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NEW [Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Le ringard, le meilleur ami, la déesse, le truand et le grand frère (12)

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Maliae
Maliae
Piou piou piou piou piou piou piou piou piou piou
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MessageSujet: NEW [Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Le ringard, le meilleur ami, la déesse, le truand et le grand frère (12) NEW [Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Le ringard, le meilleur ami, la déesse, le truand et le grand frère (12) Icon_minitimeDim 3 Avr - 21:58

Fandom : Les 100
Prompts : Hmmmm, c'est bon !
Tu me tiens la main mais tu ne comprends pas.

Note : Jonty Murphamy, ça passe de "oh c'estmignon" ah "oh c'est triste", en gros. Ce chapitre fait 10 milles mots et il a atteint la 20ème page. Mais au final il ne se pas grand chose, je trouve, beaucoup de blabla quoi.
J'ai pas relu, c'est trop long

***

12. Joyeux noël et bonne année.

« Cher Murphy !
Voici un cachet pour ton mal de tête que tu dois te payer à l’heure qu’il est.
On t’a déjà dit que tu bavais et ronflais ? Ta tête est impayable quand tu dors.
J’aurais voulu filmer ça et devenir riche en le mettant sur youtube, mais j’avais dans l’idée que tu m’étriperais.
Au cas où tu aurais oublié, tu as essayé de coucher avec moi hier soir.
Je ne veux pas coucher avec toi, mais je veux bien être ton ami.
Tu n’es pas obligé d’accepter tout de suite, mais réfléchis-y.
Jasper ».


Murphy bu l’aspirine, son crâne le lançant horriblement, puis relu plusieurs fois le mot pour bien le comprendre. Il eut un petit rire :
- C’est quoi ça abruti ? Une demande en mariage ?
Il reposa la feuille et se recoucha et regarda le plafond. Il ne se souvenait pas de tous les détails, mais effectivement il avait essayé de coucher avec Jasper. S’il avait des regrets ? Non, il s’en foutait. A dire vrai, à l’heure actuelle, si Jasper voulait coucher avec lui, il dirait okay, comme pour n’importe d’autre qui serait intéressé. Pas de sentiment, juste de la baise. C’était comme ça que c’était le mieux, c’était comme ça qu’on risquait le moins de souffrir.
Murphy s’enroula dans sa couverture, ferma les yeux, et ne pensa pas à Bellamy.
Pas trop.

xxx

Bellamy zappait sans se fixer sur aucune chaîne, rien n’attirait vraiment son regard, rien ne l’intéressait vraiment. Octavia était sur son portable en train d’envoyer des sms à Jasper et râla :
- T’as fini, c’est chiant, décide toi à la fin.
Bellamy arrêta d’appuyer, laissant une chaîne de télé-shopping.
- Je vois, tu veux refaire ta garde robe et t’acheter ce body correcteur de silhouette.
Bellamy soupira et rechangea de chaîne. Pour tomber sur Bob l’éponge, comme un fait exprès.
- Laisse ça, fit Octavia, c’est débile mais marrant.
Bellamy laissa, mais se leva et décida d’aller prendre une douche. Une longue, très longue douche. Depuis la veille il se sentait bizarre, sans tout à fait identifier pourquoi. Murphy avait pété sa crise, était parti en claquant la porte, et désormais Bellamy n’arrivait plus à réfléchir normalement. Quand il sortit de la salle de bain, sa soeur lui avait piqué son portable.
- Rends le moi.
- Je m’amuse à regarder ta galerie. Dit-elle.
- Qu’est ce qu’elle a ma galerie ?
- Je regarde les filles que t’as pris en photo ces derniers temps, tu trouves pas qu’elles se ressemblent toutes ?
- Ah.
Octavia fit :
- T’as un nouveau genre préféré ? D’habitude t’aimais mieux les brunes.
- Ah bon, j’ai pas fais attention.
Bellamy rejoignit sa frangine sur le divan, et la regarda faire défiler les photos.
- Elles ne se ressemblent pas tellement, fit Bellamy.
- Non. C’est vrai. Elles ont toutes les cheveux châtains, mais elles ne se ressemblent pas. Quatre sur six ont les yeux bleus tiens. Celle là, vert. La dernière, marron.
- J’ai encore rien fait avec la dernière. Fit Bellamy en attrapant son portable pour faire défiler les photos lui-même. Je n’avais pas fait gaffe, Tu as raison. C’est bizarre.
Octavia rit.
- Tu fais flipper à prendre des photos des filles que tu vas te faire tu sais ? Si un jour tu te fais arrêter par les flics parce que suspecté d’être un tueur en série, je ne serai même pas surprise.
Bellamy effaça toutes les photos d’un coup.
- Problème réglé, dit-il.
Puis il mit son portable dans sa poche et recommença à zapper.
- Bell, arrête, dis moi ce qui te tracasse ou je vais devenir folle.
- Rien ne me tracasse.
Octavia soupira :
- Bon je vais dans ma chambre, quand ça ira mieux, préviens moi.
- Tout va très bien.
Sa sœur roula des yeux puis alla s’enfermer dans sa chambre. Bellamy éteignit la télé et se frotta les yeux avec ses doigts, épuisé. Tout ça c’était la faute de ce sale gosse qui voulait jouer avec les adultes, il s’était incrusté dans sa vie et ne voulait plus en sortir, il se cramponnait, s’imposait, dans sa salle d’étude, dans sa voiture, dans son lit, dans sa tête.
Ce morveux l’avait embrassé et Bellamy n’arrivait plus à penser à autre chose.
C’est qu’un gosse qui joue à un drôle de jeu avec de l’essence et des allumettes, essayait-il de se raisonner. Ce n’est qu’un stupide adolescent qui trouve ça drôle de faire tourner les adultes en bourrique.
En fait Murphy ne l’avait pas embrassé, il l’avait cogné comme il cognait quand il était furieux, et furieux il l’était sans arrêt. Il l’avait frappé avec sa bouche, comme pour se venger de quelque chose que Bellamy ne comprenait pas. L’adulte finit par pousser un grognement d’ours.
- Je pense trop, c’est qu’un sale morveux qui voulait son moment de gloire et qui boude parce qu’il n’a pas eu son nouveau jouet. Basta.
Puis il se leva, prépara à manger et décida d’oublier toute cette histoire.

