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NEW [Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Le ringard, le meilleur ami, la déesse, le truand et le grand frère (36)

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Maliae
Maliae
Piou piou piou piou piou piou piou piou piou piou
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Fandom : Les 100
Prompt : Rapproche toi un peu.
Note : Jonty, Murphamy, pas relu, guimauve.

***

36. Le mobile.


Monty balança son réveil. Il n’avait pas envie de se lever, il n’avait pas envie d’une nouvelle semaine. Il voulait simplement qu’on lui fiche la paix, que le temps s’arrête, et le monde aussi par la même occasion. Pourquoi est-ce qu’il continuait de tourner alors que Jasper et lui ne se parlaient plus ?
Le monde faisait n’importe quoi. Sans Jasper, il n’avait aucune raison de continuer sa course franchement. Il pouvait tout aussi bien se mettre en pause et attendre que les choses s’arrangent. Si elles s’arrangeaient un jour.
Jasper l’avait remercié pour son cadeau. Est-ce qu’il l’avait ouvert ? Est-ce qu’il l’avait aimé ?
Monty avait espéré recevoir un message de sa part. Quelque chose. Un signe.
Il n’y avait rien eu.
Le monde craignait à mort et Monty n’avait pas envie de se lever pour aller en cours, pour s’asseoir tout seul en classe, pour ne pas parler à Jasper de la journée, pour voir Miller espérer quelque chose qu’il n’arrivait pas à lui donner. Ca l’emmerdait, et pourtant il se leva quand même. Il se lava, se rasa, s’habilla, but son café, prit ses affaires, mit ses chaussures, sortit de sa maison et son cœur s’arrêta de battre.
Monty faillit faire demi-tour et retourner se coucher tellement il était sûr d’être en train de rêver. Mais à la place, il décida de profiter de son rêve et s’approcha de Jasper qui l’attendait sur le trottoir.
- Salut, dit-il.
- Salut, répondit Monty.
Il fixa son cou et s’aperçu que Jasper portait la chaîne qu’il lui avait offerte pour son anniversaire.
- Tu es là depuis longtemps ? Demanda Monty.
- Depuis cinq heures du matin, je n’arrivais vraiment pas à dormir.
Jasper avança vers lui :
- Monty, dit-il.
Et puis il se mit à genoux sur le sol et la tête par terre.
- Attend Jasper, qu’est ce que tu fais ?
- Je suis désolé Monty. Je sais que je suis casse pieds, que je suis égoïste, et capricieux. Je sais que je t’ai blessé, et que tu n’as pas besoin de moi.
- Jasper, relève toi.
Monty s’accroupit vers lui.
- Relève toi, c’est ridicule, tu n’es pas obligé de te prosterner. J’ai besoin de toi et je suis désolé aussi.
Jasper releva sa tête et elle se retrouva à hauteur de celle de Monty.
- Je n’aurais pas dû te dire toutes ces choses méchantes, je ne les pensais pas toutes. J’étais énervé, frustré et paumé. Je voulais que tu acceptes ma relation avec Miller, mais je ne me suis pas mis à ta place. Pourtant je savais que ce serait un coup dur pour toi que je n’aille pas au concert avec toi.
- C’est moi qui t’ai dis que tu pouvais y aller avec la personne que tu aimais et tu fais ce que tu veux, je n’aurais pas du réagir comme ça, pour ça et pour tout le reste. Je comprends que tu n’ais pas besoin de moi et que tu n’ais plus eu envie de me voir.
- Jasper ! J’ai besoin de toi, je t’assure, arrête. Miller n’aurait pas dû te dire ça.
- Tu te débrouilles très bien sans moi.
- Et toi sans moi, ça n’empêche pas que j’ai besoin de toi, besoin de te voir, de te parler, que tu sois dans ma vie.
- Vraiment ?
- Bien sûr vraiment, espèce d’imbécile.
Des larmes de soulagement coulèrent sur les joues de Jasper et Monty passa son bras autour de lui pour l’attirer dans ses bras.
- Tu m’as tellement manqué, souffla Monty, je voulais tellement que tu m’écoutes, que tu me pardonnes.
- Je ne t’en voulais pas, j’avais juste peur que tu me dises combien tu en avais marre de moi.
- Jamais je n’en aurai marre de toi.
Jasper entoura le corps de Monty de ses bras.
- Moi non plus je n’en aurai jamais marre.
Monty pleura aussi. Ils restèrent ainsi sur le sol, dans les bras l’un de l’autre.
- Tu es idiot, t’étais pas obligé de te mettre à genoux, juste venir me voir suffisait.
Jasper serra plus fort Monty.
- Oui, je suis toujours idiot.
- Mais c’est une bonne chose, la plupart du temps.
Jasper hocha la tête contre l’épaule de Monty.
- Ton cadeau était juste parfait, dit-il, je l’adore. Merci.
Monty n’ajouta rien. Finalement il se recula pour regarder Jasper.
- Tu ne veux pas me mettre une gifle ?
- Non ! Pourquoi ?
- Je veux être sûr que ce n’est pas encore un rêve que je suis en train de faire où on se réconcilie.
Jasper glissa sa main sur le bras de Monty et lui pinça le creux du coude.
- Alors ?
- Ca fait un peu mal.
- En tout cas j’espère que tu ne rêves pas, sinon ça veut dire que je rêve aussi, et ce serait chiant, dit Jasper.
Monty lui sourit. Ca n’avait pas l’air d’être un rêve cette fois-ci.
Jasper prit sa main dans la sienne pour l’aider à se relever. Monty réalisa ensuite combien leurs visages étaient proches. Jasper arrêta de regarder ses yeux, pour regarder sa bouche.
- Je peux t’embrasser ? Demanda-t-il.
En fait si, c’était forcément un rêve.
- Qu… Quoi ? Pourquoi ? Interrogea Monty.
- Pour une expérience.
Monty relâcha la main de Jasper et se recula.
- Alors non.
Jasper se frotta les cheveux.
- Ouais normal.
- C’est quoi ton expérience ?
- Murphy m’a dit un truc bizarre.
- Quel truc bizarre ?
- Et bien, d’abord, c’était pas bizarre parce qu’il m’a appelé « frangin », et ça c’était génial. Puis du coup j’étais heureux, je voulais lui rouler une pelle, et c’est là qu’il m’a dit des trucs bizarres. Comme quoi c’était toi que je devais embrasser parce que j’étais amoureux de toi et qu’on devrait sortir ensemble.
Monty rougit et regarda le sol d’un coup.
- Mais je ne peux pas être amoureux de toi non ? Je le saurais ! Continua Jasper, mais en même temps je me dis comment est-ce que je le saurais ? Et si j’étais amoureux de toi ? Et puis si je l’étais et que tu ne l’étais pas et que j’étais tout seul ? Et comment je peux être sûr de tout ça et le savoir ? Je suis complètement paumé et ça tourne dans ma tête et j’ai l’impression de ne plus rien comprendre. Alors je risque encore d’agir n’importe comment et de te blesser et ça je ne le veux pas. Mais seulement, comment est-ce que je pourrais savoir ? Comment je savais ça d’habitude ? Comment ils savent les autres ?
Monty releva les yeux et donna deux petites claques sur les joues de Jasper pour le calmer. Celui-ci devenant de plus en plus nerveux et ses paroles se transformaient en torrents et devenaient incompréhensibles.
- Jasper, calme toi. Pas la peine de réfléchir à tout ça.
- Tu crois ?
- Fais juste comme tu fais d’habitude, te pose pas de questions, agis impulsivement.
Jasper regarda Monty, ses paroles s’enregistrant dans sa tête. Il acquiesça.
- Bien sûr tu as raison.
Il posa sa bouche sur celle de Monty.
Monty leva les bras de surprises, puis le repoussa.
- Jasper je…
