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NEW [Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Le ringard, le meilleur ami, la déesse, le truand et le grand frère (10)

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Maliae
Maliae
Piou piou piou piou piou piou piou piou piou piou
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Fandom : Les 100
Prompt : Souviens toi de moi.
Note : Chapitre très murphamy. Un peu mélancolique je dirais. pas relu.

***

10. Ce qu'il se passe dans vos têtes.


La mise à pied de Murphy avait prit fin dès le lundi. Il était revenu au lycée en silence et seul, ce qui finalement ne changeait pas tellement de d’habitude. Il n’avait frappé personne ceci dit, il était resté assez calme, avait suivit les cours, avait mangé tout seul au self, n’avait bousculé personne, n’avait parlé à personne. Il aurait tout aussi bien pu ne pas être là, ça aurait été pareil, sauf qu’il était bien présent. Murphy était passé à côté de Jasper et d’Octavia dans la cours, ils se parlaient le visage à deux centimètres en échangeant bisous sur bisous, et il n’y avait pas fait attention. Il se fichait de la petite sœur, ce n’était pas à elle qu’il pensait.
Le prof absent l’après-midi lui mit cette idée stupide en tête. Alors qu’il aurait pu rentrer plus tôt (et pour quoi faire ? Tourner en rond dans la maison de Wendy et Seth ?) il laissa ses pieds l’emmener jusque devant la salle d’étude. Il resta deux minutes au moins planté devant la porte fermée sans savoir exactement ce qu’il désirait. Entrer, ne pas entrer. Voir Bellamy ou l’éviter ? Ou bien voulait-il juste y aller et faire ses devoirs ?
Murphy se maudissait, il avait un insecte dans le corps, quelque chose qui grattait à l’intérieur de lui et qui ne voulait pas le lâcher. Il savait ce qu’il devait faire, les insectes ça s’éliminent, alors pourquoi est-ce qu’il était là à espérer quelque chose ? Il allait faire demi-tour et se balader en ville (Wendy et Seth n’étaient même pas à la maison pour vérifier qu’il jouait bien à l’adolescent puni), ce serait plus intelligent. Il commença à tourner ses pieds quand la porte s’ouvrit. Une fille sortit en rigolant et faillit rentrer dans Murphy.
- Oups, désolé, dit-elle.
Puis elle lui tint la porte pour qu’il rentre, supposant que s’il était là c’était pour y aller. Murphy n’eut plus vraiment le choix et entra. Ses yeux bougèrent d’eux même, cherchant Bellamy sans qu’il ne leur ait rien demandé. Ils le trouvèrent, il était penché sur une table entrain de parler à une jolie fille, lui expliquant quelque chose sans doute, mais la fille n’avait pas l’air d’écouter des masses. Murphy se mordit les lèvres, alors ça ressemblait à ça vu de l’extérieur ? Bon bien sûr lui n’avait pas eu le droit à la main de Bellamy qui vint doucement tirer sur une des mèches de cheveux de la fille, puis vint lui chuchoter la suite à l’oreille.
Murphy eut l’impression d’avoir manger des cailloux, il baissa la tête, fila tout droit s’asseoir le plus au fond de la pièce, sortit ses cours, se mit à travailler et ne releva plus la tête de l’heure. Il s’évita de penser à cette place vide à côté de lui, il s’empêcha de souhaiter que Bellamy vienne la remplir, se pencher vers lui, lui parler. Il fit ses exercices en refusant de laisser son esprit imaginer Bellamy qui venait souffler des mots à son oreille à lui, perdant sa main dans ses cheveux, sa bouche contre sa tempe…
Murphy se leva quand la sonnerie retentit, rangea ses affaires dans son sac, garda les yeux fixés sur un point et sortit de la pièce. La porte coupa le dernier lien. Bellamy n’était pas venu lui parler. Murphy bouscula quelqu’un dans le couloir et quand la personne s’énerva contre lui, il eut une bonne excuse pour la cogner…

