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NEW [Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Le ringard, le meilleur ami, la déesse, le truand et le grand frère (15)

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Maliae
Maliae
Piou piou piou piou piou piou piou piou piou piou
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MessageSujet: NEW [Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Le ringard, le meilleur ami, la déesse, le truand et le grand frère (15) NEW [Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Le ringard, le meilleur ami, la déesse, le truand et le grand frère (15) Icon_minitimeJeu 7 Avr - 20:29

Fandom : Les 100
Prompts : La ferme tu me saoules.
Tes bouclettes me font craquer.

Note : Ce chapitre sert à rien. Et j'ai relu, mais pas tout. J'espère quand même que vous aimerez.

***

Jasper réagit sans réfléchir, impulsivement. Il se leva d’un bond, les deux mains sur le ventre et s’écria :
- J’ai très mal au ventre. Il faut vraiment que j’y aille.
- Jasper, arrête de faire l’idiot. Ordonna la prof pas du tout dupe devant le cinéma de l’adolescent.
- Je fais pas l’idiot, je souuuuuuffre.
- Cesse ta comédie et rassis toi.
Jasper roula des yeux, agacé que sa super stratégie ne fonctionne pas. Il décida d’ignorer la prof, prit son sac et sortit quand même de la classe.
- Jasper revient, cria la prof
Jasper se mit à courir dans le couloir :
- J’ai trop mal.
Il entendit la prof lui dire qu’il aurait des heures de colle pour ça, mais n’y prêta pas attention. Il couru jusque devant la classe où Finn et Raven avaient cours ce matin là.
Jasper avait trouvé Murphy bizarre. Murphy ne disait pas facilement qu’il appréciait quelqu’un, même quand c’était vrai. Jasper le connaissait assez pour savoir ça. Et puis Murphy n’avait pas vraiment eut l’air malade, Jasper le savait, il l’avait vu quand il avait envie de vomir. Enfin, Murphy semblait vouloir se venger et la classe de Finn et Raven, c’était aussi celle de Connor. Il s’en était souvenu après.
Murphy n’était pas là, mais il ne devait pas être loin. Jasper avança dans les couloirs. Avant de finir devant les toilettes… L’endroit parfait n’est ce pas ?
Il poussa la porte.

