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NEW [Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Le ringard, le meilleur ami, la déesse, le truand et le grand frère (13)

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Maliae
Maliae
Piou piou piou piou piou piou piou piou piou piou
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MessageSujet: NEW [Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Le ringard, le meilleur ami, la déesse, le truand et le grand frère (13) NEW [Les 100 - pas de spoil c'est une UA] Le ringard, le meilleur ami, la déesse, le truand et le grand frère (13) Icon_minitimeMar 5 Avr - 19:58

Fandom : Les 100
Prompts : La mort dans les yeux.
Tu veux ma photo?

Note : Aie bobo ce chapitre. Et j'ai relu ihihi.

***

13. Une très bonne journée.

La soirée s’était terminée vers deux heures du matin. Bellamy reconduisit Atom et Miller en rentrant, il avait largué Valentyna en cours de soirée et celle-ci était partie en le maudissant – mais franchement elle était pire qu’une sangsue. Jasper et Octavia avaient réussi à s’embrasser deux trois fois, mais ils s’étaient amusés même sans ça, la jeune fille l’avait pris dans ses bras avant de partir, mais elle avait fait des câlins à tout le monde. Les autres rentrèrent par leurs propres moyens, seul resta Wells (normal), Clarke, Jasper et Monty, Finn et Raven, et finalement Murphy (comme c’était Monty qui l’avait emmené).
Il y avait assez de chambre pour tout le monde, avec des grands lits deux places. Jasper et Monty en squattèrent une, Raven et Finn une autre. Wells dormit dans la sienne. Clarke voulu bien partager la dernière avec Murphy.
- Je ne comprends pas l’intérêt d’avoir autant de chambre alors qu’ils ne sont que deux, fit remarquer Murphy en se couchant, je ne capte pas ces riches.
- C’est toujours utile des chambres, la preuve. Fit remarquer Clarke.
- Bien raisonné princesse.
Murphy enleva son pantalon et ses chaussures et s’allongea dans son coin de lit, roulé en boule. Clarke se mit de son côté. Ils ne se dirent pas bonne nuit.
Jasper avait rit pendant plus d’une heure avec Monty avant qu’ils ne songent à vraiment s’endormir. Il avait à peine bu deux verres de sangria, et Monty pas beaucoup plus, mais ils n’avaient pas du tout besoin de ça pour agir comme s’ils étaient saouls et se marrer.
- On devrait faire moins de bruit, on va réveiller tout le monde, fit remarquer Monty à un moment alors qu’ils achevaient une bataille d’oreiller en riant à gorge déployé sans aucune discrétion.
- Penses-tu, les murs doivent être insonorisés, sinon on entendrait Finn et Raven qui sont juste à côté. Répliqua Jasper. Enfin à moins que…
- Ne le dis pas Jasper, le coupa Monty.
- Comment tu sais ce que j’allais dire ?
- Je te connais, je suis sûr et certains que t’allais dire un truc que je n’ai pas du tout envie d’entendre.
- Mais si tu sais pas c’est quoi comment tu peux en être sûr hein ?
Monty s’approcha de lui et dit :
- Je le sais c’est tout.
Jasper se rapprocha encore plus près et colla son nez contre le sien.
- Je le dis quand même, attention.
Monty se recula, mit ses mains sur ses oreilles et commença à chanter. Jasper s’amusa à remuer la bouche comme s’il disait quelque chose, alors qu’il ne disait rien.
- Je n’entends pas, dit Monty. Je n’entends rien. Je ne veux pas entendre.
Jasper attrapa ses mains pour les retirer de ses oreilles, voulant le forcer à écouter. Monty écarta doucement ses mains de ses oreilles, prêt à les remettre à la moindre illusion. Jasper le relâcha et dit :
- En fait tu es un pervers tu sais ça ? Tu penses que je vais dire des trucs pervers parce que tu es un pervers. Peut-être que j’allais juste dire « enfin à moins qu’ils dorment ».
- Tu allais dire ça ? Demanda Monty baissant ses mains.
- Non. J’allais dire que Raven avait peut-être la bouche pleine.
Monty poussa un cri et appuya son oreiller sur le visage de Jasper :
- Je vais t’étouffer ! Maintenant j’ai des images bizarres en tête ! Tu es horrible, comment je vais réussir à dormir hein ?
Jasper riait comme un dindon et essaya de repousser l’oreiller.
- Désolé, désolé, dit-il, c’était juste trop tentant.
Monty lâcha le coussin et s’allongea pour enfouir toute sa tête sous la couette.
- Je dors je ne t’entends plus.
Jasper se glissa sous la couette et vint coller son nez contre la nuque de Monty, qui ne put pas retenir un frisson.
- Tu es trop mignon Monty, bien trop mignon.
Monty se tourna d’un coup, son nez cogna celui de Jasper et leurs bouches se retrouvèrent à quelques centimètres. Monty oublia ce qu’il voulait dire. Son cœur fit des siennes. Jasper semblait ne pas vouloir se reculer, et Monty était trop paralysé pour faire le moindre geste.
- Ca te gêne à ce point ? Demanda Jasper.
Monty réussit à marmonner sans trop savoir comment :
- Je n’ai pas envie d’imaginer mes amis dans des positions suggestives.
- C’est pour ça que je ne peux pas te raconter ce qu’on a fait tout à l’heure avec Octavia ?
Monty trouva enfin la force de se reculer. Il sortit la tête de sous la couette en se disant qu’il crevait de chaud là-dessous. Jasper émergea aussi.
- Ouais, c’est pour ça, dit l’asiatique.
- Enfin on n’a rien fait, juste du tripotage. Tu vois le genre. J’ai un peu touché ses…
Monty appuya sa paume de main sur le visage de Jasper :
- Tais toi !
Jasper rit encore.
- Désolé.
Monty roula des yeux et finit par rire avec lui.
Soudain quelqu’un donna des coups contre le mur et ils entendirent la voix de Raven, un peu étouffé par la paroie, qui gueulait
- Moins de bruits les enfants ! Y en a qui dorment !
Jasper et Monty échangèrent un regard, puis se mirent la main sur la bouche tous les deux pour étouffer leurs rires.

