Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

Partagez

NEW [Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Le ringard, le meilleur ami, la déesse, le truand et le grand frère (19)

Aller en bas
Maliae
Maliae
Piou piou piou piou piou piou piou piou piou piou
Messages : 1927
Date d'inscription : 30/07/2012

NEW [Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Le ringard, le meilleur ami, la déesse, le truand et le grand frère (19) Empty
MessageSujet: NEW [Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Le ringard, le meilleur ami, la déesse, le truand et le grand frère (19) NEW [Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Le ringard, le meilleur ami, la déesse, le truand et le grand frère (19) Icon_minitimeLun 11 Avr - 20:32

Fandom : Les 100
Prompts :Je suis passé par la fenêtre.
Jolie signature laissée sur ta peau.

Note : Beaucoup plus Jonty, et pas mal Jactavia mais bon c'est pour les besoins de l'histoire. Un peu de murphamy dans le fond. J'ai pas relu.
Et désolé si c'est vraiment de la merde.

***

19. La bague bleue qui brille.

Jasper avait passé une tellement bonne soirée avec Octavia qu’il était bien trop énervé pour dormir tout seul. Il avait déposé la jeune fille chez elle, et après quelques minutes elle lui avait envoyé un sms pour dire que puisque la veste de Murphy était toujours là, elle supposait que lui aussi. Murphy ne serait donc pas à la maison, et il ne pourrait pas aller l’enquiquiner. Jasper conduisit jusque chez lui, rangea la voiture, puis c’est avec ses jambes qu’il marcha jusque chez Monty. Il était un peu plus de minuit, mais la chambre de son meilleur ami était déjà éteinte. En même temps, ils avaient cours le lendemain, alors ce n’était pas si étonnant, et ce n’était pas ça qui allait empêcher Jasper de s’incruster. La fenêtre était facile d’atteinte car au rez de chausser. Jasper poussa la fenêtre en guillotine, puis s’introduisit chez Monty. Avec son portable il fit de la lumière. Monty dormait, allongé sur le côté, une main sous son oreiller, l’autre sous la couette. Il portait un tee-shirt. Il avait une mèche un peu folle, et un pli sur la joue qui signifiait qu’il avait dormir de l’autre côté, et venait sans doute de se retourner dans son sommeil. Jasper adorait regarder Monty dormir, c’était hyper apaisant. Il se déshabilla, fouilla dans le placard pour mettre un grand tee-shirt – puisque c’était la règle – puis enjamba Monty et vint s’allonger à côté de lui. Monty marmonna quelque chose, mais ne paru pas se réveiller.
Jasper rapprocha son visage de celui de l’asiatique qui lui tournait le dos.
- Qu’est ce que tu racontes ? Murmura-t-il.
- Les baleines portent des tee-shirts…
Le reste fut incompréhensible, mais Jasper riait en imaginant des baleines avec des tee-shirts. Monty se tut un instant avant de recommencer à marmonner, se mettant sur le dos.
- Sper…
- Hm ? Demanda Jasper comprenant qu’il parlait de lui.
- Est-ce que tu as vu la bague ?
- Quelle bague ?
- La bleue qui brille.
- Je ne l’ai pas vu.
Il ne savait pas de quoi rêvait Monty, il aimait bien quand il lui répondait comme ça. Comme s’ils avaient une vraie discussion. Il se demandait c’était quoi cette bague bleue qui brillait.
- Je l’ai perdu. Il faut la retrouver.
- Pourquoi ?
- Je dois demander en mariage quelqu’un.
- Qui ?
- Je peux pas te le dire.
- Pourquoi ?
Monty marmonna une réponse incompréhensible et Jasper dit :
- J’ai pas compris, répète.
- Je dois la retrouver, fit Monty.
- Tu veux que je t’aide à la chercher ?
Mais Monty ne répondit pas. Jasper sourit, et murmura :
- Tu es trop marrant, je t’adore.
- Tu es un idiot Jasper.
Marmonna Monty et ce fut tout. Jasper eut beau lui demander pourquoi il en était un, il n’eut jamais de réponse. Il finit par se coller un peu plus contre Monty, posa sa joue contre son épaule. Il ferma les yeux et s’endormit.

Monty se réveilla le lendemain matin au son du réveil, emmêlé avec Jasper, en se demandant pourquoi il s’endormait seul et se réveillait avec son meilleur ami dans son lit. Jasper ne se rendait pas compte des émotions que ça lui prodiguait au réveil. Jasper ouvrit les yeux et le regarda puis s’enroula contre lui :
- Câlin du matin.
Monty le repoussa gentiment et s’assit :
- Je peux savoir pourquoi tu es là ?
- J’ai passé une trop bonne soirée avec Octavia, comment voulais-tu que je dorme tout seul après ça ?
- Et pourquoi ce n’est pas avec elle que tu es allé dormir ?
Jasper se redressa sur le lit :
- Je sais pas trop, Murphy était avec Bellamy, ça aurait été bizarre d’être dans la chambre à côté.
- Je vois pas pourquoi.
- Genre t’imagine si on les entendait ? Non je ne veux pas savoir ce genre de chose à propos de mon propre frère.
- Il n’est pas réellement ton frère, et puis ça avait pas l’air de te gêner quand tu parlais de Finn et Raven ou quand tu voulais qu’on se raconte toute notre vie sexuelle.
Jasper se leva et changea de sujet.
- Au fait tu m’as parlé cette nuit.
- J’ai dis quoi ? Demanda Monty qui n’aimait pas savoir qu’il avait parlé.
- D’abord tu as parlé de baleines en tee-shirt, et ça c’était trop drôle. Ensuite tu m’as dis que tu avais perdu une bague bleue qui brille et que tu voulais demander quelqu’un en mariage, mais t’as pas voulu me dire qui. Finalement tu m’as traité d’idiot. Et t’es devenu tout silencieux. Alors ? Tu voulais épouser qui ?
Monty haussa les épaules.
- Qu’est ce que j’en sais moi ?
- Tu ne t’en souviens pas ?
- Pas du tout.
- Peut-être une de ces baleines en tee-shirt, sourit Jasper.
Il attrapa des affaires et couru dans la salle de bain :
- Cette fois-ci c’est moi en premier.
Monty le laissa faire et se laissa retomber dans son lit afin de grappiller quelques minutes de sommeil. Dès le matin, toutes ces émotions l’épuisaient.

