[Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Le ringard, le meilleur ami, la déesse, le truand et le grand frère (7)

Fandom : Les 100
Prompt : C'est trop important pour toi.
Note : Chapitre triste, j'ai pleuré.

***

Murphy s’était sentit content, malgré lui, quand pendant les heures de colle du jeudi, c’était Bellamy qui s’était occupé d’eux. Le vendredi aussi. Le samedi également. Durant les six longues heures, Bellamy les avait aidé, avait jouer à pierre papier ciseau avec Jasper, avait partagé un paquet de chips, les avait laisser aller prendre l’air plusieurs fois et s’était de nombreuses fois assis à côté de Murphy. Pas forcément pour l’aider pour un exercice, pas forcément non plus pour parler. A un moment il s’était allongé la tête dans ses bras et avait regardé Murphy jusqu’à ce que celui-ci tourne les yeux vers lui.
- Quoi ?
- Je me demandais ce qu’il se passait dans ta caboche.
- Il se passe que ces fractions m’emmerdent. Arrête de me regarder.
Forcément Bellamy avait continué et Murphy avait essayé de garder contenance en se concentrant sur ses exercices. Ce qui n’avait pas été si facile, parce qu’il avait l’impression que le regard de Bellamy le brûlait.
- Arrête de me regarder, répéta-t-il.
- Pourquoi ? Taquina Bellamy.
Murphy tourna ses yeux vers lui sans rien dire, engageant alors une sorte de combat avec Bellamy. Ce serait à celui qui détournerait les yeux en premier, et Murphy détestait perdre. Il garda ses orbes turquoise plongés dans celles café de Bellamy.
L’adulte s’en amusa, jusqu’à ce que le regard de l’adolescent devienne trop insoutenable, comme s’il cherchait à lui planter quelque chose dans la tête, direction le cœur. Bellamy finit par se redresser quand il sentit comme des picotements naître au creux de son estomac. Il se racla la gorge, puis se leva et alla voir si Jasper et Monty avaient besoin d’aide.
Murphy sourit. Il vécut cela comme une victoire.

Après la colle, Murphy alla attendre le bus. Jasper et Monty étaient là, et discutaient entre eux. Murphy préféra s’éloigner un peu, leurs conversations de fous lui donnait mal au crane. Et c’était peut-être le but qui sait ? Peut-être que ces deux gars avaient trouvé comment faire pour que personne n’épie leurs conversations, à moins de vouloir risquer de se chopper la migraine du siècle. Ce n’est pas le bus qui s’arrêta devant Murphy, mais Bellamy dans sa voiture.
- Tu montes ? Je te raccompagne ?
Murphy hocha la tête et s’installa à côté de lui. Bellamy ne proposa pas la même chose à Jasper et Monty, mais klaxonna en passant devant et les deux garçons lui firent un signe de la main.
- Juste moi ? Demanda Murphy.
- Juste toi. Tu es un petit privilégié.
Murphy savait que Bellamy disait ça uniquement parce qu’il l’aidait à surveiller ça sœur. Mais même en le sachant il ne pouvait pas s’empêcher d’être content.

