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NEW [Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Le ringard, le meilleur ami, la déesse, le truand et le grand frère (34)

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Maliae
Maliae
Piou piou piou piou piou piou piou piou piou piou
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MessageSujet: NEW [Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Le ringard, le meilleur ami, la déesse, le truand et le grand frère (34) NEW [Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Le ringard, le meilleur ami, la déesse, le truand et le grand frère (34) Icon_minitimeVen 29 Avr - 14:21

Fandom : Les 100
Prompt : Je n'ai rien oublié.
Note : BOUARF. C'est tout ce que j'ai à dire pour ce chapitre. Pas trop relu.

***

34. Le gamin capricieux et égoïste.

Bellamy avait ramené Murphy chez lui, parce que les gosses s’étaient apparemment disputés.
- J’en ai marre de ces deux là. Avant ils couraient parmi les licornes et les fées, et maintenant c’est le bordel une fois par semaine, ils ont trouvé un anneau maléfique ou quoi ?
Bellamy s’arrêta devant la maison et Murphy s’accrocha à son cou et embrassa sa bouche. Bellamy appuya sa main sur son dos pour qu’il continue.
- Je ne suis pas obligé de m’en occuper, murmura Murphy à l’oreille de Bellamy, je préférerais m’occuper de toi.
- Monty a dit que Jasper s’était enfuit après leur dispute, il est inquiet, je suis inquiet, et je suis sûr que toi aussi. Vas-y.
Murphy soupira, embrassa encore la bouche de Bellamy, puis ouvrit la portière et sortit de la voiture. Il passa la tête par la portière et regarde Bellamy :
- Reste là, si je ne reviens pas d’ici cinq minutes c’est que l’enfant est à la maison.
- D’accord.
Murphy ferma la portière et rentra. Il trouva Jasper dans sa chambre entrain de faire le poirier, contre le mur.
- Laisse moi deviner, dit Murphy agacé, tu as une autre vision des choses comme ça.
- Tu veux essayer ?
Murphy s’avança, le poussa et Jasper s’écroula sur le sol. Il resta étalé par terre sans bouger. Murphy le tira par le tee-shirt pour qu’il se redresse, Jasper se laissa faire, mais une fois debout, il resta le corps penché en avant, les bras pendu, tout mou.
- Allez Frodon, il est temps d’aller détruire l’anneau. Lui dit Murphy.
Jasper poussa un soupire puis marcha jusqu’à son lit et se laissa tomber dessus.
- Laisse moi mourir.
Murphy le tira encore par le tee-shirt, si fort, que Jasper tomba du lit. Il resta là en état larvaire.
- C’est pas parce que tu fais la chenille, que tu vas te transformer en papillon.
- Laisse moi mourir Murphy, répéta Jasper.
Murphy se baissa, attrapa Jasper par les aisselles et le força à se mettre debout à nouveau.
- Bien, j’ai compris, il va falloir te donner une potion magique.
- On est passé du seigneur des anneaux à Asterix ?
- Si Frodon avait eut la potion magique, sûr que ça n’aurait pas duré trois films. Allez viens.
Murphy poussa Jasper et le força à sortir de la chambre. Mais une fois en haut des marches, Jasper voulu faire demi-tour. Murphy était peut-être plus petit que lui, mais il restait le plus fort des deux. Il choppa son bras et le tira vers lui.
- Pas envie de sortir de ma chambre, ronchonna Jasper, le monde extérieur est trop dangereux.
- Bouge ! Lui dit Murphy.
Il le força à descendre les escaliers. Jasper tourna immédiatement vers le salon et s’affala sur le canapé. Murphy roula des yeux.
- Jasper viens ici.
- Non, je n’ai pas envie, je ne suis pas ton chien.
- Viens ici, où je te mets une laisse.
- Va te faire foutre Murphy.
- Bellamy n’attends que ça, mais il m’a demandé de m’occuper de toi d’abord.
Jasper poussa un cri :
- Aaaah Murphy, trop de détails, tu es mon frère, je veux pas savoir ce genre de trucs.
- Alors ne me tends pas la perche. Viens.
Jasper souffla, puis finit par se lever.
- On va où de toute façon ?
Murphy prit son bras :
- Dans un endroit remplis de trolls et de nains.
- Je comprends rien à ce que tu racontes.
Murphy ne donna pas d’explication. Dehors Bellamy n’était plus là, le temps que Murphy réussisse à sortir Jasper, les cinq minutes étaient largement passés. Jasper regarda le soleil dans le ciel, puis commença à faire demi-tour.
- J’ai changé d’avis, je rentre. Y a trop de soleil.
- Bordel Jasper, t’es pas un vampire, le soleil c’est bon pour la santé.
- Non. Il me nargue. Je préfère la pluie.
Murphy tira Jasper vers lui.
- Pourquoi tu m’emmerdes ? Lâche-moi.
- Tu sais que j’adore t’emmerder, alors je te lâcherai pas.
- T’as pas choisis le bon jour pour ça.
- Au contraire, je pense que c’est le jour parfait. Si je te laisse faire, tu vas faire le poirier jusqu’à ce que ta tête devienne écarlate.