xxx

- Il a fait quoi ?
Jasper éclata de rire devant la tête de Monty. Il avait l’air plutôt choqué, ce qui pouvait se comprendre puisque Jasper venait de lui raconter ce que Murphy avait fait la veille. Ils étaient tous les deux assis sur le toboggan, Monty était en bas, les pieds sur le sol, il avait mit sa capuche pour protéger ses oreilles du froid et se tenaient les mains dans les poches. Jasper se tenait en haut, le manteau ouvert à tous les vents, les joues rougies par le froid.
- Il a essayé de coucher avec moi, répéta Jasper amusé.
Monty se laissa tomber en arrière sur le toboggan pour regarder Jasper au dessus.
- Et ? Tu as couché avec lui ? Demanda Monty.
- Je pensais que tu ne voulais rien savoir de ma vie sexuelle.
Monty se tourna sur le ventre puis grimpa le toboggan à l’envers pour se rapprocher de Jasper :
- Tu l’as fait ? Demanda-t-il encore plus choqué.
- Mais non je l’ai pas fait, je suis pas infidèle et Murphy ne m’intéresse pas de cette manière.
Monty laissa ses pieds glissés, se retenant sur les bords. Il redescendit comme ça, et resta accroupit un moment pour fixer Jasper. Celui-ci se frotta le nez avec sa manche pour se réchauffer et ferma finalement son manteau, pour s’amuser à mordiller la tirette de sa fermeture éclaire.
- Pourquoi Murphy a fait ça ?
- Il était bourré, répondit Jasper.
Monty haussa un sourcil, puis finit par hocher la tête comme si ça paraissait logique. Il se rassit sur la balançoire. Tournant le dos à son meilleur ami.
- C’est amusant, fit Jasper.
- Il a essayé de coucher avec toi et ça t’amuse ?
- Ouais. Il est plus mignon que prévu.
- J’aurais dis pervers.
- Sans doute aussi un peu. Rit Jasper.
Monty commença à se bouffer un ongle puis demanda :
- Et si tu n’étais pas avec Octavia tu l’aurais fais ?
- Quoi ?
- Coucher avec lui.
Jasper se laissa glisser le cul sur le toboggan et rejoignis Monty, cassant ses genoux contre son dos.
- Aucune idée.
- Ca ne te dérange pas que ce soit un garçon ?
- Ca devrait ? Demanda Jasper d’un ton hésitant.
- Non je ne pense pas.
- Dans ce cas non. Mais je ne l’aurais pas fait tant qu’il était bourré de toute manière, pas du tout envie qu’il se réveille le lendemain hyper choqué en se rendant compte qu’il a couché avec moi, et me le fasse payer.
- Ca me semble une bonne chose effectivement.
Jasper entoura ses bras autour de Monty pour le serrer contre lui.
- Mais tu sais, je préférerais vraiment le faire avec quelqu’un que j’aime.
Monty appuya plus fort son dos contre les jambes de Jasper.
- Ca finira par arriver avec Octavia.
- J’espère.
Ils restèrent un moment silencieux. Monty n’avait plus vraiment froid avec les bras de Jasper autour de lui. Ce dernier finit par étirer ses jambes, les passant autour de Monty, puis il le tira un peu plus contre lui afin d’être assis un peu plus confortablement. Ils étaient collés l’un à l’autre et le cœur de Monty ne voulait pas se calmer.
- Alors c’est quoi mon cadeau de noël ? Demanda Jasper.
- Tu sauras à noël. Répondit Monty.
- Donne moi juste un indice.
- C’est carré.
- Génial je vais aller loin avec ça. Un cd ?
- En fait c’est plutôt de forme rectangulaire, corrigea Monty.
- Ca m’aide, c’est fou.
- Patience. Tu sauras bientôt.
Jasper passa ses doigts sur les côtes de Monty :
- Où je peux te torturer à mort jusqu’à ce que tu craches le morceau.
- Jamais !
Jasper commença à le chatouiller et Monty se leva pour s’enfuir. Jasper lui couru après dans tout le parc et ils s’écroulèrent à peu près en même temps sur un banc, complètement mort de rire.
- Je sais ce serait quoi le meilleur cadeau, fit Jasper en reprenant sa respiration.
- Quoi ? Demanda Monty.
- Ce serait toi emballé dans du papier rose.
Monty ne dit rien, et se contenta de reprendre son souffle. Jasper n’avait pas conscience de ce qu’il disait.

xxx

Pour le réveillon, Wendy et Seth invitèrent Jasper et Murphy au restaurant. Ils n’étaient pas de grands cuisiniers et pour eux il était plus simple de faire ainsi. D’autant plus qu’il s’agissait d’un restaurant trois étoiles et qu’il était très réputé. Ils avaient acheté des vêtements aux garçons pour qu’ils soient présentables. Jasper avait choisit une simple chemise blanche, un pantalon noir et une cravate, Murphy avait prit la même chemise mais avec un veston et un jean bleu, une ceinture, et il avait même réussi à se faire payer une simple chaîne en argent. « Ton cadeau de noël » avait précisé Peter Pan. Il pourrait la revendre plus tard, pour se faire de l’argent de poche. Pour son cadeau de noël, Jasper avait choisi des converses noires.
Le dîner ne ressemblait pas tellement à un repas de famille. Même si Jasper aimait Wendy et Seth et les appelait « maman Wendy » et « papa Seth », ils se connaissaient assez peu, n’avaient pas vraiment vécu une vie ensemble, et leurs conversations n’étaient pas remplies de souvenirs. Juste de banalités. Murphy ne parlait pas beaucoup, mais de temps en temps faisait un commentaire, s’adressant surtout à Jasper. Par contre la bouffe était absolument grandiose.
- Hmmmm, c'est bon ! Gémit Jasper en goûtant son plat. Je veux plus jamais manger autre chose maintenant que j’ai goûté la bouffe du paradis.
Murphy trouvait qu’il en rajoutait, mais il ne fit pas de remarque. Puis c’était vrai que c’était bon. Lui, il avait plutôt été habitué à manger des boites, des plats tout fait, des trucs qui traînaient, sans se préoccuper du goût, ni de la consistance. Ca lui changeait.
Malgré les banalités échangées, Jasper et Murphy passèrent un super moment. Ils rentrèrent, Wendy et Seth mirent un film de noël à la télé que Murphy trouva mièvre à souhait mais que Jasper adora. Quand les deux adultes allèrent se coucher, Jasper et Murphy restèrent un moment seuls devant la télé, regardant un moment les pubs débiles qui passaient.
- Alors tu as réfléchi ? Demanda Jasper.
- Oui je veux bien t’épouser.
Jasper lui lança le coussin à la tronche. Puis il se leva et alla chercher un truc dans sa chambre, puis il revient avec.
- Tiens c’est pour toi. Dit-il en tendant un cadeau hyper mal emballé.
Murphy le prit et regarda Jasper d’un air suspect.
- C’est quoi ?
- Ouvre tu verras bien.
Murphy secoua le paquet en faisant :
- Oooooh un cadeau de mariage, merci mon chéri, fallait pas.
- Tu es obligé de tourner tout en dérision ? S’agaça Jasper.
- Oui. Ca m’amuse.
Murphy tourna le paquet dans ses mains et demanda :
- C’est toi qui as fait l’emballage ?
- Oui.
- Ca se voit.
- Bon tu l’ouvres ? Ou je le reprends et je le donne à un môme dans la rue.
- Je l’ouvre, je l’ouvre, t’énerve pas.
Murphy déballa le cadeau, tirant doucement sur le scotch et prenant tout son temps. Il n’était pas habitué à recevoir des cadeaux, il voulait l’ouvrir doucement et en profiter longtemps. Finalement il écarquilla les yeux en voyant le cadeau.
- Une tasse bob l’éponge.
- Oui. Ca te plait ?
Murphy répondit :
- Non c’est pourri.
Jasper ouvrit une bouche hyper indigné et Murphy lui tapota gentiment la joue.
- Je plaisante, j’adore. Merci.
Murphy tourna la tasse dans tous les sens. Elle était super marrante, elle était toute jaune avec le visage de bob, et avait des pieds noirs. Il se rendit compte que personne ne s’était jamais assez soucié de lui pour lui offrir un cadeau aussi drôle et taper aussi juste.
- Elle est parfaite, ajouta-t-il sincèrement.

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Jasper sourit bêtement et se frotta les cheveux. Murphy le regarda puis dit :
- J’ai un truc pour toi aussi.
- C’est vrai ?
- Ouais.
Murphy alla chercher à son tour un truc puis revint avec un sac plastique.
- C’est même pas emballé.
- Non.
- Tu crains John Murphy.
A dire vrai, Murphy ne savait pas lui-même pourquoi il avait acheté ça, quand il les avait vu, ça lui avait rappelé Jasper et il était à la caisse avant même de toute façon s’en rendre compte, et il pensait que jamais il ne lui donnerait. Jasper ne lui parlait même plus à ce moment là, Murphy surveillait de loin si ça allait pour ses maux de crâne, et c’était tout. Peut-être que quelque part, il avait espéré qu’ils recommencent à se parler, quitte à ce que ce soit pour se frapper et s’engueuler, comme avant.
Jasper ouvrit le sac et sortit les petits porte-clés. Il y en avait trois. Un avec le tableau périodique des éléments, un avec un bonhomme rigolo un peu fou qui disait « I love Chemistry », et finalement un tout simple avec écrit « Keep calm and love chemistry ».