xxx

Monty était encore à se demander s’il ne devrait pas garder son boxer, retirant son tee-shirt, alors que Jasper était déjà complètement à poil. D’accord. Monty soupira. Au point où il en était de toute façon ? Il se déshabilla complètement lui aussi et fixa les yeux de Jasper comme s’ils étaient la plus belle chose du monde, s’interdisant de regarder autre chose. Jasper n’avait pas autant de scrupule et regarda Monty de haut en bas, ce qui n’eut que pour seul effet de faire rougir l’asiatique.
- Et bien, tu es très bien. Je me disais que si tu étais si pudique c’était que tu avais quelque chose d’affreux à cacher, mais en fait pas du tout.
- Tais toi, rentre dans la douche, qu’on en finisse.
Jasper ricana, rentra dans la cabine et après avoir inspiré un bon coup, Monty le suivit, l’air aussi dépité que s’il se jetait dans un océan remplis de requin. La cabine de douche était pas mal grande et large, ils pouvaient aisément s’y tenir tous les deux, c’était déjà ça. Monty continuait de regarder les yeux de Jasper, le laissant attraper le shampoing et le gel douche et allumer l’eau. Il mit le jet afin que tous les deux soient mouillés ensemble. Monty poussa un cri et se colla contre la vitre :
- Mais t’es complètement fou, c’est brûlant.
- Non, ça va là.
- Moins chaud, je veux sortir vivant de cette douche.
Jasper obtempéra.
- Mais c’est froid là.
- Non c’est bien.
- C’est nul.
Ils se battirent un moment pour choisir une température qui convenait aux deux, et Monty ronchonna en se disant qu’ils n’économisaient pas d’eau du tout là. Jasper se mit du shampoing et passa la bouteille à Monty.
- Tu veux que je te lave les cheveux ?
- Non. Répondit Monty.
Jasper frotta ses cheveux et Monty les siens. Il avait les yeux fermés, et sentit les doigts de Jasper sur son visage, ce qui le fit se coller une nouvelle fois à la vitre derrière lui.
- T’avais du shampoing qui te dégoulinait sur le visage, fit Jasper en explication.
- D’accord, merci, répondit Monty qui avait hâte de sortir.
Ils passèrent au gel douche.
- Tu veux que je te frotte le dos ?
Qu’est ce que Jasper croyait ? Qu’il allait lui dire « oui bien sûr, et n’oublie pas les fesses hein ».
- Non.
- Tu peux me laver le mien ? Ce serait super pratique tu sais.
- Non. Répondit Monty.
- T’es paaaaas drôle. Pourquoi on prend notre douche ensemble si on ne s’amuse pas ?
- Parce qu’on doit économiser l’eau, répondit Monty tout en se lavant lui-même tout seul comme un grand.
Jasper fit la moue et se lava aussi. Ils se rincèrent et Monty sortit de la douche.
- Attend Monty…
- J’ai finis, je sors, tu peux rester si tu veux.
Jasper secoua la tête et sortit à sa suite, glissant sur le carrelage il perdit l’équilibre et Monty le rattrapa. Ils se retrouvèrent collés l’un contre l’autre, presque nez contre nez. Le dos mouillés et complètement nu de Jasper, sous les doigts de Monty qui ouvrit la bouche pour essayer de retrouver de l’oxygène, quelque part, n’importe où. Jasper lui sourit :
- Merci, j’avais pas envie de manger le carrelage.
Monty hocha la tête et repoussa Jasper doucement, puis attrapa son peignoir et s’enroula dedans. Jasper voulu le taquiner en tirant sur la ceinture du peignoir pour l’attirer près de lui. Monty tira plus fort de son côté pour récupérer la corde et lança le peignoir de Jasper sur son meilleur ami.
- Met le, et arrête de faire le con.
- Qu’est ce qu’il y a Monty ? Pourquoi tu t’énerves ?
Jasper voulu rattraper la ceinture de Monty pour l’embêter mais Monty prit un ton froid, ses yeux soudainement de glace tandis que sa posture montrait sa colère :
- Je n’ai pas envie de m’amuser d’accord ? Met ce foutu peignoir et habille toi qu’on en finisse !
Jasper ouvrit la bouche, presque choqué. Monty s’énervait rarement, et quand il le faisait ce n’était pas pour des choses aussi futile que ça. Jasper voulait juste jouer, ils jouaient souvent tous les deux. Monty remit un boxer, un tee-shirt et un pantalon de pyjama. Puis il sortit de la salle de bain, laissant Jasper seul. Jasper ne comprenait pas vraiment ce qu’il venait de se passer, il avait beau y réfléchir, il ne saisissait pas pourquoi Monty s’était autant énervé. Il mit un boxer et un tee-shirt et sortit de la salle de bain pour rejoindre Monty dans la chambre.
- Tu vas bien ?
- Ca va, soupira Monty.
- J’ai fais quelque chose de mal ?
- Non.
Non c’est ma faute, pensa Monty, c’est moi l’abruti dans cette histoire. Il alluma des nouveaux épisodes de Supernatural pour se changer les idées. Mais quand Jasper voulu s’approcher de lui dans les moments stressant, Monty s’éloigna, mettant de la distance entre eux. Jasper le regarda quelques secondes, mais n’insista pas, il choppa juste un coussin et se cacha derrière lui. Peut-être que Monty avait trop chaud.

Après quelques épisodes, Monty décida de se coucher.
- Je suis crevé, dit-il.
Jasper qui sentait qu’il ne fallait pas insister, alla s’allonger de son côté. Il regarda Monty qui se tourna de façon à lui montrer son dos et se sentit triste. Il s’approcha, passant son bras autour de son meilleur ami :
- Dit moi ce qui va pas.
Mais Monty prit son bras et le repoussa. Assez violemment. Puis il le regarda droit dans les yeux.
- Ce qui ne va pas Jasper, c’est qu’on a plus six ans d’accord ? Arrête de ma coller, arrête de me toucher, arrête de faire comme si on était que des gamins qui se faisaient des câlins et que c’était normal. D’accord ?
- Mais ça te dérangeait pas avant.
- Et ben maintenant ça me dérange. Fiche moi la paix.
Sur ce Monty lui tourna à nouveau le dos et Jasper eut l’impression d’être gelé. Il s’emmitoufla sous la couette, sans que ça ne change grand-chose.
Monty dormit vraiment mal cette nuit là. Il repensait à la proximité de Jasper, son dos nu sous ses doigts, sa bouche si proche, il avait envie de hurler de frustration, il avait envie d’attraper Jasper et de l’embrasser, de le toucher, il avait envie de le prendre dans ses bras, de respirer son odeur, bon sang il crevait d’envie que Jasper lui frotte le dos. Il en avait les larmes aux yeux tandis qu’il serrait les dents, parce qu’il ne pouvait pas faire ça.
Jasper était amoureux d’Octavia.