Jasper l’attrapa et le maintint et reposa sa bouche sur la sienne. L’embrassant en tenant sa nuque pour l’empêcher de s’échapper. Monty essaya de se reculer, les yeux ouverts, mais chaque fois Jasper le tenait plus fort et continuait de l’embrasser. Au bout d’un moment de lutte, Monty laissa tomber. Il en avait trop envie. Il passa sa main dans les cheveux de Jasper, colla son corps au sien et répondit au baiser. Fermant les yeux.
Si c’était un rêve, il était trop réel pour s’arrêter. Si c’était la réalité, elle était trop irréelle pour être vrai. Monty ne savait pas, son cœur frappait si fort contre ses côtes qu’il en avait mal, il embrassait Jasper, Jasper l’embrassait, et c’était atteindre les étoiles, la lune, sans vaisseau spatiale et sans magie. Sa bouche contre la sienne, c’était mieux que dans tout ce qu’il avait pu imaginer jusque là. Monty faillit se perdre dans ce baiser, comme ses mains dans les cheveux de Jasper. Puis il réalisa que « ce n’était qu’une expérience » et finit par y mettre un terme, repoussant plus fermement Jasper.
En vain.
Celui-ci posa ses mains sur ses joues et réclama.
- Encore un peu.
Avant de l’embrasser à nouveau. Monty avait la tête qui tourne mais n’osa plus poser ses mains sur Jasper, ou il ne pourrait plus s’arrêter. Jasper finit par mettre un terme au baiser de lui-même et regarda Monty, tenant toujours ses joues, il finit par le relâcher doucement et se recula. Il posa une main sur sa bouche quelques instants, puis lança :
- Merde…
Monty eut peur. Il serra ses poings, baissant la tête, prêt à se recevoir les revers de ce baiser.
- Je suis amoureux de toi, lâcha Jasper d’un coup.
Monty releva les yeux. Jasper se passa la main dans ses cheveux.
- Comment j’ai pu me rendre compte de rien ? C’est pourtant tellement évident, bien sûr, c’était pour ça que j’étais si bien dans tes bras, et pourquoi j’étais toujours troublé quand tu me regardais trop longtemps, c’était ça ces picotements partout… Pourquoi je suis aussi stupide ? Je suis amoureux de toi Monty. C’est peut-être pas réciproque mais…
Monty lui sauta au cou et reposa sa bouche sur la sienne, avec un certain soulagement et un peu d’avidité. Il avait le droit de faire ça, si Jasper l’aimait comme il l’aimait, il pouvait l’embrasser et poser ses mains sur son dos, le toucher, le caresser, sans culpabiliser. Après l’avoir embrassé, il le serra contre lui aussi fort qu’il le put, enfouissant son visage contre son cou.
- Tu es amoureux de moi aussi, conclue Jasper tout seul.
- Bien sûr.
- C’était ça que tu voulais me dire la dernière fois, quand je t’ai parlé de Maya. Quand tu m’as dis que tu m’aimais.
- Oui.
Jasper embrassa son crâne et le serra fort aussi.
- Je suis désolé d’avoir rien compris, je ne voulais pas te faire du mal.
Jasper posa ses mains sur ses épaules, pour le repousser doucement, juste pour voir son visage.
- Depuis quand ?
Monty haussa les épaules pour montrer qu’il n’en savait rien.
- Aussi longtemps ? Fit Jasper. Pourquoi je n’ai rien vu ? Rien compris ? Comment on peut être aussi stupide que moi ?
Jasper secoua la tête.
- Je suis désolé. Je suis vraiment désolé. Je n’ai jamais voulu te faire attendre, ni te faire souffrir. Si j’avais su…
Monty posa sa main sur sa joue, caressante. Jasper se tut. Son cœur dévorant sa poitrine. Comment est-ce qu’il avait fait pour l’ignorer ? Pour ne pas le sentir ?
Cela faisait si longtemps que Monty était toute sa vie, la personne la plus importante. Bien avant Octavia, bien avant Maya.
La personne avec qui il voulait passer la Saint Valentin…
Tout le monde avait compris avant lui.
- Je suis vraiment le roi au pays des idiots.
- Et moi je suis amoureux du roi.
Jasper sentit une grande chaleur envahir sa poitrine à l’entente des ces mots. Monty appuya son nez contre celui de Jasper.
- Je t’en supplie, dis moi que je ne rêve pas.
- Tu ne rêves pas, lui dit Jasper, et si tu rêves et que je rêve, quand je me réveillerai je viendrai t’assurer que je t’aime.
- Tu me le dis tout le temps.
- Je t’aime d’amour.
Monty sourit.
- Tu m’assurais que tu étais amoureux de Maya.
Jasper leva les yeux au ciel.
- Elle est gentille et adorable, mais je dois t’avouer quelque chose.
- Quoi ?
- Elle est un peu ennuyante des fois.
- C’était elle la bonne, tu te rappelles ? Le taquina Monty.
Jasper frotta son nez contre celui de Monty :
- Ouais ben je me suis trompé.
Monty se recula et Jasper se rapprocha. Alors Monty se recula encore.
- Tu devrais lui parler, tu sais. D’abord. En premier. Que ce soit clair.
Jasper arrêta de s’avancer.
- Et toi tu parles à Miller.
- Oui. Même si on n’est pas ensemble lui et moi.
Jasper enfonça ses mains dans les poches de son jean et passa d’une jambe sur l’autre :
- Tu éprouves quelque chose pour lui ?
- De l’amitié.
- C’est tout ?
- Oui. J’ai vraiment essayé d’éprouver autre chose pour lui. Je l’apprécie vachement, c’est un type super même s’il peut avoir mauvais caractère, mais c’est tout. C’est toi que j’aime.
Jasper pencha d’un coup son visage et embrassa Monty, ses mains toujours dans ses poches. Puis il se recula et lui sourit.
- Je t’aime aussi Monty.
Ils se regardèrent un moment, sans se toucher, ou juste avec les yeux. Ils n’avaient pas besoin de se parler, juste besoin de renouer leurs liens, plus fort. Trop de jours l’un sans l’autre, trop de silence, de colère et de tristesse. Ils avaient simplement besoin d’être sûr que l’autre était bien là, que ceci était bien en train d’arriver.
Doucement Monty tendit la main et toucha le bras de Jasper, attrapant son coude, il descendit ses doigts le long de son avant bras et serra son poignet.
Jasper se rapprocha à peine de lui, leurs corps à quelques centimètres l’un de l’autre, se frôlant simplement.
- Je pense qu’il faut aller en cours maintenant, dit Monty.
- On a raté le bus.
- Je vais conduire.
Jasper acquiesça et Monty le relâcha, mais Jasper attrapa son bras et le tira vers lui.
- Avant ça, il faut qu’on fasse quelque chose de vraiment très important.
- Quoi ? Demanda Monty alors que leurs visages étaient à nouveau si proches.
Jasper sortit son portable, puis il alluma la vidéo de la grande femme qui rit. Monty regarda Jasper, puis son portable et au bout de moins de dix secondes, ils étaient tous les deux entrain de rire.
- Ca marche à chaque fois, fit Jasper en rigolant.
- Oui.
Ils rirent en se tenant quasiment l’un contre l’autre, et il n’y avait pas de problème avec ça. Plus maintenant.
Jasper comprenait. Cette envie d’être proche de Monty, ce besoin constant de se coller à lui, de le prendre dans ses bras, de mieux dormir par terre tant qu’il était collé à son meilleur ami. Ce n’était pas juste parce qu’il voulait être avec son meilleur ami.
Il était amoureux.
Tout devenait tellement clair maintenant, tout s’expliquait en lui, ça paraissait tellement logique, tellement visible, qu’il se demandait comment il avait pu être aussi aveugle et stupide, pendant aussi longtemps.