Murphy était entrain d’étrangler Connor avec la ceinture. Celui-ci avait de moins en moins d’air, il pleurait, les forces lui échappaient, et il n’arrivait pas à enlever la ceinture de son cou. Il allait crever comme ça, il le sentait, s’il ne respirait pas bientôt…
Jasper écarquilla les yeux et s’écria :
- Arrête Murphy !
- Casse-toi !
- Arrête ça !
- Barre toi je t’ai dis !
Jasper voulait pousser Murphy mais il était paralysé devant la violence de la scène. Il ne pensait pas que Murphy en viendrait à de telles extrémités. Connor semblait se vider de toute vie, si Murphy ne le lâcherait pas alors Jasper était certain que tout serait fini. Pas seulement pour Connor mais pour Murphy et lui aussi. Tuer et assister à un meurtre devaient forcément changer les gens.
- Je t’en supplie arrête, fit Jasper les larmes aux yeux, tu vas le tuer.
- Et alors ? Tu t’inquiètes pour lui ? Cracha Murphy de rage.
- Non, pour toi !
Murphy releva les yeux vers Jasper et relâcha la pression quelques secondes. Connor put prendre une inspiration, Murphy resserra de nouveau la ceinture.
- Comme si j’allais te croire ! T’as juste peur pour lui et pour toi-même.
- Oui ! Avoua Jasper, j’ai peur pour moi, mais aussi pour toi.
- Pourquoi ?
Jasper s’approcha, ses jambes étaient comme du coton, et se mit à hurler :
- Je ne te déteste pas assez pour te laisser faire, je ne te déteste pas assez pour souhaiter que tu ailles en prison.
Ce fut comme un choc électrique. Murphy sembla abandonner. Il enleva la ceinture du cou de Connor et laissa tomber ses bras. Connor s’écroula par terre, son souffle erratique, il chercha l’oxygène qui lui manquait. Jasper l’ignora totalement et s’approcha encore un peu de Murphy.
- Qu’est ce que ça peut te foutre hein ? Dis moi Jasper, qu’est ce que ça changerait pour toi que j’aille en prison ?
- Ca changerait que tu ne serais plus là d’accord ? Et c’est déjà beaucoup.
Murphy fronça les sourcils. Connor se releva tant bien que mal, la main sur son cou :
- Ce mec est taré… Lâcha-t-il d’une voix éraillée.
Jasper se retourna soudainement, il le poussa contre le mur avant de lui mettre un coup de poing. Muphy écarquilla les yeux, il ne pensait pas voir un jour Jasper lever la main sur quelqu’un de cette façon.
- Je vais tout raconter, menaça Connor.
Jasper s’approcha de lui :
- Non, tu ne vas rien dire du tout, et tu sais pourquoi ?
- Tu crois que tu peux m’en empêcher ?
- Je crois que si tu parles, une bouteille d’acétone pourrait t’exploser à la tronche par inadvertance. Un accident est si vite arrivé tu sais. Je serai témoin, ne t’inquiète pas « c’est horrible ce qui est arrivé, il tenait la bouteille dans ses mains et il a complètement pété un plomb d’un coup il l’a secoué de toutes ses forces, le bouchon était mal mis et… ».
- Tu ne ferais pas ça Jasper.
Ce n’était pas Connor qui avait parlé mais Murphy. Jasper l’ignora et dit :
- J’ai déjà fais explosé une chambre, qu’est ce qui me retiendrait de te faire exploser la tronche ?
Connor frissonna. Jasper ne plaisantait pas. Il avait entendu cette rumeur à propos de Jasper, qu’il pouvait péter des plombs et faire exploser des trucs, qu’il était déjà aller à l’asile et d’autres trucs un peu flippant à son sujet. Il n’y avait jamais trop cru (personne n’y croyait vraiment), quand on voyait Jasper on se disait qu’il n’était pas le genre à faire ça. Maintenant Connor avait des doutes.
- Vous êtes tous les deux cinglés !
- Tu l’as étranglé, il t’a étranglé, on n’en parle plus, compris ?
Connor hocha la tête.
- Compris. Je ne parlerai pas.
Puis il décida que le mieux c’était de s’enfuir et de se faire oublier. Il sortit des toilettes moitié courant, moitié titubant.
Jasper se tourna vers un Murphy complètement abasourdi.
- Tu as fais explosé ta chambre ?
- Ouaip, longue histoire.
