Prompt : Quelle robe choisir ?
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Yuki était la future reine de France.
Son père l’avait décidé pour elle, et comme elle respectait ces principes qui lui avait été inculqué depuis qu’elle était enfant, elle s’était tût. Ah bien sûr, la jeune fille se sentait mal, parce que son propre père avait brisé le seul caprice que sa fille avait su demander. Elle, la femme qui n’avait jamais rien demandé pour ne pas abuser, voulait juste une chose…Etre mariée d’amour, et pas de force à Sa Majesté le Dauphin de France, Louis Philippe. Un si long titre pour un simple humain. Yuki pensait à tout cela en regardant son placard.
Elle se devait de choisir une robe digne de ce qui l’attendait, pour faire bonne figure devant Son Altesse Gabrielle, la Reine de France, et son fils le Dauphin…N’est ce pas ? Et bien soit, si c’est ce qu’on lui avait demandé elle le ferait. La demoiselle fit son choix, assez difficile, compte tenu du fait qu’il y avait tellement de robes dans son placard. Mais, comme elle était habituée à ce genre de futilité la japonaise su choisir avec un goût et sagesse, une tenue qui su plaire.
Et puis les choses ne se passèrent pas comme prévu, et au lieu de se retrouver sur un trône avec une couronne brillante, elle avait fini au fin fond des souterrains, dans les égouts, entourée d'êtres qui faisait le dégoût de son père et des nobles. Des choses que l’on traitait comme des animaux. Les fées.
Mais à présent, elle se sentait plus libre, et avait découvert bien des choses qu’elles n’auraient jamais songé possible, comme le fait qu’une fée pouvait réfléchir, voir même rire. Elle l’avait bien vu chez Bran, après tout. C’était un nouveau monde à ses yeux, de nouvelles habitudes. Ah bien sûr, Yuki restait noble intérieurement et gardait son caractère bien trempé. Elle n’avait pas changé.
C’est juste qu’a présent, elle n’avait plus à choisir ses robes, qu’elle n’avait plus besoin de réfléchir à ce qu’elle devait dire, elle pouvait s’exprimer clairement.
C’est comme si, quelqu’un avait dénoué son obi si parfait, juste pour la laisser respirer.
Et ça lui faisait le plus grand bien.
Mais cela allait-il durer ? Yuki en doutait. Mais en attendant, elle profitait.
Fin.