Ils arrivèrent en retard au lycée. Jasper n’arrêtait pas de tripoter sa chaîne dans la voiture, et dans le couloir.
- Si t’arrête pas, tu vas finir par la casser. Lui dit Monty.
Jasper lâcha la chaîne et frappa à la porte de leur salle de cours. Ils étaient pas aller chercher de billets de retard, mais ils espéraient que Kane les laisserait entrer. Ca faisait quoi ? Vingt minutes ?
- Monsieur Jordan et monsieur Green qui me font l’honneur d’enfin se présenter à mon cours.
- Bonjour monsieur, lui dit Jasper en souriant et en entrant dans la classe.
- Bonjour, fit Monty.
- On peut connaître le motif de votre retard ?
Jasper et Monty se regardèrent et parlèrent en même temps.
- On s’est réconcilié.
Kane fronça les sourcils.
- Et ça a pris un peu de temps, dit Jasper, le temps que je m’agenouille tout ça.
- Le temps que je l’aide à se relever.
- Et que je le remercie pour son cadeau d’anniversaire.
- On a aussi regardé la vidéo de la grande femme qui rit, ajouta Monty.
- Vous voulez la voir ? Ca vous mettrait de bonne humeur dès le matin.
Kane soupira :
- Effectivement, vous vous êtes réconciliez. Dépêchez-vous d’allez vous asseoir avant que je vous colles tous les deux.
Monty s’éloigna jusqu’à leurs places, mais Jasper s’approche de Kane :
- Regardez le cadeau qu’il m’a offert, il est super !
Kane pointa du doigt les places :
- Allez-vous asseoir !
Jasper sourit et rejoignit Monty. Murphy n’avait pas loupé une miette de la scène. Les enfants s’étaient enfin réconciliés, il était temps. Jasper tourna ses yeux vers lui et leva le pouce avec un clin d’œil. Murphy roula des yeux, mais sourit.
Putain.
Enfin.