- Ca pourrait être drôle, dit Jasper.
- Non ça ne sera pas drôle.
Le ton de Murphy était froid et Jasper se tut. Il le suivit, Murphy ne lâcha pas son bras de tout le trajet. Jasper traînait des pieds, il avait la tête baissée et regardait le trottoir défiler devant lui. Murphy s’arrêta devant un bar, et le poussa à l’intérieur. Ils se mirent dans un coin et Murphy commanda deux bières sans qu’on ne vérifie leurs âges.
- C’est ça ta potion magique ?
- Je n’ai pas mieux.
Jasper vida son verre quasiment cul sec.
- Je n’ai pas de sous pour payer, dit-il.
Murphy en recommanda une pour lui.
- Bois là moins vite la deuxième.
Jasper but six bières avant d’être un peu saoul, il avait déjà la tête qui tourne à la quatrième. Murphy lui en commanda une septième.
- C’est la dernière.
- Non, pas la dernière. L’avant dernière.
- L’alcool n’a jamais rien soigné Jasper.
- Et comment tu le sais hein ?
Murphy but une gorgée de sa seule et unique bière et répondit :
- Ma mère était alcoolique et elle en est morte.
Jasper reposa son verre.
- Merde ! Lâcha-t-il.
- C’est le cas de le dire.
- Je ne savais pas.
- Non.
- Mais toi tu te saoul des fois et tu fumes des joins.
- J’ai arrêté les joins, mais oui je me saoule des fois. Et ça n’a jamais rien arrangé.
Jasper souffla.
- Dans ce cas pourquoi tu m’as emmené boire ?
- Pour que tu te saoules.
- Tu dis que ça ne va pas me guérir.
- Non. Mais je préfère te voir bourré qu’entrain de faire le poirier dans ta chambre.
Jasper décida de finir sa bière.
- Bien. Comment tu te sens ?
- Bof. Même pas assez saoul pour chanter un truc païen et m’en foutre de tout.
- Qu’est ce qu’il s’est passé avec Monty ?
Jasper eut un hoquet, et ce n’était pas dû à l’alcool. Murphy le regarda et se dit « alors voilà à quoi on ressemble quand on s’effondre ».
- Tu ne peux pas en parler ?
- Je ne peux pas.
Murphy hocha la tête et commanda une autre bière.
- Tu me saoules pour me faire parler ?
- Mince alors, tu as compris mon plan. Allez bois.
Jasper obéit.
- Tu sais, il faudrait plutôt une vodka, ça serait plus rapide.
- Et plus dégueulasse.
- Au point où j’en suis.
Murphy lui commanda une vodka.
- Ehehe, ça va te coûter cher.
- Je laisserai un mot à Peter Pan de ta part.
Jasper secoua la tête, puis regretta d’avoir autant bougé la tête.
- Nan nan, ne fais pas ça, il va me virer.
- S’il te vire, on ira vivre ensemble à l’hôtel.
- Tu viendrais avec moi ?
Murphy sourit :
- Tu bois trop, tu imagines ce que je dis.
Jasper le regarda avec un regard alcoolisé et sceptique à la fois. Il but sa vodka et posa sa joue sur la table :
- J’ai la tête qui tourne.
- C’est le but. Tu veux chanter un truc païen ?
- Je suis pas d’humeur pour ça, j’ai plutôt envie de me rouler en boule sous la table et de pleurer.
- Qu’est ce qu’il s’est passé avec Monty ?
- Je ne suis pas assez saoul pour revenir là-dessus.
Murphy commanda une deuxième vodka. Jasper releva la tête en la buvant et fixa Murphy :
- Tu es plutôt beau tu sais.
- Merci, fit Murphy.
- Ton visage est plutôt particulier et tes traits supers fins. Tu as des belles joues rondes. Et là-dessus, tes yeux illuminent tout. Quand tu souris ça te rends vraiment séduisant.
- Tu es pas mal dans ton genre, avec tes cheveux en bordel et ton énorme nez.
- Tu veux parler d’énorme nez ? Le tien fait penser à un bec de vautour. Mais il te va bien aussi.
- Et Monty ? Tu le trouves comment ?
Jasper poussa un gémissement et but son verre.
- Toujours pas ? Demanda Murphy.
- Tu vas m’en commander une autre ?
- Non. Je pense que ça sert à rien.
Jasper eut l’air immensément triste, et ce n’était pas parce qu’il n’avait pas le droit à une troisième vodka.
- Je suis égoïste.
- Ca, ce n’est pas nouveau.
Jasper se mit à pleurer d’un coup. Murphy ne fit pas de geste envers lui.
- Je sais que je suis comme ça. Octavia m’a largué pour ça et parce que je suis un gamin. Je fais vraiment tout de travers.
- Tu pleures à cause d’Octavia ou à cause de Monty ?
Jasper eut un nouveau hoquet, et il essuya ses larmes comme il le pouvait.
- Je suis égoïste, répéta-t-il.
Murphy souffla.
- C’est vrai, tu es égoïste et moi je suis un connard sarcastique, où est le problème ?
- Je fais du mal à… Aux gens.