xxx

Les rideaux étaient tirés, mais il faisait encore nuit. Bellamy s’était réveillé très très longtemps avant son réveil matin et il ne le regrettait pas du tout. Il observait Murphy qui dormait sur le ventre à côté de lui. Il était emmitouflé sous la couette, et on voyait seulement son nez dépassé. Ses cheveux étaient dans tous les sens et c’était adorable. Bellamy tira doucement la couverture pour observer le visage de Murphy. Il sourit et passa doucement ses doigts dessus, traçant la délicatesse de ses traits en se demandant pourquoi il se sentait si bizarre avec juste ça.
Si bizarrement amoureux.
Il tira un peu plus la couverture et dénuda une épaule. Murphy était pâle, avait la peau blanche et laiteuse, et Bellamy avait envie de croquer dedans. Il embrassa doucement son épaule, puis fit descendre la couette sur son dos, glissant ses doigts sur sa colonne vertébral, traçant un trait jusqu’au bas de son dos. Là il s’arrêta, appuya simplement sa paume dans le creux de son dos.
Murphy ouvrit ses yeux, orbes grises de sommeil.
- Violeur, marmonna-t-il en tirant sur la couette pour se remballer dessous.
Bellamy passa la tête en dessus et attrapa Murphy pour l’attirer contre lui. Murphy se débattit un peu mais pas trop, trop la flemme, trop fatigué.
- Laisse moi dormir, ronchonna-t-il.
- Pas envie, sourit Bellamy.
Il embrassa sa joue, son menton, son cou. Cru mourir en entendant les petits bruits contents de Murphy. Mais Murphy était un empêcheur de tourner en rond, il le repoussa doucement et insista.
- Laisse moi dormir.
Puis il se roula en boule.  
Bellamy grogna et Murphy eut un petit sourire :
- L’ours n’est pas content.
Mais il ne bougea pas et sembla même se rendormir. Bellamy le laissa tranquille et se contenta de le regarder. Plus tard, quand le réveil sonna, Murphy s’assit sur le lit, se frotta les yeux. Bellamy se pencha vers lui pour l’embrasser et Murphy lui rendit son baiser d’un air fatigué.
- On se rappelle jamais hein, marmonna-t-il ensuite en se levant essayant et tirant la couette pour rester enroulé dedans.
- Qu’est ce que tu racontes ?
- Rien, mauvaise habitude.
Ca lui faisait bizarre d’avoir dormi avec son plan cul, d’habitude il ne le faisait jamais. Sauf que Bellamy n’était pas un plan cul. Il était… Autre chose.
Bellamy attrapa la couverture et Murphy l’a lâcha d’un coup, révélant toute sa nudité aux yeux de l’adulte. Il s’en fichait, il n’était pas vraiment pudique et Bellamy en profita allégrement pour se rincer l’œil.
- Je croyais que tu préférais les filles, fit Murphy en le remarquant.
- Normalement oui. Avoua Bellamy. Mais je trouve ton absence de nichon très sexy malgré tout.
- Je vais prendre ça pour un compliment.
Murphy mit la main sur son boxer et l’enfila. Puis il rassembla ses fringues. Avant de partir pour la salle de bain il se tourna et tira la couette d’un coup, la retirant complètement du corps de Bellamy. Il le regarda de haut en bas, de bas en haut, se lécha les lèvres.
- Tu es plutôt sexy aussi, dit-il, et ce n’est pas seulement à cause de l’absence de nichons.
Puis il attrapa ses affaires et quitta la pièce pour la salle de bains. Bellamy avait rougit malgré lui. Ce type le mettait dans tous ses états.