xxx

Monty était assit à côté de Miller sur le banc et regardait Jasper au loin. Ce dernier dût se sentir observé parce qu’il tourna la tête, leurs yeux se croisèrent et ils se sourirent. Miller noua ses mains et fut le premier à parler :
- Donc, vous vous êtes réconciliés.
- Oui.
- Je vois. C’est une bonne chose. Je crois.
- Jasper est amoureux de moi, lâcha Monty.
Il regarda Miller pour lui dire, essaya de ne pas sourire, mais ses yeux disaient à quel point il était heureux. Miller soupira et se passa une main sur le visage.
- Alors ça y est, il a réalisé.
Monty bafouilla :
- Tu… Tu savais ?
- Disons que j’avais des doutes, mais puisqu’il n’agissait pas…
Monty fronça les sourcils.
- Tu en as profité.
- Je t’aime, je devais faire quoi ? J’étais plutôt content qu’il se sente amoureux de Maya plutôt que de toi.
Monty réfléchit à ce qu’il lui disait, puis dit :
- Ca se tient, j’imagine. Je suis désolé.
- Je suis dégoûté, ne me dis pas que tu es désolé, c’est pire.
Monty acquiesça.
- J’imagine qu’on n’ira pas au concert de Within Temptation ensemble.
- On n’en a pas encore parlé avec Jasper mais…
Monty baissa la tête :
- Je suis…
- Désolé, oui je sais. C’est bon. Je ne t’excuse pas, je trouve ça particulièrement injuste, et blessant. J’ai eu envie d’y croire.
- Je sais…
Miller avait l’air réellement triste et Monty savait comment il devait se sentir, et il en était désolé, mais il ne pouvait rien faire.
- Jasper ne te mérite pas.
- Je pense que si.
- Il n’a rien fait pour t’avoir, tu lui es juste tombé dans les bras.
- Je ne suis pas tombé amoureux de lui pour rien.
- C’est juste parce que tu le connais depuis longtemps.
Monty secoua la tête.
- Non. Jasper m’apporte beaucoup de choses. Il me fait rire, on est sur la même longueur d’onde pour pleins de choses, il prend soin de moi à sa manière. Il m’apporte beaucoup, je vois toujours les choses différemment quand il est là. Une journée banale devient une véritable aventure, des petits détails vont prendre de l’importance, des choses ennuyantes vont devenir amusantes. Je comprends que tu lui en veuilles, et je comprends que tu sois énervé, et triste, mais Jasper n’y est pour rien tu sais. Ce sont mes sentiments qui sont en cause.
- Je déteste vraiment quand tu prends sa défense.
Monty haussa les épaules. Miller soupira.
- Je… Je pense que pendant un temps je vais éviter de te parler. Il faut juste que je… Merde.
Miller se leva.
- J’y vais.
Monty ne le retint pas. Il aurait voulu que les choses soient plus simples, et que personne ne souffre. Mais certaines choses n’étaient pas possibles.