xxx

Jasper sortait donc avec Octavia. Il n’avait pas peur de le montrer, il n’avait aucune envie de se cacher, et Octavia appréciait cela.
- Mon frère risque de t’attacher derrière un vélo tu sais ?
- Si c’est le prix à payer pour être avec toi.
Jasper était un beau parleur, mais il suffisait de l’embrasser pour le voir rougir et perdre ses moyens. Ca avait quelque chose de trop mignon et plaisant. Il lui faisait penser à un petit animal et elle avait carrément envie de lui donner de l’amour et de la tendresse. Jasper la trouvait belle, apaisante. Quand il avait mal au crâne, il posait sa joue contre son épaule et attendait que ça passe. Il était sûr que les baisers qu’elle lui prodiguait sur sa tempe contribuaient à sa guérison.
En classe, il s’asseyait à côté de Monty et passait l’heure à tout lui raconter, même si Monty avait tout vu, et donc qu’il savait exactement ce que Jasper et Octavia avaient fait.
- Tu n’es pas obligé de tout me raconter à chaque fois.
- Mais comme ça je peux revivre la scène. Ca calme mes maux de crâne.
- Si ça peut t’aider alors…
- Et toi Monty ?
- Quoi moi ?
- Quand est-ce que tu trouves une copine ? Qu’on puisse en causer tous les deux.
Monty avait posé sa joue sur la table quand Jasper avait répondu ça, soudain désespéré.
- Qu’est ce qui t’arrive ?
- Rien.
Jasper avait passé sa main dans les cheveux de Monty pour le décoiffer, et se trompant sur son soudain manque de force il dit :
- Je suis sûr que tu finiras par trouver.
Monty ricana, d’un de ces rires plus désespéré qu’heureux. Il ferma les yeux et fit comme si Jasper passait sa main dans ses cheveux parce qu’il l’aimait, pas parce qu’il essayait de le consoler d’être célibataire.
Et du coup pendant les pauses, Monty se tenait à quelques mètres de Jasper et Octavia et attendait que le temps passe. Finn et Raven étaient casés aussi et le plus souvent s’embrassaient dans l’autre coin. Clarke était occupé au CDI, Wells devait être avec elle.
Miller vint s’asseoir à côté de lui :
- Alors, on tient la chandelle ?
Monty se tenait sur le rebord de la fenêtre, il plia une jambe sous lui en ronchonnant.
- Je tiens pas la chandelle, je m’ennuie.
- Dans ce cas je tombe à pic pour t’occuper.
- Ouaip.
- Je peux toujours aller dénoncer Jasper, sinon. S’il te manque.
- Non. Ne le fais pas. S’il te plait.
- Bien, c’est toi qui décides.
Nathan resta avec Monty durant la pause et ils discutèrent de choses et d’autres. Nathan était sympa, il avait un humour assez sarcastique et était largement plus mâture que Jasper, mais ce n’était pas désagréable d’être avec lui et c’était mieux que d’être tout seul.
Cependant, Jasper n’était pas le genre de type à abandonner son meilleur pote parce qu’il sortait avec une fille. Certes il voulait passer du temps avec Octavia, échanger des baisers, prendre sa main, ce genre de trucs, mais il restait avec Monty pendant les cours, et du temps de midi il s’assit entre les deux et parla beaucoup à son meilleur ami – et de toute façon les bisous quand on mange…
Et Jasper rentrait avec Monty le soir. Octavia ne voulait pas pousser le bouchon et préférait rentrer avec son frère, pour le moment il n’était pas au courant et c’était très bien. D’autant plus que malgré ce que disait Jasper, il n’avait pas du tout envie d’être traîné derrière un vélo, il avait peur de tomber sur la tête et de se tuer cette fois-ci. Et Octavia n’avait pas envie de voir Jasper de nouveau sur un lit d’hôpital.
- Il finira par nous accepter, disait-elle, j’en suis sûre. Et là on sera libre de faire ce qu’on veut, toutes les nuits.
Jasper avait rougit et elle l’avait embrasser en glissant la main du garçon sous son pull. Afin de lui donner une idée de ce dont elle parlait.
Quand Jasper, assit sur le lit de Monty avait ouvert la bouche pour parler des seins d’Octavia, Monty avait posé sa main sur la bouche de son meilleur ami :
- Stop, je ne veux pas savoir.
- Hmmfmmmmfmfmfmmmmmf
- Oui je sais que tu veux absolument tout me raconter, mais ça je préfère que tu le gardes pour toi. C’est privé Jasper. Tu vas pas me raconter votre vie sexuelle non ?
- Hmmmhmmmmaaam ?
- Ben parce que ! Ca ne se fait pas
- Hmhmhmmiii
- Non pas même entre ami.
Monty enleva sa main quand il sentit la langue de Jasper sur sa paume, qui s’amusait à le léchouiller. Il eut l’impression que sa paume le brûlait, et dût se répéter de ne pas oublier d’inspirer et d’expirer s’il ne voulait pas arrêter de respirer.
- Dommage Monty parce que ses s…
- CHUT !
- Bon. D’accord je ne te parlerai pas de ses s…
- JASPER !
Jasper éclata de rire, puis se calma quasiment instantanément penchant sa tête jusque contre le mur de Monty. Les doigts de l’asiatique bougèrent tous seuls et vinrent doucement appuyer sur la tempe de Jasper, massant doucement. Jasper avait fermé les yeux et eut un petit sourire. Monty retira sa main mais Jasper l’attrapa pour qu’il remette ses doigts sur sa tempe.
- Non vas-y, continue.
Monty obéit, la main de Jasper resta sur la sienne.
- Je suis désolé Monty.
- De quoi ?
- De te laisser un peu pour aller avec Octavia. Je voudrais être avec toi tout le temps aussi.
- C’est bon, je comprends. Vous avez besoin du temps pour vous deux, c’est normal. Et puis pendant ce temps j’occupe Miller pour qu’il ne vous dénonce pas.
- Merci, tu es adorable. Octavia a dit qu’elle avait menacé Atom, s’il parlait, c’était elle qui allait l’accrocher à un vélo. Elle a un sacré caractère, s’amusa Jasper.
Monty continua de masser la tempe de Jasper, jusqu’à ce que son mal de crâne s’apaise.
- Je vais rentrer, je suis épuisé. Fit-il.
- Tu veux que je te raccompagne ?
- C’est bon je connais le chemin jusque chez moi.
- Tu es sûr ?
- Oui Monty, ça ira.
Jasper se leva, attrapa son sac. Monty le suivit jusqu’à la porte :
- Ca ne me dérange pas de venir ?
Jasper s’agaça :
- Je t’ai dis que c’était bon !
Et Monty n’insista pas.