xxx

- Et donc après être allé mangé ensemble, on a fait un tour de voiture, on s’est arrêté dans un coin sympa, et on s’est peloté et embrassé.
Jasper était assis dans le bus à côté de Monty et lui racontait donc toute sa soirée.
- C’est toujours à ce moment là qu’un psychopathe arrive dans les films.
Jasper tapa dans ses mains :
- Ne déconne pas avec ça Monty, c’est exactement ce que je me suis dis. Alors j’ai commencé à flipper et j’ai voulu partir. Elle n’a pas compris pourquoi et j’ai pas osé lui expliquer, elle m’aurait pris pour un fou.
- Y a des chances, sourit Monty.
- Toi tu m’aurais compris.
- Peut-être mais on aurait pas non plus été entrain de s’embrasser et de se peloter.
- Pas faux, admit Jasper en penchant la tête sur le côté. Bref je lui ai seulement dit que j’avais envie d’autre chose, que ce n’était pas romantique de faire ça dans une voiture. Alors à la place de continuer, on est allé au cinéma, et j’ai rien compris du film vu que j’étais plus occupé à l’embrasser. C’était fun. Ensuite et je l’ai raccompagné et le reste tu le connais. J’ai déposé la voiture chez moi, je suis passé par ta fenêtre, et j’ai dormi chez toi.
Monty hocha la tête.
- La prochaine fois on couchera ensemble c’est sûr.
- Je ne veux pas le savoir, soupira l’asiatique.
Octavia monta seul dans le bus lorsque celui-ci arriva à son arrêt. Jasper lui fit des signes, et elle vint s’asseoir dans la rangée d’à côté.
- T’es pas avec ton frère ? Demanda Monty.
- Non, il était occupé, il m’a dit de prendre le bus toute seule, qu’il prendrait la voiture.
- Alors ça s’est arrangé avec Murphy ? Interrogea Jasper.
- Oui. Tellement arrangé, que Bellamy a des signatures sur le cou, Murphy a marqué son territoire.
Jasper sourit :
- Bon ben, voilà une bonne chose de faites n’est ce pas ?
Octavia acquiesça.
- Bell a l’air beaucoup plus heureux tout à coup, alors ça me va. Et puis grâce à ça, il n’a rien dit pour nous deux.
- Peut-être qu’il n’aurait rien dit quand même, il me connaît bien.
- Il connaissait Atom.
- Mais moi je suis plus mignon.
Octavia rit. Monty les laissa discuter entre eux, colla son front sur la vitre, il faisait beau après tout un week-end de pluie et de grisaille, le soleil était là. Tout avait l’air de bien s’arranger, c’était peut-être pour ça. Bellamy et Murphy s’étaient réconciliés et plus, selon Octavia. Elle, de son côté, avait enfin parlé à son frère de Jasper, et Jasper en était vraiment très content. Ils allaient pouvoir aller plus loin, profiter un maximum.
Et lui ?
Il stagnait.
Toujours amoureux d’un idiot, tout en étant incapable de lui dire ou de lui faire comprendre. Amoureux d’un type qui ne pouvait pas se passer de ses câlins, qui débarquait au milieu de la nuit et se collait contre lui, un crétin qui était capable de dire qu’il dormait mieux en le prenant dans ses bras. Mais Jasper était amoureux de quelqu’un d’autre, embrassait quelqu’un d’autre, se tournait vers quelqu’un d’autre.
- Monty ?
Monty tourna ses yeux vers Jasper.
- On est arrivé, tu t’es rendormi ?
L’asiatique secoua la tête, il était perdu dans ses pensés et n’avait pas remarqué que le bus était arrêté devant le lycée. Il se leva et suivit Jasper qui tenait la main d’Octavia, et soudainement il se sentit de trop. Certes Jasper serait toujours son meilleur ami, mais il avançait et il continuerait à avancer, et il finirait par s’éloigner, il aurait une vie, une famille, une femme, des gosses, peut-être une piscine et un chien.
Et lui dans tout ça ?
Il s’arrêta devant l’entrée du lycée et regarda son meilleur ami s’éloigner avec Octavia, il se sentait mal d’un coup, triste pour aucune raison particulière ou pour trop de raisons. Il aurait voulu avoir sept ans à nouveau, quand lui et Jasper ne se posaient pas de question, quand ils auraient pu être seul au monde sans soucis, quand Jasper ne courrait pas après les filles. Ou bien, il aurait voulu être à la place d’Octavia, tenir la main de Jasper à sa place, ne plus être seulement son meilleur ami, mais devenir autre chose de plus. Monty baissa la tête dans un soupir et sursauta quand deux yeux chocolats se plantèrent dans les siens alors que Jasper le regardait par en dessous.
- Ben alors Monty ? Qu’est ce qu’il se passe ? Tu as l’air tout déprimé d’un coup.
Monty releva les yeux et Jasper suivit son regard en se redressant, il colla presque son front au sien.
- C’est parce que tu as perdu ta blague bleue et brillante ? Demanda Jasper.
- Mais non, idiot.
- Tu veux un câlin ?
- Non ça ira. Je pense que je peux survivre sans câlin.
Jasper l’attrapa quand même et le serra contre lui.
- Et bien pas moi, dit-il.
- Fais des câlins à Octavia dans ce cas.
- Toi et Octavia ce n’est pas pareil.
- Je le sais bien, soupira Monty.
Jasper se recula pour recommencer à le regarder :
- Allez, dis moi tout. Pourquoi t’es tout déprimé d’un coup ?
Monty secoua la tête :
- Pour rien. J’ai juste peur de perdre quelque chose d’important pour moi et je ne sais pas comment faire pour ne pas le perdre.
Jasper réfléchit un instant puis sourit :
- Je suis sûr qu’on pourrait trouver la solution à ton problème en regardant le voyage de Chihiro.
- Tu penses ?
- Bien sûr, après tout Chihiro perd ses parents et cherche une solution pour les retrouver.  Peut-être que ça t’aidera à savoir comment ne pas perdre ce quelque chose d’important pour toi.
- Si tu le dis.
- C’est décidé, je viens chez toi ce soir pour qu’on regarde. On mangera du chocolat, ça te remettra de bonne humeur. Je ne connais rien de mieux que le chocolat pour ça.
Monty sourit :
- Tu as juste envie de t’empiffrer de chocolat devant des dessins animés en fait ? N’est ce pas ?
Jasper éclata de rire et décoiffa Monty :
- Bien joué. Tu as tout compris. Allez viens. Octavia est partie devant.
Monty acquiesça et suivit Jasper. Pour le moment celui-ci était toujours là, toujours présent, ça ne servait à rien de penser à ce qui pouvait arriver. Il fallait profiter de maintenant.

Kane avait commencé à faire l’appel quand Murphy ouvrit la porte.
- Vous êtes en retard.
Murphy sourit en coin, enleva la sucette qu’il avait dans la bouche et lâcha :
- Vous avez deviné ça tout seul ?
Kane fronça les sourcils et Murphy se reprit et lança d’une voix monocorde et pas du tout sincère.
- Je suis désolé d’être en retard.
Le sous-directeur laissa passer.
- Allez vous asseoir, et je ne veux pas voir cette sucette pendant mon cours !
Murphy alla s’asseoir à une place libre, mais remit la sucette dans sa bouche. Il remarqua Jasper qui le fixait, l’air de lui demander comment ça s’était passé. Murphy haussa les épaules d’un air nonchalant, puis sortit ses affaires. Ca c’était bien passé n’est-ce pas ? Même mieux que bien. Murphy se sentait bizarre, tout paraissait léger et brillant autour de lui, et pourtant il n’avait pas pris de drogue et n’avait rien bu. Il n’aimait pas trop cet état extatique, il avait vachement la trouille que ça ne dure pas et que l’atterrissage soit catastrophique. Pourtant il ne pouvait pas s’empêcher de le ressentir, d’avoir des frissons en repensant aux mains de Bellamy, à sa bouche, à son corps, sa voix, tout.
Il ne comprit pas un mot du cours d’SVT, se repassant en boucle sa soirée, sa nuit, sa matinée.