Clarke fut la seule à ne pas faire la grasse matinée, elle en profita pour aller acheter des croissants pour tout le monde. Murphy fut le dernier levé. Ils burent tous des litres de café pour se remettre des effets de la fête, tous plus ou moins réveillé. Jasper étant sans doute celui qui paraissait le moins fatigué de tous.
Murphy, lui, était à l’opposé de Jasper et avait les yeux à peine ouverts. Ses cheveux étaient dans tous les sens, il avait un énorme épi sur la tête, comme si ses cheveux avaient pris  la forme que l’oreiller voulait bien leur donner et étaient resté ainsi. Il avait l’air grognon et pas réveillé du tout, il était aussi celui qui avait le plus bu dans la pièce, sans pour autant avoir une énorme gueule de bois il avait la nuque un peu raide.
Jasper piqua un élastique à Raven puis arriva derrière Murphy et lui fit une couette. Celui-ci ronchonna mais n’eut pas la force de se battre.
Jasper le prit en photo, très fier de lui. Bizarrement voir Murphy avec une couette ridicule sur la tête, le nez dans son café, sans être capable de faire rien d’autre que pousser des ronchonnements, le rendait beaucoup plus sympathique aux yeux des autres qui commencèrent à composer avec sa présence, non plus comme s’il était un intrus qu’on tolérait, mais comme faisant parti du groupe. Même Wells avait fini par rendre les armes et lui servit une autre tasse de café en poussant un croissant vers lui.
- Tiens mange, ça t’aidera à te réveiller.
Murphy grommela quelque chose qui ressemblait à merci et plongea le croissant dans le café avant de croquer dedans.
Monty était le seul à rester sur ses gardes, à se demander quand est-ce que ce type déciderait d’exploser, et à quel moment il ferait payé à Jasper et aux autres leur gentillesse.
Jasper grignotait un croissant, et un reste de gâteau apéritif de la veille en même temps. Puis s’exclama :
- J’ai la dalle, je meurs de faim, si on commandait des pizzas pour midi ?
Il était déjà treize heures à dire vrai. Mais tout le monde trouva l’idée plutôt bonne et après s’être décidé sur le choix des pizzas, ils se les firent livrer.
Puis tout en se servant en part de pizzas, ils commencèrent à aider pour tout ranger. Murphy avait oublié sa couette sur la tête et c’est avec cette coiffure assez rigolote qu’il donna un coup de mains pour ranger les tables, remettre les meubles à leurs places, passer un coup de balais. Jasper s’amusa à enrouler des guirlandes qu’ils avaient décrochées autour de ses amis. Il fit un gros nœud autour de Monty en se marrant et en s’amusant à le traîner derrière lui. Il accrocha un bout de guirlande au poignet de Murphy qui lui demanda s’il voulait qu’il le frappe tout de suite ou maintenant, mais qui n’en fit rien et laissa le bout de guirlande où il était. Ce fut comme une invitation pour les autres, et tout le monde s’y mit. Ils s’amusèrent à accrocher des trucs sur Murphy qui finit par grogner qu’il n’était pas un putain de sapin de noël et qu’il allait tous les butter s’ils continuaient leurs conneries. Raven ne fut pas effrayé pour deux sous et vint lui étaler des paillettes sur les joues. Il la fusilla du regard et décida d’aller passer un moment seul dans le jardin avant de casser quelque chose ou quelqu’un.
- Il est content, je crois, fit Jasper.
Et en fait, Jasper ne se trompait pas. Même si Murphy les trouvait tous vraiment chiants et lourds, il avait quand même l’impression de s’amuser, au moins un peu. Il enleva ce qu’on lui avait accroché dans les cheveux, ainsi que les guirlandes qu’il avait sur lui, sauf le petit bout autour de son poignet. Puis il se frotta les joues pour retirer les paillettes, et ne fit que les étaler un peu plus. Il soupira, bande de petits cons. Mais il eut un petit sourire.
Clarke vint lui emmener une nouvelle part de pizza et un verre de jus d’orange.
- Merci pour ton aide. Lui dit-elle.
Murphy était le seul à ne pas avoir encore mangé et la blonde l’avait remarqué.
- Merci pour la pizza, princesse. Dit-il simplement.
Il croqua dans sa part, et but le jus d’orange.