Jasper rentra alors qu’il avait une aiguille dans la tête… Non pas une aiguille, une épée, qui lui tranchait le crâne en deux. Il regrettait de ne pas avoir demandé à Monty de le raccompagner, mais en même temps il en voulait à Monty d’agir avec toute cette inquiétude comme s’il avait pitié de lui. Il aurait voulu que son meilleur ami agisse normalement en se demandant c’était quoi normalement ? Après tout sans doute que Monty lui aurait de toute façon demandé de le raccompagner, parce qu’il faisait ça souvent. Il avait du mal à réfléchir, il rentra dans sa maison, prit un médicament contre la douleur, et s’assit sur le canapé avec une poche de glace.
Il entendit Murphy s’asseoir à côté de lui avant de le voir.
- Ta tête ?
- A ton avis Murphy ? Lâche moi.
Murphy se releva et partit. Jasper pensait qu’il allait le laisser tranquille, mais quelques minutes plus tard, il revint avec un sandwich, attrapa la télécommande de la télé et l’alluma. Jasper ouvrit les yeux pour regarder, ne voyant surtout que des couleurs, incapable de suivre. Il haïssait ces migraines qui le coupaient de tout. Au bout d’un moment cependant la douleur reflua, sans doute la glace et le cachet qui faisait son effet, tout comme plus tôt les doigts de Monty sur sa tempe, ou les baisers d’Octavia. Il poussa un soupire, enleva la poche de glace, et se redressa un peu, pour regarder la télé. Murphy regardait bob l’éponge tout en grignotant doucement son sandwich.
- Alors comme ça tu sors avec Octavia, dit-il en remarquant que Jasper avait l’air mieux.
Jasper n’était vraiment, mais alors vraiment pas d’humeur.
- Ouais pourquoi ? Tu comptes aller tout cafter ?
- Non.
Murphy mordit dans son sandwich et resta un moment silencieux. Avant de reprendre.
- Tu vas tellement te faire tuer par Bellamy s’il l’apprend.
Jasper lança méchamment :
- Alors espérons qu’il y ait un escalier dans le coin pour lui faciliter la tâche.
Murphy se figea. Puis ses doigts attrapèrent la télécommande et il éteignit la télé.
- C’est de la merde ce dessin animé.
Il prit son sandwich et sortit du salon pour aller s’enfermer en haut. Jasper se demanda quelle mouche l’avait piqué, puis haussa les épaules, choppa la télécommande et ralluma la télé.