Murphy leva les yeux au ciel :
- On fait tous ça, un moment ou un autre, blesser les autres. C’est toi qui m’as appris ça, que si on ne voulait pas être seul, il fallait accepter de blesser ou d’être blessé.
- Je n’ai jamais dis un truc pareil, je m’en souviendrais.
- Non tu ne l’as pas dis, mais c’est ce que j’ai appris en étant avec toi. Bellamy m’a blessé, je l’ai blessé, on s’est fait du mal tous les deux, puis on s’est réconforté et on s’est aimé, et on s’aime.
- Tu deviens poétique ou c’est moi qui suis vraiment trop bourré ?
- C’est toi qui est vraiment trop bourré, sourit Murphy.
- Je suis un gamin égoïste, insista Jasper.
- Oui. Et alors ? Ton égoïsme m’a fait mettre une robe de princesse, et tu sais quoi ? J’ai pris mon pied durant cette soirée. Ton égoïsme m’a fait rester dans une maison qui pue, mais ma chambre est super belle et j’ai un abruti qui vit dans la chambre à côté et qui m’emmène dans des châteaux gonflables et me rends heureux.
- Je te rends heureux ?
- Tu es saoul, tu te souviens ?
- Ah… Ouais.
- En tout cas, si Monty se plaint de ton égoïsme alors c’est un hypocrite parce qu’il en profite un max, lui aussi.
- Il en profite ?
- Si tu n’étais pas égoïste, tu aurais passé ta Saint Valentin avec Octavia pour lui faire plaisir, et pas avec Monty. Si tu n’étais pas égoïste, il n’aurait pas profité de tes câlins pendant une bonne partie de l’année.
- Je l’ai blessé.
Murphy ne mentit pas :
- Oui.
- Alors tu vois, tu ne peux pas dire que mon égoïsme est une bonne chose.
- Ce n’est pas toujours une bonne chose. Mais on a tous nos qualités et nos défauts. Est-ce que je t’ai déjà blessé ?
La réponse était évidente.
- Oui.
- Est-ce que tu m’en veux ?
- Non.
- Est-ce que tu me détestes ?
- Non.
- Alors je suis chanceux non ? Tu m’as pardonné et tu ne me détestes pas. Et on n’est même pas proche. Tu ne crois pas que Monty te pardonne et continue de t’aimer ?
Jasper inspira un coup.
- J’ai vraiment besoin d’une troisième vodka.
Murphy lui commanda.
- C’est la dernière.
- L’avant-dernière.
Jasper but. Puis il commença à rigoler tout seul, et à pleurer en même temps et Murphy décida qu’il avait assez but. Il paya le serveur et passa son bras autour de Jasper pour l’emmener avec lui. Une personne en voyant la scène, insulta Jasper :
- Pauvre con d’ado ivrogne.
Murphy s’arrêta et regarda la personne qui avait dit ça, ses yeux lançant des éclairs.
- C’est une peine de cœur. Mais toi, vu ta gueule, tu ne dois pas trop savoir ce que c’est.
- Qu’est ce que t’as dis ? S’énerva le type.
- Je dis que t’es moche et con. Et vu l’odeur, depuis ici, tu ne dois pas te laver souvent non plus.
Le type se leva et Jasper ricana :
- Tu as énervé Murphy gros moche.
Le mec voulu mettre une baigne à Jasper, mais Murphy le relâcha et frappa le type de toutes ses forces. L’autre était plutôt gringalet et s’affala sur le sol. Jasper rit, et Murphy le rattrapa :
- Tu vas bien ? Demanda-t-il.
- Oui, tu lui as mis une sacrée raclé.
Murphy lui sourit :
- Allez viens, on sort. Trop de nazes ici.
Jasper le suivit.
- On va dans un autre ?
- Non.
- Dommage, on s’amusait bien.
Murphy continua de tenir Jasper contre lui durant le trajet jusqu’à la maison. Jasper chanta finalement quand même, et insulta tous les arbres et poteaux qu’ils croisèrent.
- Espèce de connard arrête de bouger, sinon mon frère, ici présent, va te foutre une baigne, tu vas pas t’en remettre.
- C’est un arbre à qui tu parles.
- Ah. Pardon. Espèce de connard d’arbre, tu fais moins le malin maintenant que Murphy est avec moi hein ? Ahahaha !
Murphy pinça doucement les côtes de Jasper, qui sursauta.
- Calme toi un peu tu veux bien ? Des gens nous regardent.
- Bande de saloperies de gens, vous voulez vous mesurez au grand John Murphy c’est ça ?
- La ferme Jasper où c’est toi que je frappe.
Jasper resta silencieux.
Dix secondes.
- Putain espèce de connard de sol arrête de bouger où je te jure que t’envoie Murphy, tu feras plus le malin après ça. Mon frère il est super fort, il va t’étaler.
Murphy secoua la tête, d’un air amusé, et le laissa dire.
Ils rentrèrent. Wendy engueula Jasper comme s’il était tout seul et Jasper ne fit que rire, et plus elle criait et plus Jasper riait. Elle finit par le gifler et Murphy la poussa :
- Touche le encore une fois grognasse, et je te butte.
