant sa bouche contre la sienne :
- Et plus personne n’est là, la porte est fermée à clé et ton bureau est immense et ne te sert à rien.
Bellamy sembla hésiter une seconde, mais Murphy coupa court à ses hésitations en passant sa main sous ses vêtements.

Ce n’était peut-être pas l’endroit le plus approprié, mais ils couchèrent quand même ensemble dans la salle d’étude, juste après qu’on leur ait demandé de se montrer plus discret et de se cacher. Ca avait quelque chose de drôlement enivrant de faire ça au lycée, ils n’y avaient jamais vraiment pensé avant, mais l’ironie de la situation ne leur échappait pas. C’était interdit, mais c’était drôle de se dire que puisqu’ils devaient se cacher, autant faire la totale en se cachant. Ils restèrent allongés sur le bureau un moment.
- Tu penseras à moi chaque fois que tu vas bosser maintenant, sourit Murphy amusé.
Bellamy hocha la tête et Murphy embrassa le coin de sa bouche.
- Je t’ai pardonné, dit-il. Je t’ai pardonné.
Bellamy tourna ses yeux vers lui :
- Vraiment ?
- Oui vraiment.
- Alors pourquoi tu remets toujours le sujet sur le tapis ? Pourquoi tu dis encore que tu ne me pardonneras jamais ?
- Parce que je suis une crevure.
Bellamy posa sa paume sur la bouche de Murphy pour le faire taire.
- Ne dis pas ça. Tu ne l’es pas.
Ils se regardèrent, Bellamy enleva doucement sa main et Murphy vint se blottir contre lui. Il marmonna un truc tout bas, mais Bellamy entendit très bien les mots « je t’aime ».
Ils finirent par se séparer, et se rhabiller. Ils aérèrent un instant la pièce, puis ils finirent par sortir. Se séparant à la sortie de la pièce, même s’il n’y avait déjà plus personne.
D’accord, ils se montreraient discrets.
Mais faudrait pas leur demander d’être sage.

A suivre.
Swato
Swato
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Maaaaaaaaw ♡♡♡♡♡

Ce chapitre était trop parfaiiiit j'ai adoré les deux relations tout pareil, le fait que Monty et Jasper se rapprochent et t'aies échappé... muhahahahaha c'est tellement marrant et mignon ♡♡♡ *0*
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