Jasper était entrain de s’amuser en faisant pleins de petites couettes sur la tête de Finn et les entourait de petit bout de guirlande.
- Tes cheveux sont magiques, Finn, dit-il en attrapant une nouvelle mèche de cheveux.
- C’est bien possible, c’est pour ça que je me transforme en super héros la nuit.
- Et avec tes supers cheveux tu combats le crime ?
- Exactement. Ils sont multifonction en plus. Grâce à eux je signe des traités de paix et je fais aussi le café.
- Wouahou, s’extasia faussement Jasper. Et qu’est ce qu’il se passe si tu les coupes ?
- Il ne faut jamais les couper, malheureux ! Ou sinon je me transforme en cendre.
- Des cheveux vampires ?
- Non, mieux encore. Des cheveux Finnpires !
Ils se marrèrent de leurs conneries, tandis que Jasper accrochait un autre élastique. Puis il y eut un silence et Finn tourna les yeux quand il sentit que les doigts de Jasper quittaient ses cheveux. L’adolescent se massait les tempes et Finn le fixa.
- Migraine ?
- Ouais, marmonna Jasper.
Elles étaient beaucoup moins nombreuses, mais parfois ça lui prenait et celle là était particulièrement violente d’un coup. Sans doute parce qu’il s’était couché tard, avait un peu bu d’alcool, beaucoup de café, avait dansé, et donné beaucoup de lui-même. Finn passa un bras autour de lui :
- Allez viens, va t’asseoir, ça va passer.
Jasper se mit sur le canapé et Finn alla chercher Monty qui était occupé à ranger la cuisiner.
- Jasper a besoin de toi, je m’occupe de ça.
Monty ne posa pas de questions et rejoignit son meilleur ami. Il s’assit sur le canapé à côté de lui et Jasper qui avait les yeux fermés fit :
- Tiens voilà Monty, mon infirmier préféré.
- Comment est-ce que tu sais que c’est moi ?
- Parce que je le sais.
Jasper fit glisser sa tête contre l’épaule de Monty et celui-ci appuya sur ses tempes. Wells, prévenu par Finn, arriva avec un verre d’eau et un doliprane.
- Tiens bois ça, ça va passer.
Jasper s’exécuta en remerciant Wells et il resta contre Monty, les yeux fermés.
- J’ai l’impression d’être plus bon à rien quand ça arrive, se plaignit Jasper.
- Mais non, le rassura Monty.
- Ah oui et je suis bon à quoi hein ? S’irrita Jasper.
- A faire des câlins. Viens là.
Monty passa son bras autour de Jasper et le serra plus fort contre lui. Jasper sourit et murmura :
- Je t’aime, je t’adore, heureusement que tu es là.
Monty était bien content que les yeux de Jasper soient fermés, puisqu’il piqua un fard. Murphy arriva et vint s’asseoir à côté d’eux, dans un coin de canapé.
- Bonne année Jasper, dit-il en attrapant un magazine posé sur la table basse et abandonné là par il ne savait qui.
Jasper eut un petit rire en entendant la taquinerie et Monty fusilla Murphy des yeux. Murphy l’ignora et leva un sourcils en regardant des photos sur la nouvelle coupe de cheveux de Justin Bieber, puis tourna les pages pour tomber sur la culotte d’il ne savait quelle chanteuse. Il feuilleta le magazine puis le tourna vers Jasper et Monty :
- Tiens, vous ne trouvez pas que Bellamy a un faux air de ce Bob Morley ? Demanda-t-il en montrant une photo.
Jasper rouvrit les yeux et loucha dessus.
- Les bouclettes et les tâches de rousseurs sans doute.  
Murphy lui fit un fuck et lança le magazine à côté. Monty assista à l’échange sans tout à fait le comprendre. Il s’en fichait, ce qui concernait Murphy ne le concernait pas. Il posa sa main sur le front de Jasper :
- Tu te sens comment ?
- Comme si un train avait roulé sur mon crâne. Plusieurs fois.
Monty voulu se lever :
- Tu veux un autre doliprane ?
Jasper appuya sa main sur celle de Monty :
- Non reste. Je te veux toi.
Murphy marmonna :
- Je vais vous laissez hein, ça devient bizarre par ici.
Jasper lui dit :
- Je vais bien, ne t’inquiète pas.
- Je m’en fous.
- Pourtant tu es venu vérifié si ça allait.
- La ferme, je ne ferais jamais ça. J’étais juste venu me foutre de ta gueule.
Puis il se leva, et s’éloigna. Jasper ricana et Monty traita le prince grenouille de con. Jasper ne releva pas, il garda les yeux fermés et attendit que sa migraine passe.