Jasper rentra tôt le dimanche. Même s’ils se parlaient normalement et tout, il y avait comme un fossé entre eux. Jasper n’osait plus toucher Monty, il se tenait à distance, et Monty ne faisait rien pour qu’il se rapproche.
Wendy et Seth lui demandèrent s’il avait bien travaillé et il répondit par l’affirmative.
- On a tellement bien travaillé qu’on a fini plus tôt.
- C’est bien.
- Merci.
Jasper monta les escaliers et rentra dans sa chambre. Il colla son nez sur ses photos. Il y en avait énormément de lui et Monty. Là ils avaient dans les sept ans, et la bouille et les mains pleines de chocolat, se tenant tête contre tête, tous sourires. Là, dix ans, ils étaient assis sur le même toboggan, et Monty avait ses bras autour de Jasper. Là, douze ans, Jasper faisait un bisou à Monty sur la joue. Là, quatorze ans, Monty était entrain de lui faire des couettes. Là… Quinze ans, l’année dernière, ils étaient dans les bras l’un de l’autre parce que Monty partait une semaine en vacances et qu’il ne pouvait pas emmener Jasper.
Et maintenant ? Est-ce qu’il y aurait d’autres photos où ils se touchaient ? Ou ce serait juste Jasper et Monty sur la même photo avec un mètre de distance ? Jasper fit la moue et tapa du doigt sur une photo de Monty où il était tout seul :
- Qu’est ce que tu me fais Monty hein ? Moi j’aimerais mieux qu’on est encore six ans, si c’est comme ça.
- Tu parles tout seul ?
Jasper sursauta et se retourna. Murphy se tenait appuyé dans l’encadrement de la porte.
- Salut, fit Jasper. Dis moi Murphy j’ai un conseil à te demander.
Murphy fit un pas en arrière :
- On n’est pas des potes.
- Non je sais, fit Jasper en le suivant dans le couloir. Mais quand même tu pourrais peut-être…
Murphy lui ferma la porte au nez en rentrant dans sa chambre. Jasper colla son front contre la porte.
- T’es pas cool, marmonna-t-il.
Puis il laissa tomber et retourna dans sa chambre.

xxx

La semaine reprit, elle fut terriblement banale. Une semaine de cours quoi. Jasper allait parler beaucoup à Octavia. La jeune fille, en plus d’être parfaite, était drôle et Jasper avait sans arrêt envie de se pencher vers elle pour l’embrasser. Quand il n’était pas avec elle, il était avec les autres. Et Monty bien sûr. Ils étaient toujours les meilleurs amis du monde, mais Jasper ne savait pas trop comment agir avec lui. Par moment il s’approchait, prêt à passer son bras autour de son épaule pour lui raconter un truc marrant, ou un rêve qu’il avait fait, puis il s’arrêtait, rebaissait son bras. Non, Monty ne voulait plus qu’il le touche, il ne le ferait plus.
- Qu’est ce que vous avez tous les deux ? Vous vous êtes disputés ? Demanda Clarke à un moment.
- Non, répondirent-ils.
- Pourquoi ? On a quelque chose de changé ? Interrogea Jasper.
Clarke fronça les sourcils, les regarda, puis dit :
- Je ne sais pas. Je dois me tromper.
Monty et Jasper échangèrent un regard et Clarke sourit :
- Apparemment je dois me tromper, vous semblez toujours communiquer par la pensée.
Monty tourna la tête, les yeux de Jasper s’attardèrent sur son oreille un moment. Clarke fronça les sourcils. Ou peut-être qu’elle ne se trompait pas.

Jasper demanda à Wells quand il se retrouva seul avec lui :
- Tu ferais quoi si Clarke ne voulait plus de tes câlins ?
- Clarke n’est pas la personne la plus câline que je connaisse.
- Mais quand même, vous êtes proches non ?
- Oui.
- Tu ne trouverais pas ça bizarre ?
- Ce que je trouverais bizarre c’est si soudainement elle se mettait à me câliner tout le temps, comme toi et Monty vous faites.
- On ne le fait plus. Ronchonna Jasper.
- J’imagine que c’est normal non ?
- Ah bon ?
- Vous avez seize ans, en plus toi tu es amoureux d’Octavia non ?
- Et donc on n’a plus le droit de se faire des câlins ?
- Je n’ai pas dis ça, mais c’est normal que vous vous détachiez un peu non ? Je sais que Clarke est ma meilleure amie sans toujours être collé à elle.
Jasper fit la moue.
- Mais moi j’ai envie de…
Wells lui coupa la parole :
- Et Monty, il a envie de quoi lui ?
Jasper se tut. Et Wells lui tapota gentiment l’épaule :
- Ne sois pas égoïste Jasper. Monty a peut-être besoin d’un peu d’espace, ça ne veut pas dire pour autant que vous n’êtes plus les meilleurs amis du monde.
- Si c’est ce que Monty veut… Bougonna Jasper.
Wells lui sourit :
- Et sinon, essaie d’en parler avec lui.
Jasper acquiesça. Il allait en parler avec Monty.