xxx

Murphy alla en étude dès qu’il avait une heure de libre. Il entrait dans la pièce, regardait le sol et s’asseyait loin. Il faisait ses devoirs sans regarder personne, puis quand la sonnerie retentissait, il se levait et quittait la pièce. Toujours un peu plus vide, un peu plus froid, un peu plus mal. Toujours avec ce besoin de frapper pour exister, de faire du mal pour avoir l’impression de ne pas être invisible.
Puis ce fut les vacances, et il n’y eut plus d’étude. Murphy resta enfermé dans une pièce aussi vide que sa vie et squatta son lit sans rien faire pendant des jours. Le monde aurait pu arrêter de tourner qu’il ne s’en serait pas rendu compte. Il se demandait si quelqu’un remarquerait s’il mourrait là, peut-être au bout d’un moment, avec l’odeur. Parfois il se nourrissait des bruits que faisait Jasper et il regrettait vraiment de l’avoir repoussé aussi fort. Il ne voulait peut-être pas être son ami, mais leurs disputes lui manquaient. Maintenant Jasper lui parlait à peine et seulement pour lui demander le sel ou de changer de chaîne.
Murphy avait fait brûler sa barre de canabis pour se préparer des joints juste sous la fenêtre ouverte de Jasper – il devait espérer que le froid calme ses maux de tête – mais l’adolescent ne vint pas l’en empêcher malgré l’odeur assez subjective qui flottait dans l’air. Finalement le seul qui devait se souvenir et se soucier de son existence, c’était son dealeur, douce ironie.
Une fois il n’était pas descendu manger. Personne ne vint insister pour qu’il se nourrisse.
Il avait hâte que les vacances se terminent.

Wendy et Seth finirent par lever son interdiction de sortir, après la fin des vacances. Maintenant qu’il avait une raison de quitter son lit au moins pour aller en cours. Génial.

Jasper de son côté passa des vacances assez mitigées. Il ne vit pas vraiment Octavia qui était parti avec son frère, et passa plus de temps à s’engueuler avec Monty qu’à s’amuser. Mais un rien l’énervait, et ensuite il regrettait de s’être énervé et ça l’énervait bien plus.
Et il y avait eut un jour pire que les autres, qui avait mit fin à des vacances qui auraient pu être géniales. Monty avait été adorable avec lui, hyper prévenant, il avait fait des pauses dans les épisodes de Supernatural dès qu’il voyait que Jasper se sentait mal, il était allé lui chercher un verre d’eau et des glaçons, il lui avait donné des bonbons, et avait dévissé la radio de ses parents en disant qu’il pourrait fabriquer quelque chose qui réduirait les migraines de Jasper, en plaisantant.
- Tu devrais plutôt fabriquer quelque chose qui te rende moins collant.
Monty s’était tut quelques secondes. Il savait que Jasper était irritable à cause de ses migraines, qu’il ne pensait pas vraiment ce qu’il disait.
- Ou bien tu pourrais simplement arrêter de me materner comme si t’étais ma mère.
- Je pensais juste…
- Ouais ben évite de penser.
Jasper n’arrivait pas à s’arrêter de dire des trucs méchants. Il voulait taper fort sur Monty pour qu’il arrête d’être aussi gentil, pour qu’il arrête de le traiter comme quelque chose de fragile. Mais en même temps, Monty avait l’air horriblement triste et Jasper ne supportait pas ça.
- Désolé Monty, je le pensais pas. Ce serait cool que tu fabriques un truc qui réduirait mes migraines.
Monty tournait sans cesse la même vis, bien qu’elle soit déjà dévissée. Il finit par dire :
- Je sais que tu as mal au crâne et que c’est dur et que c’est pas ta faute, mais est-ce que tu pourrais arrêter de m’agresser ?
Jasper s’était frotté les cheveux – qui repoussaient doucement – et c’était encore énervé :
- C’est ta faute aussi.
- Ma faute ?
- Ouais, si tu pouvais arrêter d’être aussi prévenant, je suis pas en sucre bordel, j’aurais peut-être moins envie de t’agresser. Ah bordel Octavia me manque, elle au moins elle me fait pas chier.
Monty avait lâché et la radio et le tournevis.
- T’as raison Jasper. Je suis trop gentil et prévenant. Je voudrais que tu partes.
- Pardon ?
- Je voudrais que tu partes. Barre toi de chez moi. Va passer tes nerfs ailleurs. Ou rejoindre Octavia. Je m’en fiche. Mais casse toi.
- Monty je…
- Tu rien du tout. J’en ai marre, ça fait des jours que je supporte tes humeurs. Un coup tu vas être super doux et gentil, deux secondes plus tard tu vas me parler comme si j’étais ton chien ou même moins que ça. Je peux comprendre que tes migraines ne sont pas faciles à gérer, mais je ne vois pas pourquoi c’est sur moi que tu passes tes nerfs. Si je te fais chier, autant que tu partes.
- T’es pas obligé de le prendre comme ça. C’est pas ma faute si mon crâne me donne l’impression de vouloir éclater.
- Non mais ce sont tes mots qui sortent de ta bouche, et ça c’est ta faute. Tu reviendras quand tu seras calmé et que tu auras compris que je suis ton meilleur ami, pas ton paillasson.
Jasper s’était levé :
- Ouais c’est ça, avait-il dit en shootant dans la radio, je me casse.
Puis il avait prit la porte.
Monty qui se tenait le dos contre son lit avait penché sa tête en arrière et soupiré. Et merde.