Bellamy avait dit à Octavia de partir seule, et elle avait obéit sans problème, comprenant qu’il avait besoin d’intimité et profitant aussi, sans doute, de sa nouvelle liberté. Quand la porte s’était refermée, Murphy s’était tourné vers Bellamy et s’était presque jeté sur lui, fébrile, électrique. Il avait essayé d’enlever ses vêtements qu’il venait de mettre, mais Bellamy avait prit ses mains et avait mis un terme à un baiser pourtant très très agréable.
- C’est l’heure de l’école.
Murphy avait grimacé.
- Il ne fallait pas dormir autant ce matin. Le taquina Bellamy.
Murphy avait essayé de l’embrasser à nouveau, mais Bellamy avait reculé son visage en souriant.
- Sale gosse impatient.
- Je ne suis pas un gosse, pédophile !
Bellamy avait ouvert la bouche, l’air choqué, et Murphy en avait profité pour capturer ses lèvres entre les siennes, enroulant sa langue avec le sienne, pour l’empêcher de l’utiliser pour parler. Bellamy baissa les armes et lui rendit son baiser avec une passion non contenue. Mais ils n’allèrent pas plus loin. Bellamy finit par interrompre le baiser, puis mit une tartine de nutella dans la bouche de Murphy pour le calmer.
Murphy s’était assis, avait mangé la tartine, bu son café.
- Alors on fait quoi maintenant ? Demanda-t-il en regardant la table.
- On petit déjeune puis on va au lycée.
- Non, je voulais dire, à propos de toi et moi.
Bellamy sourit et vint entourer les jambes de Murphy avec les siennes, sous la table.
- T’as bien une petite idée non ? Dit-il.
Murphy était sur ses gardes et lança sarcastiquement :
- On s’envoie en l’air deux trois fois, avant de se lasser et de se trouver quelqu’un d’autre.
Bellamy soupira et dit :
- Non, on s’envoie en l’air pour toute la vie.
- Tu parles déjà de mariage, t’es un rapide.
- Je n’ai pas prononcé ce mot le premier.
Murphy joua avec l’anse de sa tasse et leva finalement les yeux vers Bellamy.
- Ca veut dire qu’on sort ensemble ?
- C’est l’idée.
- Je ne suis pas sûr d’être fait pour ça, dit-il. A mon avis je vais vite en avoir marre.
- Peut-être, mais ça coûte rien d’essayer, non ?
- Okay. Fit Murphy. Essayons.
Bellamy se pencha et embrassa la commissure de ses lèvres. Ce n’était pas grand-chose, un truc léger et presque rien, mais ce fut comme si le cœur de Murphy s’était soudain éclaté à faire des feux d’artifices dans tout son corps. Il grogna puis se leva.
- Faut qu’on passe chercher mes affaires. Si tu te grouilles pas on va être en retard.
Bellamy mangea ses céréales en quatrième vitesse, attrapa sa veste et son sac à lui. Puis il conduisit Murphy jusqu’à sa maison, et enfin au lycée. Il se garait au moment où la sonnerie retentissait.
- Bonne journée John, dit-il. Je vais t’appeler John, ce sera mieux, à mon avis. Je pense que je peux ?
Murphy avait roulé des yeux, attrapé ses joues et embrassé sa bouche, pas du tout de façon douce, puis il était sortit de la voiture. Bellamy était sortit à son tour.
- John ! L’avait-il appelé.
Muphy s’était retourné et Bellamy lui avait lancé une sucette à la fraise.
- Tiens.
Murphy l’avait rattrapé et avait louché dessus. Peut-être que parfois on pouvait recoller les morceaux et que ça fonctionnait. C’était un peu comme une seconde chance. Il sourit à Bellamy.
- Mange là, c’est flippant de penser que tu pourrais la garder précieusement quelque part. Lui dit l’adulte.
L’adolescent avait déballé la sucette et l’avait mise dans sa bouche. Puis il avait fait un signe de la main, et était parti de son côté.

Murphy avait mâchonné le bâton, longtemps après qu’il n’y ait plus de bonbon.

xxx

Jasper prenait la main d’Octavia quand il voulait, l’embrassait quand il voulait, la fille n’était plus sans arrêt entrain de vérifier que son grand frère était dans le coin. C’était une liberté de plus, mais pour le moment il ne voyait pas beaucoup la différence. Il ne voulait pas passer pour un obsédé, mais il se demandait s’il allait bientôt coucher avec Octavia, s’ils allaient trouver un moment bien pour le faire. Et un autre endroit qu’un parking flippant au milieu de la nuit – ou n’importe quel taré pourrait venir les assassiner. Il avait déjà réservé sa soirée du lundi pour Monty, mais il y avait d’autres jours, d’autres soirs, d’autres nuits. D’autres moments juste pour Octavia et pour Jasper.
Il savait que sa peau était douce, il avait déjà touché ses seins plusieurs fois et il aimait bien les tenir dans ses mains, il appréciait la forme de ses fesses. Octavia était très sexy, mais ce n’était pas seulement ça. Jasper aimait l’entendre rire, il appréciait leurs conversations – celles qu’ils avaient entre deux baisers – et il trouvait la jeune fille merveilleuse. Pour tout un tas de raison qu’il n’aurait su donner exactement.
Jasper l’aimait et il avait envie d’elle.
- On pourrait se voir mercredi, proposa-t-il. Passer l’après-midi ensemble, aller chez toi le soir, je pourrais rester la nuit…
Octavia acquiesça :
- D’accord, c’est une bonne idée.
Elle embrassa son cou.
- J’ai hâte, dit-il.
- Moi aussi, répondit-elle.