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- Ils sont géniaux, s’extasia Jasper. Comment tu savais que j’adorais la chimie ?
Murphy fit semblant de tomber du canapé devant la question un peu stupide.
- Ca me parait assez évident tu sais.
Jasper était tout sourire, puis il tendit ses bras vers Murphy.
- Quoi ? Interrogea l’autre les sourcils froncés.
- On se fait un câlin de frère ?
- On n’est pas frère.
Jasper rit, et attrapa Murphy pour le serrer dans ses bras, il lui donna deux grandes claques dans le dos et le relâcha. Murphy grommela.
- Bon je vais me coucher. Je suis crevé.
Il prit sa tasse puis se leva, avant qu’il n’atteigne les escaliers, Jasper lui lançait :
- Joyeux Noël Murphy !
Murphy leva les yeux au ciel, mais sourit, puis il répondit :
- Joyeux Noël abruti.

xxx

Jasper fit un câlin aux parents de Monty.
- Joyeux Noël !
Il eut le droit à un petit cadeau de leur part, un livre parlant des chimistes célèbres.
- Trop génial, s’extasia Jasper.
Lui-même leur offrit une cravate amusante pour le père et un bonnet en laine pour la mère. Finalement il se tourna vers Monty tout sourire pour le serrer dans ses bras aussi. Les deux adolescents n’échangèrent pas immédiatement leurs cadeaux, ils voulaient le faire plus tard quand ils auraient un moment seuls. En attendant ils se régalèrent du repas préparé par les parents de Monty. Huître, dindes, bûche. Parfait.
Jasper parla du restaurant trois étoiles.
- Les toilettes étaient tellement brillantes qu’on pouvait se voir dans le carrelage, dit-il. C’est ce qui m’a le plus marqué.
Monty rit :
- Tu vas dans un restau trois étoiles et ce qui te marque le plus ce sont les toilettes ?
- Et la bouffe, c’était vraiment trop bon. Rajouta Jasper.
Tout en se régalant de la dinde.
En comparaison avec la veille, les discussions furent bien plus personnelles, ils avaient tous des anecdotes à se raconter. Les parents de Monty parlaient de souvenirs qu’ils avaient sur Jasper et Monty quand ils étaient petits.
- Y a eu cette fois là où Monty arrêtait pas de dire qu’il avait faim et moi je lui avais dis de manger son bras. Jasper tu avais été horrifié, et ensuite tu avais mis pleins de nutella sur ton bras à toi en pleurant et en disant que tu voulais bien donner ton bras à manger à Monty mais qu’il fallait pas qu’il mange les siens sinon il aurait pu ses bras. Raconta la mère.
Monty et Jasper pleurèrent de rire, ils ne s’en rappelaient pas du tout.
- Ou bien quand Jasper s’était caché dans notre valise parce qu’on partait en voyage sans lui.
Jasper recommença à rire :
- Je m’en souviens de celle là, c’était Monty qui m’avait dit de le faire pour pas qu’on soit séparé, on avait mit pleins de chemises sur moi pour pas que ça se voit. Je devais vraiment être petit pour rentrer dedans.
- Et maintenant t’es un géant, s’amusa Monty.
Ils parlèrent d’autres trucs, le repas dura longtemps, mais ils ne s’en rendirent pas vraiment compte, puis les deux adolescents aidèrent à nettoyer et ranger. Finalement les deux garçons allèrent dans la chambre de Monty.
- On échange d’abord les cadeaux marrants ou les cadeaux sérieux ? Demanda Jasper.
- Les marrants.
Jasper sortit un truc mal emballé.
- Je vois que tu t’es amélioré, se moqua Monty.
- Nyanyanya.
Monty lui donna un petit truc, assez bien emballé. Ils déballèrent en même temps. L’asiatique sourit :
- Un pot de sel.
- Toujours utile contre les fantômes, sourit Jasper.
- C’est vrai, je ne risque plus rien désormais grâce à toi. Merci.
Jasper tourna le sien entre ses doigts.
- Un vernis rose, j’adore la couleur. Faut absolument que je l’essaie.
Et il se mit du vernis sur les ongles, un peu n’importe comment, puis ensuite il en mit à Monty. Ils se marrèrent comme des dindons pendant au moins cinq minutes. Puis finalement ils échangèrent les cadeaux sérieux.
- Enfin ! Soupira Jasper. J’ai cru que j’allais mourir de ne pas savoir.
Il déballa à toute vitesse, arrachant n’importe comment le papier et loucha sur son cadeau.
- Un appareil photo numérique polaroïd ? T’as gagné au loto dernièrement ?

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- Non mais j’ai économisé pour pouvoir te l’offrir. Je me dirais que ça te plairait vu que tu adores coller des photos sur ton mur.
Jasper leva les yeux vers Monty :
- Ton cadeau est plus que parfait, tu es fantastique.
Et il le prit dans ses bras.
- Je l’adore. Il faut absolument que je l’essaie, maintenant. Sinon je sens que je vais me désagréger.
Jasper sortit l’appareil photo de la boite, lu vite le mode d’emploi pour savoir comment ça fonctionnait puis le pointa sur Monty, prit sa photo et l’imprima direct.
- Génial.
Et il en prit une deuxième, toujours de Monty.
- Tu ne vas pas gâcher toutes les photos avec des photos de moi.
- Ce n’est pas gâcher du tout, tu es trop mignon.
Jasper prit une troisième photo pour souligner ses propos et Monty lui vola l’appareil et en fit une de Jasper.
- Je t’ai aussi pris des recharges, dit Monty en lui donnant le papier photo.
- Super.
Finalement il posa l’appareil à côté de lui et sortit le cadeau pour Monty. Il s’agissait d’une banale enveloppe.
- Qu’est ce que c’est ? Demanda Monty.
- Ouvre et tu sauras.
Monty ouvrit l’enveloppe et sortit les deux billets de concert qu’il y avait dedans. Il resta silencieux un long moment, très long moment. Remit les billets dans l’enveloppe, la referma, puis la rouvrit et ressortit les billets qui étaient toujours là.
- Deux places pour le concert de Within Temptation. Je suis pas entrain de rêver ?
- Non. Sourit Jasper.
- Je suis carrément entrain de rêver, insista Monty.
- Non pas du tout.
- Jasper… T’as pas fait ça.
- Si je l’ai fais.
Monty se jeta dans ses bras.
- Tu sais que tu es mon meilleur ami des meilleurs amis, le meilleur ami du monde !
- Je sais. Je t’avais dis que tu dirais ça.
Monty le serra vraiment fort puis se recula.
- Merci.
- J’ai pris deux billets, on pourra y aller ensemble si tu veux, si d’ici là tu n’as pas trouvé quelqu’un que tu aimes à emmener.
- Quelqu’un que j’aime hein…
- Oui tu sais bien, si tu te fais une petite amie, autant y aller avec elle.
- J’irai avec toi, sourit Monty.
Puisque la personne qu’il aimait était en face de lui. Monty embrassa les billets.
- Je vais mourir de joie je crois, dit-il.
Jasper était tout sourire, très content de sa surprise. Lui aussi avait économisé pour pouvoir offrir ce cadeau et avait acheté les billets dès qu’il avait su pour le concert, cela remontait à pas mal de temps déjà. Il attrapa son appareil photo et prit une nouvelle photo, Monty avait l’air tellement heureux que ça faisait chaud au cœur, il voulait garder ça. Pour les moments où ça n’irait pas, il était sûr qu’ensuite ça irait mieux.