Le samedi il avait demandé à Monty de l’accompagner pour acheter du colorant.
- Wendy et Seth te laissent sortir ?
- Ils pensent que je suis tranquillement dans ma chambre. J’ai laissé la musique en boucle et fermé la porte à clé. Puis je suis passé par la fenêtre.
- Et tu vas rentrer comment ?
- Par la porte.
- Ils te croient dans ta chambre, ils vont trouver ça suspect si tu rentres par la porte ?
- Murphy a accepté de les occuper pendant que je rentrerais.
- Il a fait ça ?
- Ouais moi aussi je suis surpris. J’imagine que c’est sa façon de me remercier pour le joint.
Jasper regarda différentes couleurs avant de se décider pour un rose framboise.
- Et donc ? Pourquoi tu veux acheter du colorant ?
- Hmmm, je suis pas encore sûr.
Il prit aussi du jaune or. Et Monty lui montra un orange mandarine qui lui plut et qu’il rajouta dans son panier.
- Monty ?
- Oui.
- Tu es mon meilleur ami non ?
- Bien sûr.
- D’accord. Tant mieux.
Jasper prit du vert.
- Quelque chose te tracasse Jasper ?
- Non. J’ai réfléchis. Tu es mon meilleur ami, peu importe qu’on se câline ou pas. N’est ce pas ?
- Oui, évidemment.
- Dans ce cas, tout va bien. Dit Jasper en attrapant du rouge.
Il se tourna vers Monty et lui sourit.
- Bon je crois que j’ai tout, on y va ?
Monty hocha la tête. Comment lui dire, comment lui expliquer, que ce n’était pas qu’il ne voulait plus le toucher, mais qu’il voulait trop le toucher. Que c’était ça le problème. Tandis que Jasper paya, Monty reprit :
- Jasper…
- Ouaip ?
- Tes câlins… Tu…
- Hm ?
Jasper sortait du magasin, suivit de son meilleur ami et tourna ses yeux vers lui.
- Non rien. Lâcha Monty.
- D’accord.
- Tu pourras faire encore plus de câlins à Octavia.
Jasper rit et lui fit un clin d’œil.
- Tu m’étonnes.