Maya se mit à pleurer quand Jasper lui annonça avec un million de pincettes qu’il la quittait.
- Non, ne pleure pas, s’il te plait, je ne veux pas te faire souffrir.
- Et comment c’est possible alors que tu m’annonces que c’est fini ?
Jasper secoua les mains :
- Je ne sais pas. J’en sais rien. Pardon.
Maya pleura de plus belle.
- Je pensais que tu étais amoureux de moi.
- Je pensais que je l’étais, mais je me suis trompé. J’ai confondu.
- Qui peut confondre ?
- Moi apparemment.
Maya releva la tête, renifla, essaya de retenir ses larmes, en vain. Jasper avança sa main vers elle mais elle se recula :
- Ne me touche pas ! Dit-elle d’une voix vachement aiguë.
- Désolé.
- Pourquoi tu me quittes de toute façon ? Avec toutes les choses que je t’ai dis et que j’ai faites pour toi ?
Jasper leva un sourcil :
- Je sais que tu as fais beaucoup mais…
- Beaucoup ? J’étais là tout le temps pour toi, quand ça n’allait pas avec Monty, quand ça n’allait pas avec Octavia, j’étais là et je t’ai aidé.
- Je sais bien Maya, et merci pour ça. J’aimerais qu’on reste amis, si c’est possible.
- Pourquoi tu me quittes ? Répéta-t-elle, je suis sûre qu’on peut être ensemble, que tu pourrais m’aimer à force…
- Je suis amoureux de Monty !
Maya écarquilla les yeux.
- Tu aimes les garçons ?
- Non. C’est lui que j’aime.
Elle grimaça, un peu écoeuré.
- Tu préfères un garçon à moi.
Jasper haussa les épaules, enfonçant ses mains dans ses poches.
- Je préfère Monty. Je l’ai toujours préféré, même quand je pensais être amoureux de toi. C’est mon meilleur ami. C’est même plus que ça.
- T’as pas honte de me dire ça ? Je te signale que je suis ta petite amie.
- Tu étais. Maya, c’est fini. Je sais que ça te blesse mais…
Elle se remit à pleurer. Jasper sortit ses mains de ses poches paniquant de nouveau.
- Pardon ! Vraiment pardon. Je n’aurais pas dû sortir avec toi.
- C’est pire si tu dis ça.
Jasper fit la moue.
- On va rester amis, c’est bien d’être des amis. On était amis y a pas encore si longtemps.
- Mais je t’aime.
La sonnerie retentit alors, et Jasper se sentit presque soulagé, même si c’était égoïste de sa part. Encore une fois. Il avait hâte d’en avoir terminé avec ça, il ne voulait pas blesser Maya, mais c’était tellement compliqué de rompre.
- Et pas moi, dit-il sérieusement, pas comme tu le voudrais.
Jasper tourna sa chaîne entre ses doigts. Maya le fusilla des yeux et partit en courant, toujours les larmes aux yeux. Monty le rejoignit.
- Alors ?
- Ca s’est mieux passé que prévu, fit Jasper. Enfin je crois. J’aurais aimé qu’elle me dise « ah mais oui je comprends », mais c’était un peu trop demandé je pense.
- Carrément, sourit Monty.
- Et Miller ?
- Ce sera dur, mais il s’en remettra. J’espère. Je pense. J’imagine.
Jasper prit la main de Monty, et noua ses doigts aux siens.
- Ca aurait pu être pire, dit-il.
Monty acquiesça. Ca aurait pu. Effectivement.
S’ils ne s’étaient pas réconciliés, par exemple.
- Je suis triste pour les autres, avoua Jasper, mais je ne peux pas m’empêcher d’être content pour moi.
- Je comprends ce que tu veux dire, fit Monty.
Jasper lui sourit.
- Allons en cours va, dit Monty.

Tout le monde remarqua qu’ils se tenaient par la main et les gens n’en furent pas vraiment surpris au final. La réaction la plus commune fut « ah ben enfin » et on en fit pas tout un plat. Jasper et Monty encore moins que les autres.
Murphy l’avait annoncé à Bellamy, même avant qu’ils ne se tiennent par la main aux vues de tout le monde.
- Les gosses sortent ensemble, ça y est.
- Vraiment ? Demanda Bellamy.
Murphy hocha la tête :
- Ouais, et c’est pas trop tôt, il était temps.
- Je me demande ce qui les a aidé.
- Peut-être le fait que je m’emporte et dise à Jasper qu’il était amoureux de Monty.
- Tu as fait ça ?
- Oui. Ca m’a échappé.
Bellamy rit et posa sa main sur son épaule.
- T’as fini par craquer alors.
- J’en avais marre. Puis Jasper qui chiale c’est emmerdant.
- Je comprends, moi non plus je n’aime pas quand O pleure.
Murphy leva ses yeux vers lui. Bellamy avait un sourire en coin.
- Oui. Fit Murphy.
Bellamy eut l’air surpris, puis décoiffa Murphy.
- Parce que c’est ton frère, dit-il.
- C’est ça, répondit Murphy l’air agacé. C’est un emmerdeur bruyant qui n’a rien à voir avec moi et on n’a aucun lien du sang.
- Mais ça n’empêche pas.
- Non, ça n’empêche pas, dit Murphy. Jasper est comme ça, il choisit sa famille.
Bellamy acquiesça, et Murphy marmonna :
- C’est pas si mal d’être de sa famille.
Il eut l’air bougon, et content en même temps.
- Bon. J’imagine que tout est bien qui finit bien.
- C’est une bonne chose non ?
Murphy hocha la tête.
- Ouais.
- Cette année n’était pas si mal, dit Bellamy.
- Pas si mal ouais. Pas si mal…
Ils se regardèrent, et tant pis pour tous ceux qui les regardaient et iraient les déconcer. Ils s’embrassèrent.
Murphy avait une famille – et son frère sortait enfin avec celui qu’il aimait - , il était amoureux d’un type qui le rendait heureux, il avait des amis, une belle chambre et l’impression d’exister.
Effectivement.
Ce n’était pas si mal.