Il dû attende une heure et quand ses maux de crâne se calmèrent enfin, il se sentait épuisé. Monty décida de le ramener. Jasper eut le droit à des câlins de tout le monde (sauf de Muphy évidemment) et Clarke lui dit :
- Repose-toi bien et reviens nous en pleine forme à la rentrée.
- Promis, sourit Jasper.
Murphy fit vite fait un geste de la main pour dire au revoir à tout le monde et suivit Jasper et Monty.
L’asiatique accompagna Jasper dans la maison, il se crispa quand il vit que Wendy et Seth étaient là. Les deux adultes les saluèrent.
- C’était bien cette soirée ?
- Parfait, sourit Jasper.
Murphy qui suivait derrière ne répondit pas et monta directement. Jasper expliqua qu’il avait mal au crâne et allait se coucher.
- Gueule de bois ? Demanda Seth.
- Migraine, répondit Monty, on n’a pas vraiment bu.
Seth et Wendy les regardèrent comme s’ils ne les croyaient pas vraiment, avec une certaine indulgence. Monty préféra les ignorer.
- Monty va un peu rester avec moi. Dit Jasper.
Puis ils montèrent à leur tour. Monty ferma la porte derrière eux et Jasper fit voler ses chaussures et se laissa tomber sur son lit en soupirant, plantant son nez dans l’oreiller, finalement il tourna son visage vers Monty, la joue toute écrabouillé contre le coussin.
- Ils sont sympa non ?
Il parlait de Wendy et Seth.
- Ca peut aller, répondit Monty sans se mouiller.
- Tu es trop sur tes gardes Monty.
Monty vint poser la couette sur Jasper et s’assit au bord du lit :
- Et toi tu ne l’es pas assez.
- Du coup on se complète bien c’est ça ?
Monty ne répondit rien. Jasper appuya ses doigts sur son dos.
- Hey Monty ?
- Oui ?
- Tu restes le temps que je m’endorme ?
- Si tu veux.
Jasper sourit et ferma les yeux. Puis trente secondes plus tard dit :
- Je dors pas encore, tu pars pas.
Monty rit :
- Je pars pas.
Jasper se tut. Dix minutes plus tard il était endormi. Ca se voyait à sa respiration calme, au fait qu’il avait entrouvert la bouche, et surtout qu’il ne marmonnait plus « pars pas ». Pourtant, maintenant que son meilleur ami roupillait pour de bon, Monty ne se décidait pas à partir. Il leva sa main et la posa très délicatement dans les cheveux de Jasper, il avait le droit non ? Ils se faisaient tout le temps des câlins. Monty ne faisait rien de mal. Du tout. Il caressait juste les cheveux de son meilleur ami, pour l’aider à mieux dormir. Ses cheveux étaient doux, faisaient quelques bouclettes malgré leur taille encore courte. Monty finit par retirer sa main quand il se rendit compte qu’il les glissait vers la joue de Jasper.
- J’y vais, dors bien. Murmura-t-il.
Jasper ne répondit rien et Monty sortit de la chambre en soupirant. Il sursauta en entendant la voix de Murphy, comme s’il avait été pris en flagrant délit entrain de faire quelque chose qu’il n’avait pas le droit de faire.
- Tu ferais mieux de le baiser, ça irait plus vite.
Monty se reprit et le fusilla des yeux le prince grenouille qui se tenait accoudé à sa porte, celui-ci lui sourit en coin, provocateur.
- Qu’est ce qu’il y a ? Tu veux me frapper ?
Monty préféra l’ignorer, et commença à descendre les marches.
- Bouffe lui le cul une bonne fois pour toute ça te détendra. Lança Murphy très poétiquement.
L’asiatique s’arrêta dans l’escalier. Serrant les poings.
- Ouch, je crois que j’ai touché une corde sensible, se moqua Murphy.
- A quel jeu tu joues avec lui Murphy ?
- Aucun.
- Ne le touche pas sinon je te jure que…
- Que quoi ? Ricana Murphy. Arrête de le surprotéger, il n’est pas en porcelaine. A force de le traiter comme ça, ne t’étonnes pas s’il préfère se taper la petite sœur de Bellamy.  
Monty tourna ses yeux vers Murphy, un regard glacial, ses yeux noirs étaient comme des puits de givre.
- Parce que t’y connais quelque chose toi, en amour. Lâcha-t-il froidement.
Touché.
Murphy ne répondit rien. Ils se fixèrent un moment, puis Monty descendit les dernières marches. Il fut apalgué par Wendy qui lui demanda comment Jasper se sentait, et s’il voulait boire ou manger quelque chose. Il répondit « bien, non merci, je dois rentrer, au revoir » et quitta la maison. Muphy émit un petit bruit agacé, il voulait juste emmerder ce gars parce que ses réactions l’amusaient, il n’avait pas prévu que ça se retournerait contre lui.
L’amour hein ? L’amour c’était de la merde, c’était inutile, et ça faisait mal.
Il n’avait pas besoin de ça.
Il alla s’enfermer dans la salle de bain. Il devait toujours se débarrasser des paillettes que Raven avait foutues sur ses joues.