Jasper prit le bras de Murphy :
- Non, tu ne dois pas. C’est la famille d’accueil.
Jasper regarda Wendy :
- Je suis désolé, je suis désolé, dit-il. Je ne boirai plus. Je suis un stupide gamin égoïste. Je vais me coucher.
Wendy les regarda s’éloigner avec fureur.
- Je préviendrai Seth !
- Oui, dit Jasper, oui.
Murphy l’emmena dans sa chambre et le coucha sur son lit. Il lui enleva ses chaussures et le déshabilla un peu. Jasper roula sur le côté et tendit ses bras vers lui.
- Câlin !
- Non.
- Caaaaaaaaaaalin.
Murphy soupira et s’approcha et prit Jasper dans ses bras. Jasper ferma les yeux et le tira fort, l’allongeant à moitié contre lui.
- Monty, murmura-t-il.
Murphy s’écarta.
- Je ne suis pas Monty.
Jasper ouvrit les yeux et dit :
- Ah oui… Oui…
Et des larmes coulèrent de nouveau. Murphy s’assit sur le lit près de Jasper et posa sa main sur sa joue pour essuyer ses larmes.
- Et si tu me racontais ?
- Monty… Monty…
Jasper n’arrivait qu’à dire ça, les larmes coulant de plus belle.
- Qu’est ce qu’il y a « Monty, Monty » ?
- Il ne … Il… Monty…
Les sanglots de Jasper empirèrent, et Murphy le souleva et le prit contre lui. Jasper pleura beaucoup et à un moment il arrêta de pleurer, mais seulement parce qu’il s’était endormi contre lui. Murphy continua pourtant de caresser son dos.
- Abruti va. Ce serait plus simple si tu ouvrais simplement les yeux.
Jasper resta endormis, Murphy finit par l’allonger, remonta la couette sur lui. Jasper attrapa son bras dans son sommeil et appela :
- Monty.
Murphy caressa ses cheveux un moment avec sa main libre avant que Jasper ne le relâche et arrête de pleurer dans son sommeil en appelant Monty.

xxx

Monty avait pleuré dans les bras de Bellamy. Quelqu’un avait fait une remarque, mais Bellamy avait tourné ses yeux :
- Si ça te dérange, tu peux te casser et aller faire tes devoirs ailleurs.
Plus personne n’avait moufté.
Ensuite Bellamy avait fait asseoir Monty dans une place au fond, et s’était mis à côté de lui. Monty avait vaguement raconté ce qu’il s’était passé.
- Je me suis engueulé avec Jasper. J’étais énervé, frustré, il voulait que j’aille au concert avec lui, et j’avais déjà pris ma décision d’y aller avec Nathan. Il a insisté, j’ai… Je n’ai pas été vraiment sympa avec lui et… Ca s’est mal fini.
- Vous allez vous réconciliez.
Monty hocha la tête, sans avoir l’air tout à fait sûr.
- Tu vas t’excuser, il va te pardonner, et ça ira. Insista Bellamy.
- Je n’irai quand même pas au concert avec lui.
- D’accord, il finira par comprendre ça et l’accepter.
- Est-ce que m’excuser suffira ?
- Oui. C’est Jasper non ? Il n’a pas l’air d’être tellement rancunier. Puis vous êtes amis depuis toujours en plus, n’est ce pas ?
- Je… Je lui ai dis que je ne voulais plus le voir.
Bellamy grimaça.
- Aïe.
- Il pense que je ne veux plus qu’on soit amis.
- Ce n’était pas ce que tu voulais dire ?
- Je…
Monty se frotta les cheveux.
- Non ce n’était pas ce que je voulais dire. Je voulais juste, que pendant un moment, il ne soit plus là. Je me suis dis que… S’il n’était pas là un temps, je pourrais plus facilement passer à autre chose. Je pourrais peut-être tomber amoureux de quelqu’un d’autre. Et ensuite, Jasper pourrait revenir et tout serait réglé et simple. Mais je ne veux pas le perdre… Bon sang je lui ai dis qu’il était égoïste, mais c’est moi qui suis égoïste en fait.
Bellamy posa son coude sur la table et sa joue sur son coude :
- Prise de tête, dit-il. Pourquoi est-ce que vous compliquez tout comme ça ?
- L’amour c’est compliqué.
- Certes. Va juste t’excuser, dis lui que t’as parlé trop vite, fais lui un câlin, et règle ça.
Monty poussa un long soupir, et étira ses bras en avant, attrapant l’autre bout de la table. Il posa son nez sur celle-ci.
- D’accord. Je vais faire ça. Ca va marcher. Bien sûr.
- Tu veux que je demande à Murphy de lui parler un peu d’abord ?
Monty acquiesça.
- Et demain, tu lui parles.
- Oui.
Bellamy tapota son dos :
- Ca va aller, ça va s’arranger. On ne brise pas des années d’amitié comme ça.
- Tu crois ?
- Oui.
Bellamy se leva, ouvrit son tiroir et en sortit une sucette, puis il lui ramena.
- Tiens, comme promis.
- Merci.
Bellamy se rassit et resta à côté de lui jusqu’à la fin des cours.