xxx

Jasper prit en photo Murphy en train de boire dans sa tasse bob l’éponge, et il colla sa photo sur le mur avec les autres. Il prit Octavia quand il la vit un après midi. Il en prit des tonnes de photos de Monty, et aussi des photos de lui et Monty ensemble. Avant le nouvel an il dût racheter du papier photo, histoire de pouvoir s’amuser à en prendre pleins ce jour là.
Le matin du trente et un décembre il prit une photo de Murphy qui sortait de sa chambre. Il était tout décoiffé, avec une forme rouge dans le cou.
- Murphy t’as fais quoi hier soir ? T’as un suçon gros comme un pièce dans le cou.
- Oh la ferme. C’était une nana chiante, elle ne voulait pas me lâcher le cou avec sa langue. Une tarée, je me suis barré vite. Et ne colle pas cette photo sur ton mur où je te butte.
Jasper hocha distraitement la tête puis alla la coller sur son mur.
- Je t’ai dis de pas le faire, fit Murphy en le suivant.
- Cette nana elle ressemblait à quoi ? Elle avait des boucles brunes et des tâches de rousseurs ?
- Ta gueule où je te fais la peau, s’énerva Murphy.
Jasper éclata de rire, puis tourna ses yeux vers lui :
- Ce soir tu viens à la fête ?
- Qu’est ce que j’irais faire à une fête pleins de cons d’adolescents ?
- Tu es un ado aussi, ça va être fun, y aura de l’alcool, pleins de gens sympas, des bonbons et des gâteaux.
- Pas envie.
- Et tu vas faire quoi ? Au mieux trouver quelqu’un qui te fera des suçons, au pire rester dans ta chambre ? Tu seras mieux avec nous.
- Jasper tu m’emmerdes, j’ai pas envie.
Jasper se rapprocha de lui :
- Bon. Comme tu veux. Mais si tu changes d’avis, Monty viens nous chercher à seize heures.
- Je ne changerai pas d’avis.
- Comme tu veux. Tu pourras t’habiller comme pour le réveillon, tu étais très mignon comme ça.
- J’ai dis que je viendrais pas.
- Oui j’ai bien compris, fit Jasper.
Il sortit de sa chambre et descendit dans la cuisine pour manger un truc. Wendy et Seth étaient là et Jasper leur dit :
- Murphy va peut-être venir avec nous ce soir.
Muphy leva les yeux au ciel, se sentant épuisé.
- Non.
- Ou peut-être pas, fit Jasper.
- Tu devrais sortir avec Jasper, John, ça à l’air d’être une soirée sympa, l’encouragea Wendy.
Murphy préféra se taire. Il fouilla dans le frigo pour se servir une tasse de lait, puis attrapa un paquet de cookie et décida d’aller s’enfermer dans sa chambre.
A seize heures il avait mit les habits qu’il portait au réveillon et se demandait pourquoi il se faisait manipuler par un type aussi abruti que Jasper, pourquoi il acceptait de venir avec lui. Jasper le regarda avec un grand sourire quand il sortit de sa chambre.
- Pile à l’heure.
- Pas un mot ou je retourne m’enfermer.
- Motus et bouche cousue. Fit Jasper en faisant semblant de se coudre la bouche.
Mais il avait beau ne pas parler son sourire et son regard étaient tous deux assez éloquents, il était ravi d’avoir eu raison de croire que Murphy finirait par changer d’avis. Murphy se renfrogna et monta à l’arrière de la voiture de Monty sans un mot.
- Qu’est ce qu’il fait là lui ? Demanda Monty pas du tout discrètement à Jasper.
- Il vient avec nous.
- Et pourquoi ?
- Parce qu’il va pas rester tout seul.
Monty ronchonna mais démarra. La soirée avait lieu chez Wells. Son père avait une maison absolument immense en colonnade, une terrasse et une piscine. L’endroit était absolument et génial, et ce qui était encore plus fantastique c’était que Thélonius Jaha avait prévu de passer le nouvel an lui aussi avec des amis, dont Abby Griffin (la mère de Clarke) et Marcus Kane. Ils ne reviendraient pas avant le lendemain au soir, et donc les adolescents avaient quartier libre.
La fête commençait à vingt heures, mais Monty et Jasper étaient venus aider Wells et Clarke à tout préparer. Ceux-ci regardèrent avec surprise Murphy, ce qui lui donna envie de faire demi-tour.
- John Murphy va nous aider, et participer à la fête ce soir.
Clarke regarda Jasper comme pour lui demander s’il était sûr de sa décision. Jasper souriait et elle finit par hocher la tête :
- D’accord, dit-elle.
Wells n’était pas le type le plus ravi du monde à cet instant. Lui et Murphy ne s’entendaient pas vraiment. Murphy ne cessait de l’emmerder parce qu’il était le fils du directeur, de lui faire des remarques en passant à côté de lui, et s’ils ne s’étaient pas encore battu c’était que Wells était au dessus des provocations. N’empêche que il avait du mal avec l’idée de devoir laisser Murphy rentra chez lui.
- S’il fout pas la merde, alors il peut rester, dit-il.
- Non c’est bon, je me casse, fit Murphy.
Jasper le retint par le bras mais le relâcha aussitôt, des souvenirs lui remontant à la tête.
- Reste Murphy, allez. Viens on va aller accrocher des guirlandes pendant que Wells, Clarke et Monty s’occupent du reste.
Murphy le regarda un moment, puis finit par le suivre. Jasper lui sourit. Ils accrochèrent ensemble des guirlandes un peu partout, ils poussèrent des meubles pour faire de la place, et aidèrent ensuite Monty a installer les tables sur la terrasse. Monty boudait un peu, il n’aimait pas Murphy, du tout. Murphy avait fait pleurer Jasper, il l’avait blessé plusieurs fois et au final il avait failli le tuer, il ne voyait pas pourquoi il aurait dû l’apprécier, ni même essayer. Murphy ne se sentait pas à sa place, Jasper était le seul à faire un effort avec lui et il était évident que ses amis ne voulaient pas de lui dans cette fête.
- Ca ira mieux ce soir, il y aura tout le monde. Tu t’entends bien avec Atom non ?
- Après l’avoir fait courir derrière un vélo pendant que je pédalais ?
- Et avec Miller ?
- Ca va. On ne s’est pas tellement parlé.
- Ce sera l’occasion de le faire. Qui sait ? C’est peut-être ton futur meilleur ami.
- Ca m’étonnerait.
Jasper leva les bras au ciel comme pour demander pourquoi on lui avait mis un type aussi associable dans les pattes. Clarke arriva et mit dans les bras de Murphy deux énormes saladiers :
- Arrête de te plaindre et viens m’aider à préparer la sangria.
Jasper fit un clin d’œil à Murphy :
- Tu es tombé dans les griffes de Clarke, amuse toi bien.
Puis il suivit Monty pour aller aider ailleurs.  