xxx

Jasper ne pouvait pas rester trop longtemps dehors, ils se dirent au revoir avec Monty, puis Jasper lança des cailloux sur la vitre de Murphy. Ce dernier ouvrit :
- Seth et Wendy sont là ?
- Oui. Compte jusqu’à vingt puis rentre.
- Okay, merci.
Murphy s’éloigna, Jasper compta, puis fit ce qu’il lui avait dit. Il entendit Murphy dans le salon qui se plaignait parce qu’il n’avait pas d’ordinateur portable, et que c’était pas pratique pour bosser, bien qu’il puisse utiliser le PC fixe quand il le voulait. Jasper se dépêcha, monta les marches discrètement et … Et.
- Merde le con.
Il avait fermé sa porte… De l’intérieur. Il alla se réfugier dans la chambre de Murphy du coup. Celui-ci arriva :
- Qu’est ce que tu fous ici ? Ta chambre c’est celle d’à côté.
- J’ai fermé ma porte à clé, de l’intérieur.
Murphy appuya sa paume sur son front.
- Pourquoi personne n’a songé à te donner un cerveau à la naissance ?
Jasper fit un petit sourire contrit et Murphy roula des yeux.
- Je vais te l’ouvrir moi ta porte, c’est pas sorcier, faut juste un couteau.
Murphy disparu, alla chercher un couteau à beurre dans la cuisine, laissant un instant Jasper seul. Jasper s’étira et regarda autour de lui, la chambre n’avait pas vraiment changé depuis la dernière fois. Sauf peut-être… Jasper sourit, ça tombait bien il avait faim.
Murphy remonta et s’accroupit devant le verrou de Jasper. Jasper le regarda faire en jouant avec un emballage.
- Des talents de cambrioleurs n’est ce pas ?
- Rien à voir avec ça, c’est juste une habitude à prendre.
- Et où as-tu appris ce genre d’habitude ?
Murphy se mordit les lèvres, et ne répondit pas. Pendant un moment une image du passé lui monta à la tête, mais il l’enfouit bien profondément, puis tourna le verrou avec son couteau. Trop facile. Il appuya sur la clenche et la porte s’ouvrit. Avec un sourire plutôt fier de lui, il se tourna vers Jasper, qui avait une sucette à la bouche.
- Merchi, dit-il la bouche pleine.
Murphy sentit un grand froid s’installer dans son estomac. Il se releva d’un bond et couru jusque dans sa chambre. Le verre était vide. La sucette à la fraise de Bellamy n’était plus là.
Il. Allait. Butter. Jasper.
Murphy retourna vers le garçon qui était entré dans sa chambre, l’attrapa et le plaqua contre le mur. Jasper écarquilla les yeux, croquant dans la sucette en même temps. Murphy lui tira de la bouche.
- Saloperie. Tu me l’as volé.
- Mais… C’était juste une sucette.
- Ce n’était pas juste une sucette !
Murphy donna un coup de poing dans le mur juste derrière Jasper, celui-ci leva ses mains devant son visage :
- Je suis désolé. Je suis désolé. Je vais t’en racheter pleins d’accord ? Dix paquets s’il faut.
Mais Murphy le cogna contre le mur.
- Je vais te buter petit merdeux, je vais commencer par te crever les yeux et ensuite je t’éviscérerai !
Jasper sentit les larmes lui monter aux yeux :
- Ce n’était qu’une sucette Murphy, arrête…
Murphy le cogna encore et Jasper le poussa de toutes ses forces pour pouvoir s’échapper. Murpy le relâcha un instant, Jasper en profita et il couru vers sa fenêtre ouverte, puis il sauta. Murphy hurla par la fenêtre :
- Cours et ne reviens jamais où je te tue, je te promets que je te tue !
Et Jasper couru. Pourquoi ?
Lui et Murphy semblaient de mieux en mieux s’entendre. Ce n’était qu’une sucette ! Pourquoi est-ce qu’il voulait le tuer ?
Pourquoi Monty ne voulait-il plus de câlin ?
Qu’est ce qu’il se passait hein ? Pourquoi tout allait mal ?
Jasper couru et ne s’arrêta qu’une fois dans un supermarché, où il s’écroula pour reprendre son souffle. Il en fit le tour et trouva des paquets de sucettes. Jasper en prit un de chaque, et aussi des paquets de bonbons de différentes sortes. Il paya à la caisse, dépensant ce qui lui restait d’argents de poche. Avec ça Murphy lui pardonnerait non ? Il lui pardonnerait sûrement.
Jasper rentra de nouveau. Par chance Wendy et Seth étaient devant la télé et ne firent pas du tout attention à lui. Il monta les escaliers en catimini. Dans sa chambre, c’était le bordel, Murphy avait tout balancé, cassé ses béchers, arraché ses photos du mur, et défoncé son placard. Jasper déglutit, mieux valait sa chambre que son visage. Il prit une grande inspiration et alla frapper à la porte de Murphy. Celui-ci ouvrit la porte et le fixa.
- Tu veux crever ?
Jasper lui mit dans les mains tous les paquets de sucettes de bonbons.
- Tiens. C’est pour toi.
Murphy sembla exploser de nouveau. Il prit un à un les paquets et les jeta dans la tronche de Jasper.
- J’en veux pas de ces trucs, j’en veux pas !!! Tu ne comprends pas ! Cette sucette était spéciale !
- Qu’est ce qu’elle avait de spéciale ? Gémit Jasper en essayant d’éviter les paquets de bonbons.
- C’était Bellamy qui me l’avait donné !
Les mots s’étaient échappés de la bouche de Murphy avant qu’il ne puisse les retenir, et eurent pour effet de le calmer d’un coup, il ferma sa porte en la claquant et s’enferma à l’intérieur de la pièce.
- Rends moi un service Jasper, crève ! Cria-t-il seulement à travers la porte.
Puis il se jeta sur son matelas. Pourquoi est-ce qu’il réagissait comme ça ? Pourquoi ? Ce n’était qu’une sucette, il s’en foutait de ce connard de Bellamy, ça n’aurait pas dû être aussi important pour lui, ça n’aurait pas dû compter autant. Et pourtant ça lui faisait mal, rien que de voir le verre vide, rien que de voir cette foutue pièce remplie de rien, de néant. Jasper lui avait volé la seule chose qui avait un sens ici. Murphy se leva, attrapa le verre et le jeta de toutes ses forces contre le mur.

Jasper rangea sa chambre et ramassa ce qu’il pouvait. Il se coupa le doigt sur un bout de verre et se le lécha. Il regrettait d’avoir manger cette sucette, c’était parce qu’il réfléchissait jamais que ce genre de trucs arrivaient. Maintenant il allait devoir essayer de réparer ça comme il le pouvait. Il poussa un soupir et raccrocha ses photos contre le mur. Outre des vieilles photos de ses parents et de lui quand il était bébé, quelques photos de groupes avec Clarke, Wells et les autres, Jasper recommença à s’attarder sur celles où il y avait Monty. Lui sur le dos de Monty. Monty qui faisait une grimace. Monty déguisé en coccinelle – c’était pour carnaval. Jasper posa son front contre le mur.
- Cette année devait être chouette. Je devais avoir des parents. Un frère. Une petite amie. Et faire le fou avec Monty. Pourquoi rien ne fonctionne ?

Le soir pendant le repas Jasper et Murphy mangèrent tous les deux le nez dans leur assiette.
- Vous vous êtes battu tous les deux ? On a entendu du bruit et des cris ? Demanda Seth.
- Non, répondirent en même temps Murphy et Jasper.
Ce fut la seule chose qu’ils dirent de tout le repas.