xxx

Jasper et Monty étaient assis l’un à côté de l’autre dans le bus.
- Je voulais te demander un truc, dit Monty.
- Quoi ?
- Est-ce que tu te souviens de quand on était petit et que…
- Je me souviens, le taquina Jasper.
Monty lui donna un petit coup de coude.
- Et que ma mère t’avait acheté un mobile avec des fleurs, que tu avais accroché à mon plafond ?
Jasper réfléchit, puis hocha finalement la tête :
- Oui, je m’en rappelle, je trouvais ce truc vraiment moche.
Monty leva un sourcil surpris.
- Ma mère m’a dit que tu étais fasciné par ce truc.
- Non. Répondit Jasper. Je me disais juste que toi, tu l’adorerais, c’était des fleurs et ça te plairait. Quand elle me l’a acheté j’étais super content, j’allais pouvoir l’accrocher dans ta chambre et j’étais sûr que tu serais content aussi. Pourquoi tu me parles de ça ?
- Je ne me rappelle pas de cette histoire, il paraît que j’ai cassé le mobile et je voulais savoir comment tu avais réagis.
Jasper haussa les épaules.
- Tu t’es mis à pleurer, en disant que tu étais désolé d’avoir cassé le mobile que j’aimais. Je t’ai dis que je l’aimais pas trop, tu m’as dis que toi non plus, pas vraiment. On s’est fait un câlin, on l’a mis à la poubelle, et on est allé jouer dehors.
- Et c’est tout ? Demanda Monty.
- Oui.
- Tu n’étais pas en colère ?
- Pas du tout. Ce n’était pas un très beau mobile, et si tu ne l’aimais pas, alors j’avais aucune raison d’être en colère.
Monty cligna plusieurs fois des yeux et éclata de rire.
- J’ai dis quelque chose de drôle ? Demanda Jasper.
- Non. Rien. Tu n’as pas changé finalement.
- Je dois prendre ça pour un compliment ? Demanda Jasper.
Monty acquiesça.
- Oui.
Puis il embrassa sa joue. Jasper se tourna vers lui tout content.
Et soudain il prit le bras de Monty :
- Merde Monty, je viens de penser à un truc.
- A quoi ?
- On n’est pas venu avec ta voiture ce matin ?
Les deux adolescents se regardèrent.
- Merde, fit Monty.
Ils descendirent au prochain arrêt, et eurent une crise de fou rire tout le long du chemin du retour vers le lycée, qu’ils firent à pieds.
Jasper dût s’accroupir à un moment.
- Stop… Stop je peux plus marcher. Je ris trop.
Monty retourna vers lui et l’aida à se lever.
- Non abandonne moi ici, rit Jasper. Continue sans moi.
Monty serra sa main super fort, et se calma une seconde pour dire.
- Jamais.
Jasper eut comme un bug, son cerveau s’éteignit, son cœur s’arrêta, il ne rit plus. Monty s’approcha :
- Jasper ? Ca va ?
Celui-ci passa ses bras autour de Monty pour le serrer contre lui.
- Beaucoup trop bien, répondit-il.
- Jasper ?
- C’est ta façon de dire que tu ne m’abandonneras jamais, je me sens tout ému.
Monty posa sa main sur son dos.
- T’en doutais ?
- Non. Oui. J’en sais rien. En ce moment je faisais des cauchemars où tu me laissais tomber. On se parlait plus. Toute cette merde, tout ça…
Monty tapota doucement son dos.
- Je ne t’abandonnerai pas. Promis.
Jasper se recula et acquiesça. Puis il dit :
- On est trop cons. On a prit le bus…
Monty sourit et secoua la tête alors que Jasper se remettait à rire.
Comme marcher et rire ne faisaient pas bon ménage, ils mirent pas mal de temps avant d’atteindre la voiture de Monty. Se calmant enfin.
- Tu dors à la maison ce soir ? Demanda Monty en conduisant.
- Oui, carrément, ça m’a trop manqué de ne pas dormir avec toi.
- Moi aussi. Répondit Monty presque timidement.
Jasper étendit ses jambes et s’étira, puis il joua avec sa chaîne. Ils se perdirent tous deux dans leurs pensés sur le chemin du retour, c’était un doux silence agréable qu’ils ne se sentaient pas le besoin de combler.