Du coup ils ne s’étaient pas vus du reste des vacances. Mille fois Jasper avait voulu aller s’excuser, et mille fois il avait eut envie que ce soit Monty qui s’excuse. Et mille fois il regretta ses mots et mille fois il ne les regretta pas tant que ça.
Durant son rendez-vous avec le médecin, Jasper demanda quelque chose de plus fort pour ses migraines et supplia le médecin de faire en sorte que ça s’arrête.
- Je suis en train de perdre mon meilleur ami avec ces conneries, j’ai pas fais de chimie depuis trop longtemps, je ne sais même plus de quoi j’ai causé avec ma petite amie la dernière fois qu’on s’est vu.
Le médecin lui avait donné quelque chose de plus fort et lui avait dit que ça finirait par passer. Oui, mais quand ?

C’était le jour de la rentrée que Jasper s’était réconcilié avec Monty. Après avoir passé le reste des vacances à ruminer, à s’en vouloir, à en vouloir à Monty, il avait réalisé qu’au final c’était très simple. Il ne supporterait pas d’aller au lycée sans être avec son meilleur ami. Alors tôt le matin, il était allé jusqu’à chez lui, l’avait réveillé avant le réveil, et l’avait prit dans ses bras.
- Je suis désolé. Je vais essayer d’être plus gentil. Mais pardonne moi si des fois je suis irritable. Je ne sais pas comment t’expliquer mais par moment j’ai l’impression de ne même plus pouvoir réfléchir ou penser. Comme si mon cerveau passait dans un hachoir.
Monty avait resserré ses bras autour de lui.
- Il t’a fallu du temps avant de revenir.
- Il m’a fallu du temps avant que mes idées se remettent en place. Mais je ne peux pas te perdre tu comprends ? Si on arrêtait d’être ami un jour je… Je ne sais pas ce que je ferais.
- Ce n’est pas une petite dispute qui fera qu’on arrête d’être amis, ne t’inquiète pas.
- Tu m’en veux plus ?
- Non, j’ai arrêté de t’en vouloir à peu près au bout de deux minutes.
Jasper eut un petit rire et frotta son nez contre le cou de Monty, provoquant des frissons à son meilleur ami sans le savoir.
- Tu m’as manqué.
- Toi aussi.
Jasper resta un moment contre lui, et c’est Monty qui se recula doucement :
- Je dois me préparer d’accord ?
- Oui.
Monty se sépara de Jasper et se leva pour prendre ses affaires et aller s’habiller. Jasper se posa dans le couloir, comme il le faisait d’habitude. Les choses semblaient revenus à la normal. Mais Monty passa un long moment à frotter son cou avec le gant de toilettes, incapable d’enlever les picotements que Jasper lui avait donnés…

Jasper fut ravi de retrouver Octavia, il la souleva du sol et l’embrassa.
- Je t’aime, lui dit-il, je t’aime et tu m’as manqué, ne doute jamais de ça.
Elle avait sourit et passé sa main dans ses cheveux qui avait pris quelques millimètres :
- Ca repousse. Tant mieux, j’adore tes bouclettes.
Jasper avait gloussé.

Murphy avait retrouvé sa place en étude. Sans savoir ce qu’il attendait, ce qu’il espérait, sans savoir si ça avait un sens. Lundi il put y aller deux fois, Kane n’avait fait qu’une heure d’SVT à cause d’une réunion qu’il avait, et l’après midi un prof avait été absent également – toujours en vacances. Murphy pensait que Bellamy ne savait pas vraiment qu’il venait, n’y faisait pas attention, trop occupé à chuchoter des mots à l’oreille des jolies filles qu’il voulait ramener dans son lit ensuite.
Bellamy aperçut Murphy durant l’heure de l’après midi, sortit une feuille et traça un bâton dessus. La feuille était déjà remplis d’autres traits, des fois où Murphy était venu à l’étude.
- Deux fois aujourd’hui, petit acharné. Marmonna-t-il pour lui-même.
Bellamy se demandait si c’était parce qu’il était vraiment sérieux, ou s’il y avait une autre raison. Parfois il pouvait passer cinq minutes d’affilés à le fixer pour voir si Murphy allait relever les yeux, mais Murphy restait obstinément la tête pencher sur ses cours, trop concentré sans doute pour remarquer le regard de Bellamy. Qui avait envie de s’amuser.
Une heure.
Il passa toute l’heure à le regarder. Il y avait forcément un moment où Murphy se fatiguait, avait besoin d’une pause, aller lever les yeux. Bellamy entendit vaguement qu’on l’appelait pour de l’aide, mais il n’y fit pas attention, il était entrain de jouer il n’avait pas le temps pour les autres. Pas une seule fois, pas une seule seconde, Murphy ne lâcha ses cours des yeux. Quand la sonnerie retentit, il rangea ses affaires et marcha la tête baissée jusqu’à la porte, sans remarquer le regard brûlant de Bellamy sur lui.