La soirée arriva vite. Raven et Finn arrivèrent les premiers, ils s’échangèrent tous leurs cadeaux. Murphy était le seul qui n’avait rien pour personne et à qui personne n’offrait rien. Jasper n’arrêtait pas de prendre des photos qui ne servaient à rien, cependant pour économiser, il ne les imprimait pas toutes. Puis arriva Miller. Monty lui offrit le cd, il en fut heureux, de son côté il lui donna un parfum. Jasper lui donna l’écharpe qu’il avait acheté, elle était verte kaki et de bonne qualité.
- Désolé Jasper j’ai rien pris pour toi, je pensais pas que…
- Pas de problème, t’inquiète. Sourit Jasper.
Il prit en photo Nathan qui avait mit l’écharpe autour de son cou. Des filles invités commencèrent à arriver (Jasper reconnu Maya et Monroe). L’adolescent commençait à s’impatienter et Monty le rassura :
- Elle va arriver ne t’en fais pas.
- Je ne m’en fais pas.
Murphy s’était mis dans un coin, il s’était servi un verre de sangria avant tout le monde et le buvait en se demandant de plus en plus ce qu’il foutait là et pourquoi il était venu. Il regardait autour de lui, et beaucoup vers Jasper comme s’il espérait qu’il vienne s’occuper de lui. Ce qui était stupide, il n’était plus un gosse qui a besoin d’un chaperon, et Jasper avait tous ses potes, pourquoi il se serait inquiété de lui ?
Pourtant au moment où il pensait ça, Jasper s’approchait de lui.
- Viens, reste pas dans ton coin.
Murphy suivit Jasper qui le fit s’asseoir entre Miller et Monty.
- Murphy est venu à la fête et il fait son timide, expliqua Jasper à Miller.
- Je fais pas mon timide, ronchonna Murphy.
- Il a donc besoin qu’on lui tienne compagnie.
- Je n’ai pas besoin que…
Jasper n’écoutait plus, il venait d’apercevoir Octavia qui venait d’entrer dans la pièce.
- Désolé je vous laisse, on en reparle plus tard.
Il couru vers elle, et elle rit quand il la serra fort dans ses bras.
- Je suis trop content que tu sois là, je commençais à m’inquiéter de pas te voir.
- Désolé pour le retard, la nouvelle copine de Bellamy a mit des plombes à se préparer.
- Bellamy est venu alors ?
- Oui. Alors pas de bisous.
Jasper embrassa quand même Octavia, puisque Bellamy n’était pas encore arrivé dans la pièce. Elle sourit :
- J’aime ton côté prise de risque.
Il rit, puis ils se séparèrent quand Bellamy arriva.
Murphy ne savait pas trop de quoi parler avec Miller, et Monty était résolument bouche clause. Du coup la discussion ressemblait à :
- C’est sympa cette soirée.
- Ouais c’est sympa.
- Jasper t’a invité ?
- Ouais Jasper m’a invité.
- Tu as trouvé la sangria où ?
- Par là bas.
Et Miller s’était éloigné, Monty en avait profite pour se lever et le suivre. Murphy était de nouveau seul du coup il regarda vers l’entrée. Jasper et Octavia s’embrassaient, puis ils se séparèrent et Murphy aurait voulu pouvoir devenir de la même couleur que le canapé derrière lui afin de pouvoir se cacher. Bellamy venait d’entrer dans la pièce. Murphy termina son verre de sangria d’un coup et grinça des dents en voyant la fille rousse qui était accrochée à son bras. Bien sûr monsieur n’allait pas venir en célibataire.
Murphy se leva et alla se resservir en sangria. Miller et Monty n’étaient pas devant les saladiers, il ne savait pas où ils étaient et il s’en fichait, il se resservit un verre, le siffla d’un coup et en prit un troisième.
- Si tu continues comme ça on aura plus de sangria avant la fin de la soirée, fit remarquer Clarke en passant à côté de lui.
- Bien remarqué princesse. Y aurait pas autre chose à boire ?
- Et si tu mangeais quelque chose d’abord ?
Murphy haussa les épaules et Clarke soupira en lui montra où se trouvait les bières. Il s’en prit une et grignota quelques gâteaux apéritif. L’alcool le réchauffait, mais ne lui faisait ni oublier Bellamy, ni la rousse.
Octavia était parti salué tout le monde et Jasper avait rejoint Monty et Miller qui étaient assis ailleurs.
- Où est Murphy ? Demanda-t-il.
Ils haussèrent les épaules et Jasper roula des yeux.
- Je vous avais dis de vous en occuper.
- On n’est pas ses baby-sitters, ronchonna Monty.
Jasper s’assit à côté de lui :
- Essaie d’apprendre à le connaître, il n’est pas si méchant.
- Il t’a jeté d’un escalier, en quoi ce n’est pas méchant ?
- Monty espèce de têtu ! Je t’ai déjà dix un milliard de fois que c’était un accident.
- Mouais.
- Monty !
Miller les regardait avec un sourire amusé :
- Arrêtez de vous disputer. J’ai trouvé Murphy.
Il pointa du doigt un type qui buvait sa bière en mangeant des gâteaux.
- Je vais aller lui parler, dit Jasper.
Monty prit son bras.
- N’y va pas.
- Je peux pas le laisser seul Monty.
Monty le relâche en soupirant, Jasper rejoignit Murphy. Miller passa un bras autour de Monty :
- Apparemment, même en amitié, tu as de la concurrence.
Monty le fusilla des yeux, se leva et s’éloigna.
- Je rigolais Monty, appela Miller.
Mais Monty ne vint pas se rasseoir et alla discuter avec Wells.

Jasper prit la bière de Murphy de ses mains et en but une gorgée.
- Bellamy est là, dit-il comme s’il faisait la conversation.
- Et ? Qu’est ce que ça peut me faire ?
- Oh rien. Tu lui as pas dis pour Octavia et moi.
- Non.
- Merci.
Murphy récupéra sa bière des mains de Jasper :
- Tu devrais la rejoindre.
- Je vais le faire. Mais je m’assure que ça va de ton côté.
- Ca va.
Jasper était sûr du contraire.
- Essaie de ne pas boire tout seul, on est ensemble, ce serait bien que tu t’amuses.
Murphy se contenta de boire sa bière sans rien ajouter et Jasper rejoignit Octavia. Elle était entrain de parler avec Raven et Finn, il s’incrusta alors. Ils délirèrent un moment, Jasper prit d’autres photos, puis quand l’autre couple s’éloigna, Octavia se tourna vers lui.
- J’ai un cadeau pour toi au fait.
- Quoi donc ?
Elle lui tendit un petit étui. Il s’agissait d’un bracelet en cuir noir.
- Il est super, merci Octavia.
Jasper l’accrocha à son poignet, puis tendit le cadeau d’Octavia. C’était une chaîne avec un pendentif en forme de papillon, parce qu’il savait qu’elle aimait ça.
- Elle est trop belle. Tu es adorable.
Elle accrocha la chaîne autour de son cou et se sourire.
- Au fait, demanda-t-il, la nouvelle copine de ton frère c’est sérieux ?
- Penses-tu, il va coucher avec elle après la fête, et puis ciao.
- Ouais, donc s’il rencontrait quelqu’un d’encore mieux à cette fête, il pourrait faire un échange ?
- J’en sais rien du tout. Pourquoi tu demandes ça ?
- Oh, il me semble que Monroe en pince pour lui, c’est tout.
- La pauvre, elle ferait mieux de jeter sur son dévolue sur quelqu’un d’autre.
- Je lui dirai, merci.
Jasper passait d’un pied à l’autre. Il savait qu’il ne devait pas se mêler de ça, ça ne le regardait pas. Mais c’était plus fort que lui.
- Murphy est à la fête.
- Ah ouais ? Je ne me serais pas attendu à ce qu’il vienne.
- C’est moi qui l’ai invité, je pensais qu’il pourrait s’amuser, rencontrer des gens, mais j’ai plutôt l’impression qu’il s’ennuie et est décidé à boire tout seul.
- Bah laisse-le, s’il ne fait pas d’effort, tu vas pas les faire pour lui.
- Je me disais… Comme il connaît bien Bellamy, peut-être que ton frère pourrait aller lui parler.
Octavia soupira :
- Mouais, je sais pas si j’ai très envie que mon frère traîne trop avec son cabot préféré, j’ai pas envie que le cabot ait soudainement envie de cafter à propos de nous deux.
- Il faudra bien que ton frère le sache un jour.
- Il le saura. Un jour. Mais pas ce soir. Ce soir on s’amuse. Sourit Octavia.
- Bonne idée. Fit Jasper.
Ils s’éloignèrent, allèrent sur la terrasse, se mirent dans un coin tranquille et un peu caché et commencèrent à s’embrasser et se peloter.

Murphy en était à sa deuxième bière quand une fille qu’il ne connaissait pas vint s’asseoir à côté de lui.
- Tu m’en passes ? Demanda-t-elle d’un air totalement aguicheur.
Il y avait donc des filles au lycée à qui il plaisait ? Murphy jeta un coup d’œil vers Bellamy puis se tourna vers l’adolescente et lui tendit sa bière.
- Merci.
Elle but et ne lécha pas du tout discrètement le goulot avant de lui rendre. Murphy but derrière elle avant de lui redonner.
- Elle est sympa cette bière, dit-elle.
- Très, répondit Murphy.
La fille passa ses doigts autour du col de Murphy :
- Tu sais ce qui serait encore plus sympa ? Demanda-t-elle aguicheuse.
- J’ai une vague idée, dit-il.
Ils se rapprochèrent mais continuèrent de s’échanger la bouteille. Puis finalement elle vint poser ses lèvres sur celle de Murphy. Il attrapa sa nuque et l’embrassa en retour, de façon pas du tout innocente.