- Et tu serais capable de lui lancer de… enfin ton produit, dessus ?
- De l’acétone ? Oui. Il risque d’avoir la peau irrité, très mal aux yeux et peut-être même d’être étourdit et de tomber dans les pommes. Mais comme je suis un type chouette, je lui lancerai juste du dissolvant de vernis à ongle. C’est sûr qu’il va puer, pendant un temps, et peut-être que sa peau s’asséchera et que ses yeux n’aimeront pas. Mais je ne pense pas que ce soit extrêmement dangereux.
Murphy continua d’écarquiller les yeux.
- Mais ce qu’il ne sait pas, m’arrange bien. Conclue Jasper en souriant à Murphy.
Celui-ci finit par éclater de rire. Un rire complètement ahuri et très très nerveux.
- J’ai failli le tuer, dit-il en se mettant à trembler maintenant que la tension retombait.
- Tout est dans le failli. Précisa Jasper.
Puis il plia et déplia ses doigts.
- Moi je l’ai vraiment frappé, ça fait vachement mal ! Comment tu fais pour frapper tout le monde comme ça tout le temps ?
Murphy observa Jasper, pendant un instant il eut envie de s’asseoir là, de laisser la vermine s’occuper de lui et de laisser tomber. Puis il se reprit.
- Bon, je me casse. Dit-il.
- Je te suis, fit Jasper.
Murphy le fusilla des yeux, mais ça n’arrêta pas Jasper. Il le suivit effectivement, jusque dans la cours du lycée, puis jusque dans la rue. Murphy le laissa faire, faisant comme s’il n’était pas là, il sortit un joint de son sac et le mit à sa bouche, puis prit son briquet pour essayer de l’allumer.
- Qu’est ce que tu fais ? Fit Jasper. Allume pas ça ici, et même, l’allume pas tout court !
- Ta gueule, laisse moi fumer en paix.
Mais Jasper ne voulait pas.
- Ca va te zigouiller les neurones.
- Tant mieux.
Jasper se mit en face de lui pour qu’il le regarde et s’arrête de marcher :
- C’est de la drogue, tu vas devenir accro et ensuite ça sera encore pire.
- M’en fout.
- Pourquoi tu fais ça hein ? Tu as puni Connor ça ne te suffit pas ? Tu n’es pas obligé de te punir toi-même.
- La ferme, je ne me punie pas.
- Tu vaux mieux que ça.
- La ferme, je t’ai dis, tu me saoules.
- C’est à cause de Bellamy c’est ça ?
Murphy attrapa le col de Jasper violemment.
- Ne me parle pas de ce type.
- Tu sais ce n’est pas parce qu’il est con que tu dois détruire ton intelligence.
- Je t’ai dis de ne pas m’en parler.
- C’est parce qu’il ne t’a pas aidé ? Insista Jasper.
L’estomac de Murphy lui donna l’impression de faire des nœuds et il eut un haut le cœur.
- Comment tu sais ça ?
- Alors c’est ça ?
- Je te demande comment tu le sais, s’énerva Murphy en serrant plus fort le col de Jasper.
Celui-ci expliqua ce que Clarke leur avait raconté. Murphy se sentit encore plus mal.
- Ce connard…
- De toute façon nous on est arrivé avant lui alors…
- Non.
- Quoi ?
- Non, il est arrivé le premier. Il a tout vu. Et il est juste parti…
Jasper se tut, enregistrant l’information. Murphy le relâcha, tandis que les yeux de Jasper se remplissaient de tristesse.
- Je suis désolé, dit-il.
- Ta gueule. Me regarde pas comme ça. Je ne veux pas de ta pitié. Dégage !
- Mais…
Murphy le poussa :
- Tu ne comprends pas Jasper, tu crois que toi et moi on est potes, mais on n’est rien du tout okay ? Ce n’est pas parce que je t’ai acheté des portes-clés que tu peux fouiner dans ma vie. Pour moi tu ne vaux pas mieux qu’une tique. Tu t’accroches et tu me fais juste chier. Si tu continues comme ça, je me débarrasse de toi.
- En me tuant ?
- Non. Je laisse traîner un joint dans le jardin. Je vois déjà l’air déçu de Peter Pan et Wendy. Je leur dirai « Jasper, je pensais que tu avais arrêté ». Et ils te vireront ! J’aurai plus à me supporter ta sale gueule jour après jour.
Jasper bafouilla :
- Tu ne ferais pas ça.
- Tu veux parier ?
Le brun devint très pâle et très triste. Murphy l’ignora.
- Maintenant que tu as compris, lâche moi.
Murphy reprit sa route, Jasper ne le suivit pas.
Bon débarras.