Jasper se réveilla un peu avant le dîner et s’incrusta dans la chambre de Murphy.
- Qu’est ce que tu viens foutre là ? Je t’ai pas invité. Et on frappe avant de rentrer dans la chambre des gens.
- Pourquoi ? Tu as quelque chose à cacher ?
- Tout un tas de magazine porno dans ce placard. Répondit Murphy en pointant le dit placard.
- Tu pourrais partager, plaisanta Jaspe.
Puis il s’approcha de Murphy et lui tendit une photo.
- Je voulais te donner ça. Je l’ai imprimé exprès pour toi.
Murphy prit la petite photo, Octavia et Bellamy étaient tous les deux dessus et faisaient des grimaces. La jeune fille tirait la langue en s’étirant les yeux avec les doigts, tandis que son frère louchait en gonflant les joues.
- Qu’est ce que tu veux que j’en foutes de cette photo ?
- Y a la déesse dessus, alors je me disais que ça te plairait.
Ils échangèrent un regard tandis que Jasper souriait. Ils savaient tous les deux que Jasper n’avait pas donné cette photo à Murphy pour Octavia. Murphy la balança sur un coin de son lit comme si ça lui était égal. Jasper lui dit :
- De rien.
Puis sortit de la chambre.

xxx



Retour au lycée après les vacances. Bellamy conduisit sa petite sœur en voiture.
- J’aurais voulu prendre le bus, râla Octavia.
- Fallait te lever plus tôt si tu voulais pas le rater.
- J’aurais pu l’avoir si tu n’avais pas pris tout ton temps dans la salle de bain. Ronchonna-t-elle.
Bellamy marmonna un truc du genre « je n’ai pas pris tout mon temps dans la salle de bain », puis il gara sa voiture sur une place de parking devant le bâtiment. Elle lui colla une bise sur la joue.
- Bon j’y vais.
- Tu es bien pressée O.
- Pas tant que ça, sourit-elle malicieusement. Sois un bon surveillant d’étude aujourd’hui.
- Sois une bonne lycéenne. Dit-il.
Octavia ouvrit la boite à gant, chipa une sucette dans un paquet qui traînait là et ouvrit la portière pour sortir. Bellamy la regarda partir de son côté en se disant qu’elle avait l’air heureuse. Il en était content, il ne souhaitait rien d’autre pour sa petite sœur.
Il sortit de la voiture à son tour au moment où le directeur garait sa voiture. Bellamy le salua d’un signe de tête, mais Thélonius Jaha sortit du véhicule et lui lança :
- Vous tombez bien monsieur Blake, je voulais vous parler.
Bellamy tressaillit mais le regarda, pour écouter ce que Jaha avait à lui dire.
- Pas ici. Allons dans mon bureau.
Bellamy le suivit.

xxx

Jasper prit Octavia dans ses bras en la voyant et l’embrassa, sans se préoccuper de personne. Elle lui rendit son baiser.
- Je croyais que tu prendrais le bus ce matin ? Demanda-t-il.
- Bell m’a emmené. Tu vas bien ?
- Vachement bien depuis que tu es là.
Elle sourit puis avec une pichenette lui dit :
- Ringard.
Et elle l’embrassa encore. Ensuite elle se recula et dit bonjour à Monty. Celui-ci la salua aussi. Jasper prit ensuite la main d’Octavia et ils allèrent en cours.
Murphy avançait les mains dans les poches jusqu’à la classe, il s’attendait à ce que les gens fassent comme si le nouvel an n’avait jamais existé. Mais quand il croisa Finn et Raven dans le couloir, ils le saluèrent. Raven le taquina en disant qu’il avait perdu ses paillettes.
Ca lui faisait bizarre à Murphy, c’était comme si tout à coup il était devenu visible, il ne se fondait plus dans les murs du lycée et n’avait plus forcément besoin de crier sa colère et sa haine à la tête du premier venu en le fracassant pour qu’on le remarque. Il ne savait pas trop comment agir, mais ça ne voulait pas dire qu’il n’était pas content. Même s’il ne savait pas vraiment l’exprimer – ou bien seulement à travers de sarcasme comme il le fit avec Wells et Clarke quand ils lui dirent bonjour :
- La princesse et le prince dans leur royaume. Au secours.
Mais ils ne le prirent pas mal, peut-être qu’ils avaient fini par comprendre le mode de fonctionnement de Murphy. Ce dernier alla s’asseoir dans un coin de la pièce, seul – il n’en était pas encore à ce point où quelqu’un s’assiérait à côté de lui, et ça n’avait pas d’importance.  