Bellamy avait craqué pour cette rousse la veille de cette fête. Une rousse aux yeux marron, la peau mate, un peu plus âgée que lui. Il avait accepté de venir s’amuser parce que ça l’inquiétait de savoir Octavia dans une fête de ce genre sans personne pour la surveiller. Mais il avait été occupé dix secondes ailleurs, et sa petite sœur s’était volatilisée. Il la cherchait des yeux, quand ses yeux tombèrent sur Murphy. Jamais il n’aurait pensé le voir venir à cette fête. Murphy semblait ne s’entendre avec personne au lycée, avec personne tout court. Il lui faisait plutôt l’effet d’un solitaire qui va chasser seul, mais qui ne se mêle pas au monde. Et pourtant il était là, et terriblement bien occupée avec une fille qu’il ne se gênait pas de peloter bien que tout le monde puisse les voir.
Ce petit morveux semblait bien s’amuser finalement. Après la comédie qu’il lui avait joué dans son appartement. Bellamy tourna ses yeux vers Valentyna – le nom de la rousse – et l’embrassa.
Murphy appuya son nez contre la joue de la fille et ouvrit les yeux. Il ne voulait pas vraiment regarder vers Bellamy, mais ses yeux tombèrent sur Bellamy. Qui embrassait sa rousse. Bien. Qu’il fasse ce qu’il veut. Murphy avait trouvé très amusant ici, il mordilla l’oreille de la fille et perdit son visage dans son cou.
Bellamy se recula après le baiser, puis il prit la main de Valentyna pour aller chercher quelque chose à grignoter, il s’arrêta devant une table prit un gâteau apéritif puis les fit goûter à Valentyna, la laissant embrasser et lécher ses doigts. Il jeta un coup d’œil vers Murphy, pour vérifier qu’il n’était pas en train de copuler au milieu de tout le monde, puis posa sa bouche dans le cou de Valentyna lui aussi.
Murphy n’y pouvait rien, ses yeux trouvaient Bellamy, où qu’il soit. Il posa sa bouche sur celle de la fille, caressa ses seins, et tant pis pour le public.
Bellamy voulait bien peloter Valentyna un peu, et la rousse semblait totalement partante, se frottant de manière féline contre lui et murmurant à son oreille :
- On aurait dû aller à l’hôtel.
Bellamy eut un petit sourire et embrassa l’oreille de la rousse.
A force de se chercher des yeux, leurs regards se croisèrent et Murphy lécha doucement la joue de la fille près de son oreille sans lâcher Bellamy du regard. Celui-ci retourna grignoter le cou de Valentyna, ses yeux défiants Murphy qui fit jouer sa langue jusque sur la bouche de la fille, mordillant ses lèvres. Bellamy attarda sa propre langue contre le cou de Valentyna qui poussa un petit gémissement content et Bellamy leva la tête en souriant en coin à Murphy. Ce dernier planta ses dents dans le cou de la fille sous lui, ce qui la fit gémir plus fort que Valentyna. Il aurait bien continué, mais doucement la fille le repoussa :
- Attends, attends, laisse moi respirer. Pas ici. Viens, allons dans une chambre.
Murphy la regarda, se souvenant qu’elle était là.
- Euh… Ouais non. Désolé. J’ai plus envie.
Il la repoussa, s’essuya la bouche, lui laissa la bière et s’éloigna. Il préféra sortir, il mourrait de chaud. Le froid de l’hiver le congela efficacement, et son souffle fit de la buée.
Jasper et Octavia le remarquèrent et préfère s’éloigner encore plus loin, faisant le tour de la maison pour se glisser un moment dans un endroit où ils seraient seuls.
Murphy ne les avait pas remarqué, il plongea ses mains dans ses poches et regarda la piscine vide en se disant que le prince Wells Jaha croulait sous le pognon.
- Ne plonge pas, il n’y as pas d’eau, fit une voix grave derrière lui.
- Prends moi pour un con.
Bellamy s’approcha et se tint à côté de lui.
- Qu’est ce que tu veux ? Demanda Murphy.
- Vérifier que tu ne fais pas de bêtises.
- Je ne fais pas de bêtise, tu peux retourner baiser ta pétasse.
- Nous ne baisions pas, contrairement à toi pour qui ça semblait très avancé.
- Ce n’était que quelques caresses, ne fais pas ton prude.
Bellamy frotta ses mains entre elles pour les réchauffer.
- Alors ? Qu’est ce que tu fais là ? Demanda-t-il.
- Jasper a insisté pour que je vienne.
- Et Jasper a réussi à te convaincre ? Je suis impressionné.
- La ferme.
- Bon, puisque je vois que tout va bien et que tu n’as pas perdu ton caractère de chien, je retourne à l’intérieur, il fait beaucoup moins froid.
- Fais ce que tu veux, c’est ta vie.
Bellamy commença à s’éloigner et Murphy enfonça plus fort ses mains dans ses poches. Qu’il rejoigne sa grognasse, Murphy en avait rien à foutre. Pourtant il finit par faire demi-tour, et retourna dans la salle, mais uniquement pour se prendre une nouvelle bière, et s’il bouscula Bellamy en passant à côté de lui c’était seulement parce qu’il était sur son chemin. Bellamy attrapa son poignet et le força à se tourner vers lui, le tirant de force à quelques centimètres de lui, bouffant leur espace personnel à tous les deux.
- Tu ne peux pas faire attention.
- Non, répondit Murphy.
Ils se regardaient tous les deux, leurs visages si proches que leurs nez s’effleuraient. Les yeux de Murphy vacillèrent un instant, passant des yeux de Bellamy à sa bouche pour revenir à ses yeux.
- Tu vas finir par avoir des problèmes, souffla Bellamy se demandant où il avait mit son oxygène.
- Quel genre de problème ? Demanda Murphy qui trouvait qu’il faisait à nouveau hyper chaud.
- Du genre ce qui arrive quand on joue à des jeux dangereux.
- Et qu’est ce qui arrive ?
Bellamy n’en savait rien, il se pencha vers Murphy mais une musique résonna soudain très fort à leurs oreilles. Ils sursautèrent et se séparèrent. Bellamy se frotta les cheveux :
- Bon en tout cas arrête tes conneries !
Puis il s’éloigna et rejoignit sa pétasse rousse. Murphy le fixa quelques secondes, et alla se chercher sa troisième bière.

Monty laissa Wells lui servir de la sangria.
- Un seul verre, je ne veux pas être saoul.
- Tu dors ici Monty, ce n’est pas grave si tu bois.
- Je ne veux pas être saoul, répéta l’asiatique, enfin pas trop saoul.
Il craignait de ne plus se contrôler, de dire à Jasper quelque chose qu’il regretterait. Il voulait bien boire, mais il ne voulait pas en être au point de ne plus savoir ce qu’il faisait.
- Je vois, fit simplement Wells en souriant.
- Je ne sais pas ce que tu vois, dit Monty, et je crois que je n’ai pas envie de le savoir.
Il but doucement son verre profitant du goût du vin sur sa langue. Clarke arriva derrière eux et donna un plateau à Wells :
- Y a plus de mignardises, va en chercher, je m’occupe de remettre des cacahuètes.
Wells s’éloigna et Clarke regarda Monty :
- Tu ne devais pas remettre des cacahuètes, lui demanda l’asiatique.
- Je vais m’en occuper, je m’assure que tout va bien.
- Tout va bien, sourit Monty.
- Jasper a disparu de la fête, dit-elle.
- Il est occupé avec Octavia, il va revenir.
Clarke fronça les sourcils et Monty répéta :
- Ne t’en fais pas, tout va bien.
- Dans ce cas… Je vais aller remettre des cacahuètes, dit-elle en attrapant le saladier.
Puis elle s’éloigna. Monty soupira et continua de boire son verre. Finn et Raven le rejoignirent.
- Et bien où est ton coéquipier ?
- Occupé, répondit Monty.
Finn rit :
- Oh je vois.
Raven demanda :
- Ils occupent une chambre de Wells ?
- Non ! Fit Monty. Ils sont dehors. Et n’allez pas les embêter.
Raven se servit un verre de sangria et dit :
- Ca t’arrangerait pourtant non ?
Monty poussa un soupir et se frotta les cheveux :
- Est-ce qu’il y a quelqu’un qui n’est pas au courant ? Demanda-t-il.
- Non je pense qu’on a tous compris. Sauf Jasper évidemment.
- Evidemment, marmonna Monty.
Finn lui décoiffa les cheveux, se servit à son tour. Ils burent tous les trois ensemble en discutant de différents trucs, puis la musique se mit à résonner et les deux amis de Monty décidèrent d’aller danser.
- Tu viens ?
- Je vous rejoindrai après, fit Monty.
- Okay, à toute !
Finn et Raven s’éloignèrent. Monty resta seul et se servit un nouveau verre, elle était bonne cette sangria.