Murphy traça son chemin, puis alluma son joint et tira dessus. Jasper n’était peut-être plus là, mais sa voix résonna dans sa tête. Tu sais ce n’est pas parce qu’il est con que tu dois détruire ton intelligence.
Il tira une latte.
Tu vaux mieux que ça.
Il en tira une autre.
Tu n’es pas obligé de te punir toi-même.
Murphy poussa un râle énervé, il éteignit le joint, trouva une poubelle et jeta tout ce qui lui restait dedans, même la barrette de shit.
- Fais chier. Merde !

xxx

Bellamy faisait des cauchemars, même quand il ne dormait pas. Il revivait sans arrêt la scène qui avait eu lieu dans les toilettes. Il la vivait en accéléré ou au ralentit. Il replaçait dans sa tête où se trouvaient chaque protagoniste, et tout ce qui avait été dit.
Bellamy voyait Murphy à genoux, attaché, la cordelette autour du cou. Il se revoyait ne rien faire, partir, le laisser là, ignorer le problème. Il se revoyait faire et il avait beau essayer de change le film : cette fois-ci il réagissait, il éclatait la gueule de Connor et des autres, il aidait Murphy à se relever, le détachait, le prenait dans ses bras, lui disait que tout allait bien aller maintenant… Le film ne changeait pas, parce qu’au final il s’était juste barré. Et ça le bouffait.
Après sa rencontre avec Clarke, il avait fait trois pas dans le couloir, puis avait fait demi-tour, il aiderait Murphy, il le ferait. Mais c’était déjà trop tard, d’autres avaient aidé Murphy à sa place et lui n’avait fait que l’abandonner.
Tout ça c’était la faute de ces types et de Jaha.

Bellamy avait aidé un mec en frappant deux adolescents, rien de bien méchant. Comment il aurait pu savoir que le père d’un des types faisait parti des parents d’élèves et avaient vachement d’influence sur le directeur ? Bellamy avait à peine tourné le dos, que le type qu’il avait frappé avait appelé son pater pour le dénoncer.
Jaha avait été furieux. Il avait fait la morale à Bellamy pendant des plombes, il lui avait dit que s’il ne le virait pas c’était uniquement parce qu’il savait qu’il vivait seul et devait subvenir aux besoins de sa sœur, mais qu’au prochain problème, c’était fini pour lui. Pas de seconde chance.
- Mais ce gosse se faisait maltraiter…
- Et bien la prochaine fois, faites juste comme si vous n’aviez rien vu.
- C’est votre façon d’aider ces gosses ?
- Non pas la mienne. Mais ça doit devenir la votre si vous voulez garder votre place.
Est-ce que Bellamy avait le choix ? Ce boulot il en avait besoin. Il devait payer le loyer, la nourriture, les frais scolaires d’Octavia. Il avait déjà du mal à joindre les deux bouts et était toujours ravi de faire des heures supplémentaires, il ne pouvait pas se permettre d’être viré. Jaha lui avait rafraîchi la mémoire dès la rentrée. « N’oubliez pas, vous n’aurez pas d’autres chances ».
Alors il était entré dans les toilettes.
Avait vu Murphy se faire maltraiter.
Le mec dont le père faisait parti des parents d’élèves était là.
Il lui avait dit « pense à Octavia ».
Et Bellamy avait fait son choix. Il avait simplement fait ce que Jaha lui avait dit de faire.
Faites juste comme si vous n’aviez rien vu.
Il avait ignoré le problème, il était parti.

Maintenant il se demandait si ça en valait la peine. Un boulot où Murphy pouvait se faire étrangler sans qu’on ne lui vienne en aide. Un boulot où l’adolescent lui avait jeté un regard remplis de haine et d’amertume. « Tu m’as trahi » avait crié ce regard quand ils s’étaient croisés dans les couloirs. « Tu m’as trahi, tu le payeras, je ne te pardonnerai jamais ». Jasper l’avait traité de connard égoïste. Sa sœur voulait à peine lui parler. Clarke lui en voulait à mort.
Est-ce que ça valait vraiment le coup un boulot comme ça ?