Ils firent leurs devoirs allongés tous les deux sur le lit de Monty, et c’est comme ça que les retrouvèrent les parents de Monty.
- Vous vous êtes réconciliez, sourit la mère, tu vois Monty, on te l’avait dit.
Jasper se leva et alla les serrer dans ses bras.
- Belle maman, beau papa, comme vous m’avez manqué.
Soudainement ces surnoms qu’ils se donnaient pour rire prenait un autre sens, se dit Monty. Ils devenaient une réalité. Ils les laissèrent seuls et Jasper se rallongea à côté de Monty, attrapa son stylo et finit son exercice.
- Tu crois qu’on doit le dire à tes parents ? Demanda Jasper.
- Je ne sais pas. Je pense que oui.
Monty ne savait pas du tout comment ils réagiraient, mais ses parents n’avaient jamais eus de propos qui montrerait que ça les dérangerait de voir leur fils sortir avec un garçon.
- Par contre, va falloir préparer Seth et surtout Wendy avant que je leur annonce. Wendy ne supporte déjà pas que Murphy soit avec un homme, alors si moi aussi…
Monty haussa une épaule et se laissa tomber sur le côté en poussant ses livres et ses feuilles.
- Je me fiche qu’ils le sachent ou pas, dit Monty, si tu penses que ça va foutre le bordel on n’est pas obligé de leur dire.
Jasper posa son stylo entre son nez et sa bouche essayant de le faire tenir.
- Hmmmmmm.
Le stylo retomba et Jasper vint se coller contre Monty :
- En fait je m’en fiche aussi. Murphy, c’est lui ma famille, il est au courant et ça me va.
Monty fit la moue.
- Il n’est pas ta seule famille.
Jasper passa son bras autour de Monty.
- Je sais. Toi et tes parents, vous êtes ma famille aussi. Et il y a Bellamy également.
- Bellamy ?
- C’est mon beau frère après tout. C’est le tien aussi.
- Ah bon ?
- Oui. Murphy est ton beau-frère, donc Bellamy aussi.
Monty se mit à rire.
- Tu décides vraiment les choses comme elles t’arrangent.
Jasper se recula pour s’asseoir, moins sûr de lui d’un coup.
- Ca te dérange ?
Monty s’assit aussi et prit ses mains dans les siennes.
- Non. Je veux bien qu’ils soient mes beaux frères.
Jasper sourit et Monty dit :
- Ma fiancée va être triste.
- Ta fiancée ?
- Tu te souviens de ma petite cousine ? Avec laquelle on s’était fiancé.
- Ooooh. Oui. Mais tu es mon fiancé maintenant ! A moi.
Monty rougit et acquiesça. Jasper s’amusa à pousser leurs paumes l’une contre l’autre et à entremêler leurs doigts.
- Je risque d’être un peu jaloux et possessif, ajouta Jasper.
- Moi aussi tu sais ?
- Vraiment ?
- Oui.
Le sourire de Jasper s’agrandit :
- Tant mieux.
Il avança son visage et colla son nez contre celui de Monty.
- Quand je fais ça, j’ai l’impression d’être grignoté de l’intérieur par des insectes et mon cœur bat plus vite, et toi ?
Monty devint encore plus rouge.
- Moi aussi, dit-il avec l’impression que son cœur allait finir par s’échapper de sa poitrine.
Jasper baissa la tête et colla son visage contre la poitrine de Monty, ce qui n’arrangea rien. Jasper ferma les yeux.
- J’entends tout.
Monty relâcha doucement les mains de Jasper et passa ses bras autour de lui. Posant sa joue contre son dos. Ils restèrent un moment comme ça, avant que Jasper ne relève la tête, posant ses mains sur les épaules de Monty.
- Je t’aime, et je risque de te le dire souvent, lui dit Jasper.
Monty posa sa bouche sur la sienne. Un court baiser volé, un pas grand-chose, et en même temps un tout. Les joues de Jasper devinrent rouges. Monty lui sourit :
- Ca te dit qu’on se regarde un film ?
Jasper hocha la tête.
Monty mit un dvd au hasard et ils s’installèrent devant la télé, collés l’un contre l’autre.

Au dîner, Monty annonça simplement à ses parents que Jasper et lui sortaient ensemble. Ceux-ci se contentèrent de hausser les épaules.
- On se demandait quand est-ce que vous alliez vous décider.
Jasper fit crisser sa fourchette dans son assiette. Monty soupira :
- Tout le monde savait n’est ce pas ?
- Je pense, sourit son père.
Monty et Jasper échangèrent un regard, puis ils finirent par éclater de rire. Tout le monde savait.

Ils se couchèrent, portant tous les deux un long tee-shirt. Jasper vint tout de suite se coller contre Monty, se blottissant contre son corps en poussant un soupir content.
- Ton odeur m’avait tellement manqué. Et ton corps tout chaud aussi. Je vais bien dormir cette nuit.
Monty ne pu rien dire, juste rougir et enfouir son visage dans le cou de Jasper. Ce dernier mit très peu de temps à s’endormir, et Monty caressa doucement son dos en souriant. Il avait le droit. Il pouvait passer sa main dans ses cheveux, jouer avec ses bouclettes, descendre ses doigts sur sa colonne vertébrale, simplement être contre lui et profiter de sa chaleur. Il n’avait plus à culpabiliser d’être un profiteur. Il s’endormit en se sentant bien et soulagé.

Quand son réveil sonna, Monty eut peur d’ouvrir les yeux et de se rendre compte que la journée d’hier n’était qu’un long et doux rêve. Puis il sentit un bras s’enroulé autour de lui et une voix murmurer :
- Rapproche-toi un peu.
Monty se tourna pour se coller un peu contre Jasper et celui-ci l’embrassa.
- Bonjour. Je n’ai pas rêvé, sourit Jasper.
- Moi non plus.
- Je t’aime Monty-chan.
- Je t’aime Jasper.
Jasper l’embrassa une deuxième fois, puis ils se levèrent. Jasper courru jusqu’à la salle de bain :
- Je suis premier.
Il s’enferma dedans tandis que Monty secouait la tête, amusé. La porte se rouvrit :
- A moins que tu veuilles qu’on partage ?
Monty eut l’impression que de la fumée sortait de ses oreilles tellement son visage devint chaud soudainement.
- Je… euh… ben…
Jasper éclata de rire.
- Je plaisantais.
Il referma la porte et Monty prit un peu de temps pour se remettre de ses émotions. Et alla préparer du café.