Jasper attendit lundi soir pour tout raconter à son meilleur ami, alors qu’ils rentraient à pied jusque chez l’asiatique (« c’est amusant de rentrer alors qu’il fait déjà nuit, et il ne pleut pas »). Monty apprit donc comment mercredi Jasper allait enfin coucher avec Octavia, et il hocha la tête en essayant de ne pas y penser, mais en étant obligé d’y penser. Qu’est ce qu’il allait faire mercredi après-midi ? Il s’occuperait, sa vie ne tournait pas qu’autour de Jasper, il faisait pleins de trucs sans Jasper, tout le temps, et c’était normal que Jasper fasse pleins de trucs sans lui. Il espérait juste que cette tendance à faire des choses l’un sans l’autre ne deviendrait pas trop grande. Se concentrer sur le jour même, on verrait pour demain.
Jasper appuya son doigt sur la joue de Monty :
- Tu as encore l’air déprimé.
- Désolé, fit Monty.
- Je m’inquiète pour toi, je n’aime pas savoir que tu es triste. Cette chose que tu as peur de perdre c’est quoi ?
Monty haussa les épaules :
- Peut-être une bague bleue qui brille, dit-il.
- Je suis sûr que quoi que ce soit, tu ne la perdras pas. Tu fais beaucoup plus attention à tes affaires que moi, et si ça compte vraiment alors tu dois être très soigneux avec cette chose, je te connais.
Puis soudain Jasper s’écria :
- Ah mais je sais de quoi tu parles.
- De quoi ? Demanda Monty inquiet.
- Des billets pour le concert de Within Temptation.
Monty secoua la tête :
- Non, je ne vais pas les perdre, je les ai rangé précieusement et je vérifie toujours qu’ils sont biens là. Impossible que je les perde.
- Ce n’est pas ça alors ?
- Ce n’est pas ça.
Ils arrivèrent à la maison de Monty, rentrèrent, enlevèrent leurs chaussures et Monty alluma son ordinateur.
- Tu n’as trouvé personne pour y aller avec toi ? Demanda Jasper.
- Au concert ?
- Oui.
- Si j’ai trouvé. J’y vais avec toi.
- Non mais je voulais dire une personne que tu aimes.
Monty tourna un instant les yeux vers Jasper, son meilleur ami pencha la tête sur le côté et l’asiatique soupira. Il regarda à nouveau son écran d’ordinateur pour chercher le film.
- J’y vais avec toi, osa-t-il répéter.
Jasper haussa les épaules.
- Ce sera une super sortie entre meilleurs amis, sourit-il.
Monty, qui était un peu crispé ayant peur d’en avoir trop dit, sentit ses épaules s’affaisser.
- Oui, voilà.
Il trouva le film dans ses fichiers et l’alluma. Monty tourna l’écran vers le lit puis les deux adolescents s’y assirent.
- Je suis sûr qu’avec ça, tu trouveras comment faire pour ne pas perdre cette chose que tu ne veux pas perdre.
- On verra, répondit Monty en démarrant le film.

S’il y avait une réponse aux questions de Monty dans Le Voyage de Chihiro, celui-ci n’en vit aucune. Mais le film n’en était pas moins magnifique, au contraire. C’était une très belle histoire, avec une animation hyper agréable, des personnages attachants et des bestioles trop mignonnes. Malgré quelques trucs un peu glauques et bizarres.
Jasper eut les larmes aux yeux à la fin, ce qui tira un sourire à Monty. (Attention la suite de ce passage va spoiler dans votre tronche la fin de Chihiro, je vous conseille donc d’aller voir le film puis de revenir lire).
- Mais c’est quoi cette fin, c’est super triste !
- Mais non, ils vont se retrouver.
- Oui mais ils sont séparés !
- Mais ils vont se retrouver. Insista Monty.
Jasper attrapa les épaules de Monty :
- Dans combien de temps ? Tu ne trouves pas ça super triste et horrible ?
- Ils savent qu’ils se retrouveront, j’imagine que ça leur suffit pour avoir confiance et attendre.
- Et s’ils se retrouvent quand Chihiro et vieille et ridée, mariée douze gosses ? Ce sera trop tard.
- Ca ne devrait pas prendre autant de temps.
- Ca, personne ne le dit.
- Jasper calme toi, ce n’est pas si triste, je suis sûr que c’est écrit dans le sens où ils se reverront très bientôt. Dans quelques semaines, quelques mois grand maximum.
Jasper appuya plus fort ses mains sur les épaules de Monty et dit :
- Et si ça n’arrive pas ? S’ils ne se retrouvent jamais ?
- Ca arrivera. Ils se retrouveront.
- S’ils sont séparés pour toujours ?
- Ils ne seront pas séparés pour toujours. A la fin il connaît son nom, et son nom peut l’aider à partir. Il va vite la rejoindre.
- Je n’aime pas cette fin. Marmonna Jasper relâchant finalement Monty.
L’asiatique passa sa main sur le dos de Jasper.
- Ils se retrouveront, assura-t-il.
- Je ne vois pas comment tu vas pouvoir trouver une solution maintenant, pour ne pas perdre cette chose que tu as peur de perdre, j’ai plutôt l’impression que Chihiro a perdu quelque chose.
- Au contraire, elle a récupéré quelque chose.
- Et elle l’a perdu aussitôt.
Monty se mit à rire.
- Tu es vraiment têtu.
Jasper fit la moue.
- Tu sais quoi ?
- Quoi ?
- On n’a même pas mangé de chocolat, finalement.
Monty sourit :
- Il va falloir réparer cette grave erreur.
Et ils allèrent chercher du chocolat dans la cuisine. Jasper tourna encore un peu en rond à propos de la fin de Chihiro.
- Je crois que je n’aime pas les histoires de séparation.
- Ca se voit, fit Monty.
Jasper insista pour voir un autre film, ils se décidèrent pour Ponyo sur la falaise. La fin de celui-ci convint bien plus à Jasper. Monty sourit, puis attrapa son sac :
- On devrait un peu bosser pour demain.
Jasper fit la tête mais obéit quand même.
- Tu oublies jamais de bosser Monty.
- Heureusement qu’un de nous deux y pense.
Ils firent leur devoir pour le lendemain, et Jasper accepta de s’avancer en SVT pour le prochain cours.
- Je devrais rentrer, Murphy va sans doute rester avec Bellamy et nos parents d’occasions ne vont pas être content si on est tout le temps tous les deux absents.
Monty n’avait pas envie de le voir partir, mais il ne dit rien. Jasper attrapa son sac :
- A la prochaine Monty-chan.
- A la prochaine Jasper.
Jasper sortit de la chambre, puis revint deux secondes plus tard :
- Notre séparation ne durera que jusqu’à demain, sourit-il.
Puis il repartit. Monty mit deux minutes avant de réussir à calmer son idiot de cœur qui réagissait pour n’importe quoi.

