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[Les 100 - pas de spoil UA] Pour tes services (4)

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Maliae
Maliae
Piou piou piou piou piou piou piou piou piou piou
Messages : 1927
Date d'inscription : 30/07/2012

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MessageSujet: [Les 100 - pas de spoil UA] Pour tes services (4) [Les 100 - pas de spoil UA] Pour tes services (4) Icon_minitimeDim 10 Juil - 12:13

Fandom : Les 100
Prompt : Supplie moi.
Note : Jonty-murphamy toujours Smile Avec du Jasphy encore. Et baaah j'espère que vous aimerez malgré le rythme un peu spécial. J'ai pas relu.

***

4. Supplie moi.

Jasper et Monty mangeaient des bonbons, affalés sur leur canapé et regardaient des dessins animés. Leurs doigts se frôlaient souvent dans le paquet et plus d’une fois Jasper choppa ceux de Monty pour l’embêter.
- Tu voulais pas aller voir Murphy ? Demanda Monty.
- Tu viens pas avec moi ?
- Non, je te laisse prendre la température des lieux le premier.
- Trop aimable.
- Tu n’as qu’à inventer une dispute entre nous comme tu sais si bien le faire, pour justifier que tu vas squatter son lit.
- Jaloux.
Jasper se lécha les doigts pleins de sucre puis il eut le sourire de celui qui venait d’avoir une idée de génie.
- J’ai trouvé mon excuse, dit-il.
- Alors ? Interrogea Monty.
Jasper se pencha vers lui et appuya sa bouche sur la sienne, lui donnant un baiser collant et sucré. Avant que Monty ne puisse le repousser, il se recula et rit :
- Maintenant je m’enfuis.
Jasper se leva, enfila ses chaussures, attrapa sa veste et ses clés puis quitta l’appartement en quatrième vitesse. Il n’avait pas fait attention à la réaction de Monty, qui resta cloué sur le canapé avec l’impression que son cœur n’arrêterait plus jamais sa course contre la montre, les joues plus rouges que jamais, les lèvres envahis du sucre qu’y avait déposé Jasper, complètement sous le charme. Monty soupira, se frotta le visage. Il ne devait pas craquer.