xxx

Il s’agissait en fait de la dernière semaine de cours. Ils auraient ensuite une semaine de révision, puis les examens. Autant dire que Jasper se croyait déjà en vacances et ne fit pas grand-chose en cours, à part faire des morpions avec Monty qui essayait de prendre en notes les derniers conseils qu’on leur donnait.
- Te fais pas de soucis Monty, j’ai un secrétaire.
- Qui ?
Jasper pointa Murphy, assit à la table d’à côté, avec son stylo en ricanant. Murphy lui fit un fuck. Monty rit.
- Au pire on demandera à Clarke, fit Jasper.
Ce qu’ils firent. Clarke leur prêta ses notes, en les réprimandant un peu sur le fait qu’ils devraient prendre les études un peu plus au sérieux.
- Promis Clarke, fit Jasper, j’m’y met dès que commence les vacances.
Elle leva les yeux au ciel. Ils allèrent faire des photocopies des notes de Clarke, avant de lui rendre. Ils se rejoignirent tous le midi, sauf Miller et Maya qui avaient besoin de temps pour avaler tout ça. Bellamy et Murphy en revanche vinrent s’incruster, ce qui fit plaisir à tout le monde.
- Murphy qui nous offre sa présence, comme c’est beau, fit Finn en faisant semblant de pleurer d’émotion.
- Et ils nous emmènent Bellamy, sourit Clarke.
Jasper sourit :
- C’est parce que c’est mon frère et mon beau-frère.
Bellamy acquiesça en souriant, Murphy se contenta de grogner et manger ses légumes.
La semaine passa vraiment très vite. Jasper et Monty étaient… Comme avant. Ils déliraient ensemble, parlaient ensemble sans espace personnel, mourraient de rire sans raison, partageaient des discussions incompréhensibles pour les autres. C’était comme si rien n’avait changé, sauf peut-être quand leurs mains se frôlaient, que de temps à autres leurs doigts s’emmêlaient, ou quand, parfois, ils s’oubliaient et s’embrassaient.

Murphy passa toutes ses soirées chez Bellamy, puisque Jasper faisait pareil chez Monty.
- Ils n’ont pas changé, fit Murphy allongé nu dans les bras de Bellamy qui ne portait rien non pluss.
- Tu t’attendais à quoi ?
- Je ne sais pas. Peut-être à ce qu’ils se roulent des pelles dans tous les couloirs et qu’on les choppe entrain de baiser dans un placard à balais.
- Ils ne sont pas comme nous, sourit Bellamy.
- On ne l’a jamais fais dans un placard à balais.
Bellamy rit et embrassa son front, resserrant son bras autour de Murphy.
- Tu voudrais ?
- Non, marmonna Murphy, trop étroit.
Murphy soupira :
- Mais quand même, on ne dirait pas qu’ils sortent ensemble.
- Moi je crois que c’est parce qu’ils sortaient déjà ensemble finalement. C’est pour ça qu’on ne voit pas vraiment la différence.
Murphy releva les yeux pour les plonger dans ceux de Bellamy.
- T’as sans doute raison.
Bellamy l’embrassa et sourit :
- Bien sûr que j’ai raison.
Murphy passa sa main dans ses cheveux :
- Fais gaffe de ne pas te chopper la grosse tête, ça va te rendre chauve.
Bellamy attrapa la main de Murphy :
- Ne dis pas des choses pareilles. Sale gosse.
- Sale pédophile.
Bellamy leva les yeux au ciel :
- Ca faisait longtemps tiens.
Murphy rit. Bellamy posa son nez contre le sien :
- Mon John d’amour.
Murphy grimaça et l’embrassa pour le faire taire. Puis il posa sa joue contre l’épaule de Bellamy.
- Mon John chéri ?
- Ta gueule. Et dors.
Bellamy se tut, embrassa son crâne et ferma les yeux.
- Mon Murphy que j’aime ?
- Bellamy… Râla Murphy.
L’autre eut un petit rire puis il resserra un peu sa prise sur Murphy, et ils s’endormirent au bout d’un moment.

xxx

Et puis les cours prirent fins. Il ne restait qu’une semaine avant les examens, et la plupart des lycéens allaient sans doute passer leurs temps à réviser. Sauf certains qui s’en foutaient. Murphy passa le week-end avec Jasper et Monty, en ayant à la fois l’impression de tenir les violons, et pas du tout en même temps. Les deux faisaient toujours attention de l’incruster dans leurs délires et leurs conversations.
- J’ai une super idée pour cette semaine de révision, lâcha finalement Jasper.
- Laquelle ? Demanda Murphy sceptique.
Jasper exposa son plan à Murphy et Monty, qui acceptèrent tous les deux son idée.

La sonnerie de la porte d’entrée retentit, et Bellamy alla ouvrir, se disant qu’il s’agissait de Murphy. Il avait raison, sauf qu’il n’était pas seul. Il était accompagné de Monty et Jasper, et ils avaient tous les trois des gros sacs.
- On vient s’incruster chez toi pour les révisions, expliqua Jasper.
- Merci de me demander mon avis, fit Bellamy en les laissant rentrer.
- On s’est dit que tu nous aiderais, puis Octavia ne sera pas toute seule pour réviser du coup. Continua Jasper.
Bellamy regarda Murphy, qui haussa les épaules :
- Tu penses vraiment que j’allais m’opposer à Jasper ? C’est trop fatiguant. Dit Murphy.
Monty avait déjà suivit Jasper dans le salon, où ils posèrent leurs sacs. Octavia sortit de sa chambre et elle les prit dans ses bras en disant qu’ils avaient eut une super idée. Bellamy lâcha les armes. Après tout ça pouvait être marrant.

A suivre.
Swato
Swato
Dieu vis sur une tortilla.
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Je peux pas m'empêcher de penser qu'avec ce plan de révision... il y a anguille sous roche XD
c'est peut être moi qui débloque ceci dit Razz
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