Monty prit sa voiture et rentra chez lui. Il se gara, entra dans sa main, sortit ses affaires et fit ses devoirs, qu’il n’avait pas fait en étude, ce qui pouvait paraître un peu stupide. Puis il sortit son tournevis et commença à dévisser des trucs dans sa chambre. Il ne fallait pas qu’il pense.
Il avait balancé ses quatre vérités à Jasper, il avait touché là où ça faisait mal. Et même s’il y avait du vrai (il avait le droit de tomber amoureux de qui il voulait et aller à ce concert avec qui il voulait, et il fallait que Jasper l’accepte et c’était tout), il y avait du faux. Monty se fichait que Jasper soit un peu égoïste, il ne voulait pas « qu’il le laisse tranquille », il n’avait absolument aucune envie de ne plus le voir. Ses mots avaient dépassés sa pensée, sa colère avait voulu toucher et taper, et il avait atteint son but.
Peut-être comme quand il avait cassé le mobile de Jasper.
Comment Jasper avait réagit ? Qu’est ce qu’il lui avait dit ?
Monty ne savait plus. Et est-ce que c’était si important ?
Il avait blessé Jasper, est-ce que s’excuser suffirait vraiment ?
Monty jeta son tournevis de rage. Pourquoi est-ce que tout allait mal comme ça ? Pourquoi est-ce que tout ne pouvait pas être simple ? Il avait l’impression d’avoir foutu la merde à tomber amoureux de Jasper. Au moins à cinq ans, ils ne se posaient pas ce genre de questions, ils jouaient ensemble et s’ils se battaient ça durait pas vraiment, ils se réconciliaient tout de suite après en trouvant un autre jeu, ou en se chatouillant, ou en faisant il ne savait quoi. Il aurait voulu pouvoir s’arracher ses sentiments pour Jasper et les jeter au fond d’une poubelle, pour que tout redevienne normal, comme avant. Facile.
Mais il ne pouvait pas, il pouvait juste s’en vouloir, souffrir, et ne pas savoir quoi faire, encore une fois. Ses parents le trouvèrent enterrer sous toutes les couvertures de la maison qu’il était allé chercher, sa chambre parsemée d’objets démontés.
- Allez grande tortue, sors de là-dessous, lui dit gentiment son père.
Monty remua à peine.
- Tu vas finir par étouffer, ajouta sa mère.
Les parents l’entendirent ronchonner mais il ne sortit pas la tête. Le père finit simplement par tirer toutes les couvertures. Monty était recroquevillé en dessous, ses joues étaient toutes rouges – sans doute à cause de la chaleur étouffante qu’il devait faire là-dessous.
- C’est nul l’adolescence, grommela-t-il, je veux plus être un ado.
Ses parents s’assirent sur le lit et Monty se redressa :
- Je sais je suis puni pour la semaine.
- Oui, sans doute. Dit sa mère en lui caressant les cheveux.
Monty soupira, l’air totalement déprimé.
- Les choses s’arrangent, lui dit son père.
- Je n’ai pas l’impression, ronchonna Monty, j’ai l’impression que ça empire plutôt.
- Et bien parfois faut atteindre l’endroit le plus bas, comme ça après on ne peut plus faire qu’une seule chose.
- Creuser ?
- Remonter !
- Jasper et moi on est sans doute plus amis, comment je suis censé remonter quoi que ce soit ? C’est comme faire de l’escalade tout seul sans protection ou essayer de grimper sur un mur tout lisse sans personne pour nous faire la courte échelle.
Les parents se regardèrent un instant puis la mère dit :
- Vous êtes toujours amis.
- Mouais.
- En ce moment vous vous disputez beaucoup, mais vous êtes toujours amis. Je suis prête à le parier.
- Pourquoi ? T’as une autre anecdote à me raconter sans fin ?
- J’en ai des tonnes, fit sa mère.
- Moi aussi, ajouta le père. Ca me rappelle la fois où Jasper t’a tiré les cheveux parce qu’il pensait que tu trichais en jouant avec lui et tu l’avais mordu, et ensuite vous vous êtes battus comme deux chiffonniers, il a fallu vous séparer. Deux minutes plus tard vous faisiez un autre jeu et Jasper montrait sa main à tout le monde en rigolant parce qu’il avait une trace de morsure et que c’était le truc le plus cool de l’univers.
- Et tu te rappelles de quand ils se sont lancés des cailloux dessus en se disputant ?
Le père éclata de rire :
- Et ensuite ils se faisaient des câlins et ont commencé à donner des noms de fleurs carnivores ou empoisonné aux cailloux.
La mère hocha la tête. Monty les écoutait, en se souvenant vaguement de ce qu’ils racontaient. Il avait l’impression d’avoir oublié toutes les disputes qu’il avait pu avoir avec Jasper, pour ne se rappeler que les meilleurs moments, les crises de fou rire, les aventures qu’ils avaient vécues ensemble.
- C’est normal d’oublier les mauvais moments, lui dit sa mère, et celui-ci aussi vous l’oublierez au bout d’un moment, il se noiera sous les bons souvenirs que vous partagez.