xxx

Le mercredi, comme prévu, Octavia passa l’après midi avec Jasper, ils allèrent se balader au centre ville, visiter les magasins divers et variés. Jasper adorait les magasins d’objets un peu bizarres, du genre des pinces salades en forme de pattes de flamants roses, ou des salières panda. Octavia un peu moins, mais ils s’amusèrent quand même, avant d’aller se perdre dans des boutiques de fringues. Jasper s’amusa à essayer une jupe qu’il trouvait ultra moche, simplement pour rire. Il se fit engueuler par une vendeuse comme quoi ce n’était pas drôle et qu’il allait déformer les vêtements.
- Et si je comptais l’acheter ?
- Enfin voyons vous êtes un garçon.
Jasper haussa les épaules, reposa la jupe et marmonna à Octavia :
- Ce magasin craint.
Ce qui n’empêcha pas Octavia d’y acheter deux nouveaux hauts.
- Laisse tomber, lui dit-elle, c’est la vendeuse qui craint.
Elle avait dit ça à voix haute, en passant à côté de la vendeuse, et Jasper sourit devant son culot.
- Et de toute façon, la jupe était moche, fit Jasper.
Ils rirent, et après qu’Octavia ait payé ses hauts, ils sortirent du magasin main dans la main. Au final ils s’arrêtèrent à un bar pour se boire un chocolat chaud. Jasper en profita pour sortir son portable et envoyer quelques textos à Monty.
- T’es au courant que Monty ne va pas se désintégrer si pendant un après-midi tu ne lui donnes pas de nouvelle.
- Comment tu sais que j’écris à Monty ?
- Ca me parait évident, dit-elle l’air un peu agacé.
Jasper rangea son portable.
- Et si jamais il se désintégrait ? Demanda t-il.
- Ca n’arrivera pas, soupira Octavia.
Ils burent leur chocolat sans plus trop savoir quoi se dire après ça.
- Il est bon ce chocolat.
- C’est vrai, il est bon.
Puis ils regardèrent la télé au dessus du bar qui passait des clips musicaux.

Le soir, Octavia fit entrer Jasper dans l’appartement. Bellamy n’était pas là, il avait laissé un mot sur le frigo. « Au ciné avec ta belle-sœur John Murphy le morveux signé le pédophile. Bref, au ciné ». Le mot était gribouillé, et les écritures étaient différentes. On pouvait aisément imaginer une bagarre entre Bellamy et Murphy pour l’écrire. Elle attrapa le post-it et le colla sur le front de Jasper.
- Qui aurait cru que Murphy se ferait un rendez-vous romantique avec mon frère hein ?
- Qui aurait cru que Murphy se ferait un rendez-vous romantique, tout court.
- C’est vrai, sourit-elle.
Jasper enleva le post-it et ils allèrent dans la cuisine. Octavia fit cuire deux steak et prépara une salade. Ils mangèrent devant la télé, regardant une série que Jasper ne connaissait pas. Puis elle prit les assiettes, les mis dans l’évier – tant pis pour la vaisselle – et se rassit près de lui. Mettant sa main sur sa cuisse, d’une façon qui en disait long sur ses intentions. Jasper tourna ses yeux vers elle et elle se pencha pour l’embrasser, le poussant sur le canapé pour se coller à lui. Il passa son bras autour d’elle, sa main se glissant sous son haut. Elle se recula un instant, joua avec l’agrafe de son soutif et l’enleva.
- On n’a pas besoin de ça, fit-elle avant de recommencer à l’embrasser.
Elle commença à déboutonner la chemise que Jasper avait mise pour leur rendez-vous, laissant Jasper poser ses mains sur sa poitrine. Elle glissa ensuite sa bouche dans le cou de son petit ami.
- Allons dans la chambre, dit-elle finalement.
Elle se releva, et prit sa main, il la suivit.
Ils s’enfermèrent dans la pièce et elle le poussa sur le lit, s’asseyant sur lui pour continuer ce qu’ils avaient commencé. Elle enleva son haut pendant que Jasper tirait sur sa propre chemise pour la retirer. Ils se regardèrent un moment puis elle déboutonna le jean de Jasper pour le retirer, puis elle retira le sien.
Ils recommencèrent à échanger d’autres baisers, leurs mains s’égarant, caressant. Octavia embrassa à nouveau le cou de Jasper, puis son épaule.
Ils étaient bien partis pour continuer et Jasper se sentait de plus en plus brûlant. Jusqu’à ce qu’il entendit la porte d’entrée claquer.
- Octavia…
- Chut, dit-elle en reposant sa bouche sur la sienne.
Jasper entendit Bellamy parler. Puis la voix de Murphy raisonna et il poussa doucement Octavia.
- Y a ton frère et Murphy qui sont là.
- Et alors ? Ignore les, fais comme s’ils n’étaient pas là.
Jasper essaya alors qu’Octavia embrassait son torse mais c’était comme si ses oreilles ne voulaient pas s’arrêter d’entendre Bellamy et Murphy. Alors qu’Octavia commençait à vouloir lui enlever son Boxer, il s’assit d’un coup sur le lit.
- Stop, je ne peux pas.
Elle grogna :
- Mais pourquoi ? On est bien parti là, j’ai envie de toi moi aussi.
- Je ne peux pas, s’ils nous entendaient ?
- Et alors ? Ce n’est pas comme si moi, je n’entendais jamais mon frère.
Jasper secoua la tête, se leva du lit et remit son pantalon.
- Je n’ai pas envie, je n’y arrive pas, dit-il.
Il enfila sa chemise et la reboutonna. Octavia resta assise sur le lit, faisant la gueule.
- Désolé. La prochaine fois on ira chez moi, ça craindra moins.
Elle soupira, puis décida de se rhabiller aussi. Son soutif était resté dans le salon et quand ils sortirent de la chambre elle le récupéra, sans regarder ni Jasper, ni Bellamy, ni Murphy.
- Vous êtes rentré trop tôt, râla-t-elle juste.
Puis elle embrassa la bouche de Jasper pour faire la paix, mais resta quand même de mauvaise humeur.
- On se voit demain. Dit-elle.
- Oui. Sourit-il.
Il salua Bellamy et Murphy, puis partit. Octavia s’assit sur le canapé les bras croisés, la mine boudeuse. Bellamy s’assit à côté d’elle :
- Qu’est ce qu’il se passe O ?
- Jasper a paniqué au pire moment, ronchonna-t-elle.
Murphy se marra et elle le fusilla des yeux.
- C’est votre faute, il vous entendait et n’arrivait pas à se concentrer.
- Parce qu’il a besoin de concentration pour ce genre de trucs ? Se moqua Murphy.
Elle souffla et Bellamy passa son bras autour d’elle :
- C’est mieux comme ça, je n’ai pas envie d’entendre ma sœur faire ce genre de trucs.
- Ouais ben alors faites moins de bruit avec Murphy, s’énerva-t-elle.
Octavia repoussa son frère, sans se préoccuper de son rougissement, puis elle alla s’enfermer dans sa chambre. Murphy rejoignit finalement Bellamy sur le canapé et embrassa son oreille :
- Et si on faisait beaucoup de bruits hein ?
Bellamy tourna son visage et colla son nez au sien.
- Attend un peu, on rentre du ciné, je crève la dalle. Mangeons un truc avant.
Murphy embrassa sa bouche, puis vint s’asseoir sur ses cuisses :
- Moi aussi j’ai faim, vint-il souffler à son oreille.
Bellamy rit, puis le repoussa doucement. Murphy ronchonna et se rassit sur le canapé.
- Si je ne t’arrête pas, on ne quitte jamais le lit. Fit Bellamy.
- Et alors ?
- Alors, j’ai la dalle !
Il se leva et alla préparer un truc pour eux deux. Murphy avait réussi à trouver une chaîne qui passait Bob l’éponge et regarda, sans même donner l’impression d’aller aider Bellamy à cuisiner. L’adulte revint avec leurs assiettes, des pâtes, du fromage, et de la viande. Simple, mais parfait.
Après manger, Murphy participa pour la vaisselle, puis s’allongea sur le canapé, posant sa tête sur les cuisses de Bellamy. Ce dernier perdit sa main dans ses cheveux et demanda :
- Et bien ? Je pensais que tu voudrais continuer ce que tu avais commencé tout à l’heure.
Murphy ne bougea pas.
- Maintenant, je suis fatigué, je dois digérer. Marmonna-t-il. Trouve un film bien.
Bellamy sourit, changea de chaîne jusqu’à tomber sur un film d’action qui n’avait pas l’air trop chiant, ni trop compliqué.
Murphy aurait préféré qu’on lui brûle la bouche plutôt que le dire à voix haute, mais en fait, il était bien là, la main de Bellamy dans ses cheveux, sa tête contre ses jambes. Il voulait en profiter un peu, voilà tout.