xxx

Bellamy ramenait rarement des filles à l’appartement, mais ça lui arrivait. La blonde qu’il tenait dans ses bras était vraiment trop belle pour qu’il la laisse lui échapper. Il l’avait rencontré au bar où il aimait bien aller, ils avaient discuté et de fil en aiguille, elle s’était retrouvée dans son lit. C’était l’aube, il ne dormait plus et il caressait doucement son épaule, perdu dans ses pensés. Elle se réveilla, ouvrit les yeux et embrassa son cou. Il sourit et tourna la tête pour lui rendre son baiser. En fait, elle n’était pas si blonde que ça. Ses cheveux étaient plus foncés.
- Bien dormi ? Demanda-t-il.
- Parfaitement bien. Sourit-elle.
Il embrassa son front, son oreille, et vint caresser du bout des doigts le tour de ses yeux bleus. Puis il perdit sa main dans ses longs cheveux et la fit basculer sous lui.
- On remet ça ?
- Avec plaisir, dit-elle.
Ils dormirent un peu après, puis ils se levèrent et s’habillèrent. Bellamy lui servit le petit déjeuner et elle quitta l’appartement. Elle commençait à travailler encore plus tôt que lui. Avant de filer elle écrivit son numéro sur un papier et vint embrasser sa tempe :
- Souviens-toi de moi. Dit-elle.
Puis elle partit. Octavia sortit de la chambre quand elle entendit la porte de l’entrée se fermer. Bellamy était en train de faire une boulette avec le papier et il atterrit droit dans la poubelle.
- Une nouvelle conquête ?
- Hmhm.
- Pas ma future belle sœur alors ?
- Non.
- D’accord, tant mieux pour elle. Tu ne ramènes pas souvent des filles, celle-ci avait quelque chose de particulier ?
- Je ne sais pas. Fit Bellamy. Peut-être… Ses yeux. Sa façon de me regarder.
- Woh, quel romantisme Bell, je vais croire qu’on a échangé mon frère pendant la nuit.
- Je suis très romantique.
- Bien sûr. Sourit Octavia en se faisant une tartine de Nutella et se servant du café pour s’asseoir en face de lui.
Bellamy resta silencieux, mangeant son bol de céréales en buvant son café.
- Tu as l’air bien pensif frangin, t’es sûr que t’es pas tombé amoureux d’elle ?
- Non. Je me disais…
- Quoi ?
- A ton avis, quelle raison une personne aurait-elle de venir en étude durant toutes ses heures de libres ?
- La réponse est dans la question non ? Pour étudier.
- Oui mais… Toutes ses heures de libres, vraiment toutes.
- Quelqu’un qui aime vraiment travailler.
- Sans doute, marmonna Bellamy pas satisfait par la réponse.
Octavia sourit :
- Quelqu’un qui te tracasse ?
- Pas plus que ça.
- Elle est jolie ?
- Très.
Bellamy n’avait pas réfléchit quand il répondit, et secoua la tête.
- Enfin… Pas tant que ça, rajouta-t-il. Elle fait toujours la gueule en plus.
Octavia ricana.
- T’as l’air d’en savoir beaucoup sur cette personne qui vient toujours à l’étude pendant ses moments de libre.
- C’est juste que ça m’intriguait, mon côté curieux sans doute.
- Je vois. Dit-elle en sirotant son café.
Elle resta silencieuse un instant
- Tu devrais lui demander, t’es pas timide d’habitude, en plus si elle est jolie ce sera l’occasion de la mettre dans ton lit.
- Je ne veux pas la mettre dans mon lit.
Octavia écarquilla les yeux.
- Tu ne veux pas la mettre dans ton lit ? C’est possible ça ?
- O !
- L’heureuse élue a-t-elle un nom ?
- Non, j’en sais rien. Répondit Bellamy sur la défensive.
- En tout cas, demande lui. Si ça se trouve elle n’attend que ça, un signe de toi. Après tout la seule autre raison qui pousserait quelqu’un à aller en salle d’étude que pour étudier, c’est pour le beau surveillant d’étude.
- Tu penses qu’elle viendrait pour moi ?
- Possible.
- Non impossible.
- Pourquoi ?
- Parce que je l’ai surveillé, elle ne me regarde pas du tout, jamais, même pas une seule seconde.
- C’est encore plus suspect ça.
- Ah bon ?
- Pourquoi est-ce qu’elle éviterait autant de te regarder ? Même juste par accident ? Ca arrive qu’on croise des regards, qu’on pose ses yeux sur les gens même sans arrière pensé.
Bellamy hocha la tête pensivement, faisant tourner sa cuillère dans ses céréales avant d’en prendre une bouchée.
- Mais ce que je trouve encore plus suspect, commença Octavia en finissant sa tasse de café.
- Ch’est qwoi ? Demanda son frère la bouche pleine.
- C’est que tu la regardes assez longtemps pour savoir qu’elle, elle ne te regarde pas.
Bellamy s’étouffa avec ses céréales, tandis qu’Octavia se levait pour nettoyer sa tasse, dans un éclat de rire.