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Murphy bouscula Jasper toute la matinée. C’était comme si le brun était devenu le centre de gravité de Murphy, et que celui-ci prenait un malin plaisir à le pousser, le faire tomber, laisser traîner ses jambes sur son chemin, lui tirer les cheveux, le pincer. Bref lui mener la vie dure. Jasper était déprimé.
- Tu lui as fais quelque chose ? Demanda Monty.
- J’ai mangé une sucette.
- Et c’est tout ?
Jasper hocha la tête, sans expliquer ce que cette sucette avait d’important. Pas sûr lui-même de comprendre.
La journée avait mal commencé, elle empira quand Jasper se prit la tête avec la prof de chimie. Jasper adorait la chimie, d’habitude il ne s’engueulait jamais avec les profs, au contraire, ça se passer super bien. Mais là, il trouvait son expérience bidon, et il lui dit. Elle le prit mal, la discussion s’envenima. Monty essaya de calmer Jasper en posant sa main sur son bras, mais Jasper le retira violemment et lui cria dessus :
- On se touche plus tu te souviens ?
Ensuite il insulta la prof qui lui dit de sortir de son cours. Jasper attrapa ses affaires :
- Pas besoin de me le dire, je sors de moi-même.
Quand il passa à côté de la table de Murphy, celui-ci mit son pied sur son chemin et Jasper s’écroula par terre. Des rires résonnèrent dans la pièce, Jasper se releva d’un coup et couru jusqu’à la sortie, et claqua la porte. Monty ne s’excusa pas, attrapa son sac, et sortit de la classe à son tour pour courir après son meilleur ami.
- Attends Jasper !
- Qu’est ce qu’il y a hein ? Tu veux en rajouter une couche et me dire qu’au royaume des abrutis je porterais la couronne ? Ou bien que je suis juste un gros con qui fait que des trucs stupides ? Tu veux me rappeler que je t’emmerde tellement que tu veux même plus me toucher ?
Monty couru plus vite et rattrapa Jasper par le bras, le forçant à se retourner vers lui. Celui-ci se mit à pleurer d’un coup, les larmes coulant de ses yeux alors qu’il gémissait. Ce n’était pas du tout de la comédie.
- Jasper…
- J’en ai marre, je voulais pas manger cette foutue sucette, je voulais pas te blesser je sais pas trop comment au point que tu veuilles plus de câlin, je voulais même pas sauter par cette foutue fenêtre ! J’essayais juste de faire de mon mieux, je ne sais pas. Je voulais simplement que tout se passe bien et que cette année soit la plus géniale possible !
Monty craqua, et serra ses bras autour de Jasper. Celui-ci essaya de se débattre :
- Lâche-moi !
- Non.
- Lâche-moi, cria Jasper.
- Non, cria Monty encore plus fort.
Jasper pleura de plus belle, accrocha ses doigts au pull de Monty et posa sa tête sur son épaule. Monty le serra un peu plus fort et passa ses doigts dans ses cheveux.
- Je ne voulais pas te faire de mal Jasper, je ne pensais pas que ce serait aussi dur pour toi.
- Tu me détestes.
- Bien sûr que non. Tu le sais. Je ne te déteste pas.
- Tu détestes que je te touche.
- Non. Non pas du tout.
- Alors pourquoi ?
- Parce que si toi tu es le roi au pays des idiots, moi j’en suis l’empereur.
- Pas du tout, tu es très intelligent Monty.
- Toi aussi. Tu es un génie tu sais ? Tu connais des tonnes de choses, tu comprends des trucs que personne de notre âge ne comprend, tu es même plus intelligent que notre prof de chimie.
Jasper redressa la tête, le visage rouge de larmes il regarda Monty.
- Tu le penses vraiment ?
- Bien sûr que je le pense vraiment.
- Montyyyyyy, fit Jasper en l’enserrant dans ses bras, je suis égoïste mais je veux trop te faire des câlins.
- D’accord, c’est pas grave.
- Je peux vraiment ?
- Oui.
Jasper frotta ses yeux contre l’épaule de Monty pour les essuyer. Monty garda sa main dans ses cheveux, enroulant ses doigts dans ses boucles. Fermant les yeux. Ils restèrent ainsi un long moment, puis Jasper marmonna :
- Je t’aime Monty, et toi tu m’aimes ?
Monty le serra plus fort et répondit.
- Oui.
Et c’était plus que vrai.