Jasper embrassait Octavia dans le cou, et caressait son dos.
- Octavia ? vint-il murmurer à son oreille.
- Quoi ?
- J’ai envie de toi.
La jeune fille rit et embrassa sa bouche. Ils restèrent un moment à se tripoter et s’embrasser, puis quand ils entendirent la musique, ils se prirent par la main :
- On pourrait aller danser, proposa Octavia.
- C’est une chouette idée ça.
Ils s’embrassèrent quand même encore le temps d’une chanson complète avant de retourner à l’intérieur. Jasper couru vers Monty en l’apercevant et l’attrapa par derrière pour lui faire peur en criant « Bouh ! »
Monty, qui était perdu dans des pensés un peu mélancolique, sursauta et renversa son verre sur sa chemise.
- Oh merde, désolé mon pote.
Octavia rit derrière eux et attrapa des serviettes pour essuyer la tâche sur la chemise de Monty. Sans que ça ne fonctionne.
- Bon, on a plus qu’une seule solution. Fit Jasper.
- Laquelle ?
- Trouver Murphy et lui voler son veston pour cacher cette tâche.
- Je me passerai des fringues de Murphy.
Mais Jasper n’écoutait pas. Octavia lui dit qu’elle allait danser.
- Okay on te rejoint après.
Puis Jasper tira Monty avec lui. Ils arrivèrent devant un Murphy qui buvait seul.
- Murphy, il faut que tu viennes, on a un besoin urgent de toi.
- Pour quoi faire ? Ronchonna Murphy.
- Viens et pose pas de question.
Murphy attrapa Jasper par le col :
- Je suis un peu sympa avec toi et tu te relâches ? Je suis pas ton chien okay ? Et j’ai pas encore tout à fait abandonné l’idée de te cogner à mort.
Monty eut envie de frapper Murphy, mais Jasper attendit que l’orage passe. Murphy finit par le relâcher, puis il suivit Jasper et Monty jusqu’aux toilettes. Là il accepta d’enlever son veston pour le donner à Monty. Jasper en profita pour les prendre en photos.
- Merci, fit Monty à contre cœur en l’enfilant.
- On n’était pas obligé de se rejoindre dans les chiottes pour faire l’échange, râla Murphy.
Jasper rit :
- Je trouvais ça marrant, comme si on partageait un truc un peu interdit et dangereux.
Murphy roula des yeux puis dit :
- Bon je vous laisse faire des trucs un peu interdits et dangereux entre vous. J’ai ma bière qui m’attend.
Et il quitta les toilettes.

Murphy prit une quatrième bière. Puis une cinquième. Finalement il décida d’aller danser. Il ne se dirigea pas au milieu de la piste, plutôt dans un coin où il y avait moins de monde et bougea son corps au rythme de la musique. La fille de tout à l’heure vint le rejoindre, apparemment le fait de s’être fait jeté n’avait pas refroidis ses ardeurs et elle se colla sensuellement à lui. Murphy ne la repoussa pas, mais ne fit rien non plus pour qu’elle reste. Il se fichait de cette nana. Ce n’était pas elle qu’il voulait.
Bellamy dansait sur la piste avec Valentyna. Elle se collait à lui de manière aguicheuse et Bellamy aurait pu adorer ça d’habitude, mais il commençait à la trouver un peu envahissante. Il avait envie de se lâcher, de danser dans tous les sens, de rejoindre Octavia qui s’éclatait avec d’autres. Il essaya de la repousser gentiment, mais elle se colla encore plus.
- Valentyna, je crève de soif, dit-il pour se débarrasser d’elle, danse, je reviens.
Puis il s’éloigna, la laissant sur la piste de danse.
Il alla se servir un jus d’orange, il ne pouvait pas boire d’alcool puisqu’il devait conduire. Il le sirota tranquillement puis rejoignit Clarke qui s’assurait qu’il ne manquait rien sur la table.
- Tu sais ce qu’il aurait fallu pour que la soirée soit parfaite ?
Bellamy et Clarke ne s’entendaient pas vraiment, d’ailleurs ils ne se parlaient pas beaucoup. Mais ils étaient là pour s’amuser et puis elle était toute seule.
- Non quoi ? Demanda-t-elle.
- Des sucettes.
Elle eut un petit sourire.
- La prochaine fois, on y pensera.
Ils échangèrent un regard amusé, puis Clarke s’éloigna et Bellamy finit son verre de jus d’orange. Il passa par un autre chemin pour retourner sur la piste, évitant Valentyna, il rejoignit sa sœur. Tous les deux dansèrent un peu n’importe comment en se marrant. Murphy les regarda faire, repoussa la fille et s’approcha un peu du groupe. Il sentit quelqu’un qui le poussait.
- Allez on va par là.
Jasper lui sourit et l’emmena droit devant Octavia et Bellamy. Puis il se mit à sautiller plus que danser, accompagné de Monty qui bougeait n’importe comment aussi. Octavia s’approcha d’eux et ils se marrèrent tous les trois.
Murphy regarda quelques secondes Bellamy, celui-ci lui sourit et recommença à danser. Murphy hésita un instant puis dansa aussi. Ils ne se quittaient pas des yeux alors que leurs corps se mouvaient en suivant le rythme qui sortait des hauts parleurs. Puis Valentyna arriva, attrapa le bras de Bellamy :
- Tu étais donc là.
Murphy grimaça et s’éloigna. Bellamy soupira.

Le DJ qu’ils avaient embauché finit par passer des slows. Jasper en dansa un avec Octavia. Monty se mit sur le côté, avant que Clarke ne le choppe et dise :
- Allez on danse tous les deux.
- J’aurais pensé que tu danserais avec Wells…
- Il est occupé avec Atom qui a un peu abusé de la sangria. Et puis tu n’avais pas de cavalière.
- C’est vrai.
En passant à côté d’eux avec Octavia, Jasper souffla à l’oreille de Monty :
- Je le savais qu’il y avait un truc avec Clarke.
- Idiot.
Jasper rit et s’éloigna avec Octavia.
Le deuxième slow, Monty dansa avec Octavia et Jasper avec Clarke.
Le troisième, Wells revint. Octavia dansa un slow avec son frère. Jasper demanda à Maya pour danser et Monty allait s’éloigner quand Miller lui demanda pour danser. Monty haussa les épaules et accepta.
Le dernier, Jasper vint droit vers Monty et le serra dans ses bras.
- Le dernier il est pour toi, lui dit-il.
Ca ressemblait plus à un long câlin qu’à un slow, mais Monty était content. Il posa sa joue contre l’épaule de Jasper et ferma les yeux. Jasper le serrait fort et avait son menton contre son crâne. Ils restèrent silencieux tous les deux, mais aucune importance, le cœur de Monty parlait bien assez tout seul.

Murphy ne dansa aucun slow. Il arrêta de boire aussi, cependant. La dernière fois qu’il s’était vraiment saoulé, il avait sauté sur Jasper uniquement parce qu’il avait des yeux marron et des boucles dans ses cheveux bruns. Là, Bellamy était présent, valait mieux garder un minimum de contrôle sur la situation.