Murphy n’était pas à l’étude aujourd’hui, pas d’heure de libre. Il revint seulement en fin de semaine. Bellamy l’observa un moment, puis se décida. Octavia avait raison, le meilleur moyen de savoir, c’était de demander. Il s’assit à côté de Murphy.
L’adolescent tressaillit, il savait qui venait de s’asseoir à côté de lui. Il colla encore plus son nez dans ses cours, si c’était possible. Bellamy l’observa de près, ses mèches châtains lui retombant sur son visage était trop courte pour le cacher et ses yeux semblaient suivre une ligne de son cours. Trop concentré pour remarquer sa présence ? Ou trop énervé pour avoir envie de lui parler ?
- Salut Murphy.
Murphy écrivit quelque chose sur sa feuille avant de répondre.
- Qu’est ce que tu veux Bellamy ? Je t’ai manqué ?
- Je ne vois pas comment, tu es toujours là.
Murphy tourna enfin ses yeux vers lui. Il paraissait surpris plus qu’énervé, il semblait dire « tu as remarqué ? ». Oui Bellamy avait remarqué, et il se demandait pourquoi ça le turlupinait autant. Après tout Murphy pouvait venir en étude quand il voulait. Ca ne le regardait pas.
- Tu as besoin d’aide pour tes exercices ?
- Non. Je me débrouille.
Murphy se traita de con, il aurait dû mentir.
- Bien, dans ce cas, je te laisse travailler.
- Ouais.
Bellamy se leva et s’éloigna. Murphy en fut soulagé et dégoûté à la fois.

Octavia embrassait la tempe de Jasper qui était pris d’une migraine.
- J’ai l’impression qu’elles s’espacent Jasper, c’est la première fois que tu as mal en deux jours.
- C’est vrai, sourit Jasper.
Il se redressa :
- C’est génial, je vais vraiment guérir alors.
Puis de bonheur il embrassa Octavia.
- Je dois aller le dire à Monty. Ne bouge pas.
Jasper se leva d’un coup, oubliant qu’il se plaignait de maux de crâne juste avant et couru vers Monty qui discutait avec Miller. Il se préoccupa assez peur de Nathan posant ses deux mains sur Monty :
- Je suis en train de guérir, lâcha-t-il.
Monty se leva d’un coup, attrapant lui aussi les bras de Jasper :
- Tu crois ?
- Tu te souviens de la dernière fois où j’ai eu mal au crâne ?
- Hmmm…
Monty compta :
- Mercredi je crois.
- Et là j’ai eu mal aujourd’hui. Deux jours donc.
- Ca veut dire que ça s’espace vraiment.
- Oui.
Ils se sourirent, et Miller applaudit :
- Félicitation. Dit-il d’un ton ironique.
Il se leva, posa sa main sur l’épaule de Monty.
- Bon j’y vais, maintenant que tu as récupéré ton meilleur ami.
Puis il s’éloigna. Jasper ne fit pas du tout attention à lui. Il s’assit à côté de Monty et raconta comment il s’en était rendu compte. Monty appuya son pouce sur sa tempe :
- Et là ? Ca va mieux ?
- J’étais tellement heureux d’un coup que j’ai complètement oublié que j’avais mal.
- Je crois qu’effectivement, tu te remets, tu redeviens stupide.
Jasper éclata de rire, et Monty l’aurait embrassé s’il avait pu tant ça lui faisait du bien de le voir si heureux. Il se contenta de le décoiffer.
- Et doucement tes cheveux repoussent.
- Tout s’arrange alors, fit Jasper.
- Tout s’arrange.