- Et si on ne redevient pas amis ?
Le père serra son fils contre lui :
- Ca je pense que c’est impossible. Peu importe votre dispute, même si elle venait à durer des jours, vous finirez par revenir l’un vers l’autre, j’en suis sûr.
- Moi aussi, dit la mère.
- Et comment vous pouvez en être aussi sûr ?
- Parce qu’on vous connaît bien. Vous ne savez pas vivre l’un sans l’autre.
Monty fit la moue :
- Et vous pensez que c’est une bonne chose ?
- Je ne vois pas le problème, assura sa mère. On n’est pas obligé de vivre seul.
- C’est vrai. C’est bien d’avoir quelqu’un d’aussi important dans sa vie. Ajouta le père.
- Je pense que la plupart des gens pourraient vous envier votre relation.
Monty fixa le sol :
- Et pourquoi ils nous envieraient ? J’ai l’impression que tout est entrain de cafouiller ces derniers temps.
- Parce que vous êtes vraiment proches et soudés, la plupart du temps.
- La plupart du temps, répéta Monty déprimé.
- Ca va revenir, assurèrent ses parents.
Monty finit par hocher la tête. Il espérait qu’ils avaient raison.

xxx

Jasper ignora son réveil, se retourna et se rendormit. Quand il se réveilla, les cours de la matinée avaient commencé depuis longtemps. Il se leva et commença à s’habiller, essayant d’ignorer sa migraine. Soudain la porte s’ouvrit.
- Tu es réveillé, bien. Tiens prends ça.
Murphy lui tendit une aspirine et un verre d’eau. Jasper le prit.
- Tu n’es pas en cours ?
- Je ne vois pas pourquoi tu serais le seul à avoir le droit de faire la grasse matinée. Dit Murphy.
Jasper ne répondit rien, avala le médicament. Puis posa le verre sur son bureau et continua de s’habiller. Il alla dans la salle de bain ensuite pour se rafraîchir, se coiffer, se raser, etc.
Murphy était déjà prêt, lui. Jasper mangea un truc vite fait, puis attrapa les clés de la voiture.
- Aujourd’hui on y va en voiture. Dit-il.
Murphy monta à côté de lui.
- Tu te souviens d’hier soir ?
- Oui, dit Jasper. Je n'ai rien oublié. Tu m’as défendu contre les arbres et les poteaux, merci.
- Crétin.
Jasper ne répondit pas et démarra, il sortit la voiture du garage, puis roula jusqu’au lycée, en silence. Ils arrivèrent pour la pause du matin. Jasper se gara, et sortit du véhicule avec Murphy.
Et ensuite. Il resta planté là.
- Je n’ai pas envie d’y aller.
Il voulu remonter dans la voiture mais Murphy choppa son bras.
- Les fées n’ont pas le droit de s’enfuir.
- Je ne suis pas une fée, je suis une fée factice, j’ai volé le costume à une autre.
- Tant pis pour toi, tu as voulu faire la fée, maintenant assume.
Et Murphy le traîna de force avec lui dans la cours du lycée.

Monty avait passé toute la matinée à s’inquiéter de l’absence de Jasper. Mais Murphy l’aurait prévenu s’il était arrivé un truc n’est ce pas ? Peut-être que Jasper voulait juste sécher les cours. A la pause Miller le rejoignit et passa son bras autour de lui pour le rassurer :
- C’est Jasper non ? Il doit être entrain de jouer au chimiste quelque part, et il reviendra quand il aura finit de bouder.
Monty était entrain d’espérer que Miller ait raison, quand il vit Jasper arriver. Il se mit debout. Puis hésita assez longtemps pour que Miller décide de le suivre quand Monty s’approcha de Jasper et de Murphy.
- Salut, lui dit-il.
Jasper ne répondit pas, il voulu faire un pas de côté, mais Miller l’arrêta :
- Eh on te cause !
Jasper tourna ses yeux vers lui et fronça les sourcils.
- Je te signale que Monty est inquiet à cause de toi, alors tu pourrais faire l’effort de répondre.
- La ramène pas, fit Jasper énervé, je te signale que tout ça c’est ta faute.
Miller l’attrapa par le col avec fureur :
- Ce n’est pas ma faute okay ? Ton problème Jasper, c’est que tu veux tout ! Le beurre, l’argent du beurre, le cul de la crémière, et comme tout ça ne te suffit pas, il te faut aussi la crémerie !
Monty posa sa main sur le bras de Miller :
- Relâche-le, c’est bon, je voudrais lui parler.
Mais Miller serra simplement plus fort le col de Jasper.
- T’es juste qu’un foutu emmerdeur égoïste, mais Monty n’a pas besoin de toi et tu te sens obligé de t’accrocher à lui, pire qu’une sangsue.
Jasper eut les larmes aux yeux, et poussa Miller :
- Je sais ! Je sais tout ça, fiche moi la paix. J’ai dis que je le laisserais tranquille.
- Ouais et bien tant mieux. On serait sacrément mieux sans toi.
- Nathan ! Cria Monty.