S’il avait pu changer le passé, prendre une machine à remonter le temps, il aurait tout balayé, peu importait ce boulot, il en trouverait un autre, il aurait aidé Murphy. Il voulait pouvoir aider Murphy. Il voulait tout changer, il regrettait, il culpabilisait et il ne pouvait rien faire. Il était impuissant. C’était horrible d’être à ce point impuissant.
Bellamy s’asseyait à son bureau dans la salle d’étude et laissait le temps s’écouler, il regardait la porte chaque fois qu’elle s’ouvrait, avec l’espoir d’y voir entrer Murphy, et ce n’était jamais le cas, et il n’arrêtait pas d’y penser. A ses yeux venus tous droit du ciel et de la mer, à ses provocations de sale morveux, à sa tête baissée sur ses cours lui présentant ses cheveux châtains courts. Il pensait à la colère de Murphy, à sa façon de fuir puis de revenir, d’être là et de mettre des murs autour de lui. Il repensait à son regard qui l’accrochait comme une ancre se plante au fond de l’eau. Il revivait leurs conversations, encore et encore. Leur bouche à bouche, le baiser de Murphy, lui tournaient dans la tête. Leurs provocations, leurs colères, leurs cris.
Et puis Murphy à genoux, et lui qui l’abandonnait.
Bellamy ne pensait plus à rien d’autre, tout le temps, tout le temps. Murphy était là, dans son esprit, marqué au fer rouge. Et peut-être qu’avant aussi il y pensait souvent, mais qu’il s’en rendait compte seulement maintenant parce qu’il lui avait tourné le dos.
Bellamy essaya de draguer une fille, n’importe laquelle, tant qu’elle était en terminale. Il essaya de l’embrasser, d’y prendre goût, de s’amuser.
- Tes bouclettes me font craquer.
De la laisser le séduire.
Mais il ne suivait pas la conversation, il l’embrassait sans y mettre du sien.
- Tu as l’air complètement absent, à quoi tu penses ?
Bellamy la fixa un moment. Il superposa une autre image sur celle de la fille, sans y réfléchir, sans y penser. Puis appuya sur son dos pour la rapprocher de lui.
- Je ne pensais qu’à toi. Tout le temps.
Elle sourit, il l’embrassa, et ce fut un vrai baiser. Passionné, pleins de désirs et d’envies. Bellamy se dit qu’il avait un foutu gros problème s’il avait besoin d’imaginer Murphy pour pouvoir se taper une fille. Mais il ne savait pas comment guérir de ça.
C’était sa punition, parce qu’il l’avait abandonné, parce qu’il l’avait trahi.

xxx

Jasper était revenu en cours, en disant qu’il se sentait mieux. La prof lui avait quand même donné deux heures de colle.
- Je peux les faire avec Monty ?
- Non.
- Mais pourquoi ? Je vais m’ennuyer s’il n’est pas là !
- Parce que lui n’est pas parti de cours sans que je l’y autorise, il n’y a donc aucune raison qu’il soit puni.
Jasper ronchonna et alla s’asseoir à côté de son meilleur ami en disant que c’était parfaitement injuste et que les profs seraient responsable de sa mort puisqu’ils le séparaient de Monty. L’asiatique eut un sourire amusé puis observa Jasper et murmura :
- Ca ne va pas ?
Le garçon posa sa joue sur son bureau et regarda Monty.
- Non, pas trop. Tu viendras en colle avec moi ?
- Oui, si tu veux.
- Merci. Je vais faire une sieste là, je crois que j’ai mal au crâne.
Monty hocha la tête et Jasper murmura :
- Tu veux bien mettre ta main sur mon front ?
Monty le fit. La prof les ignora et reprit son cours.
- Je te raconterai tout à l’heure, promis Jasper d’une voix fatiguée.
Son meilleur ami acquiesça, Jasper ferma les yeux.