Jasper resta bloqué un paquet de temps devant la maison de Bellamy. Murphy vint le chercher à pied à la grille, parce qu’il avait demandé à le voir.
- Ferme la bouche, tu vas nous avaler un mammouth.
Jasper ferma la bouche, pour la rouvrir :
- J’ai compris.
- Tu as compris quoi ?
- On est dans la belle et la bête.
- Et je suis… ?
- La belle bien sûr. Répondit Jasper.
Murphy lui sourit satisfait par cette réponse puis le conduisit jusqu’à la maison.
- Ca sert à quoi des jardins de quatre kilomètres ? Demanda Jasper.
- A montrer que les autres jardins sont minables ?
- Pauvres petits jardins qui se sentent minables.
Murphy donna une tape à l’arrière du crâne de Jasper, ils arrivèrent dans la maison et Jasper rouvrit grand la bouche :
- C’est quoi cette porte ? Pourquoi a-t-elle besoin d’être aussi grande ?
- Je sais pas… Et t’as pas vu les tapis.
- Il y a des tapis ?
- Et des vases de chine !
- Tu es vraiment une pute de luxe, réalisa Jasper.
- Puisque je te le disais.
Murphy le poussa à l’intérieur.
- Suis moi où tu vas te perdre.
- Tu ne te perds jamais toi ?
- Au moins trois fois par semaine.
Jasper trouva la chambre de Murphy absolument parfaite.
- J’avais peur qu’il te mette dans une sorte de placard à balais, pendant qu’il vivait richement.
- Tu as dis la belle et la bête, pas Harry Potter.
- Vrai.
Murphy poussa Jasper sur le lit :
- Essaie le, ici les matelas viennent du paradis.
Jasper s’étendit de tout son long et poussa un ronronnement.
- Il faut que j’emmène Monty ici, absolument. Il va adorer.
- Et pourquoi il n’est pas venu ?
- Parce que je l’ai embrassé, sur la bouche, et que je me suis enfui.
Murphy appuya deux doigts sur son front, l’air exaspéré, puis s’allongea près de Jasper.
- Tu peux rester ici, du coup.
- Bien sûr que je reste, je ne quitte plus ce matelas.
- Tu n’as pas essayé celui de Bellamy.
- Celui de Bellamy est encore mieux ?
Murphy hocha la tête :
- Menteur, je ne te crois pas.
La main de Murphy se glissa dans celle de Jasper et il le força à se relever :
- Viens avec moi.
- Attends, tu as le droit de m’emmener dans sa chambre ?
- Il n’est pas là, il ne le saura pas.
Murphy entraîna Jasper dans une nouvelle série de couloirs, puis lui ouvrit la porte de la caverne des merveilles d’Ali Baba. Jasper alla droit sur le lit et se laissa tomber dessus.
- T’es sûr qu’il ne cherche pas une deuxième pute ?
- Tu veux que je lui demande ?
- Carrément, sourit Jasper.
- Il a une fiancée tu sais ?
- Non je sais pas.
- Clarke Griffin, elle a vingt-et-un an, comme nous. Elle ressemble à une princesse mais avec un côté guerrier, tu vois ?
- Je peux imaginer qu’elle ait besoin d’un côté guerrier. Il est fiancé et ramène des millions de filles pour baiser sur ce lit. Et toi. Fit Jasper.
Murphy s’approcha de Jasper et s’amusa à s’asseoir à califourchon sur lui, il plaça ses mains autour du visage de Jasper et se pencha vers lui.
- Non. Il n’a jamais baisé sur ce lit. Quel gâchis.
- Vous n’avez pas… ?
- Non.
- Alors c’était vraiment juste pour son ménage ?