xxx

- Et donc là, elle a enlevé son soutif.
Monty soupira :
- Jasper je ne veux pas savoir.
- Bon d’accord. On est allé dans la chambre, on a commencé à se déshabiller, se tripoter…
- Jasper !
- Et là Bellamy et Murphy sont arrivés dans l’appartement et ça m’a bloqué.
Jasper était allé droit chez Monty, après ne pas avoir réussi à coucher avec Octavia, pour lui raconter tout son après-midi, et ça aussi.
- Tu aurais simplement pu les ignorer.
- Je n’ai pas pu. C’était stupide. La porte était fermée à clef, Octavia et moi on avait des capotes, et la façon dont elle m’embrassait était vraiment hyper agréable…
- Trop de détails, grinça Monty.
- Mais voilà, je ne pouvais pas. Je suis le type le plus nul de cette planète je crois.
Monty frotta son dos pour le rassurer :
- Mais non. Tu étais simplement gêné, ça arrive.
Jasper soupira :
- Pourtant j’en avais vraiment envie.
- La prochaine fois sera la bonne.
- J’espère.
Monty acquiesça, il n’avait pas envie de parler de ça, du tout. Et pourtant c’était lui qui consolait Jasper et lui assurait qu’il remettrait ça. Il ne savait même pas comment il réussissait à allier jalousie et paroles de réconforts, il était trop stupide.
- Et puis vous avez passé un bon après-midi.
Jasper hocha la tête.
- Oui c’était merveilleux. Dit-il.
- Donc voilà, tout va bien.
Monty aurait voulu changer de sujet, mais il laissa Jasper s’égarer et parler d’Octavia, de pourquoi il l’aimait, et comment il la trouvait belle et parfaite.
- C’est vraiment une déesse, et c’est moi qui sors avec elle.
- Fantastique, sourit Monty à contre cœur.
- Demain soir, je l’emmène chez moi, on rattrapera ça.
- Voilà, bonne idée.
Jasper donna une petite tape sur l’épaule de son meilleur ami :
- Merci Monty, tu devrais faire conseiller conjugale, tu sais trouver les mots qui rassurent.
Monty eut un rire jaune.
Jasper décida de rester dormir même si Murphy était chez Bellamy.
- Wendy et Seth pourront courir tous nus dans la maison en faisant des jeux de rôles, pendant notre absence.
- Tu crois qu’ils feraient vraiment ça ?
Jasper rit.
- Non pas du tout. A mon avis ils vont simplement regarder un film et aller se coucher.
- C’est plus probable, acquiesça Monty.
Ils décidèrent de mater un ou deux épisodes de Supernatural, ils avaient bientôt rattrapé la diffusion. Puis ils se couchèrent, discutèrent un peu, s’endormirent. Le bras de Jasper autour de Monty.