Ce n’était pas vrai, Miller envenimait la situation, et il disait n’importe quoi. Miller relâcha Jasper et le poussa :
- Barre toi, il n’a pas besoin de toi, répéta-t-il.
Jasper fondit en larmes et voulu s’enfuir, mais Murphy le retint par le bras.
- Non, toi tu restes ici.
Puis il s’approcha de Miller et lui colla son poing dans la tronche.
- Trou du cul, si tu continues à foutre la merde entre eux, je t’envoie sur mars.
Miller gueula :
- Je t’emmerde Murphy, je ne fous pas la merde. C’est Jasper qui fout la merde tout seul.
Puis il frappa Murphy à son tour. Jasper le poussa et voulu lui mettre un coup aussi :
- Ne touche pas à mon frère !
Miller évita le coup, mais cogna Jasper une fois, malgré Monty qui lui criait d’arrêter. Il voulu en mettre un deuxième, mais Monty s’interposa entre eux, et le coup atterrit sur son visage. Pas vraiment fort. En le voyant Miller avait ralentit son coup, sans pour autant pouvoir l’arrêter.
Il y eut comme un temps d’arrêt. Un silence. Miller baissa son bras :
- Désolé, je ne voulais pas, est ce que ça va ?
Monty hocha la tête, mais Jasper devint comme fou et se jeta sur Miller.
- Tu as osé frapper Monty !
Il lui donna un coup de toutes ses forces, que Miller ne réussit pas à éviter, et Jasper lui en donna un autre tout aussi vite. Monty le tira en arrière, et Murphy dût l’aider, parce que Jasper était soudainement étrangement fort.
- Jasper arrête ! Il n’a pas fait exprès ! Fit Monty.
Jasper tourna les yeux vers son meilleur ami :
- Il t’a frappé.
- Et c’est ta faute !
Jasper trembla.
- Tu penses vraiment ça ?
- Oui ! C’est toi qui as commencé à vouloir le frapper.
- Mais il a frappé Murphy.
- Et Murphy l’a frappé en premier ! Il lui a juste rendu son coup ! Arrête maintenant, calme toi.
Ce n’était pas la peine de lui dire, Jasper n’eut plus la force de rien faire.
- Jasper je voulais te parler, ajouta Monty.
- Pour me dire quoi ? Cria Jasper. Que Miller a bien fait de me frapper, parce que je te saoule ?
Monty secoua la tête et voulu expliquer, mais des surveillants arrivèrent, alertés par les cris, et les séparèrent. Empêchant Monty de parler avec Jasper.
- Vous venez tous les quatre avec nous dans le bureau du sous-directeur.
Jasper se laissa entraîner, Murphy tenait son bras, mais il se sentait simplement vide et épuisé. Il entendit à peine les remontrances de Kane, il ne réagit même pas aux heures de colle qu’il leur donna pour tout le mercredi après midi, il ne ronchonna pas quand celui-ci ajouta « estimez-vous heureux que je ne vous vire pas ». Miller avait raison, Monty n’avait pas besoin de lui.
- Et maintenant allez en cours et je ne veux plus entendre parler de vous jusqu’à la fin de l’année !
Jasper sortit du bureau sans avoir rien dit, et il laissa Murphy l’emmener en cours, sans écouter Monty qui l’appelait.

Suite à cela, Jasper se cramponna à Maya. Il passait toutes ses pauses avec elle, mangeait avec elle le midi – et seulement avec elle, il allaient à une table tous les deux – et pendant les cours il s’asseyait à côté de Murphy. Quand Monty essayait de lui parler, il s’en allait, il ne répondait pas au téléphone, effaçait ses SMS, et ne l’invita pas à entrer quand il vint sonner chez lui. Ce n’était pas qu’il lui en voulait, c’était juste qu’il n’arrivait pas à lui parler, il fuyait. Il avait peur. Il avait l’impression que tant qu’il ne laissait pas Monty lui parler, le monde n’allait pas s’écrouler. Jasper ne voulait pas l’entendre dire qu’il n’avait pas besoin de lui, et Monty finit par arrêter de venir quand Jasper lui dit :
- Tu ne voulais plus me voir, profites-en.
Sans savoir pourquoi il avait dit un truc aussi stupide.
Les jours passèrent jusqu’à ce que le mercredi de la colle arrive.
Jasper s’assit à côté de Murphy, Miller à côté de Monty, tous les quatre se tenant à plus de distance possible les uns des autres. Bellamy entra dans la pièce et les observa :
- Bien, je vois que c’est toujours l’apocalypse. Dit-il.
Puis il ferma la porte :
- Donc si vous permettez, moi j’ai mieux à faire.
Il s’avança vers Murphy.
- Lève toi.
- Je ne suis pas ton chien.
- S’il te plaît.
Murphy se leva, et Bellamy posa sa main dans le bas de son dos et l’embrassa. Assez passionnément. Descendant sa main bien plus bas encore. Murphy lui rendit le baiser avec la même envie. Bellamy finit par se reculer doucement, mais Murphy vint picorer sa bouche de minis baisers. Finalement ils se séparèrent.
- Tu peux te rasseoir.
Murphy leva un sourcil.
- S’il te plaît, ajouta Bellamy.