Clarke après les cours les chercha, elle les retrouva dans un coin de la cours. Ces deux andouilles avaient dessiné une marelle sur le sol et jouaient.
- Ca a l’air d’aller, dit-elle.
- Hey Clarke, tu veux jouer avec nous ? Allez viens ! Fit Monty.
Jasper hocha la tête. Et Clarke secoua la sienne.
- Non c’est bon les enfants, maman a du travail.
Ils rirent, Clarke leur sourit. Elle était contente de voir que ça allait. Même si Jasper et Monty avaient brusquement quitté le cours, et que c’était contre le règlement, elle n’était pas assez stupide pour leur en vouloir. Elle savait qu’ils avaient besoin de se parler, et apparement ils l’avaient fait et les choses allaient mieux.
- Jasper, tu iras t’excuser plus tard à la prof.
- Bien chef.
Monty lança un bout de bois dans la case de la marelle qu’il visait, puis commença à sauter à cloche-pied. Clarke les laissa s’amuser.
Quelques minutes plus tard Octavia jouait avec eux, ainsi que Finn. Raven était assise et les regardait faire.
- J’adore ce jeu, sourit Octavia après son tour.
- Tu dis ça parce que t’es en train de gagner, sourit Jasper.
- Eh oui !
- Je me demande pourquoi on a arrêté d’y jouer, se demanda Finn, c’est pourtant plutôt marrant.
- Ca craint de grandir, fit Jasper.
C’était à son tour de lancer le bâton dans sa case, mais il s’arrêta avant de le faire. Il le donna à Raven :
- Tiens, joue à ma place, j’ai un truc à faire.
Il commença à s’éloigner, puis revint, décoiffa Monty comme pour s’assurer qu’il allait pas s’envoler, et repartit en courant.
- C’était quoi ça ? Demanda Raven tout en se levant pour prendre la place de Jasper.
Monty se remit ses cheveux en place :
- Ca, c’était une fusée.

Jasper s’arrêta devant Murphy. Prend une grande inspiration, puis attrapa son bras :
- Viens !
- Lâche-moi !
- Viens avec moi !
Jasper tira Murphy derrière lui, pas longtemps. Murphy récupéra son bras et commença à tordre celui de Jasper :
- J’ai dis lâche-moi.
- D’accord, d’accord. Mais s’il te plaît viens avec moi.
- Non.
- S’il te plait.
- Non.
- Murphy, je voudrais me faire pardonner d’accord ? Alors suis moi.
- Non.
Jasper soupira et quand Murphy le relâcha, il prit à nouveau son bras et l’entraîna à sa suite.
- Est-ce que tu es suicidaire ?
- Oui ! Répondit Jasper. Je crois bien que oui !
La réponse fit froncer les sourcils à Murphy mais du coup il se laissa entraîner. Jasper le conduisit sur le toit. Bellamy était entrain de rouler une pelle à une fille et Jasper dit :
- Désolé de vous déranger, mais on doit parler à Bellamy.
La fille ne comprenait pas du tout ce qu’il se passait, Bellamy lui fit signe d’y aller et de les laisser. Elle partit.
- Qu’est ce qu’il y a Jasper ? Je t’ai pourtant envoyé un sms pour te dire que ce n’était pas libre.
- On doit te parler.
Bellamy regarda Murphy :
- Même toi ?
- Non. J’ai rien à te dire.
- Si. Il a quelque chose à te dire. En fait Bellamy, j’ai mangé la sucette que tu lui avais donnée. Tu pourrais lui en redonner une autre s’il te plaît ? A la fraise si je me souviens bien. Ca a l’air important pour Murphy.
Murphy attrapa les cheveux de Jasper et tira dessus :
- Ta gueule.
- Tu me fais mal, se plaignit Jasper.
- Tant mieux.
Bellamy attrapa le poignet de Murphy :
- Lâche-le.
Murphy obéit. Cette fois-ci c’est Bellamy qui l’entraîna avec lui et Murphy le força à le relâcher :
- Je peux marcher tout seul c’est bon !
Bellamy n’insista pas et avança. Murphy le suivit. Une fois dans la salle d’étude, Bellamy ouvrit le tiroir, fouilla dans le sac puis releva les yeux :
- J’ai plus goût fraise. Ce sont mes préférés je les ai toute mangé. Goût cerise, ça te va ?
- Je m’en fous de tes putains de sucette.
- Jasper a mangé la tienne.
- Et alors ? Qu’est ce que ça peut me foutre ? C’est juste une sucette. Fit Murphy de totale mauvaise foi.
Bellamy tendit la sucette vers lui :
- Accepte juste et dit merci.
Murphy enfonça ses mains dans ses poches.
- Je te dis que j’en veux pas. Fit-il têtu.
Bellamy n’insista pas et commença à ranger la sucette. Murphy regretta, se mordit les lèvres, fixa la sucette qui disparaissait dans le tiroir.
Avant qu’il ne comprenne ce qu’il se passait, Bellamy était tout près de lui, sa bouche près de son oreille, sa main sur son poignet.
- Elle était pour toi d’accord ? Si ça a de l’importance pour toi, alors c’est sûrement que c’est important. Prends là.
Murphy ne pouvait plus réfléchir, ni penser. Il sortit sa main de sa poche et Bellamy lui donna la sucette.
- Goût cerise, ce sont mes préférés après fraise. Tu as de la chance qu’il en reste.
Murphy regarda ses chaussures et marmonna :
- Merci.
- De rien.
Bellamy commença à quitter la salle, Murphy se tourna alors pour le rappeler :
- Bellamy ?
- Oui ?
- Pourquoi est-ce que…
Murphy soupira et secoua la tête :
- Laisse tomber.
- Pourquoi est-ce que je tiens à te la donner ?
- Oui.
- Peut-être parce que je trouve amusant que tu l’ais gardé assez longtemps pour que quelqu’un d’autre la mange à ta place. C’est pas un trophée tu sais ? C’est juste une sucette. Mange-là celle là, tu verras c’est très bon. Et si t’es sage, t’en auras d’autre.
Murphy sentit ses joues chauffer, comme si Bellamy était rentré dans sa chambre pendant qu’il matait un magazine porno. Bellamy rit et s’éloigna. Murphy rangea la sucette dans son sac.
Puis il la sortit, la déballa de son papier et la mit dans sa bouche.
C’était rien qu’une foutue sucette après tout.