- Oui.
- Tu es déçu ? Demanda Jasper.
- Non. Répondit Murphy en finissant par rouler à côté de Jasper. Je suis bien payé, je peux manger tout ce que je veux, de temps à autre je viens piquer une sieste sur son lit, j’ai foutu le bordel dans sa bibliothèque et je le vois quasi jamais, du coup je suis tranquille.
- Et tu n’es plus obligé d’écarter les cuisses pour des vieux laids.
- Exactement. Je gagne au change.
Jasper sourit et dit :
- Ce n’est pas la Belle et la Bête.
- Hm ?
- Non, je sais ce que c’est, c’est…
- Ne le dis pas, fit Murphy sentant venir les mots.
- Mais si Murphy, tu le vois bien, c’est exactement ça…
- Ne le dis pas Jasper !
- C’est…
Murphy appuya sa main sur la bouche de Jasper qui se mit à rire contre sa paume.
- Ne le dis pas !
Jasper finit par acquiescer.
- Tu promets que tu ne vas pas le dire ?
Jasper hocha de nouveau la tête. Murphy hésita mais fini par enlever sa main. Jasper s’écria :
- C’est Pretty Woman !
- Tu l’as dis, enfoiré !
Murphy le chatouilla pour se venger. Il était à nouveau assis sur lui, ses mains sous les vêtements d’un Jasper tout essoufflé et aux joues rouges quand Bellamy entra dans sa chambre.
- Qu’est ce que…
Jasper et Murphy tournèrent la tête vers lui. Murphy relâcha doucement Jasper puis se leva, Jasper fit de même, le souffle court, les joues toujours aussi rouges.
- Qui vous as permis d’utiliser mon lit pour vos ébats ?
- Nan… C’était pas ça… Commença Jasper.
Bellamy le fusilla des yeux et regarda ses vêtements débraillés, ses cheveux décoiffés.
- Je vous ais pris sur le fait !
Murphy fit un pas en avant :
- Bellamy…
- Je n’aurais jamais dû t’embaucher, tu te permets des choses au-delà de ce que je pensais. J’aurais dû me douter que tu n’étais qu’une putain sans éducation et que tu n’avais pas besoin qu’on t’aide, j’aurais dû te laisser sur ton trottoir.
Les yeux de Murphy devinrent comme des pics de glaciers.
- T’as raison. Je me casse ! Je ne sais pas ce qui m’a pris de bosser pour un connard arrogant qui chie du pognon par tous les trous !
Murphy passa à côté de Bellamy et le bouscula exprès, puis sortit de la pièce. Jasper fut sur Bellamy avant que celui-ci ne puisse réagir.
- Retire ce que tu as dis ! Cria-t-il.
- Quoi ?
- Ce que tu as dis à Murphy, retire le ! Pour qui tu te prends ? Comment tu oses lui parler comme ça ?
- Je n’ai dis que la vérité ! Cracha Bellamy.
- Pauvre type.
- Vous baisiez sur mon lit.
- On baisait pas, hurla Jasper, il me chatouillait c’est tout ! C’est mon meilleur ami. T’as vraiment un problème si tu vois des gens baiser quand ils ne font que s’amuser.
- C’est sa faute il… Il se prostitue et…
- Et alors ? Ca te permet de le traiter comme ça ? Tu te sens supérieur parce que tu vis dans de beaux murs dorés ?
Bellamy fronça les sourcils. Il avait peut-être réagit un peu vite.
- Je…
- Murphy vaut mieux que ça, dit Jasper, ta jolie maison c’est juste pour cacher la merde que tu caches à l’intérieur.
Il sortit de la chambre à son tour et couru pour retrouver Murphy, mais… Il se perdit.