D’autres musiques passèrent, les gens allaient danser ou s’arrêtaient pour boire ou manger un coup. Murphy les observait, assit à sa place. De temps en temps il retournait danser, Jasper s’arrangeait pour l’incruster dans le groupe, mais il ne faisait pas trop d’effort et restait quand même pas mal dans son coin. Il était sur la piste quand le DJ décida de mettre de nouveaux des slows.
Jasper réagit immédiatement et s’approcha de Valentyna :
- Allez, danse un peu avec nous aussi pas qu’avec Bellamy, ce petit chanceux.
Valentyna commença à dire non mais Bellamy lui sourit :
- Si si, vas-y, je vais danser avec ma sœur.
Elle accepta finalement. Monty fronça les sourcils ne comprenant pas les intentions de son meilleur ami. Il s’éloigna et profita de cette pose pour boire un coup et grignoter quelque chose. Finn vint lui tenir compagnie. Raven dansait un slow avec Clarke.
Octavia se retrouva sans trop savoir comment à danser avec Monroe.
Murphy commença à s’éloigner, et Bellamy le suivit.
- Tu ne danses pas ? Lui demanda-t-il.
- C’est plutôt visible, répondit Murphy qui continua de marcher.
- J’ai perdu ma cavalière, fit Bellamy.
- J’ai remarqué. Jasper te l’a volé.
- Je parlais d’O. Elle danse avec Monroe.
- Ah.
Murphy atteignit une table avec soulagement. La tête lui tournait, finalement il avait trop bu.
- Et si tu allais te cherche une autre cavalière ? Fit Murphy en lui tournant le dos.
- Je vais faire une pause, c’est bon.
Murphy soupira et se tourna vers lui :
- On n’est pas pote, pourquoi tu me colles ?
- Pourquoi t’es autant sur tes gardes ?
- Parce que je ne comprends pas tes intentions, et je déteste ne pas comprendre.
Murphy pointa la fille qu’il avait embrassé plus tôt du doigt :
- Elle par exemple, je sais qu’elle veut coucher avec moi.
Il pointa Clarke ensuite :
- Alors que la princesse pas du tout.
Puis il leva les yeux vers Bellamy :
- Mais toi, tu me bats le chaud et le froid. Si tu as envie de me baiser, sois direct et dis-le. Qu’on en finisse.
Bellamy se frotta les cheveux, l’air agacé.
- Je n’ai pas envie de te baiser, dit-il.
- Bien, alors c’est réglé. Maintenant si tu pouvais me laisser un peu respirer, je t’en serais reconnaissant.
Bellamy n’avait même pas remarqué qu’il se tenait si proche de Murphy. Il fit un pas en arrière, mais ne s’éloigna pas.
- Qu’est ce qu’il y a ? Pourquoi tu me fais tes yeux d’ours mal léché ?
- J’ai du mal à te comprendre c’est tout.
- Et bien c’est réciproque. Soupira Murphy.
- T’es un sale gamin, mais je pense qu’on s’entend bien non ? On a une bonne connexion, même si tu parais toujours énervé on arrive à se parler à peu près normalement la plupart du temps, surtout si j’ignore tes sarcasmes. Tu as plutôt l’air d’être content quand je viens t’aider à l’étude, et tu n’es pas aussi méchant que tu voudrais bien le montrer. Alors la question que je me pose c’est pourquoi tu essaies toujours de tout briser ? On pourrait être amis.
Murphy le regarda, il se sentait épuisé. Il savait que c’était de la merde de s’accrocher. Il aurait dû fuir aux premiers signes chelous, tout aurait été bien plus simple.
- Je ne veux pas être ton ami, dit-il très calmement.
Puis il tourna le visage, mais les doigts de Bellamy accrochèrent son menton et il le força à le regarder.
- Et moi je veux être ton ami, que tu le veuilles ou non.
- Fais ce que tu veux, répondit Murphy.
Bellamy observa le bleu gris des yeux de Murphy, pendant un instant la colère avait été remplacé par de la tristesse, un regard qui n’annonçait plus l’orage, mais plutôt qui se vidait de sa substance, qui rendait les armes. Bellamy le relâcha sans comprendre pourquoi il était responsable de ça. Ce qu’il avait fait, ce qu’il avait dit, pour que Murphy ait ses yeux là. Peut-être que c’était comme ça, peut-être qu’ils ne pouvaient pas être amis. Peut-être que ça ne servait à rien d’insister. Bellamy se recula.
- D’accord, restons-en là.
Puis il lui tourna le dos. Murphy ne le retint pas.

Murphy aurait quitté la soirée si Jasper n’était pas venu le forcer à danser un slow avec lui.
- Tu sais que ton copain nous regardes comme s’il allait me buter avec ses dents ?
- Fais pas attention à Monty, il te déteste parce qu’il s’inquiète pour moi. Mais en réalité il est doux comme un agneau.
- Un agneau qui se transforme en loup les nuits de pleine lune alors.
Jasper rit.
- Oui. Il est comme ça.
Murphy regardait Monty qui le fusillait des yeux et eut un peu envie de le provoquer. Il fit descendre ses doigts sur la colonne vertébrale de Jasper puis posa sa main sur son cul. Vu la tête que Monty fit à cet instant, Murphy se dit que cette soirée n’était pas aussi pourrie que ça finalement. Jasper attrapa sa main pour qu’il la remette sur son épaule.
- J’ai une copine.
- Je sais, rit Murphy. Mais ce n’est pas par elle que ton cul est gardé.
- Quoi ?
- Non rien. Merci de m’avoir invité à cette fête. C’est assez nul mais au moins j’ai mis les choses au clair.
- Avec les bouclettes et les tâches de rousseurs ?
- Oui.
Jasper ne demanda rien. Si Murphy dansait avec lui plutôt qu’un autre c’était que les « choses au clair » n’était sans doute pas ce qu’il espérait.
- Tu as toujours Bob l’éponge, dit-il simplement.
Murphy rit à nouveau.
- Ouais.

Jasper réserva tous ses autres slows à Monty.
- S’il te plaît arrête de bouder.
- Je ne boude pas.
- Si tu boudes, parce que j’ai dansé avec Murphy et que tu ne l’aimes pas.
- Et tu sais très bien pourquoi.
- Oui je sais. Mais arrête de bouder, s’il te plaît.
Monty poussa un long soupir, puis retrouva son sourire.

Puis il y eut le compte à rebours. 10. 9. 8…
Octavia était près de son frère et Jasper lui fit un signe de la main qu’elle lui rendit. Murphy ne se tenait pas loin de Jasper et Monty. Finn, Raven, Clarke et Wells étaient à côté aussi. Les autres étaient un peu parsemés dans la salle.
7. 6. 5.
Valentyna tenait le bras de Bellamy, qui le secoua pour s’échapper.
4. 3. 2.
Jasper attrapa la main de Monty et serra fort ses doigts en se tournant vers lui tout sourire. Monty lui laissa sa main et lui rendit son sourire. Jasper ne comprenait pas n’est ce pas ?
Murphy ne put s’empêcher de regarder vers Bellamy.
1.
Bellamy tourna ses yeux vers lui.
Leurs regards s’accrochèrent, comme ils le faisaient à chaque fois. Murphy soupira. Finalement rien n’était clair n’est-ce pas ?
0.
Bonne année.

A suivre.
Swato
Swato
Dieu vis sur une tortilla.
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MessageSujet: Re: NEW [Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Le ringard, le meilleur ami, la déesse, le truand et le grand frère (12) NEW [Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Le ringard, le meilleur ami, la déesse, le truand et le grand frère (12) Icon_minitimeJeu 7 Avr - 16:31

Oh my god alors... comment t'expliquer ? je suis a la fois super triste pour plein de perso, genre Monty, Murphy et Bellamy et d'autres m'ont tellement fait rire ! C'était une vrai montagne russe ce chapitre !

Et j'ai failli pleurer tellement le slow entre Jasper et Monty était mimi <3
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