A la pause, Jasper embrassait Octavia, pendant que Monty discutait avec Miller.
- Ils vont finir par se toucher la glotte à force, se moqua Nathan.
Monty grimaça.
- J’ai écouté le cd que tu m’as offert, fit Miller en changeant de sujet.
- Alors ?
- Alors j’aime bien.
- C’est tout ?
- Bon. J’adore.
Monty sourit. Ils échangèrent quelques commentaires sur le groupe, la musique, la symphonie, la voix de la chanteuse.
- Jasper m’a offert des billets pour aller au concert, je meurs d’impatience.
Miller se pencha en arrière, s’avachissant un peu contre le banc sur lequel ils étaient assis.
- Tu vas y aller avec lui à ce fameux concert ?
- Evidemment, qui d’autre ?
Miller émit un petit rire :
- Oui évidemment, qui d’autre…
Monty ne releva pas. Il parla de son impatience d’être au concert, et de comment il avait découvert le groupe et comment il était devenu fan depuis. Miller l’écouta s’extasier, amusé de le voir comme ça. Monty était bien plus calme que Jasper, pourtant il avait ces moments où il pouvait réellement être à fond dans quelque chose et en parler avec passion. C’était mignon.

Jasper se sépara un moment de la bouche d’Octavia :
- Tu vas en parler à ton frère ?
- De quoi ?
Jasper plissa le nez, agacé.
- A ton avis ?
- Bientôt.
Fit Octavia en essayant de l’embrasser pour couper court au sujet. Jasper se recula, posant ses mains sur les épaules de la brune :
- Bientôt quand ?
- J’ai pas envie qu’il t’accroche à un vélo.
- Et moi j’ai envie de coucher avec toi.
- Et c’est tout ce qui t’intéresse ? S’énerva Octavia.
- Non. Mais je me fiche qu’il m’accroche à un vélo, je veux pouvoir t’embrasser sans que tu vérifies s’il est là ou pas. Je pensais que t’avais pas envie de te cacher et pourtant c’est ce qu’on fait.
- Je sais, mais les choses ont changé Jasper. Si ça n’avait pas été toi ça aurait été plus facile.
- Okay, je dois le prendre comment ?
- J’ai pas envie qu’il te blesse, c’est tout.
Jasper fit la moue et croisa les bras.
- Moi je m’en fiche, j’ai envie qu’il sache. J’ai envie de toi.
- Je vais finir par croire que tout ce que tu veux c’est coucher avec moi.
- Je vais finir par croire que tu as honte de moi.
Elle se mordit les lèvres et posa son front sur celui de Jasper :
- Je n’ai pas honte de toi.
- Alors pourquoi tu me caches hein ?
Octavia soupira :
- Il va te frapper, ou il va demander à quelqu’un de le faire pour lui.
- Je n’ai pas très envie de me faire frapper mais je n’ai pas non plus envie qu’il reste dans l’ignorance.
La jeune fille embrassa sa bouche.
- On tourne en rond. Je lui dirai. Je te le promets.
- Quand ?
Elle s’agaça.
- Tu me saoules, je te dis que je lui dirai.
- Et moi je te demande quand ?
- J’en sais rien moi, quand je le sentirai. Qu’est ce que ça peut faire tant que je lui dis au final ?
Jasper se recula.
- C’est pour savoir tu vois ? Je commence en avoir marre de cette situation. Devoir aller se les cailler dehors le soir du nouvel an pour pouvoir s’embrasser, devoir aller se planquer dans un coin pour pouvoir se toucher, c’est nul. Tu trouves pas ça nul toi ? Tu as fais la gueule quand Atom voulait se cacher et tu fais ça avec moi. J’ai l’impression d’être le vilain petit secret d’Octavia.
- Je lui dirai, insista-t-elle, me gonfle pas.
- Tu sais quoi ? Vu que je te gonfle, je vais aller rejoindre Monty, et quand tu seras décidé pour une date, t’as qu’à me le dire hein.
Jaspe se leva pour partir, mais elle attrapa sa main pour le retenir.
- D’accord Jasper t’as raison, c’est stupide de ma part. C’est te voir dans le coma je crois, ça me rend un peu surprotectrice, j’ai peur qu’il t’arrive quelque chose de mal, et je ne veux pas que mon frère en soit le responsable. Mais je vais lui dire.
- Quand ?
- Ce soir.
- Promis ?
- Oui promis.
Jasper sourit et se rassit à côté d’elle, puis ils recommencèrent à s’embrasser, sans avoir rien d’autre à se dire.