Murphy se rassit.
Avec la dispute des deux enfants, Murphy passait la plupart de son temps avec Jasper le soir, et comme au lycée ils devaient être discret, ils n’avaient pas beaucoup de moment pour être vraiment ensemble finalement. Voilà pourquoi Bellamy avait craqué. Il était inquiet pour Monty et Jasper, tout comme la plupart de leurs amis, mais il en avait marre de ne plus pouvoir profiter tranquillement de Murphy. Il avait eut besoin, pendant un moment, de le sentir proche et contre lui.
Bellamy distribua finalement les copies des devoirs à faire pendant la colle. Jasper travailla sans émettre la moindre plainte, ni même lever le nez des feuilles qu’il remplissait. Murphy jeta quelques regards exaspérés à Bellamy.
Monty en revanche, n’arriva à rien. Il ne cessait de regarder du côté de Jasper. Miller pu bien essayer d’attirer son attention, c’était en vain. Monty ne fit quasiment aucun exercice demandé, et Bellamy finit par prendre sa feuille pour les faire à sa place, au moins ça l’occupait.
Monty regardait Jasper, et se dit qu’il fallait absolument qu’il fasse quelque chose. Qu’il agisse.
A la fin de la colle, Monty se leva et attrapa Jasper avant qu’il n’ait le temps de partir. Jasper tourna ses yeux vers lui et Monty eut envie de pleins de choses. L’embrasser, le prendre dans ses bras, lui dire pardon, lui dire qu’il l’aimait. Il ne fit rien de tout ça.
- Jasper, parle moi.
Jasper ouvrit la bouche mais ne sut pas quoi dire d’autre que :
- Monty…
- Je ne supporte plus cette situation. Parle moi.
Jasper acquiesça doucement, mais ses yeux rencontrèrent ceux de Miller qui attendait derrière Monty et Jasper baissa la tête.
- Tu n’as pas besoin de moi. Tu es mieux sans moi. Je suis désolé d’avoir été si égoïste.
Monty secoua la tête :
- Non, ne dis pas ça. Jasper. Ne le dis pas. Ce n’est pas vrai.
Murphy attrapa le bras de Miller pour le forcer à s’éloigner, et Miller grogna mais Bellamy aida Murphy et Miller finit par les suivre et laisser Monty et Jasper seuls.
- J’ai besoin de toi, dit Monty. Je n’en peux plus, je veux qu’on soit amis.
Jasper releva les yeux vers lui.
- Vraiment ?
- Bien sûr que vraiment. Je t’en supplie Jasper. Si tu veux vraiment faire tout ce que je veux, alors soyons amis, arrête de m’éviter.
Jasper hoche la tête.
- D’accord.
Monty l’attrapa et le serra dans ses bras. Jasper finit par lui rendre son étreinte.
- Tu as dis que tu voulais moins de câlin.
- Oui, mais là, j’ai vraiment besoin de celui là.
Jasper serra un peu plus fort Monty. Et puis il embrassa doucement sa joue. Et Monty se recula et le regarda, il envoya finalement valser ses peurs et ses doutes, il posa sa bouche contre la sienne. Jasper ne recula pas, loin de là, à la place il lui rendit son baiser.
Et c’était trop bien.
- Monty ? Eh Monty !
Monty secoua la tête et se tourna vers Miller.
- L’heure de colle est terminée, on y va ?
Monty se rendit compte qu’il venait juste d’imaginer tout ça, qu’il s’était tellement perdu dans ses pensés qu’il n’avait même pas remarqué que tout était faux. Il chercha Jasper du regard, mais celui-ci avait déjà filé, il avait sûrement dû partir alors que Monty était perdu dans son rêve. Monty soupira, ça avait l’air tellement vrai pendant un instant, tellement bien. Et c’était complètement irréel, évidemment. Son cerveau était cruel de lui faire imaginer des choses aussi parfaites.
- Oui on y va, dit-il en se levant finalement.
Bellamy ramassa leurs copies, sauf celle de Monty qu’il avait fait à sa place.
- Tu n’aurais pas dû Bellamy.
- J’avais rien d’autres à faire, allez file.
Monty hocha la tête :
- Merci.
Miller prit la main de Monty et l’entraîna avec lui. Puis il s’arrêta dans le couloir, se tourna vers lui, sans le lâcher et lui dit :
- Pense à moi, plutôt qu’a lui. S’il te plait.
Monty acquiesça.
- Je vais essayer.
Et il serra ses doigts.
Jasper venait les séparer, et ils se parlaient enfin. Jasper le prenait dans ses bras. Ca pourrait se passer comme ça non ? Sauf que rien ne se passait et que Miller et lui se tenaient toujours par la main.
Monty soupira.
Il fallait qu’il se réconcilie avec Jasper, cette situation allait finir par le rendre dingue.

A suivre.
Swato
Swato
Dieu vis sur une tortilla.
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Mais euh :'( c'est PIRE que le chapitre d'avant ! Comment je vais survivre moi hein ?! Snif...

Et le coup du baiser... J'Y AI CRU VILAINE !
J'étais tellement contente! Pffff sadique
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