xxx

Les journées passèrent, devinrent plus sombres et plus courtes, l’hiver approchait, s’insinuait doucement dans les journées, refroidissant le vent, glaçant la pluie, couvrant de nuages gris le ciel. Même le soleil quand il sortait ses rayons semblait plus froid, moins doux.
Jasper allait de mieux en mieux, il passa tout un mercredi avec la prof de chimie afin de rattraper tout ce qu’il avait loupé, pour se rendre compte que c’était des choses qu’il savait déjà. Ils échangèrent longuement tout de même, Jasper soulagé d’enfin pouvoir vivre un peu une de ses passions. Pour les autres cours, Clarke l’aida.
- Stop tu me donnes mal au crâne. Ronchonnait Jasper par moment. Je suis pas fait pour les études.
- Quand tu t’en donnes la peine, tu y arrives très bien.
- Mais c’est de la littératuuuuure, se plaignit-il.
- Dis toi que la littérature c’est comme la chimie. C’est de la chimie des mots. La façon dont ils vont être disposé vont touché ou non le lecture et avoir un sens bien précis.
- Ouais, c’est sûr que vu comme ça, fit Jasper pas convaincu.
Monty aussi le poussa à réviser et à se remettre au travail.
- Je te préviens, je redoublerai pas avec toi, alors sois tu bosses pour rattraper ton retard, sois je te laisse derrière.
- Tu es horrible, Monty.
- Je suis réaliste.
- Je préférais quand t’était gentil et prévenant.
- Tu disais le contraire.
- C’est parce que je ne savais pas que tu étais un diable à l’intérieur !
Monty lui donna un petit coup dans l’épaule et le força à apprendre ses cours, l’aidant pour qu’il retienne. Faisant des pauses, parce que Jasper n’était quand même pas totalement à l’abris de migraines.
Jasper pensa trouver en Octavia une alliée quand il voulait paraisser, se lovant contre elle :
- Toi au moins tu ne me forces pas à travailler.
- Bien sûr que je te force, pas envie de sortir avec un idiot.
- Bon ben tu me forces, mais au moins j’ai des bisous.

Murphy de son côté avait continué à aller en étude. Bellamy ne venait pas à chaque fois s’asseoir à côté de lui. Mais tout le corps de Murphy semblait être dans l’attente de sa présence, et quand Bellamy lui octroyait ce moment, après une ou même deus fois deux semaines à l’attendre, quelque chose picorait l’estomac de Murphy. Au début il s’était tenu à distance, il ne l’avait pas regardé. Mais petit à petit, il se laissa apprivoiser par Bellamy. Trouva des mensonges pour le faire rester, un exercice qu’il n’aurait soi-disant par compris. Ce n’était pas grand-chose, en fait c’était même rien du tout, et Murphy ne se départait jamais de son sale caractère ou d’une remarque acerbe, mais des fois son bras frôlait celui de l’adulte, ou leurs yeux se rencontraient pendant un instant et Murphy se faisait l’effet d’un idiot, d’un foutu idiot, parce que ces petites choses le grignotaient de l’intérieur tandis que son cœur se muait en instrument de musique.

Et les jours passèrent, et Murphy avait l’impression de ne vivre que pour ces moments. Jasper était toujours aussi distant, il n’avait aucun ami dans le lycée, les cours ne le dérangeaient pas et ses notes étaient largement en hausse avec tout le temps qu’il passait à bosser, mais ce qui lui donnait envie de se lever le matin, ce qui le faisait rêver le soir, ce qui refluait la colère en lui, c’était ces fois où Bellamy allait s’asseoir à côté de lui.
- Alors Murphy, as-tu besoin d’aide aujourd’hui ?
Oh oui, il avait besoin d’aide.
Parce qu’il était entrain de faire une bêtise.
S’attacher.

A suivre.
Jaaxely
Jaaxely
On n'abandonne pas sa famille
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OMG JE VEUX LA SUITE ARGHGZASG EYGDEYDUAoseTD FEA DS TGA

Même que Jasper c'est un petit égoïste. Mais on l'aime quand même.

Et oui, il a beaucoup besoin d'aide Murphy.

C'est tellement bien ♥
Swato
Swato
Dieu vis sur une tortilla.
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Date d'inscription : 08/08/2013

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Ouf ! Jasper va mieux ! Smile
La dispute au début m'a fait peur ! Pauvre Monty v.v pas facile !

Et j'ai adoré la discussion entre frère et soeur <3 Octavia est pas dupe du tout eh eh c'était trop mignon *0*

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