xxx

Murphy était de trop bonne humeur, tout se passait trop bien. Bon peut-être pas « tout », il n’était pas allé en étude encore. Il ne savait pas s’il devait y aller, si ça avait un sens. Pourtant il ne pouvait pas s’empêcher de penser à Bellamy. Mais la meilleure solution pour ne pas y penser était de prendre ses distances, de s’éloigner, de l’éviter et finalement l’oublier. C’était ce qu’il y avait de mieux à faire, et donc Murphy fit tout l’inverse et sécha un cours le matin, pour aller en étude.
Il entra dans la pièce, comme on entre dans une arène. Prêt à combattre. Ses yeux tombèrent sur Bellamy assit au bureau entrain de lire le journal tout en mangeant une sucette. Murphy se traita d’idiot mentalement alors qu’il se mit à la table la plus proche du bureau.
Ils avaient pourtant mis les choses au clair. Bellamy ne voulait pas de lui, Murphy ne voulait pas d’un ami. Fin de l’histoire, the end. Et pourtant il était là, à sortir ses affaires, à réviser des cours qu’il connaissait par cœur, à attendre quelque chose d’impossible sans trop savoir exactement ce qu’il attendait réellement.
Bellamy posa le journal, et le regarda. Ce morveux. Encore là, toujours là. Provoquant. S’imposant de force dans la vie de Bellamy tout en le repoussant de toutes ses forces. Bellamy fit tourner la sucette entre ses doigts en se demandant ce qu’il attendait de lui. Ils avaient décidé d’en rester là le soir du nouvel an. Pas d’amitié possible, pas de relation à mettre en place. Bellamy s’était simplement dit qu’il ne le verrait plus, et pourtant il était là. Et peut-être que tant mieux. Peut-être que Bellamy fut content de le voir.
Seulement ce qu’il aurait dû faire, c’était l’ignorer, continuer de lire son journal et faire comme si Muphy n’était pas là. A la place, il sortit une sucette du tiroir.
- John Murphy. Appela-t-il.
Le sale gosse leva ses yeux d’outremer vers lui, son regard comme des couteaux qui embrochent l’âme. Bellamy se retrouva accroché un instant, puis retrouva ses esprits :
- Attrape.
Il lança la sucette à Murphy. Ce dernier la choppa au vol. Sucette à la fraise. Il eut un petit sourire, rangea la sucette dans son sac, puis recommença à se pencher sur ses cours.
Bellamy se sentit bizarre, décida de ne pas y penser, et reprit son journal pour le lire.

Du temps de midi Jasper força Murphy à s’asseoir à leur table. C’était bizarre de manger entouré d’autant de monde. C’était bruyant, ça bougeait beaucoup. Murphy ne se sentait pas à l’aise, tant il était habitué à être seul. Il resta silencieux, dans son coin, mangea et partit avant tout le monde. Personne ne le retint et tant mieux. Cela ne voulait pas dire qu’il n’était pas content, simplement qu’il avait besoin d’un temps d’adaptation, il ne pouvait pas passer de rien à tout en un simple claquement de doigt. Et puis il avait l’impression que c’était éphémère, faux, que tout allait disparaître dans un claquement de doigt.
Il se faisait ses réflexions quand il arriva dans un couloir où des adolescents se battaient. Ce n’était pas une vraie bagarre, c’était plus deux cons qui se foutaient sur la gueule pour se marrer. Il y avait peu de temps de cela, Murphy y aurait volontiers participé en leur cassant la tronche à tous les deux. Maintenant, il ne savait pas comment réagir. Il ferait peut-être mieux de faire demi-tour et de ne pas s’en mêler. Au moment où il se faisait cette réflexion, l’un des types l’aperçu et il poussa son copain pour le montrer du doigt. Murphy pencha la tête, il n’aimait pas qu’on le montre du doigt de cette façon. L’un des gars demanda :
- Qu’est ce qu’il y a ? Tu veux notre photo ?
- Parce que vos sales gueules arrivent réellement à s’imprimer sur la pellicule sans la faire fondre ?
Les mecs froncèrent les sourcils et s’approchèrent de lui. Murphy allait ouvrir la bouche pour leur dire qu’il ne cherchait pas les ennuies mais l’un d’eux essaya de le frapper. Tant pis pour eux. Muprhy les frappa jusqu’à ce qu’ils décident de se barrer, puis il enfonça ses poings dans ses poches et continua son chemin. Il n’y pensa plus.