A la pause, Jasper embrassa vite fait Octavia :
- Je vais avec Monty, je dois lui parler. On se voit tout à l’heure.
Il ne lui laissa pas le temps de protester et se dirigea vers le toit avec son meilleur ami.
- Tu ne voulais plus y aller dernièrement.
- Ouais j’avais la trouille, mais monter sur la fenêtre de Murphy m’a guéri je crois.
Les deux adolescents s’y dirigèrent. Bellamy était là, embrassant une fille.
- Dégage, lui fit Jasper, c’est mon toit. Trouve toi un autre endroit.
Il paraissait furieux contre Bellamy, encore plus qu’avant, et Monty se demanda pourquoi.
- Jasper écoute je…
- Dégage !
Bellamy n’insista pas, prit la main de la fille et descendit du toit. Monty se tourna vers Jasper :
- Qu’est ce qu’il se passe ?
Jasper lui raconta tout. Monty fut sous le choc quand il lui expliqua que Murphy avait faillit tuer Connor.
- Il est dangereux Jasper…
- Oui.
Jasper continua de raconter, arriva au passage sur Bellamy.
- Il m’a dit que Bellamy avait vu ce qu’il se passait et n’avait rien fait. Il était là, et il ne l’a pas aidé. C’est dégueulasse ! Je ne croyais vraiment pas ça de lui.
Monty ne sut quoi dire, il ne comprenait pas pourquoi Bellamy avait fait ça. Lui aussi trouvait ça dégueulasse, même lui qui n’aimait pas Murphy l’avait aidé. Comment on pouvait laisser tomber quelqu’un qu’on appréciait ? Parce que Bellamy et Murphy avaient l’air amis non ?
Jasper continua, expliqua les menaces de Murphy à son égard, puis il s’assit sur le toit et il soupira :
- C’est vraiment une année de merde hein ?
Monty s’assit en face de lui.
- Il y a des bonnes choses quand même, le rassura-t-il.
- Quoi par exemple ?
- Tu sors avec Octavia.
- Ca ne se passe pas exactement comme je l’imaginais, soupira Jasper.
- Comment tu aurais voulu que ça se passe ?
- Je ne sais pas. Que j’aille chez elle, qu’elle vienne chez moi, qu’on se voit ailleurs qu’au lycée, qu’elle parle de moi à son frère… Ce genre de trucs.
- Ca va s’arranger, elle t’a promis d’en parler à Bellamy.
- Avec ce qu’il se passe ? Je sais même si j’ai envie que ce con soit au courant. Pourquoi il a abandonné Murphy ?
- Peut-être pour la même raison que Murphy t’envoie balader alors que tu l’aides ?
Jasper poussa un énorme soupir et se frotta les cheveux.
- J’en ai marre de ces situations de merde, je veux simplement que tout soit simple !
Monty tapota gentiment son bras avec sa main.
- Moi aussi, mais parfois rien n’est simple.
Jasper fixa son meilleur ami puis d’un coup laissa tomber sa tête sur ses jambes.
- Si, avec toi, tout est toujours simple.
Monty, le cœur en vrac, avait envie de lui dire que pour lui c’était être avec Jasper le plus compliqué, mais il n’en fit rien.
- Je devrais pas m’en mêler, mais je voudrais comprendre pourquoi Bellamy a fait ça, je voudrais aider Murphy à se réconcilier avec lui, je voudrais que tout s’arrange.
- Comme tu l’as dis, tu ne devrais pas t’en mêler, fit Monty. J’imagine que tu vas le faire quand même n’est ce pas ?
Jasper eut un petit rire.
- Tu me connais trop bien. Mais d’abord je dois aider Murphy.
- Il t’a dis que tu étais une tique, il t’a menacé, pourquoi tu veux l’aider ?
- Pourquoi je ne voudrais pas ?
- Tu me désespères.
- Je sais. Tu ne veux pas que je l’aide ?
- J’aimerais mieux pas.
- Tu veux que je laisse tomber ?
- Je préférerais.
Jasper se redressa et regarda Monty droit dans les yeux.
- Je me demande où je serais si je ne t’avais pas…
- Où tu serais ?
- Ouais, est-ce que je m’en serais si bien sorti ? Ou est ce que je serais pleins de rage, de colère, de haine, comme Murphy ? Murphy n’a personne, ne veut croire en personne. Il pensait pouvoir faire confiance en Bellamy et Bellamy l’a trahi. Comment tu te sentirais si je te trahissais ?
Monty ne le supporterait pas, mais Jasper ne ferait jamais ça.
- Je ne sais pas.
- En tout cas moi je serais anéanti. Je voudrais mourir ou pire. Murphy doit être dans cet état là, je ne peux pas le laisser tomber. C’est tout. Je sais qu’il est dangereux, je sais que c’est un connard, mais si j’étais à sa place je voudrais que quelqu’un m’aide.
- Il ne veut l’aide de personne.
- C’est ce qu’il croit. Il pense que c’est plus facile d’être seul. Mais je ne peux pas le laisser seul.
- Tu t’es attaché à lui hein ?
- Ouais.
- Il n’est pas ton frère !
Jasper posa ses mains sur les épaules de Monty.
- Je suis fort Monty, je n’ai pas besoin que tu me protèges tout le temps. Tu sais je crois que je pourrais m’en sortir sans toi.
Le cœur de Monty se brisa.
- Il faut simplement que tu me fasses confiance, même si je tombe, je peux me relever, tu n’as plus besoin d’être ma béquille, de marcher sur mon ombre, ou de faire attention à ce que je ne tombe pas. Ca ira.
Monty ne comprenait pas ce que Jasper lui disait, il avait l’impression de se faire rejeter par son meilleur ami tout à coup.
- Tu es mon meilleur ami, tu ne dois plus jouer les infirmiers.
- Tu me demandes de te laisser tomber ?
- Je te demande d’arrêter d’avoir peur que je tombe. Tu détestes Murphy, pas à cause de ce qu’il est, mais du mal qu’il pourrait me faire. Apprends à le connaître pour ce qu’il est.
- Je sais ce qu’il est, c’est un connard psychopathe qui ne pense qu’à son cul et qui explose dès que quelque chose ne va pas dans son sens. Il créer lui-même les ennuis dans lesquels il tombe.
Jasper sourit :
- Tu n’as pas tort.
- Alors quoi ? Pourquoi je devrais l’apprécier hein ? Pourquoi je devrais te laisser l’aider ?
- Parce que moi, je ne le déteste pas. C’est mon choix !
Monty se recula, croisa les bras :
- Tu ne pourras pas dire que je ne t’aurai pas prévenu.
- D’accord.
- Si tu n’as plus besoin de moi et que tu peux t’en sortir sans moi, je vais descendre.
Monty se sentait mal, c’était comme s’il s’était pris un râteau sans même faire sa demande. Il se releva et s’éloigna de Jasper, celui-ci vint l’attraper et enroula ses bras autour de sa poitrine doucement.
- Tu m’as mal compris.
- Je crois que j’ai très bien compris.
- J’ai besoin de toi.
- Tu viens de dire le contraire.
- Tu es mon meilleur ami, mon meilleur des meilleurs amis, tu es tout ce qui compte au monde pour moi, tu es la personne que je ne supporterais pas de perdre. Ce que je voulais dire c’est que je voulais que tu me regardes sans t’inquiéter tout le temps, que j’allais y arriver sans que tu t’inquiètes.
Monty eut l’impression qu’un concert complet s’alluma dans son corps, son cœur à la batterie, ses jambes les maracas, son sang le flux de la guitare, sa tête une véritable cacophonie. Jasper ne savait pas ce qu’il disait et Monty essaya de se reprendre.
- D’accord. Fais ce que tu veux avec Murphy, mais ne me demande pas de l’aimer.
- Okay.
- Et s’il te fait du mal, je le tue.
- D’accord.
- Bien.
Monty s’avança pour échapper à l’étreinte et aux mots de son meilleur ami. Parce qu’il n’y avait rien là d’autre là dedans que de l’amitié pour Jasper.
- Allez viens, descendons, les cours vont bientôt reprendre mais tu auras peut-être deux minutes pour rouler des pelles à Octavia.
Jasper rit :
- Ouais, bonne idée.

xxx

Même si Jasper avait dit qu’il aiderait Murphy, ce n’était pas aussi facile. Murphy ne voulait pas lui parler, il l’évitait que ce soit à la maison ou au lycée. Murphy traînait la nuit, allait baiser et boire, pas forcément dans cet ordre là. Il s’arrangeait pour ne jamais croiser le chemin de Bellamy – il n’avait pas tout à fait abandonné l’idée de le butter.
Les jours passèrent, s’écoulèrent, et Murphy avait l’impression qu’au final rien n’avait changé. Tout était comme avant Bellamy, avant Jasper. Connor n’avait pas parlé, lui et les autres avaient été mis à pied une semaine, et quand ils reviendraient, ils éviteraient sans doute Murphy et voilà.
Murphy passa son week-end enfermé seul dans sa chambre. Il était seul en cours, seul en pause, mangeait seul le midi. Il ne s’approchait jamais de l’étude. Quand il en avait marre, il bousculait un type, ou allait se battre la nuit dans les rues avec des gars comme lui qui cherchaient la bagarre pour avoir l’impression d’exister. Il se disait que ce ne serait pas si grave de se prendre un coup de couteau un de ces quatre.

Le mercredi suivant, Jasper alla faire ses deux heures de colle l’après-midi. Comme promis Monty était venu avec lui. C’était Bellamy qui surveillait la colle. Les deux adolescents lui dirent bonjour mais vraiment du bout de la bouche, comme si ça leur faisait mal à la langue. Bellamy regarda Monty :
- Tu n’es pas collé toi.
- Non, j’accompagne Jasper.
- Et par amitié tu sacrifies ton temps libre ?
Monty posa son sac sur la table et d’une voix froide lâcha :
- Tu comptes me donner des leçons en amitié ? J’imagine que la première sera d’abandonner son ami qui se fait rouer de coup.
Bellamy se la ferma et donna les exercices à Jasper qui s’assit à côté de Monty. Jasper en fit quelques uns pendant que Monty nouait des fils entre eux. Jasper releva les yeux pour regarder Bellamy, pencha la tête, cherchant à comprendre pourquoi ce type avait fait ça.
- Les réponses des exercices ne sont pas marquées sur mon front. Lui lança Bellamy.
- Tu détestes Murphy ? Demanda Jasper.
- Je crois pas qu’il y ait cette question sur ta feuille.
- Il faudrait vraiment que tu le haïsses pour l’abandonner, pourtant tu avais l’air de plutôt bien l’apprécier, alors je ne comprends pas. Pourquoi tu ne l’as pas aidé ?
Bellamy marmonna un « ce ne sont pas tes affaires, bosse », mais Jasper continua de le regarder.
- Ils t’ont payé peut-être ?
- Non !
- Alors tu étais bourré et tu n’avais pas vraiment vu ce qu’il se passait.
- Ce n’est pas ça !
- Tu souffres d’un dédoublement de la personnalité et ton double est hyper maléfique ?
- C’est quoi ce raisonnement bidon ?
- Alors pourquoi ?
- Parce que je ne voulais pas perdre mon taff. Répondit Bellamy agacé.
Jasper fronça les sourcils.
- Tu as abandonné Murphy parce que tu ne voulais pas perdre ton taff ?
- Un des gars qui l’agressait a un père qui fait partit des parents d’élève. Il s’était déjà plaint de moi au directeur une fois, et le directeur m’a menacé. Si je me retrouvais encore dans ce genre de situation, il me virait. Je n’avais pas le choix.
- Tu as choisi ton travail plutôt qu’un ami ? Tu te fous de moi ? C’est ça ta raison ? C’est encore plus bidon que le dédoublement de personnalité.
- J’ai besoin de ce travail, j’ai besoin de cet argent, je dois faire vivre Octavia. Murphy allait s’en sortir, il est fort et…
Jasper cracha :
- C’est de la merde tes arguments. Tu as abandonné Murphy juste pour toi-même, pour ta petite place tranquille dans ce lycée !
Bellamy essaya de se défendre :
- Je te dis que j’ai besoin de cette place pour ma petite sœur !
- Mouais.
Bellamy chercha de l’aide en se tournant vers Monty :
- Qu’est ce que t’en penses toi ?
- J’en pense que t’es juste un lâche égoïste.
L’adulte croisa les bras, puis lâcha avec immaturité :
- Je n’ai pas à me justifier à des gosses.
Monty fronça les sourcils :
- On est peut-être des gosses, mais nous au moins on était là pour Murphy. Et je l’apprécie même pas. On se planque pas derrière des raisons nulles.
- Exactement, renchérit Jasper.
Bellamy avait l’impression d’être cerné par leurs yeux. Leurs regards pleins de déceptions et de colères, le fit culpabiliser encore plus. Il se leva d’un coup et s’écria :
- Je suis désolé okay ? Je suis désolé, je voulais l’aider, je voulais vraiment l’aider et je ne l’ai pas fais, et maintenant je ne pense plus qu’à ça parce que je le regrette sans arrêt. Je suis désolé ! J’ai fais une erreur et je sais que rien ne peut excuser ce que j’ai fais, ou plutôt ce que je n’ai pas fais… Je suis désolé !
Jasper leva les mains pour montrer ses paumes :
- Ce n’est pas à nous que tu dois t’excuser.
Bellamy se rassit et posa son front sur le bureau.
- Murphy ne veut plus me voir, il n’acceptera pas de m’écouter.
- Et tu te demandes pourquoi ? Lâcha Jasper impitoyable.
- Je suis désolé, répéta Bellamy soudainement épuisé. Je voudrais pouvoir changer le passé mais je ne peux pas. Maintenant j’ai toujours mon travail, mais Murphy ne vient plus à l’étude.
Monty observa ses fils puis demanda :
- Murphy venait en étude ?
- Oui. Je ne sais pas trop pourquoi.
- Moi je sais, fit Jasper.
Bellamy releva les yeux tandis que Monty se tournait pour le regarder aussi.
- Pourquoi ? Demandèrent-ils en même temps.
Jasper haussa les épaules :
- Vous n’avez qu’à le demander à Murphy, dit-il.
- Non je m’en fiche, répondit Monty qui s’en fichait vraiment.
Bellamy en revanche regardait Jasper comme si la réponse allait s’afficher sur son visage.
- Il ne veut plus me parler, il ne me répondra pas.
Jasper lui dit :
- La prochaine fois tu choisiras tes amis plutôt que ta gueule, et peut-être que tu ne les perdras pas et que tu auras les réponses à tes questions.
Bellamy aurait voulu se défendre, mais c’était mérité.
Soudainement il n’eut plus envie d’être adulte, d’avoir des problèmes d’adulte, il ne voulu plus devoir payer, rembourser, ni travailler. Il voulait être l’adolescent impulsif qui n’écoutait pas l’autorité, qui faisait passer ses potes avant ses cours, qui ne trahirait pas un copain, pas comme ça.
- Qu’est ce que je peux faire ? Dites moi ce que je dois faire.
- T’écoutes les conseils des gosses maintenant ? Demanda Monty grinçant.
- Oui. Je suis prêt à tout écouter là maintenant.
- Regarde Rox et Roucky, peut-être que ça te donnera des idées, dit Jasper.
- Va t’excuser. Fit Monty plus sérieusement.
- Laisse Murphy te casser la gueule, il va trop te casser la gueule tu sais ça ? Il te déteste.
- Laisse-le te détester.
- Laisse-lui le temps de digérer, ajouta Jasper. Et brûle un cierge aussi, t’en auras besoin, parce que jamais Murphy te pardonnera, t’es au courant ?
- C’est clair, ce mec a pas franchement l’air d’avoir le pardon facile, renchérit Monty.
- Je pense que tu l’as perdu définitivement et qu’il ne te fera plus jamais confiance, conclue Jasper.
- Vous ne m’aidez pas du tout là. Lâcha Bellamy désespéré.
- Tant pis pour toi, je ne vais pas te plaindre, fit Jasper.
Bellamy poussa un immense soupire. Il avait peut-être bien perdu Murphy.
Il se redressa, puis reprit son rôle de surveillant d’étude.
- Bon. Fin de la discussion. Fais tes exos.
- Comme tu veux.
Jasper recommença à travailler et Monty à nouer ses fils.
Bellamy sortit son portable pour jouer, sans être incapable de se concentrer sur ce qu’il faisait. Il sentait comme un espace dans son corps et sa poitrine. Il savait qu’il le méritait, mais même en le sachant ça ne l’empêchait pas d’avoir mal. Il aurait voulu supplier le maître du temps de lui donner une seconde chance, de le laisser réparer le mal qu’il avait fait, mais supplier ne changeait rien. Ce qui était fait était fait. Il allait maintenant devoir trouver comment le défaire, pour qu’un jour Murphy plante son regard d’orage dans son âme à nouveau.
Et ce ne serait pas facile.
Pour commencer… S’excuser.

Murphy faisait de son mieux pour éviter Bellamy, mais il n’avait pas compté que cette enflure commence à se trouver sur son chemin, essaie à tout prix de lui parler. Murphy ne voulait pas voir sa gueule de con, rien que d’apercevoir ses cheveux bouclés ou ses yeux sombres, lui donnait envie de vomir, et voilà que l’autre le suivait. Murphy serrait les dents, pas question de lui donner le plaisir de lui parler. Ni même de l’écouter. Il n’écouterait pas. Bellamy attrapa son bras :
- Ecoute moi je t’en prie.
Murphy s’arrêta, regarda la main de Bellamy sur son bras comme s’il s’agissait d’une merde d’oiseau.
- Si tu crèves, j’accepterai peut-être de t’écouter. Dit-il.
Puis il le poussa pour qu’il le relâche et marcha plus vite. Bellamy cria dans son dos qu’il était désolé, mais Murphy ne voulut pas l’entendre, il laissa les paroles glisser sur lui sans l’atteindre.
Bellamy essaya encore.
Tous les jours.
Je suis désolé, je suis désolé, je suis désolé.
Murphy n’y était ni attentif, ni sensible. Mais ça l’énervait, ça le rendait fou furieux, il avait envie de prendre la tronche de Bellamy et de l’éclater contre un mur.
- Frappe moi si ça te fait du bien, je suis désolé.
Mais ça lui aurait fait trop plaisir, à Murphy l’évitait, l’ignorait, faisait comme s’il n’existait pas. Il ne voulait plus rien à voir à faire avec ce type, il voulait qu’il disparaisse de sa vie et ne revienne jamais. Murphy le haïssait. Murphy voulait le voir mourir. Et s’il n’arrêtait pas, Murphy le tuerait.

xxx

Les jours firent place aux nuits – baise boisson pour Murphy – qui firent place à d’autres jours. Fin du mois de janvier, Bellamy s’excusait tous les jours à Murphy sans résultat et Jasper avait emmené Monty dans un terrain vague.
- J’ai besoin de faire des testes, avait-il dit, avec des ballons de peinture.
- Pour quoi faire ?
- Pour voir les effets rendus quand on remplis un ballon d’eau par de la peinture et qu’on l’éclate. Et trouver la bonne dose à mettre pour que ça rende bien.
- Et tu fais ça parce que ?
- J’aime les expériences scientifiques. Sourit Jasper.
Monty l’avait aidé et c’était comme ça qu’ils avaient lancé des ballons de peintures un peu partout dans le terrain vague, le colorant en différentes couleurs – Jasper utilisant du colorant dans de la peinture blanche.
- Murphy ne m’a toujours pas parlé, et il continue à m’éviter, fit Jasper en remplissant un des ballons.
- Alors tu as décidé de lui balancer un ballon de peinture à la tronche pour le forcer à te regarder, plaisanta Monty.
- Y a de l’idée mais non.
Jasper noua le ballon et le donna à Monty :
- Vas-y éclate le, de toutes tes forces.
Monty s’en donna à cœur joie.
- Ca m’avait l’air bien non là pour les doses ?
- Si tu le dis, fit Monty qui ne remarquait pas vraiment la différence.
Jasper voulu faire un autre essaie.
- Bellamy a l’air de s’excuser tous les jours. Mais Murphy refuse de l’écouter lui aussi.
- On l’avait prévenu.
- C’est vrai, mais je commence à avoir un peu de peine pour lui. Si je faisais une connerie un jour, j’espérerais trouver le moyen pour que tu me pardonnes.
- Je suis sûr que tu trouverais.
Jasper acquiesça et lança la bombe de toutes ses forces. Le ballon explosa et il eut l’air satisfait.
- Je vais noter ces quantités, dit-il en prenant un crayon pour prendre des notes dans un carnet.
- Et donc, ça va te servir à quoi ?
- Tu vas pas aimer ma réponse. Répondit Jasper.
Et effectivement. Monty fit un peu la gueule.

A suivre.
Swato
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Omg je suis tellement curieuse maintenant !!! Je veux savoir à quoi vont servir les ballons !
J'ai carrément adoré le passage ou Jaspy dit à Monty qu'il a plus besoin de lui comme béquille mais comme meilleur ami, c'était tellement chou <3
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