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[Supernatural - NoSpoil - UA - Loin du Ciel, proche de la Terre - Chapitre 3]

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KoalaVolant
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MessageSujet: [Supernatural - NoSpoil - UA - Loin du Ciel, proche de la Terre - Chapitre 3] [Supernatural - NoSpoil - UA - Loin du Ciel, proche de la Terre - Chapitre 3] Icon_minitimeDim 19 Juil - 15:20

Prompt : Il étouffa un éclat de rire en le reconnaissant
Note : Je connais pas du tout Métatron, donc si ça se trouve il est hyper OOC. Mais voilà tant pis.

---

Ils se trouvaient en bas de la montagne. C’était Sam qui les avait emmenés là, sans vraiment expliquer ce qu’ils faisaient là. Dean avait protesté, disant que c’était complètement crétin de descendre après qu’ils soient monté, et que vu comment Castiel était parvenu dans leur monde, c’était plutôt l’inverse qu’il fallait faire.
Mais Sam semblait déterminé, il paraissait savoir quoi faire. Une fois qu’ils furent au plus bas de la montagne, à un endroit le plus plat possible, il se tourna vers son frère et l’homme venant du Ciel pour s’expliquer :

-  Je me suis dit, que si au Ciel il n’y avait qu’une colline parce que c’était tout plat, et qu’ici on est sur des montagnes… Alors peut-être que pour accéder au Ciel il faut faire l’inverse.
- Mais pourquoi l’inverse, demanda Dean qui n’était pas convaincu
- Le Ciel et la Terre sont un peu opposé, non ? Donc si on fait tout à l’envers…

Dean n’était pas encore convaincu que c’était la solution. Castiel, quant à lui, ne disait rien, tenant un maigre sac, que lui avaient confié les deux frères.
Sam consulta une dernière fois son téléphone, il avait tenté d’inventer quelque chose pour expliquer à Jessica son absence. Il espérait qu’elle ne s’inquiéterait pas trop. D’autant plus, qu’il ne savait pas si le déroulement du temps était différent d’ici à là bas, ou même, s’il allait pouvoir rentrer ensuite.

Il releva la tête, rangeant son mobile, et demanda aux deux autres de se prendre les mains, ainsi que la sienne. Dean haussa les sourcils, eut un geste de recul, et Sam du lui expliquer que cela était au cas où que le voyage les sépare s’ils ne faisaient pas cela. Finalement, ce fut Castiel qui attrapa la main de son nouveau fiancé, et il en profita pour prendre celle de Sam également, qui se saisit de la main libre de son frère. A présent qu’ils se tenaient, le cadet se remémora les paroles que Castiel lui avait dit la veille, celles que Gabriel avait prononcé pour l’emmener ici.
Il les répéta à l’envers. Trois fois. Et ferma les yeux.

Au début, il sembla ne rien se passer.
Dean allait justement le faire remarquer à Sam, quand sa tête se mit à tourner, et qu’il eut l’impression qu’on le tenait par les pieds, le mettant à l’envers. Sous cet effet désagréable, il ferma les yeux. En fait, tous les trois, fermèrent leurs yeux, même Castiel.

Ce fut ce dernier qui rouvrit ses yeux en premier. Contemplant un monde gris, comme couvert d’une gigantesque couche de poussière. Tout ici semblait gris. Le ciel, la terre, absolument tout. C’est comme si cet étrange brouillard avait aspiré toutes les couleurs du monde, ne laissant alors que des vagues tâches colorés, comme par exemple, les yeux bleus de l’homme qui fit une vague grimace de déception.
Alors il était bien revenu chez lui, alors qu’il aurait tant aimé continuer à visiter la Terre et ses paysages si divers, et colorés.
Sam fut le second à ouvrir ses yeux. Il fut surpris de ce qui se tenait face à lui, et ne mit pas longtemps avant de comprendre qu’il n’était plus du tout au même endroit que précédemment. Tout y était…Morne. Et une sorte de sentiment de mélancolie l’envahit. Avait-il bien fait de quitter son monde pour aller au Ciel ? Sûrement, il se devait d’aider son frère et Castiel pour leur petit problème de fiançailles impromptues. Mais cet endroit ne lui disait rien qui vaille.
Quand Dean ouvrit les yeux, lui, qui avait hâte – et qui pensait le cacher- d’aller au Ciel, juste pour voir si toute cette histoire était réelle, et à quoi ressemblait un autre monde, il fut bien déçu. Oh bien sûr, de constater qu’ils n’étaient plus au même endroit suffisait à prouver qu’ils avaient peut-être pas changé de monde, mais au moins changer d’emplacement. Sauf que c’était un lieu bien… Triste qui s’affichait face à lui.

- C’est ça le Ciel ?
- Oui, c’est…chez moi, répondit Castiel à la question de l’aîné. Je vous avais dit que c’était plat et gris.
- Bon… Et si on allait trouver le Président, maintenant ? Comme ça on rentrera plus vite sur Terre, déclara Dean, une moue déçue sur le visage.

Sam comprenait l’avis de son frère. Castiel opina de la tête, et il observa autour d’eux pour tenter de se retrouver. Sauf que tout semblait similaire ici. Comment allaient-ils trouver leurs chemins ? L’homme aux yeux bleus fronça les sourcils pour réfléchir à cela.
Soudain, des créatures tout à fait adorables, aux yeux gros comme des balles de golf, mais remplies d’amour, et au duvet à l’air aussi doux que du coton firent leur apparition. Ils avaient des oreilles assez courtes et pointues, qui bougeaient dans tous les sens, et une queue gigantesque et toute poilue qui s’agitait tout autant. Ils jappaient comme des chiots ou miaulaient comme des chatons, de façon la plus mignonne qui soit.

- Oh, des clowns, annonça Castiel.

Sam eut un frisson qui lui traversa le corps.

- Des quoi ?
- Des clowns, répéta Castiel, en se penchant vers une de ses créatures.
- …Tu veux dire que ces créatures s’appellent des… Clowns ? Déglutit difficilement le cadet, qui se sentait un peu mal, comme pris d’une peur soudaine…Enfin ce n’était pas « comme », il l’était.
- Oui.

Le sourire de Dean revint sur ses lèvres, mais c’était un sourire moqueur. Il savait combien son petit frère craignait les clowns. Bon, il savait aussi que c’était un peu de sa faute, mais c’était toujours assez drôle de voir son frère paniquer comme ça.
L’un des « clowns » se lova contre Castiel, et Sam se posa une question, faisant fi du nom de ces bestioles. Comment des choses aussi adorables pouvaient vivre dans un monde à l’air aussi triste ?
Soudain, l’homme qui était retourné dans son monde, prit celui qui s’était collé contre lui, et l’observa. Il se mit à lui parler dans une étrange langue, et la créature glapit, puis se tourna vers ses camarades pour leur parler.

- C’est quoi cette langue ? demanda Sam sans comprendre
- De l’enochien. La plupart des créatures d’ici le parlent très bien….On s’en sert pour faire nos écrits. C’est le Grand Scribe qui a inventé ce langage, et le Président l’a approuvé.
- Le Grand Scribe ? interrogea de nouveau Sam
- L’assistant du Président, les clowns sont un peu ces animaux de compagnie, c’est une chance qu’on tombe sur eux, ils vont pouvoir nous amener directement à lui.
- Je croyais que c’était le Président qu’on devait voir, marmonna Dean, observant les clowns discuter encore entre eux, tentant sûrement d’en comprendre le sens.
- Oui. Mais il faut d’abord en parler au Grand Scribe Métatron  pour savoir si c’est possible de le voir, puis prendre rendez-vous avec Joshua.  On ne voit pas le Président aussi facilement.

Soudain, les petites créatures se mirent à brailler en cœur, et Castiel fronça les sourcils pour tâcher de les comprendre. C’était difficile, vu que les créatures se battaient pour annoncer la nouvelle en premier. Ils avaient l’air de beaucoup aimer Castiel.

- Ils disent qu’ils vont nous emmener à Métatron.