Cette journée se passait vraiment trop bien. Murphy était de trop bonne humeur. Les cours n’avaient pas été chiants. Murphy n’avait pas mangé seul. Bellamy l’avait regardé et lui avait donné une sucette. A la fraise. Et ça n’avait sans doute aucune signification, mais Murphy était content quand même. C’était un peu comme si cette journée ne se déroulait pas réellement ou qu’il était entrain de faire un rêve un peu bizarre de bonheur et de joie, ce qui n’arrivait pas souvent. Même en rêve Murphy n’était pas heureux, et de toute façon il ne rêvait pas tant que ça.
Pendant la pause de l’après-midi, Jasper et Octavia se rejoignirent pour roucoule, Monty alla discuter avec Miller, les autres firent ce qu’ils faisaient d’habitude. Murphy alla aux toilettes, une envie naturelle à assouvir. Il était entrain de se laver les mains quand des types entrèrent. Murphy avait l’impression de les avoir déjà vu, sans pouvoir mettre de nom sur leur visage, et à dire vrai il s’en foutait. Les toilettes c’était pas l’endroit le plus glamour pour faire des rencontres.
Il allait sortir, quand un des gars lui attrapa le bras. Murphy le regarda avec mépris et voulu le frapper, mais son pote lui prit l’autre bras. Murphy allait les butter s’ils ne le lâchaient pas. Il commençait à se secouer quand d’autres types rentrèrent.
- Vous l’avez choppé ?
Murphy se secoua encore plus fort pour qu’on le relâche mais les nouveaux arrivant vinrent aider ceux qui le tenaient.  
- Vous allez crever si vous ne me lâchez pas. Menaça Murphy.
- Ah oui et comment tu comptes nous tuer les mains attachés ? Demanda un des mecs qui tenait une cordelette dans ses mains.
Avec celle-ci, il lia les poignets de Murphy dans son dos. Fort. Assez fort pour qu’il sente la ficelle lui rentrer dans la peau.
Puis l’un d’eux le poussa pour le mettre à genoux sur le carrelage. Et on l’attrapa par les cheveux.
- Ca fait trop longtemps que tu fais chier trop de monde Murphy.
Murphy lui cracha dessus. Il se souvenait maintenant. Connor, le pote de Myles (qui était là aussi), le pote de Miller (absent au bataillon). Il y avait aussi ces deux types qu’il avait frappé plus tôt (voilà pourquoi ils lui avaient rappelés quelqu’un), et enfin un autre mec (ah oui, il lui avait pissé sur les chaussures). D’ailleurs celui-ci lui rendit bien en se débraguettant et en lui pissant sur le dos. Murphy essaya de se débattre, mais les autres le tinrent pour qu’il reste à genoux.
- Maintenant on va te rendre ce que tu nous as donné, fit Myles.
Puis il lui écrasa son poing sur le visage. Un autre appuya sur son dos avec son pied pour qu’il mange le carrelage. Et ils commencèrent à le rouer de coups. Le soulevant du sol pour l’étaler à nouveau par terre, enchaînant coup de poings et coup de pieds. Et Murphy ne pouvait rien faire pour se défendre. Puis, pendant un instant les coups arrêtèrent de pleuvoir et Murphy pensa que c’était terminé, jusqu’au moment où il sentit qu’on lui nouait une cordelette autour du cou. Pour le tirer en arrière, lui coupant la respiration.
- Ne t’inquiète pas on ne va pas te tuer, juste te faire très mal.
Murphy serra les dents, sentant la brûlure de la corde, alors qu’il cherchait des yeux quelqu’un qui pourrait l’aider, n’importe qui, mais bien sûr son regard ne croisait que ses bourreaux. Jusqu’à ce que la porte des toilettes s’ouvre.
Pendant un instant, le silence s’imposa, la corde contre son cou se relâcha et les gars s’écartèrent de lui. Murphy leva les yeux pour voir qui venait d’entrer et ses yeux rencontrèrent ceux de Bellamy.
- Qu’est ce que vous foutez ? Demanda-t-il.
- T’occupe pas de ça toi, il le mérite. Lui fit Connor.
Bellamy tourna la tête vers lui, durant une seconde il sembla prêt à le frapper, mais un autre type – un de ceux dont Murphy s’était occupé dans l’après-midi – prit la parole :
- Tu risques d’avoir des problèmes non ? Si tu t’en mêles ? Tu sais que tu risques gros.
Murphy fronça les sourcils, se demandant de quoi parlait le gars, mais ne s’en préoccupant pas vraiment. Il ouvrit la bouche pour appeler Bellamy, mais il reçu un coup de pied dans la joue qui l’empêcha de parler, d’autant plus qu’il se mordit la langue. Un goût de fer se répandit dans sa bouche.
Il releva la tête et chercha Bellamy du regard, pensant qu’il allait l’aider, il allait forcément l’aider non ? Bellamy ne le laisserait pas comme ça. Regarde moi, aide moi, je t’en supplie.
- Tu n’as qu’à prétendre que tu n’as rien vu et nous laisser nous venger.
Bellamy le regarda enfin à nouveau. Murphy le supplia silencieusement, tandis qu’on tirait de nouveau la corde sur son cou. Il lui faisait confiance, parce que Bellamy l’avait aidé plusieurs fois, parce que Bellamy n’était pas le genre de personne à ignorer un problème.
- C’est toi qui vois Bellamy, penses à Octavia.
Murphy le vit dans les yeux de Bellamy avant même que celui-ci ne fasse quoi que ce soit, et ce fut comme si c’était Bellamy lui-même qui tenait la corde contre son cou soudainement. Parce qu’il n’allait pas l’aider.
Bellamy détourna les yeux et sortit des toilettes.
Murphy eut l’impression de mourir et ce n’était pas seulement parce qu’on l’étranglait à moitié. Son regard s’éteignit, ses forces le quittèrent, il se laissa frapper, maltraiter, humilié sans réagir…
Il avait eut tellement confiance en Bellamy, et Bellamy l’avait laissé tomber et trahit.

A suivre.
Swato
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NAOOOOOOOOON JE TE DÉTESTE ! BOUHOUUUUUUU
Swato
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MURPHYNOU ! SALOPERIE DE BELLAMY !

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