Prompt : Bas-les-pattes !
Note : Histoire à moitié vraie. (ce qui arrive à la fille et ce que fais le mec, c’est ce qui m’est arrivé hier)
La journée avait été harassante. Elle se sentait lessivée, et elle n’avait qu’une envie : rentrer et dormir. Sans même passer par la case miam. Elle entra dans le bus, en soupirant, quand elle constata le nombre de monde qu’il y avait dedans.
Comme d’habitude, il était bondé. Elle détestait terminer à 17h même si c’était un gros avantage par rapport au fait de finir une heure plus tard.
Elle se retrouvait entourée de ses camarades masculins, puisqu’il n’y avait guère de filles dans sa formation.
Elle se faisait silencieuse, écoutant sa musique, tentant de s’accrocher quelque chose. Mais il fallait soit se pencher, soit frôler un des gars de sa classe. Et autant dire, que le bus bougeait beaucoup, et qu’elle avait suffisamment d’espace pour tomber sur quelqu’un.
La première fois, elle tenta de se rattraper au sac d’un type, avant de comprendre ce qu’elle était entrain de faire, et de vite arrêter. Heureusement, celui-ci n’avait rien compris. Sinon, il l’aurait sûrement regardé avec un air outré et aurait dit « Bas les pattes ! ». Enfin, tout du moins, c’est ce que la jeune fille s’imaginait.
La seconde fois par contre…. Elle chuta en arrière, sur les gens inconnus qu’elle ne connaissait pas du tout. Gêné, affolée, elle tenta de se rattraper a quelque chose, mais il n’y avait rien à faire. Elle secouait ses mains dans tous les sens.
Quand soudain.
Le type face à elle, rattrapa ses mains, de façon solide, et la tira en avant.
Son cœur se mit à battre, un peu, beaucoup. Elle ressentit ce plaisir d’avoir été sauvée, et n’eut qu’une envie : se jeter sur lui pour le remercier.
Elle se retint, rougis quand celui-ci se moqua d’elle, mais ne pouvait empêcher son cœur de battre un peu trop fort.
Quand le bus s’ouvrit, et qu’ils durent partir, elle ne pu s’empêcher de le regarder partir, en papillonant, en gloussant intérieurement.
Il l’avait sauvé, lui, l’homme au caractère de merde. Et même s’il s’était moqué d’elle après, lui disant qu’elle ressemblait une truite à ce moment là, et qu’elle lui avait fait pitié, elle su qu’à partir de ce jour là, elle ne le verrait plus jamais comme avant.
Fin.
Note : Non. J’ai pas ressenti d’amour pour lui. Juste une ext^reme reconnaissance.