xxx

Octavia accepta d’essayer chez Jasper, le jeudi soir. Elle était de meilleure humeur, elle avait fini par relativiser, ce n’était jamais que du sexe après tout, ce n’était pas la fin du monde, et à bien y réfléchir elle s’était dis que ça aurait été gênant que Murphy les entende. Il aurait pu faire une remarque sarcastique, et ça l’aurait gonflé. Finalement c’était mieux comme ça, et chez Jasper, ils ne seraient pas dérangés, normalement.
Seth et Wendy connaissaient vite fait Octavia, pour l’avoir vu à l’hôpital lorsque Jasper était dans le coma, mais sans plus. Sachant qu’elle était la petite amie de Jasper, ils eurent un million de questions à lui poser pendant le dîner. Comment s’appelaient ses parents, ce qu’ils faisaient dans la vie, « je vis avec mon frère, il est surveillant d’étude ». Depuis combien de temps ils sortaient ensemble et « Oh Jasper pourquoi tu ne nous en as pas parlé plus tôt, tu aurais dû l’inviter ». En quelle classe elle était, quel projet d’avenir elle avait, blablablabla.
Quand ils purent quitter la table, Jasper emmena Octavia dans sa chambre et elle se mit à rire :
- J’ai eu l’impression de passer un entretien d’embauche, ils peuvent être flippants.
- Ils n’ont jamais fais ça, fit Jasper, je crois qu’ils sont un peu trop enthousiaste parce que j’ai une petite amie.
Elle le poussa contre le mur et l’embrassa :
- Peu importe, tu es tout à moi maintenant.

Jasper et Octavia étaient entrain de se déshabiller quand Wendy ouvrit la porte. Ils sursautèrent, se séparèrent et Octavia cacha sa poitrine avec ses bras.
- Désolé, je ne voulais pas vous déranger, fit Wendy. Je voulais juste m’assurer que vous aviez bien des préservatifs. Sinon il serait peut-être plus prudent de remettre ça a plus tard.
Jasper avait les joues rouges et marmonna :
- On a tout ce qu’il faut.
- Bien. Dans ce cas. Je vous laisse.
Elle referma la porte. Octavia se laissa tomber à côté de Jasper.
- Désolé, j’ai oublié de mettre le verrou dit-il.
Octavia attrapa son tee-shirt et le mit.
- Cette fois, c’est moi qui n’ai plus envie.
Jasper se demanda s’ils n’étaient pas maudit ou quelque chose comme ça.

Le garçon resta en boxer et mit un tee-shirt, tandis qu’Octavia se rhabillait.
- Je vais rentrer, dit-elle.
- Tu veux que je te raccompagne ?
- Non c’est bon, y a encore des bus à cette heure-ci.
Elle vint l’embrasser.
- A demain, lui dit-elle.
- A demain.
Puis elle partie.

Le lendemain, Jasper raconta tout à Monty, dans le bus, et Monty essaya encore de le rassurer. Il commençait à avoir hâte que Jasper couche avec Octavia, comme ça, ils ne seraient plus obligés de parler, ça ferait parti de leur vie, et Monty ne devrait plus se forcer à écouter Jasper se plaindre pour ce qui n’était pas encore arrivé.
Et en même temps, Monty était content que ce ne soit pas encore arrivé.
Il n’était plus sûr de savoir ce qu’il voulait dans toute cette histoire.
Sauf peut-être faire taire Jasper en l’embrassant. Mais ça il ne pouvait pas le faire. Il soupira et Jasper s’arrêta.
- Tu te sens encore triste ?
- Ca va, fit Monty.
- A propos de la chose que tu ne veux pas perdre ?
- Ca va, répéta Monty.
- Si jamais tu la perds, je t’aiderai à la chercher.
- D’accord, merci.
Jasper ne savait simplement pas que si Monty perdait « cette chose », Jasper ne serait pas là pour l’aider à chercher.

A la pause, quand Jasper prit la main d’Octavia, elle l’embrassa puis lui dit :
- J’ai une super idée.
- Ah ?
- Dimanche c’est le 14, ce sera un jour parfait.
Jasper fronça les sourcils et secoua la tête.
- Non. On ne peut pas se voir dimanche.
- Pourquoi ?
- C’est la saint valentin.
- Et ? Justement Jasper, c’est la saint valentin.
Jasper regarda Octavia et dit très sérieusement :
- Non, ce jour là, je le passe avec Monty.
La jeune fille comprit qu’ils allaient se disputer.

A suivre.
Swato
Swato
Dieu vis sur une tortilla.
Messages : 1062
Date d'inscription : 08/08/2013

NEW [Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Le ringard, le meilleur ami, la déesse, le truand et le grand frère (19) Empty
MessageSujet: Re: NEW [Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Le ringard, le meilleur ami, la déesse, le truand et le grand frère (19) NEW [Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Le ringard, le meilleur ami, la déesse, le truand et le grand frère (19) Icon_minitimeLun 11 Avr - 22:07

Muhahahahahhaha j'ai tellement kiffé c'est pas possible XD

Les passages Murphamy m'ont fait glousser comme une idiote et faire des bruits très louches, le mot sur le frigo avec l'histoire du ciné avec "ta belle soeur" ptdr j'en pouvais plus !

Jasper et Octavia sont maudits ! XD en même temps... tant mieux. Mais pauvre Monty quoi :'(

J'imagine même pas, ca doit être l'enfer d'entendre la personne que t'aime parler sans arrêt de quelqu'un d'autre :'( *Fais plein de câlin a Monty*
NEW [Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Le ringard, le meilleur ami, la déesse, le truand et le grand frère (19)
Revenir en haut
Page 1 sur 1
Sujets similaires
-
» [Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Le ringard, le meilleur ami, la déesse, le truand et le grand frère (3)
» NEW [Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Le ringard, le meilleur ami, la déesse, le truand et le grand frère (18)
» NEW [Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Le ringard, le meilleur ami, la déesse, le truand et le grand frère (34)
» [Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Le ringard, le meilleur ami, la déesse, le truand et le grand frère (4)
» NEW [Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Le ringard, le meilleur ami, la déesse, le truand et le grand frère (35)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: The 100 / Le ringard, le meilleur ami, la déesse, le truand et le grand frère-
Sauter vers: