NEW [Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Le ringard, le meilleur ami, la déesse, le truand et le grand frère (37)

Fandom : Les 100
Prompt : C'est rigolo de rigoler
Note : Jonty, murphamy (et sous fond de jurphontamy, très honnêtement). Ce chapitre sert à que dalle. Pas relu.

***

37. Révisions.

Jasper avait réussi à faire un long pont avec des capuchons de stylos imbriqués les uns dans les autres et étaient très fier de sa création, quand il se reçu une baffe à l’arrière de la tête de la part de Bellamy.
- Bosse ! Sinon je te vire de chez moi.
Jasper soupira.
- Mon cerveau est entrain de surchauffer là, dit-il, on ne peut pas prendre une pause ?
- On prendra une pause quand tu connaîtras toutes les dates d’histoire par cœur. Lui dit Bellamy.
- Mais c’est impossible, je ne peux pas juste en retenir trois-quatre ? Avec un peu de chance c’est sur ça qu’on tombera.
Octavia leva les yeux vers lui :
- Tu veux rater tes examens et redoubler ?
Jasper tourna les yeux vers Monty qui leva les mains en l’air :
- Si tu redoubles, je ne redouble pas avec toi !
- Alors non, ronchonna Jasper.
- Donc apprends ces foutus dates ! Lui dit Octavia.
Jasper laissa tomber sa tête sur les fiches de cours.
- Okay, grogna-t-il.
Murphy, lui, était silencieux et concentré. Il tournait une sucette dans sa bouche, tout en relisant ses cours, fermant de temps à autre les yeux pour se les répéter dans sa tête et apprendre les dates et les noms. Il n’avait jamais rien eu contre le fait de bosser, ça ne lui posait pas problème et puis il s’était habitué à entendre Jasper râler et se plaindre pas loin de lui. C’était comme un bruit de fond, il en faisait abstraction.
Monty aida Jasper à apprendre.
- Tu ne peux pas rapprocher certaines dates à des naissances de scientifique ?
- Je devrais pouvoir faire ça, dit Jasper.
Cela l’aida pas mal, Monty avait toujours des bonnes idées. Jasper réussi à retenir quelques trucs.
- On fera la géographie plus tard, lui dit Monty.
- Tant mieux.
Jasper fit une pause en posant sa tête sur ses bras, et Monty lui fit la lecture des textes de littérature qu’ils devaient connaître. Les autres se mirent à écouter aussi, même Bellamy. Murphy posa ses pieds sur ses jambes pour être bien installé, tandis que Monty continuait de lire. L’asiatique lu aussi les explications que le prof leur avait donné sur les textes. Puis poussa avec son pied Jasper, qui fermait les yeux.
- T’endors pas et retiens ce que je dis.
Jasper rouvrit les yeux, posa son coude sur la table et sa tête dessus. Il s’amusa à gribouiller pendant que Monty parlait. Bellamy coupa quelques fois l’asiatique pour dire ce qui devait être le plus important à retenir, à son avis. Octavia soulignait ses cours au fur à mesure.
Quand Monty arrêta de lire, ils reprirent tous leurs notes pour réviser, sauf Jasper qui posa son nez sur la table.
- Bosse Jasper ! Ordonna Bellamy.
- Mais Monty vient de nous lire, ça sert à quoi de relire ?
- A bien retenir, alors bosse ou tu dégages.
- T’es trop méchant Bellamy. Ronchonna Jasper.
- Oui, mais c’était toi qui voulait venir.
Jasper soupira le plus fort possible.
- Je pensais que ce serait plus amusant.
Et attrapa ses fiches et commença à les relire. Murphy enleva ses pieds des jambes de Bellamy pour se rasseoir normalement, et relu lui aussi.
- Je comprends vraiment pas pourquoi on est obligé de faire ça, se plaignit Jasper, ça va me servir à quoi de savoir que l’auteur ait foutu une métaphore ici ?
- T’as pas besoin de comprendre pourquoi, lui dit Murphy, t’as juste besoin de savoir, alors ferme là et bosse.
Jasper se renfrogna. Monty posa sa main sur son poignet et le caressa avec son pouce, pour l’encourager. Jasper retrouve un petit sourire et reprit sa lecture.

Au bout d’un moment de révision qui paru interminable à Jasper, ils décidèrent d’arrêter là pour la journée. Jasper lança ses bras en l’air en criant « hourra », puis rangea toutes ses affaires en vrac dans son sac. Murphy s’étira, puis alla s’asseoir sur les genoux de Bellamy, enroulant ses bras autour de son cou, il mit sa joue sur son épaule. Bellamy posa sa main sur son dos.
- Fatigué ? Demanda-t-il.
- Un peu.
Jasper sortit son portable et alluma la vidéo de la grande femme qui rit, Monty éclata de rire d’un coup.
- Tu ne peux pas t’en empêcher ?
- Non, je l’adore. Rit Jasper. Ca détend après toutes ses révisions.
Ils rirent tous les deux, en se tenant quasiment tête contre tête. Octavia se leva :
- Je vais vous laissez là, je tiens le violon. Et je dois appeler Lincoln.
Elle alla s’enfermer dans sa chambre. Murphy tourna la tête vers Monty et Jasper qui riaient comme des barriques.
- Vous êtes bruyants, marmonna-t-il.
Ils haussèrent les épaules, s’échangèrent un regard et recommencèrent à rire.
- Vous avez pas l’air d’un couple, grogna Murphy.
Cette phrase les calma un peu. Monty demanda :
- On ressemble à quoi alors ?
- A des amis.
Jasper embrassa la bouche de Monty :
- Et maintenant ?
- A des amis qui s’embrassent. Vous avez baisé au moins ?
Monty rougit jusqu’aux oreilles :
- Ca ne te regarde pas, dit-il.
Jasper ajouta :
- Y a pas que le sexe dans un couple, ce n’est pas ce qui est le plus important.
- Tu pensais pas ça quand tu sortais avec Octavia, dit Murphy.
Bellamy tira doucement ses cheveux :
- Stop, ne mêle pas ma sœur à cette conversation.
Jasper répondit :
- Et bien, là c’est différent. C’est tout.
Murphy faisait ça surtout pour les taquiner, les faire réagir. Il avait bien compris que Monty et Jasper étaient amoureux et qu’ils n’avaient pas forcément besoin de beaucoup plus que de rire ensemble, parler ensemble, et se tenir près l’un de l’autre. Mais ça l’amusait de les faire réagir, surtout après qu’ils aient été aussi chiants et aveugle pendant aussi longtemps.
- Moi je pense que vous devriez baiser, vous vous sentirez mieux ensuite.
- Donc tu penses que coucher avec Bellamy est tout ce qui compte dans ton couple ? Demanda Monty.
Murphy détourna les yeux. Voilà, il était tombé dans son propre piège. Bellamy rit et embrassa sa tempe :
- Bien fait, fallait pas les enquiquiner !
Murphy soupira. Monty et Jasper avaient raison. Murphy avait bien essayé de réduire sa relation avec Bellamy qu’à un coup de plusieurs fois, du sexe et c’est tout. Mais il savait que c’était bien plus que ça, et que le sexe finissait par passer au second plan, que s’il aimait ça, il y avait plus important. Comme ouvrir les yeux et voir que Bellamy était réveillé et le regardait. Comme sentir la main de Bellamy sur son dos ou dans ses cheveux, le caressant tendrement. Entendre sa voix. Comme au lycée, où ils n’avaient pas le droit de se toucher, et qu’ils discutaient simplement. Parler avec Bellamy, il aimait ça. Le regarder aussi.
- Non. Ce n’est pas tout ce qui compte. Admis Murphy.
Jasper et Monty acquiescèrent et tapèrent dans leurs mains en même temps. Murphy roula des yeux, et les laissa tranquille.

Bellamy proposa qu’ils regardent un film, et Jasper fut celui qui le choisit parce que c’était lui que les révisions avaient le plus épuisé. Il choisit un Disney. Murphy s’allongea sur le canapé, prenant toute la place, il posa sa tête sur les genoux de Bellamy.
Jasper s’assit par terre, sur un coussin, appuyant son dos contre le canapé. Monty vint s’asseoir entre ses jambes. Jasper passa ses bras autour de lui pour le rapprocher. Monty se sentait vraiment beaucoup trop bien. Il posa sa main sur celle de Jasper, et tourna son pouce sur sa peau. Jasper soupira d’aise à son oreille et Monty frissonna.
Tous les quatre regardèrent le film, sans trop faire de commentaires. Jasper se mit bien à pleurer à un moment, parce qu’il y avait un passage triste. Murphy poussa son visage avec son pied :
- Calme toi gros chouineur !
- J’y peux rien si c’est triste. Enlève ton pied.
Murphy le taquina encore un peu, puis remis son pied sur le canapé.

Après le film, Monty et Jasper allèrent faire quelques courses pour remplir le frigo. Jasper avait à nouveau de l’argent de poche et comme personne n’avait voulu qu’il les rembourse de les avoir gratté pendant trois mois, il pouvait au moins acheter de la bouffe pour la semaine. Dans le magasin, il monta dans le caddie tandis que Monty le poussait. Jasper se mettait debout parfois pour attraper ce dont ils avaient besoin.
- On échange ? Demanda Jasper au bout d’un moment.
Monty secoua la tête.
- Non, reste là, si tu cherches à descendre, tu vas renverser le caddie.
Jasper ne bougea pas.
Quand ils passèrent en caisse, Jasper sourit :
- Je me demande combien tu vas me payer.
- Un ou deux centimes, pas plus, je pense, le taquina Monty.
- Enfoiré, rit Jasper.
En fait ils se firent engueuler par le caissier, et Jasper finit par sortir tant bien que mal du caddie, en se demandant si ça méritait vraiment de péter un câble juste parce qu’il était assis dans le caddie.
- Finalement ils te donnent gratuitement, dit Monty en souriant.
Jasper lui donna un petit coup de coude. Puis l’aida à remettre les courses dans le caddie.
- Sale gosse, ronchonna le caissier.
Ils le regardèrent à peine alors qu’ils sortaient chacun leur part d’argent pour payer. Ensuite Jasper poussa le caddie, tandis que Monty marchait à côté de lui en discutant, ignorant totalement le regard noir du caissier. Ca leur passait complètement au dessus de la tête, tellement ils étaient dans leurs mondes.
Ils rentrèrent et Murphy les aida à tout ranger, tandis que Bellamy commença à faire la cuisine. Octavia finit par les rejoindre, sortant finalement de sa chambre. Ils discutèrent tous, laissant Bellamy préparer le repas. Celui-ci ne s’embêta pas, il cuisina des spaghettis carbonara. Simple et plaisant.
Pendant le repas, il s’amusa à lancer des dates au hasard. Murphy fut celui qui répondit le plus souvent. Jasper n’essaya même pas.
- Je n’aime pas ce jeu, dit-il, je mange. Pas envie de réfléchir.
Monty sourit et lança des dates à son tour :
- 1867-1934
Jasper leva d’un coup la tête et répondit :
- Date de naissance et de décès de Mary Curie.
Monty rit, amusé.
- T’y arrives très bien quand ça t’intéresse
Jasper haussa les épaules.
- C’était facile.
Sauf qu’à part lui, personne ne connaissait la réponse. Et si Monty connaissait ces dates, c’était uniquement parce qu’ils en parlaient souvent avec Jasper et que ce n’était pas la première fois qu’il était obligé d’utiliser ce genre de date pour intéresser Jasper.
- En fait t’es plutôt intelligent, dit Murphy, c’est juste que t’es con.
- Tu me complimentes ou tu m’insultes là ? Demanda Jasper.
- Les deux. Répondit Murphy.
Bellamy lança une autre date, Monty, Octavia et Murphy répondirent en même temps.
- Jasper ? La prochaine c’est pour toi.
Bellamy en dit une facile, Jasper ne répondit rien.
- Me dis pas que t’a rien retenu ?
- Si si, mais j’ai la bouche pleine, fit Jasper en remettant des pâtes dans sa bouche.
Monty lui fit un signe.
- Pas le droit de l’aider, dit Bellamy.
Jasper mâcha doucement, tout doucement. Octavia s’impatienta :
- Je vais répondre à sa place.
Elle donna la bonne réponse et Jasper applaudit :
- Mais bien sûr, voilà c’est ça, je connaissais la réponse.
Bellamy soupira.
- Y a du boulot.
Jasper haussa les épaules :
- De toute façon, là on mange.

Après le repas, Jasper et Monty firent la vaisselle, et s’amusèrent à se trisser de l’eau et se donner des coups de torchons. Du coup, faire la vaisselle leur pris un temps exponentiel. Ils partagèrent plus tard leurs tours à la salle de bain tous les cinq, et Bellamy proposa finalement un trivial pursuit avant qu’ils ne se couchent. Bellamy fut celui qui se débrouilla le mieux.
- T’as une sacrée culture générale, lui dit Monty admiratif.
Bellamy sourit :
- J’ai dû arrêter le lycée pour travailler, alors le reste je l’ai appris tout seul.
- Moi aussi je vais arrêter après le lycée, pour bosser. Dit Murphy.
Bellamy le fusilla du regard :
- Sûr, essaie pour voir.
- Je fais ce que je veux !
Bellamy passa sa main dans ses cheveux et les tira en arrière, doucement.
- Je te laisserai pas faire ça.
Murphy repoussa sa main, et lança son dé pour écourter la conversation. Bellamy n’insista pas, mais ils en reparleraient.
Jasper répondait aux questions scientifiques la plupart du temps, ainsi que sur le cinéma. Monty c’était sur la musique qu’il était callé et la science de la vie également. Murphy répondait souvent des trucs au pif, il aimait bien pleins de choses, sans être vraiment calé sur rien. Octavia venait après Bellamy, après tout il s’arrangeait pour qu’elle en sache le plus possible. Finalement c’est sans surprise que Bellamy remporta tous les fromages, et gagna la partie. Jasper s’étira :
- La prochaine fois on ne peut pas se faire un jeu qui ne fait pas réfléchir. Genre un twister ?
- Je n’ai pas ce jeu ici.
Jasper ricana :
- Ca peut s’arranger.
- En attendant, c’est l’heure d’aller dormir, leur dit Bellamy, demain vous continuez les révisions.
Jasper ronchonna :
- Pff, je ne suis même pas fatigué.
Bellamy ne l’écouta pas et avec Octavia ils poussèrent la table basse et mirent un matelas au milieu du salon. C’était un matelas une place, mais ni Jasper, ni Monty ne se plaignirent.
- Au pire si vous manquez de place, dit Bellamy, Monty pourra dormir sur le canapé.
- Et sinon, lâcha Murphy, vous baiser, une fois l’un sur l’autre, vous prenez pas de place.
Monty leva les yeux au ciel. Jasper haussa les épaules. Bellamy prit le bras de Murphy :
- Je vais le coucher, il vous embêtera plus, dit-il.
- Par là, il entend qu’on va coucher.
Jasper se boucha les oreilles :
- Trop de détails !
Murphy ricanna.
- Bonne nuit les meilleurs amis, conclue-t-il pour les taquiner.
Puis Bellamy réussit à l’emmener avec lui. Jasper soupira. Octavia vint les embrasser, après leur avoir donné une couverture et des coussins. Ils se dirent bonne nuit et elle les laissa seuls en allant s’enfermer dans sa chambre. Monty s’allongea, se faufilant sous la couverture. Jasper s’assit près de lui.
- Ca va être dur de dormir dans cette position, lui dit Monty.
- J’ai pas sommeil, râla Jasper.
- On n’est pas obligé de dormir, on peut parler.
Jasper acquiesça et alla chercher un truc dans son sac avant de revenir. Un tigre en peluche.
- C’est Murphy qui me l’a offert. Il s’appelle Murphy, du coup.
- Et tu dors mieux avec lui qu’avec moi ?
Jasper secoua la tête, mais le posa au dessus du matelas.
- Il va veiller sur nous.
- Un tigre en peluche qui s’appelle Murphy va veiller sur notre sommeil ? J’ai un peu peur de faire des cauchemars là je t’avoue.
Jasper rit, mais ne l’enleva pas. Il se coucha finalement, se collant tout contre Monty, pour pouvoir être allongé sur le matelas. Mais sans pour autant passer son bras autour de lui, se montrant soudainement hésitant. Monty se mit sur le côté pour le regarder, il vint replacer une de ses mèches derrière ses oreilles, puis laissa sa main sur ses cheveux.
- Qu’est ce qu’il y a ? Demanda-til.
- Comment tu sais qu’il y a quelque chose ?
Monty fit un petit sourire :
- Je te connais.
- Je repense à ce que Murphy a dit.
- A propos de quoi ?
Murphy avait dit beaucoup de choses, et leur avait surtout conseillé de baiser. Monty espérait qu’ils n’allaient pas parler de ça.
- Qu’on n’agit pas comme un couple. Qu’on est juste des meilleurs amis. Dit Jasper.
Monty déplaça sa main pour la mettre sur sa joue.
- Bien sûr qu’on est des meilleurs amis Jasper. On va pas arrêter d’être des meilleurs amis, moi je veux qu’on le soit pour toujours.
- Mais… On est amoureux non ?
Jasper eut l’air de paniquer soudainement et Monty rapprocha son visage du sien.
- Aussi. On est des meilleurs amis et on est plus en même temps. On peut être plusieurs choses tu sais. Etre en couple ne signifie pas qu’on ne doit être qu’une seule chose.
Monty sentit Jasper se détendre sous sa main, il appuya ses doigts sur sa joue, et Jasper passa finalement un bras autour de lui.
- Alors tu es mon meilleur ami pour toujours ?
- Oui.
- Super. Je n’avais pas envie d’en trouver un autre.
- Moi non plus.
Jasper regarda ses yeux, puis sa bouche, puis à nouveau ses yeux, puis encore sa bouche.
- Mais si je t’embrasse, c’est bon aussi ?
Monty murmura :
- Super bon.
Jasper posa sa bouche sur celle de Monty. Monty lui rendit son baiser avant de se mettre à rire contre sa bouche. Jasper rit aussi et ils durent se séparer.
- Pourquoi tu ris ?
- Je suis juste trop heureux. Ca me fait rire. Je sais c’est bizarre.
- C’est pas bizarre, dit Jasper.
Il remonta sa main sur le cou de Monty, et l’embrassa à nouveau. Il s’embrassèrent et rire, et s’embrassèrent à nouveau. Avant de se taper une crise de fou rire pour absolument aucune raison.
- Mais pourquoi tu ris ? Demanda Jasper.
- Mais je sais pas, et toi ?
- Je saiiiis pas, tu me fais rire.
Et ils continuèrent de se marrer. Jasper enfouit son visage contre le torse de Monty pour camoufler son rire tandis que Monty se mettait une main sur la bouche. Ils mirent du temps à se calmer, et chaque fois qu’ils reprenaient leur respiration et se regardaient, ils repartaient pour un tour. Finalement ils réussirent à s’arrêter, eurent besoin d’un moment pour retrouver leur souffle. Jasper garda sa joue contre le torse de Monty.
- Je t’aime, c’est trop bien d’être avec toi. Tu sais quoi ? Je veux passer ma vie avec toi, puis je veux me réincarner et passer une autre vie avec toi.
Monty caressa ses cheveux.
- Je pense la même chose. Tu crois en la réincarnation ?
- Je veux bien y croire si ça veut dire que j’ai le droit à plusieurs vies avec toi.
Le cœur de Monty battit plus fort à cause de tout ce qui lui disait Jasper. Celui-ci poussa un petit gloussement en l’entendant. Il ferma les yeux, il était quasiment étalé sur Monty, mais celui-ci ne s’en plaignit pas, ses bras autour de Jasper. Ils s’endormirent à peu près en même temps, ensemble.

Bellamy et Murphy ne gardèrent que leurs sous vêtements, puis Murphy poussa Bellamy sur le lit, l’embrassa, puis s’allongea et se colla contre lui.
- Tu ne me sautes pas dessus sauvagement ? Demanda Bellamy.
- Pas ce soir. Fit Murphy. Tourne toi. S’il te plaît.
Bellamy obéit et Murphy passa son bras autour de lui et colla son torse à son dos.
- Oh, grande cuillère, je vois.
- Ta gueule, ou je dors tout seul de mon côté.
Bellamy rit mais n’ajouta rien. Il frissonna en sentant la bouche de Murphy embrasser son dos. Puis il colla son nez contre son épaule.
- Tu crois que les enfants sont entrain de coucher ensemble ? Demanda Murphy.
- J’en sais rien, mais je ne pense pas, Jasper est du genre à avoir peur qu’on l’entende, ou qu’on le surprenne.
Bellamy se souvenait qu’Octavia s’était plaint de ça.
- Hm. Tu as sans doute raison. Je suis sûr qu’ils sont en train de se marrer pour rien. J’ai du mal à les comprendre, ils se regardent et d’un coup, ils se mettent à rire. Comme s’ils s’étaient racontés une blague par la pensée. Ils me fatiguent.
Bellamy posa sa main sur celle de Murphy.
- C’est leur relation à eux. J’imagine que tous les couples sont différents. Ils ont seulement besoin de se regarder et d’être ensemble, pour se toucher.
- Tu veux dire qu’ils couchent ensemble par l’esprit ?
- C’est bizarre dis comme ça, mais en quelques sorte, oui.
Murphy embrassa une nouvelle fois son épaule.
- Dégueu. Fit Murphy avec sarcasme.
Bellamy noua ses doigts à ceux de Murphy.
- Ca te travaille ? Demanda-t-il.
- Pas autant que l’histoire et la littérature. Répondit Murphy évasivement.
- C’est pour ça que tu restes sage ce soir ?
- Je t’aime sans coucher avec toi, lâcha Murphy.
Bellamy finit par se tourner vers lui pour le regarder.
- Je ne pensais pas que ce soit possible. Mon but c’était vraiment qu’on s’envoie en l’air le plus longtemps possible, voilà tout.
- Et ?
Murphy se mit sur le dos et fixa le plafond.
- Et on n’est pas dans une putain de comédie romantique. Mais il y a plus que ça. Je pense.
- Si ça peut te rassurer, moi aussi je t’aime même sans coucher avec toi. C’est agréable et j’aime ça, mais je ne suis pas avec toi pour ça.
- Alors pourquoi ?
- Je te l’ai dis des centaines de fois.
- Redis le.
- Ton caractère de merde, tes yeux, nos discussions, tes répliques et tes sarcasmes. Et en fait, tu sais quoi John ? J’en sais que dalle. Mais j’aime être avec toi.
Murphy poussa un soupir.
- Okay. Bien. On arrête d’en parler. C’est plus facile de baiser, moins de risque.
Bellamy embrassa sa joue.
- Tu t’ouvres, tu sors de ta carapace.
Murphy posa son bras sur ses yeux.
- Nan !
- Ce n’est pas une mauvaise chose.
- J’ai dis qu’on arrêtait d’en parler.
Bellamy attrapa sa main, et la tira un peu pour qu’il l’enlève de son visage et le regarde. Les yeux de Murphy gris-bleu, ciel d’orage, toujours aussi magnifique, ne semblaient plus contenir autant de rage et de peur, de lassitude. Petit à petit, ils s’étaient remplis d’autres choses. D’espoir et un peu de tendresse. Bellamy embrassa le bout de son nez.
- Tu es trop mignon, et tu ne le sais même pas.
Murphy poussa un grognement et voulu récupérer son bras, mais Bellamy continua de le tirer et se tourna à nouveau sur le lit, en même temps, passant le bras de Murphy autour de lui. Ils se retrouvèrent dans la position du début.
- J’aime bien être la petite cuillère, le taquina Bellamy.
- Chut.
- Bonne nuit John.
- Bonne nuit Bellamy.

xxx

Jasper était entrain de se mettre du vernis sur les doigts, Octavia avait pleins de couleurs différentes et ça l’amusait de les essayer.
- Murphy après je t’en mets aussi.
- Cause toujours.
Bellamy s’approcha d’un coup de Jasper, son visage à deux centimètres du sien :
- Et quand est-ce que tu comptes te mettre à travailler ?
- On a déjà bossé hier, aujourd’hui je fais une pause.
Bellamy fronça les sourcils, se recula et haussa les épaules :
- Comme tu veux, ce n’est pas moi qui vais rater mes examens. Redoubler et être séparé des mes potes.
- Tu seras peut-être dans la classe d’Artigas, dit Octavia, tu verras il est sympa.
Jasper secoua la tête, et referma le vernis à ongle.
- Bon je vais réviser, ronchonna-t-il.
- Bien.
Monty à côté réfléchissait, puis il dit :
- J’ai une idée pour te motiver.
- Laquelle ?
- Tu vas réviser et ensuite on va te questionner, chaque fois que tu répondras juste à nos questions, t’aurais le droit de nous mettre du vernis sur un ongle.
Jasper eut les yeux brillants d’envie d’un coup. Il sortit tous ses cours et commença à s’y mettre à fond. Soudainement hyper motivé. Bellamy sourit :
- Tu sais comment l’amadouer.
Monty hocha la tête et aperçut le regard noir de Murphy. Il grimaça et forma un « désolé » avec sa bouche.

Tout le monde se retrouva avec du vernis. Jasper choisit les couleurs les plus flashies pour Murphy, qui l’avait pourtant menacé de le tuer s’il lui mettait autre chose que du noir sur ses ongles. Murphy fixa ses doigts en grognant :
- T’es sérieux ? Les couleurs de l’arc en ciel ? Tu m’as pris pour un putain de bisounours ou quoi ?
Jasper sourit :
- Mais non, mais je trouvais que ça t’irait bien.
Bellamy fixait ses ongles jaunes et roses :
- En fait, quand tu as une carotte, tu retiens facilement.
Jasper et Monty acquiescèrent tous les deux. Monty avait les ongles bleus, rouges et noirs.
- J’espère que tu ne vas rien oublier d’ici là, conclue Octavia.
Ses ongles blancs, argentés, et verts kaki.

Pour la littérature, comme la veille, Monty passa un moment à lire les textes et les explications. Quand il demanda pourquoi c’était lui qui lisait, les autres furent unanimes :
- On aime bien ta voix. Dit Octavia.
- Tu es apaisant, admit Murphy.
- Je t’aime, lâcha Jasper, c’est bien quand c’est toi qui lis. Ceci dit j’aime bien aussi la voix douce de Murphy, mais elle est en décalage avec son air grognon.
- Et puis tu lis bien, conclue Bellamy.
Monty haussa les épaules, après ça ne le dérangeait pas de le faire. En plus ça l’aidait lui-même à retenir, en lisant à voix haute.

Le soir Jasper voulu cuisiner et prit Murphy pour l’aider.
- C’est bien que je participe, dit Murphy, je vais pouvoir foutre du cyanure dans ta part.
- Ca donnera un petit goût épicé, ricana Jasper.
Murphy leva les yeux au ciel :
- Et si je le faisais vraiment ?
- Hm je sais pas Murphy, t’as pas l’air du genre à commettre un fratricide.
Murphy regarda ses ongles, qu’il avait commencés à gratter pour enlever le vernis.
- Mouais. Des fois ce n’est pas l’envie qui me manque.
- Ce n’est que du vernis, ça partira, dit Jasper en passant à côté de lui.
Murphy haussa les épaules.
- Pour que tu puisses m’en remettre.
- Exactement, sourit Jasper.
Après un soupir, Murphy laissa tomber, et aida simplement Jasper à faire la cuisine.
Pendant le dîner Octavia et Bellamy firent tous les deux semblant de tomber morts empoisonnés en même temps. Murphy donna un coup de pied à Bellamy sous la table. Jasper fit semblant d’être vexé et tourna ses yeux vers Monty qui dit :
- C’est très bon.
- Pas drôle Monty, fallait que tu fasses semblant d’agoniser, fit Octavia.
Monty posa ses mains sur sa gorge :
- Argh je meurs.
Jasper poussa son épaule, tandis que Monty se marrait.
- Ne rentre pas dans leur jeu. Tu dois être de mon côté.
- Ah oui ? Pourquoi ? Demanda Monty.
Jasper fit la moue :
- Parce que tu m’aimes ?
- Ce n’est pas une raison, répondit Monty pour le taquiner.
- Exact, je ne suis pas du côté de John moi, dit Bellamy.
Murphy et Jasper se regardèrent, ils se levèrent et attrapèrent le plat :
- Bien dans ce cas, dit Jasper, on devrait tout garder pour nous, t’en pense quoi frérot ?
- Bonne idée, dit Murphy, les autres n’ont qu’à se contenter d’un yaourt nature.
Octavia se leva pour prendre le plat aussi :
- Non, en fait c’est super bon, on va manger.
Jasper regarda Monty qui acquiesça en souriant :
- Je vois que tu as trouvé un allié.
Il se leva avec Bellamy qui dit finalement :
- Je ne sais pas si je ne préférais pas quand vous vous tapiez dessus.
- En fait, dit Jasper, c’était surtout Murphy qui tapait et moi qui prenait les coups.
- La bonne époque, ricana Murphy.
Jasper lâcha le plat et se rassit.
- On était censé être du même bord.
- Non, je ne suis que d’un seul côté, le mien.
Monty se reposa sur sa chaise à son tour et caressa le dos de Jasper. Tous se rassirent.
- De toute façon c’est délicieux, avoua Octavia.
- Je propose que vous soyez préposé cuisine pour toute la semaine, dit Bellamy.
- La flemme, râla Murphy.
- Pas de problème, dit Jasper, si vous ne tombez pas empoissonné à chaque fois.
Ils acquiescèrent tous, mangèrent et parlèrent d’autres choses.

Le lendemain, Monty motiva Jasper en lui proposant de leur attacher des élastiques dans les cheveux pour chaque choses qu’il aurait retenu. Murphy fut celui avec le plus de couette sur la tête.
- Pourquoi tu t’acharnes sur moi ?
- Parce que je t’aime.
- Tu aimes Monty encore plus que moi, pourquoi est-ce qu’il n’a que quatre couettes ?
- Parce qu’il est moins grognon que toi et que ses quatre couettes suffisent à le rendre beaucoup trop mignons pour son bien.
Murphy pencha la tête pour regarder Monty, et admit que Jasper avait raison. Bellamy dit :
- Et à combien de couettes John sera suffisamment mignon ?
- Je ne sais pas. Tu veux que je lui en fasse combien ?
- Ne réponds pas Bellamy.
Bellamy haussa les épaules :
- Pour moi il est déjà trop mignon, même sans couette.
- C’est vrai qu’il est pas mal, admit Jasper.
- Surtout en robe.
- J’avoue, Bellamy tu as très bons goûts.
Murphy grogna :
- Je vous signale que je suis là okay ? Ne faites pas comme si je ne pouvais pas vous entendre, et je ne mettrai plus jamais de robes !
Jasper leva un sourcil et Murphy le repoussa avec agacement. Jasper finirait bien par trouver un autre moyen de lui faire porter une robe.
- Allez casse toi, va faire des couettes à Octavia.
Jasper s’éloigna et Octavia lui laissa ses cheveux. Murphy se tourna vers l’asiatique qui relisait son cours comme s’il n’entendait pas la conversation.
- Et pourquoi vous ne mettriez pas une robe à Monty ? Il serait mignon lui aussi en robe.
Monty hocha la tête.
- N’acquiesce pas comme si tu étais d’accord.
- Je connais Jasper depuis des années, tu crois qu’il ne m’a jamais fais porter des robes ?
- Vous faites tous chier.
Murphy regarda Bellamy qui riait et dit :
- Ou sinon à toi.
Bellamy arrêta de rire et fixa ses pieds.
- Je ne pense pas que ça m’irait.
Mais Jasper avait entendu :
- Je trouve que c’est une idée géniale.
- Pas si géniale que ça, marmonna Bellamy.
- Si si, au contraire, dit Murphy, absolument géniale.
Bellamy se frotta les cheveux. Il aurait su, il n’aurait rien dit au sujet des robes.
- Okay c’est décidé, je vais bosser à fond, et si j’ai mes examens avec plus de quinze partout, on se met tous en robe.
Octavia leva la main :
- C’est bon pour moi.
Jasper acquiesça et Murphy leva les yeux au ciel :
- C’est facile pour toi.
Monty regarda Jasper :
- Va falloir que tu bosses vraiment à fond.
- Je sais, mais ça en vaut la peine.
- Alors dans ce cas c’est bon pour moi aussi, dit-il.
Murphy et Bellamy se regardèrent et Murphy marmonna :
- De toute façon, tu n’auras jamais ces notes là. Toute l’année tu t’es pris des taules dans ces matières. Et puis dans le pire des cas, j’en ai déjà mis une et je verrai Bellamy en robe. Alors c’est bon pour moi aussi.
Jasper tourna ses yeux vers Bellamy :
- Pourquoi je devrais participer ? Je ne suis pas lycéen, je ne passe pas les examens, et je n’ai rien à voir avec ça.
Jasper haussa les épaules :
- Je vois, t’as la trouille.
- J’ai pas la trouille, dit Bellamy, les robes c’est juste pas mon truc.
- T’en as jamais mis, comment tu peux le savoir ? Peut-être que t’aimerais ça.
Bellamy secoua la tête. Murphy posa sa main sur son épaule :
- T’es obligé de participer.
- Et pourquoi ?
- Parce que ça motivera Jasper et que ton devoir est de motivé Jasper.
- C’est vrai, dit Jasper.
Monty acquiesça :
- Il a pas tort.
Bellamy chercha de l’aide vers sa sœur mais celle-ci haussa les épaules.
- J’ai bien envie de te voir en robe.
Bellamy souffla. Il était pris au piège de quatre gamins qui le regardaient tous avec un sourire en coin aux lèvres.
- J’ai pas le choix c’est ça ?
- Pas vraiment, sourit Octavia.
- Bon. Okay, je marche aussi.
Monty et Jasper se tapèrent dans la main et Murphy et Octavia firent la même chose, puis ils échangèrent, Jasper dans celle de Murphy et Octavia dans celle de Monty, et ainsi de suite. Bellamy les regarda faire, en se disant que de toute façon, il était impossible que Jasper ait une telle note à l’examen.

Le reste de la semaine Jasper fut aussi sérieux, voir plus, que les autres pour tout apprendre et rattraper tout le retard accumulé sur les deux années de lycée où il avait rien foutu dans ces matières. Monty l’aidait de son mieux. Murphy lui posait des questions quand ils cuisinaient, Octavia avait accroché des post-its un peu partout, pour que tout le monde puis retenir les dates et trucs importants à force de les lire en allant aux toilettes ou en ouvrant un placard. Bellamy était le seul qui ne faisait plus autant d’effort qu’avant pour aider Jasper.
Murphy l’enferma dans la chambre avec lui la nuit :
- Alors comme ça t’as plus trop envie d’aider Jasper hein, dit-il en passant ses mains sous son tee-shirt.
- Vous l’aidez tous de toute façon, alors un de plus un de moins, dit Bellamy en enlevant son tee-shirt et celui de Murphy.
Murphy embrassa sa bouche en caressant son dos, tandis que Bellamy jouait avec le bouton de son pantalon.
- Qu’est ce qu’il y a ? T’as les pétoches ?
Bellamy s’arrêta et se recula :
- Je n’ai pas envie de mettre une robe, c’est tout.
- J’en ai bien mis une moi, et tu as dis que j’étais séduisant avec, dit Murphy en se collant à lui pour embrasser son cou descendant ses mains très très bas.
Bellamy soupira à la fois d’aise et de dépit. Ils se déshabillèrent et s’installèrent sur le lit.
- De toute façon, Jasper n’aura jamais ces notes là, alors tu devrais l’aider pour qu’il ait au moins la moyenne.
- Hm hm, fit Bellamy.
- Ca ne te fait pas culpabiliser ? Imagine qu’il rate ses examens, alors qu’il pourrait réussir si tu l’aidais toi aussi.
- Tu sais que tu commences à vraiment devenir protecteur vis-à-vis de lui.
Murphy le fit taire en l’embrassant, et en lui faisant d’autres trucs.

Quand ils eurent finis, Murphy se colla contre Bellamy. Ils restèrent silencieux un moment. Puis Bellamy passa sa main sur les cheveux de Murphy, caressant.
- Je vais l’aider moi aussi.
- Je suis trop fort pour te convaincre. Tout marche avec la baise.
- Petit con.
Murphy embrassa sa bouche.
- Je sais.

Monty était entrain de lire les textes à Jasper, allongé de travers sur le matelas, sa tête posée sur son torse, la main de Jasper dans ses cheveux. Quand il se tut, le silence coula entre eux sans gêne. Monty finit par relever la tête et se pencha vers Jasper, posant son nez contre le sien.
- Tu vas vraiment tous nous mettre en robe, n’est ce pas ?
- Bien sûr, sourit Jasper.
- Tu sais que si tu utilisais toute cette énergie toute l’année, tu n’aurais pas besoin de réviser comme un dingue pendant cette semaine.
- Je sais, mais je n’aime pas ces matières. Ni les langues d’ailleurs, heureusement qu’elles sont juste en options.
Monty se recula un peu pour mieux le regarder. Il s’amusa à passer ses doigts sur les grains de beauté sur son visage.
- On arrive à la fin de cette année, alors tu la trouves comment Jasper ?
- Parfaite.
Monty sourit :
- Pas si parfaite. Tu es tombé dans les escaliers, ça n’a pas marché avec tes deux petites amies qui étaient les femmes de ta vie selon toi. Murphy t’a frappé pas mal de fois et tu as beaucoup pleuré.
- Parfaite, insista Jasper. Parce que j’ai ouvert les yeux sur ce dont j’avais vraiment envie.
- Tu as envie de quoi ?
Jasper leva le visage, vola un baiser à Monty, puis relaissa tomber sa tête sur son oreiller.
Monty le prit pour une réponse.
- Et puis j’ai Murphy.
- Qui t’a frappé pas mal.
- Et qui peut être un sacré enfoiré aussi.
- Tu m’enlèves les mots de la bouche, dit Monty.
- Mais je l’aime quand même.
- Je sais.
- Et toi ? Tu ne le détestes plus n’est ce pas ?
- Non. Je pense que je l’apprécie aussi. Bellamy également, il m’a pas mal aidé. Et Octavia aussi, évidemment.
- Bellamy est un type cool, quand il n’abandonne personne dans les toilettes. Et Octavia est une super amie, dit Jasper.
- Et puis bien sûr il y a Clarke, Wells, Finn et Raven. Ajouta Monty.
- Et Miller ?
Monty soupira mais hocha la tête.
- Lui aussi. Et Maya ?
Jasper répondit :
- Oui, et Maya. Elle est adorable.
Monty grimaça un peu mais acquiesça :
- Peut-être un peu trop.
- Peut-être un peu trop, admit Jasper.
Monty s’allongea un peu mieux, se collant tout contre Jasper.
- Je t’aime Monty-chan.
- Je t’aime aussi Jasper.
- Tu ne crois pas qu’on devrait se trouver des surnoms ?
- Monty-chan ce n’est pas un surnom ?
- Bah, pas tant que ça.
- Alors on y réfléchira. Dit Monty en baillant.
- Ouais. Demain. Ou plus tard.
- Oui.
- Bonne nuit.
- Bonne nuit.

xxx

Bellamy aida donc Jasper lui aussi. Le dernier jour cependant, il les interdit de réviser.
- Allez on sort, ça fait une semaine qu’on est enfermé, il fait beau, vous allez vous aérez l’esprit avant demain.
Ils furent tous d’accord, même si Monty emmena quelques fiches dans son sac, au cas où. Bellamy les emmena en voiture jusqu’à un grand parc, il avait prit de quoi manger, de quoi boire, une immense couverture pour s’asseoir. Ils s’installèrent, mais très vite Jasper et Monty se mirent debout, et commencèrent à essayer de faire la roue, puis de marcher sur les mains le plus loin possibles.
- Les enfants ont l’air content, commenta Murphy.
Octavia et Bellamy acquiescèrent.
- Je parie que dans deux minutes, ils viennent te chercher. Dit la jeune fille à Murphy.
Elle gagna son pari, évidemment, et Murphy se retrouva à faire la roue avec les deux andouilles. D’ailleurs il était le plus doué des trois. Finalement ils se retrouvèrent les cinq débiles à essayer de faire une course en marchant sur les mains. Murphy et Octavia gagnèrent tous les deux. Jasper n’avait aucun équilibre et se cassa assez vite la gueule. Ils finirent par se rasseoir pour boire et manger, discuter. Avant que Jasper propose une course de cheval. C’est comme ça que Murphy se retrouva sur son dos et Monty sur celui de Bellamy, à courir pour savoir lequel allait le plus vite. Ils échangèrent, Murphy sur le dos de Bellamy, Monty sur celui de Jasper. Puis Murphy s’accroupit devant Octavia :
- Tu montes, petite sœur ?
Octavia s’accrocha à son cou et il la souleva du sol. Bellamy sourit de les voir ensemble. Jasper voulu porter Bellamy, mais celui-ci fit l’inverse et porta Jasper.
- Si je monte sur le dos d’une rame de haricot tel que toi, je vais te casser.
Murphy finit par se laisse tomber sur la couverture en disant que plus personne ne le porterait – il avait finit par monter sur le dos de tout le monde, même celui d’Octavia.
- Il faudrait empêcher Jasper de proposer des jeux de merde et d’y participer, grogna-t-il.
Ils s’allongèrent tous à la suite de Murphy, Bellamy passa son bras autour de lui, l’air de rien. Jasper s’affala sans gêne, sur Monty. Octavia se tenait entre eux. C’est Monty qui proposa finalement un nouveau truc à faire :
- On a repérer une pente plus loin avec Jasper, on pourait les descendre en roulant, pour voir qui descend le plus vite.
- Monty, ronchonna Murphy.
- Oui ?
- Tu traînes vraiment trop avec Jasper.
Jasper releva la tête :
- Et qui te dis que ce n’est pas lui qui déteint sur moi en fait ?
Bellamy se releva :
- Moi je pense qu’ils sont tous les deux comme ça, c’est pour ça qu’ils vont biens ensemble.
Monty rougit alors qu’ils se mettaient tous debout – sauf Murphy
- Allez-y sans moi, je vais faire une sieste.
Comme si Jasper allait le laisser faire. Murphy se sentit soulevé du sol, tandis que, après avoir échangé un seul regard, Jasper et Monty se jetait sur lui, l’un prenant ses mains, l’autre ses pieds. Il avait l’impression d’un déjà vu.
- Vous allez vraiment crever !
Jasper et Monty le relâchèrent doucement dans l’herbe puis s’allongèrent :
- Faudra d’abord nous rattraper, ricana Jasper.
Puis tous les deux roulèrent jusqu’en bas. Octavia, les suivit. Bellamy se posa à côté de Murphy.
- Je reste ici, ronchonna Murphy.
- Ils sont capable de venir te faire rouler jusqu’en bas.
- Je les hais.
Puis tous les deux roulèrent ensemble, et en fait la sensation était grisante. Murphy arriva en bas avec la tête qui tourne et remonta pour recommencer. Ils y allèrent tous les cinq, et se roulèrent dessus par moment, parce qu’ils n’arrivaient pas à descendre droits. Murphy finit par rire après la quatrième descente. Jasper vint s’accroupir près de lui, alors que Murphy était toujours allongé.
- Tu vois frérot, c’est rigolo de rigoler.
- Arrête de sortir des évidences aussi connes, abruti.
- On recommence ? Demanda Jasper en tendant sa main pour l’aider à se relever.
Murphy la prit.
- Ouais. Carrément.
Bellamy lui-même se marrait, malgré le fait qu’il soit le plus âgé.
- Le pédophile du groupe s’amuse bien, le taquina Murphy.
- Ta gueule sale gosse.
Au bout d’un moment, ils eurent vraiment la tête qui tournent et rampèrent jusqu’à la couverture.
- On pourrait faire ça, proposa Jasper, une course en rampant.
- Nan, fit Murphy, on fait la sieste.
Jasper s’accrocha à Monty, s’allongeant une nouvelle fois à moitié sur lui :
- J’ai ma peluche personnel, alors okay.
Octavia squatta une épaule de son frère et Murphy l’autre. Ils somnolèrent sous le soleil, sauf Murphy qui s’endormit carrément.
Il fut réveillé par les rires de deux idiots.
- Et qu’est ce que tu penses de « ma petite abeille faiseuse de miel ? » Disait Jasper.
Monty se marrait.
- Ou bien, proposait-il, « mon poussin jaune à bouclette ? »
- « oh amour de ma vie de l’univers doux comme une girafe » ?
- C’est doux les girafes ? Demandait Monty.
- Je crois.
Ils parlaient et s’arrêtaient en riant. Murphy grogna et releva la tête pour les regarder.
- Vous faites quoi ? Demanda-t-il d’une voix ensommeillé alors que Bellamy levait son bras pour venir lui caresser les cheveux.
- Ils s’amusent à trouver un surnom à se donner, expliqua Octavia en baillant.
Murphy embrassa la joue de Bellamy, en reposant sa joue contre son épaule.
- Pas besoin de réfléchir. « Balais à chiotte » et « petite chasse d’eau », ce sera parfait.
Jasper et Monty eurent une vraie crise de fou rire, essayant de s’appeler réellement balais à chiotte, et petite chasse d’eau, sans vraiment y arriver.
- Il ne leur faut pas grand-chose, soupira Murphy.
Bellamy appuya son visage contre le sien :
- Mon petit John d’amour, murmura-t-il.
- La ferme toi.
- A un moment ils avaient trouvé « ma mignonne guirlande de noël », je l’aimais bien celui-là.
- Je te jure que si tu me donnes un surnom dans ce style, c’est fini entre nous.
- Même pas « mon panda roux » ?
Murphy roula pour s’éloigner de lui.
- Déjà je suis pas roux.
- « Mon panda châtain » ça sonne moins bien.
Murphy donna un léger coup de poing dans l’épaule de Bellamy.
- Et toi tu penses quoi de « continue comme ça et je te largue ? »
- C’est pas cool comme surnom, souffla Bellamy.
Il se roula vers lui et le regarda dans les yeux :
- Mais c’est du chantage, et je préfère encore te donner un surnom, que capituler. Alors que penses-tu de « mon étoile du soir » ?
Murphy embrassa sa bouche pour le faire taire.
Jasper et Monty, quand ils se calmèrent, demandèrent à Octavia comment ils s’appelaient avec Lincoln.
- Juste Octavia et Lincoln, dit-elle. « Mon amour » des fois, mais rarement, juste quand on sent que c’est le moment.
Jasper tourna les yeux vers Monty :
- Mon amour, dit-il.
Monty ne rit pas du tout. Son cœur eut un accro, et Jasper vint frotter son nez avec le sien.
- A toi.
- Mon amour, lâcha-t-il à l’adresse de Jasper.
Jasper sembla bugguer, ses joues rougirent, il se recula et s’assit, puis toussa.
- Comment tu dis ça Monty, fit Jasper avec une voix bizarrement aigüe alors qu’il était vraiment vraiment rouge.
Monty fut heureux de voir qu’il pouvait lui faire cet effet. Il s’assit à son tour, et vint chuchoter à l’oreille de Jasper.
- Mon amour.
Jasper rougit de plus belle, si c’était possible. Et Monty embrassa sa joue, très fier de lui. Jasper tourna son visage et posa sa bouche sur la sienne, appuyant sa main sur sa joue en même temps. Monty lui rendit son baiser. Jasper pourrait bien l’embrasser dix mille fois, que Monty adorerait toujours autant ça.
Octavia soupira :
- Dommage que je n’ai pas emmené de violon.
Bellamy se sépara de Murphy pour venir vers elle.
- Désolé O, tu t’ennuies ?
- Non pas vraiment en fait, je me suis même plutôt bien amusée.
Murphy finit par s’asseoir, et Jasper et Monty se séparèrent.
- Il commence à être tard, et si on allait commander des pizzas et qu’on rentrait ? Proposa Bellamy.
Ils acceptèrent cette proposition à l’unanimité, et mangèrent devant Bob l’Eponge, tout en discutant. Profitant de ces dernières heures ensemble. Le lendemain les examens commençaient et ensuite ce serait les vacances, et ils dormiraient chacun chez eux – ou en tout cas ils ne seraient plus tous chez Bellamy.
Bellamy se dit que ça allait être bien calme et silencieux, et bizarrement ça allait lui manquer. Jasper et Monty étaient entrain d’échanger des parts de pizza pour goûter, ils finirent par faire ça avec tout le monde. Ces deux là étaient envahissants, mais trop attachants en même temps. Bellamy était en train de penser qu’il n’avait pas envie qu’ils partent, que ce serait amusant d’être tous ensemble.
Il secoua la tête et refourgua cette idée quelque part dans son esprit. Ce n’était pas très réaliste.

Ils se couchèrent tous assez tôt. Le lendemain ils furent prêt plutôt rapidement, et ils partagèrent les voitures pour aller en cours.
Puis les examens commencèrent.

xxx

Jasper avait sonné chez Bellamy dès qu’ils avaient reçu leurs résultats, et lui avaient collés sous le nez.
- Quinze partout. Tu sais ce que ça signifie.
Bellamy ne le savait que trop bien.

A suivre.

OH m'y god OUIIIIII TOUS EN ROBE MUHAHAHAHAHAHA ! j'adore tellement cette idée

Et ils sont trop mignons tous,je les aime *0* j'adore Octavia. Et Bellamy qui pense a "être tous ensemble" muhahhahahaa on t'as vu venir mari avec le jurphontamy