Goût cerise.
Dégueulasse.

xxx

Jasper rentra à pied avec Monty pour profiter un peu de sa présence. Il se tenait un peu à l’écart, mais Monty prit son bras et le mit tout à côté de lui, afin que leurs bras se frôlent quand ils marchent. Jasper avait l’air drôlement content de ça.
- On s’est bien amusé avec Octavia tout à l’heure.
- C’est vrai.
- Ca a l’air de bien avancer entre nous.
Monty hocha la tête et lui sourit.
- Tu vas mieux ? Demanda Monty.
- Oui beaucoup mieux. Je crois que j’ai réparé du mieux que je pouvais toutes mes conneries.
- La prof a dit quoi quand tu t’es excusé ?
- Jasper Jordan vous avez un sale caractère parfois, mais comme vous avez les meilleurs notes de ma classe j’accepte vos excuses. Fit Jasper en essayant d’imiter la voix de la prof.
- Pas mal, petit génie.
- Ehe, fit Jasper en levant le nez en l’air de fierté.
Ils se séparèrent devant chez Monty, et Jasper fit le reste du trajet jusqu’à chez lui seul.

Jasper monta vite les marches de sa maison, il n’avait pas trop envie de croiser Murphy, il ne savait pas comment ça c’était passé avec Bellamy. Si cela c’était mal passé, il n’avait pas envie que le truand s’énerve encore après lui. Il préférait l’éviter.
Pas de bol pour lui, le dit truand se trouvait au dessus des marches, juste devant la chambre de Jasper. Il se tourna en le voyant arriver.
- Ah, t’étais là.
- Euh… Ouais. Tu voulais quelque chose ?
Murphy s’approcha de lui et Jasper par réflexe fit un pas en arrière, se tenant la pointe des pieds sur la marche.
- Ne fouine plus dans mes affaires, ne mange plus ce qui m’appartient et arrête de te mêler de ma vie. Et tu vivras plus longtemps.
- Bien compris, fit Jasper.
Murphy le regarda froidement encore quelques secondes, puis lui tourna le dos. Jasper posa sa main sur son bras, sans réfléchir, voulant lui demander si ça c’était bien passé avec Bellamy, s’il avait récupéré la sucette. Murphy fit un geste brusque pour qu’il le relâche, le poussant en même temps :
- Mais arrête de m’attraper le bras.
Jasper qui se tenait en équilibre sur la dernière marche, vacilla à cause de la poussée. Il battit des bras en l’air alors qu’il se sentait tomber en arrière.
Murphy réagit et essaya de l’attraper, mais trop tard. Sa main ne fit qu’effleurer le pull de Jasper, sans le toucher. Jasper eut un instant l’impression de voler, jusqu’à ce qu’il sente son crâne atterrir sur quelque chose de vraiment dur. Pendant un dixième de seconde peut-être, la douleur fut insoutenable. Puis ce fut le trou noir.

A suivre.

Alors. ALOOORS.

Il y a eu les moments blbltant, heureusement, c'était mignon ♥ Monty me fait vraiment trop de la peine ;; Jasper aussi, il voulait ses câliiins, j'ai pleuré quand il a pleuré ;; Il a arrangé les choses un peu avec Murphy c'est bieeeen au moins il a de la volonté ! Et puis

la

f i n

J'ai commencé à me douter de quelque chose quand il se tenait sur la pointe des pieds sur la maaaarche C'est affreuuuuuux j'ai besoin de la suite maintenant ;;

NAOOOOOON ! JE TE DÉTESTE !
Voila. .. t'es obligé d'écrire la suite vite maintenant ou je vais m'autodetruire et iora plus d'aurore...
Mais euh ... j'vais crever c'est insupportable cette fin :'( pauvre Jaspy :'( ILS VONT AVOIR DES PROBLÈMES ! Jaspy va avoir MAL et Murphy va se faire virer de sa famille d'accueil et et et... snif

Pitié écris la suite, vite v.v pour ma santé mentale bouhou ...