Murphy était en train de rassembler ses affaires, jetant dans un carton (qu’il avait gardé) le peu de choses qu’il avait. Voilà il se tirait, il allait retourner sur les trottoirs où était sa place. Il s’essuya la joue et les yeux d’où des larmes dégoulinaient sans qu’il n’arrive à les retenir. Il entendit des pas dans son dos et lança :
- Jasper, aide moi à empiler ces foutus aff…
Il se tourna en même temps qu’il parlait et tomba nez à nez, non pas avec Jasper, mais avec Bellamy. Aussitôt il arrêta de pleurer, fit disparaître les derniers signes de larmes et lui jeta un regard noir.
- Tu viens t’assurer que je me barre ? T’en fais pas. Je ne vais pas rester.
- Je suis désolé. Dit Bellamy.
- Non tu as raison, je ne suis qu’une putain et ma place est sur les trottoirs, pas dans ce palais !
Bellamy se rapprocha de lui :
- J’ai réagis un peu trop vite. Je n’aurais pas dû dire ce que j’ai dis. Je regrette. Je veux que tu restes.
- Et moi j’ai pas envie de rester !
- Tu es bien payé.
- Mais je ne peux pas être payé pour être une serpillière !
- Tu préfères qu’on te paye pour que tu sois un objet ?
- Au moins eux ils me traitent bien, ils font semblant de m’aimer !
Bellamy attrapa le poignet de Murphy :
- Tu veux que je fasse semblant de t’aimer ?
Murphy cligna des yeux et secoua la tête :
- Non. Rien à foutre. Je veux juste me casser. Pute de luxe c’est moins drôle que ce que je pensais.
- Tu n’es pas…
- Peu importe comment tu appelles ça ! Cria Murphy.
- Jonathan…
Murphy se mordit les lèvres, puis d’un coup il poussa Bellamy contre le mur et colla son bassin au sien :
- Ceux qui m’appellent comme ça ne se contentent pas de me voir passer l’aspirateur.
Il commença à défaire les boutons de la chemise de Bellamy mais celui-ci lui bloqua les poignets.
- J’essaierai de… Je te traiterai mieux. Dit Bellamy. Même si tu es hyper agaçant. Alors tu veux bien rester ?
Les yeux de Murphy scrutaient ceux de Bellamy, comme cherchant la faille dans ce qu’il disait.
- Non. Dit il.
- Pourquoi ? Soupira Bellamy.
- Supplie moi.
- Quoi ?
- Supplie moi de rester. Dis moi que tu as besoin de moi, que tu ne t’en sortiras pas sans moi.
- Pardon ?
- Fais le. Chéri.
Bellamy secoua la tête :
- Je ne suis pas… Ton client. Ce n’est pas comme ça que ça marche. On ne fait pas de jeu de rôle pour… Jonathan ce ne sont pas les règles.
- Quelles sont les règles alors ?
- Tu dois juste t’occuper de moi et de mes affaires, de ma chambre.
Murphy eut un petit ricanement méprisant.
- De toi ? Tu m’entraves les poignets.
- Je suis hétéro, cria Bellamy, je ne veux pas coucher avec toi ! Jamais. Ton boulot est d’être mon serviteur, pas ma pute !
Murphy se recula :
- Supplie moi. Répéta-t-il.
Bellamy leva les yeux au ciel :
- Non.
Murphy recommença à entasser les objets dans le carton. Bellamy le regarda faire impuissant. Jasper arriva finalement, ayant retrouvé son chemin :
- Cette baraque est vraiment trop grande, soupira-t-il avant d’apercevoir Bellamy.
Il s’approcha de Murphy et se mit devant lui, de façon protectrice. Bellamy se sentit impuissant. Peut-être que c’était mieux que Jonathan quitte sa maison, mais en même temps… Bellamy s’en voulait de le laisser partir. A cause de lui, il avait perdu son boulot de serveur, et désormais il serait obligé de se prostituer à nouveau parce qu’il avait réagit trop vite et trop violemment. Jasper prit le premier carton et Murphy remplit un deuxième. Jasper fut le premier à quitter la pièce, mais quand Murphy voulu le suivre, Bellamy se mit en face de lui pour l’empêcher de passer.
- Casse toi de mon chemin.
- Je t’en supplie.
Murphy leva la tête pour le regarder et Bellamy répéta :
- Je t’en supplie, reste. J’ai besoin de toi. Je ne m’en sortirai pas sans toi.
Il y eut un long silence, qui s’éternisa. Murphy ne quittait pas des yeux Bellamy et celui-ci finit par les détourner :
- C’est bien ce que tu voulais que je dise non ?
Le carton que tenait Murphy tomba au sol.
- Jasper, reviens, appela-t-il.
Son ami retourna dans la chambre et posa le carton sur le lit de Murphy.
- Tu pars plus ? Devina-t-il.
Jasper avait entendu ce que Bellamy avait dit.
- Je vais peut-être rester encore un peu. Tu sais. A cause des matelas.
Jasper sourit et vint passer sa main dans les cheveux de Murphy. Bellamy resta figé, ne sachant plus quoi faire désormais. Murphy pencha la tête :
- Vous désirez autre chose, Bellamy ?
Il avait utilisé le vouvoiement exprès. Bellamy secoua la tête, fit un pas en arrière.
- Je t’appellerai si j’ai besoin de quelque chose.
- Bien.
Bellamy quitta finalement la chambre. Jasper rit :
- Tu vas le faire tourner en bourrique.
- Je sais, sourit Murphy.
- Ne le laisse plus te parler comme ça d’accord ?
- Promis.
Jasper posa un pouce sur sa joue.
- Si jamais il te refait pleurer, Monty et moi on s’occupera de son cas.
Murphy hocha la tête. Inutile de nier qu’il avait pleuré, il avait sûrement encore les joues rouges et les yeux humides. Jasper embrassa son front. Murphy le laissa le prendre dans ses bras et se blottit contre lui. Il se sentait épuisé soudainement. Lui-même ne savait pas ce qu’il voulait de cette situation, lui-même ne savait plus ce qu’il en attendait. Mais il était bien payé ici, si bien payé qu’il pourrait rembourser les dettes de sa mère plus vite que prévu, peut-être. Il s’accrocha à ça, et à la tendresse que lui donna Jasper.
Pendant la nuit ils dormirent blottis l’un contre l’autre sur le lit de Murphy, au matelas franchement trop confortable.

xxx

Bellamy essaya de mieux se comporter avec Jonathan.
- Merci pour ton travail, lui glissait-il de temps à autre.
Jonathan ne répondait quasiment jamais, il se contentait de hocher la tête. Cette présence était un peu incongrue, Jonathan était différent des autres serviteurs. Déjà parce qu’il refusait d’en porter la tenu et déambulait en jean tee-shirt dans la maison, mais également parce qu’il n’en avait pas le comportement. Bellamy le surprit une fois entrain de mettre de la musique à fond dans sa chambre, tout en passant la serpillière, faisant bouger son corps au rythme de la musique et nettoyant le sol un peu n’importe comment. Il n’avait même pas rougit quand il avait été pris sur le fait, il avait juste dit :
- Tu n’as pas des trop mauvais goûts musicaux.
Plus d’une fois Bellamy le choppa allongé sur son lit entrain de piquer une sieste et jamais il ne s’excusait pour ça.
- Quand on a un matelas des dieux, il ne faut pas s’étonner que d’autres l’utilisent.
Quand il demanda aux autres serviteurs de la maison comment ça se passait avec Jonathan, ils répondirent que celui-ci ne parlait pas beaucoup, était plutôt solitaire, s’arrangeait pour utiliser la cuisine quand il n’y avait personne.
Il se montrait également totalement insolent avec Bellamy.
- J’ai nettoyé les caleçons de sa majesté, ainsi que les chaussettes. J’en ai déduis que t’avais un jolie cul mais que tu puais des pieds.
Jonathan avait ce petit sourire en coin que Bellamy lui connaissait bien désormais, moqueur et amusé. Il était parfaitement agaçant, Bellamy avait parfois envie de l’étrangler, et pourtant plus les jours passaient et plus cette présence incongrue devenait une habitude.
Au point que Bellamy commence à la rechercher plutôt qu’à l’éviter. Par exemple en étant là quand Jonathan devait nettoyer ses carreaux. Assis à son bureau il faisait ses devoirs pour la fac, jetant quelques fois des coups d’œil vers lui, il le surprit entrain de cracher sur ses vitres pour les laver.
- T’es pas sérieux ? S’énerva-t-il. T’as vraiment un problème salivaire pour toujours cracher ou quoi ? D’abord sur moi, puis dans ma bière et enfin sur mes vitres !
Jonathan se tourna vers lui et d’un air malicieux et provocateur dit :
- Je peux mettre ma salive ailleurs, si tu veux. Chéri.
Bellamy grogna :
- Utilise l’eau et les produits fait pour ça ! Et ne m’appelle pas chéri !
- Bien sûr chéri, tout ce que tu veux.
- Jonathan.
- Bellamy.
Jonathan lui tourna à nouveau le dos et recommencer à nettoyer les vitres, en utilisant les produits plutôt que sa salive. Bellamy soupira et retourna à ses devoirs.
Bellamy passa de plus en plus de temps dans sa chambre, sans tout à fait s’en rendre compte. Pour lire, allongé sur son lit, son bouquin dans les mains, tandis que Jonathan y rangeait ses affaires lavés et repassés dans son armoire. Pour écouter de la musique, pendant que Jonathan passait la serpillière – il aimait nettoyer et danser non ? Et Bellamy ne pouvait s’empêcher de laisser ses yeux dérivés sur le corps du jeune homme qui se mouvait sensuellement et avec rythme, oubliant sans doute que son « patron » était là pour le voir. Ou s’en fichant.
Il passait derrière lui quand Jonathan était à la buanderie pour lui rappeler de nettoyer tel pantalon dont il aurait absolument besoin. Il venait lui donner une chemise à repasser. Bellamy lui demanda même s’il devait choisir la cravate bleu foncée ou bleue claire pour une de ses sorties.
- C’est une sortie pour quoi ? Demanda Jonathan.
- Un rendez-vous, avec une femme.
- Alors peu importe la cravate non ? De toute façon elle va te l’enlever.
Bellamy continua quand même d’hésiter, jusqu’à ce que Jonathan vienne vers lui et déboutonne deux boutons à sa chemise.
- A mon avis tu ferais mieux de ne pas mettre de cravate, tu es mieux comme ça.
Les joues de Bellamy chauffèrent, tandis que les yeux de Jonathan passaient sur son cou d’un air assez satisfait. Il enleva même un troisième bouton.
- C’est parfait comme ça. Avec la cravate elle te serait quand même tombé dans les bras, mais là elle va se faire pipi dessus.
- Tu veux dire que tu me trouves beau ? Demanda Bellamy sans comprendre pourquoi les mots étaient sortis de sa bouche.
Jonathan eut l’air étonné puis se recula :
- Je ne te trouve pas beau. Dit-il. Tu l’es c’est tout. C’est évident non ?
Bellamy se savait plutôt beau, nombres de filles lui avaient dit qu’il était séduisant, mais l’entendre de la bouche de Jonathan le fit se sentir bizarre. Il secoua la tête.
- Bien, merci, dit-il d’un ton plus froid et distant.
Jonathan se contenta d’un haussement d’épaule. Ne remarquant sans doute pas le trouble de Bellamy.
Pendant un moment il évita Jonathan.

A suivre.
Swato
Swato
Dieu vis sur une tortilla.
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Date d'inscription : 08/08/2013

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MessageSujet: Re: [Les 100 - pas de spoil UA] Pour tes services (4) [Les 100 - pas de spoil UA] Pour tes services (4) Icon_minitimeMer 28 Déc - 21:55

IL EST CARRÉMENT SOUS LE CHARME WOUUUHHHHHHH !!
Bon c'était impardonnable les insultes que Bellamy lui a sorti, mais il a fini par ranger sa fierté et admettre qu'il avait eut tort doooooonc... il est à moitié pardonné je suppose !
J'adoooore la relation entre Jasper et Murphy, et j'adooooore ton histoire, je vais lire la suite <3
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