Soudain, les clowns explosèrent. Sam et Dean reculèrent sous l’effet de surprise, et au moment ils voulurent demander ce qu’il venait de se passer, et si les clowns allaient bien, les boules blanches se reformèrent d’un coup en une sorte de nuage.
Castiel grimpa dessus sans avoir l’air très étonné de ce qui s’était passé. Les deux frères supposèrent que c’était un fait courant, mais ils s’accordèrent tout de même un regard entendu sur le fait que ce monde était bizarre. Ils grimpèrent finalement sur la forme, et Dean remarqua que c’était tout doux.
Sam n’était pas très rassuré sur ce tapis plein de douceur. Sûrement parce qu’il se trouvait sur des « clowns » et que même si les créatures avaient juste l’air adorable, il craignait que ça ne soit qu’une apparence, et qu’au fond, elles soient redoutablement dangereuses.
Le tapis nuageux commença à avancer, tout doucement, puis de plus en plus vite. Les deux frères cherchèrent à s’accrocher à quelque chose, mais constatèrent que Castiel n’en faisait rien et attendait patiemment. Dean essaya de se lâcher pour voir, et comprit rapidement que pour une raison ou une autre, leurs corps étaient bel et bien maintenus sur le tapis sans avoir à chuter, poussé par le vent. Content de cela, il se mit à étendre les bras comme un enfant dans un manège, et à brailler. Cas se tourna vers lui pour l’observer, fronçant les sourcils. Sam lui expliqua :

- Il est content. On fait souvent ça quand euh…On est content et que ça va vite comme ça.  
- D’accord.

Castiel ne comprenait pas forcément, mais si Dean était content, bizarrement, cela le rendait content aussi.

- Tu n’es pas content toi ? demanda-t-il à Sam
- Si, mais je le montre d’une façon plus…posée, expliqua le cadet

Sam remarquait que Castiel semblait avoir du mal avec les émotions et tout cela. Il se demanda si tous les gens du Ciel étaient ainsi. Plongé dans sa réflexion, et Dean continuant de faire l’imbécile à être tout heureux, ils finirent bien vite par arriver devant un immense bâtiment blanc. Celui-ci ne possédait que des formes rectangulaires et carrés, et paraissait atteindre le ciel du Ciel…
Néanmoins, il y avait toujours cette atmosphère de vide et de tristesse qui s’en dégageait. Dean et Sam descendirent du tapis à la suite de Castiel, et presque immédiatement, les clowns se reformèrent comme si rien ne s’était passé. Ils s’élancèrent dans le bâtiment en piaillant à qui mieux mieux pour escorter les trois, jusqu’à parvenir à un immense bureau.

Enfin, il semblait bien petit, même s’il était gigantesque. Parce qu’en vérité, on en voyait qu’une petite parcelle à peu près libre, où un homme était assis, et où il semblait lire quelque chose tout en écrivant consciencieusement. Tout le bureau était envahi d’une centaine, non, d’un millier de livres qui pour certains, penchaient dangereusement, menaçant de tomber.
En vérité, la pièce entière était envahie de bouquins. Si Dean fit une grimace qui voulait dire « C’est quoi cet endroit », Sam, lui, se sentit tout de suite bien. Peut-être parce que le cadet des frères, adorait la lecture, et que se retrouver devant autant d’ouvrages ne pouvait que le faire se sentir à l’aise. Il en oublia presque le nom terrifiant des gentilles créatures, qui se rassemblèrent tout près d’un homme aux cheveux frisés.
L’homme leva la tête de son travail. Il semblait petit, et à l’air gentil mais mieux valait rester méfiant. Il n’avait pas trop de prestance, était plus négligé au niveau de sa tenue, mais quelque chose se dégageait de lui, comme… Comme si d’une façon ou d’une autre, on ne pouvait pas renier son statut actuel de Grand Scribe.
Il sembla étouffer un éclat de rire en le reconnaissant, comme amusé de le revoir. Sam se dit que ça n’augurait pas forcément quelque chose de positif. Il se leva et s’avança :

- Déjà revenu ? Je croyais que Gabriole t’avais emmené ailleurs…

Castiel plissa les yeux. Gabriole était le surnom étrange qu’avait donné Métatron à Gabriel. Jeu de mot avec « cabriole » et « Gabriel » sûrement à cause de son caractère facétieux et prêt à faire les quatre cents coups.
Mais Gabriel n’aurait jamais parlé de lui-même de ce qu’il avait pu faire pour son frère. Sûrement que les autres avaient fait en sorte de lui arracher les mots de la bouche.

- Je suis revenu parce qu’il y a eut un problème, annonça calmement Castiel.

Métatron, puisque c’était lui, observa les deux frères, supposant que c’est d’eux que venaient le problème. Il paraissait rempli de curiosité, sûrement parce qu’il savait que les deux venaient d’un autre monde, ce qui en somme était étrange. Il leur tourna autour, les observant eux, et leurs affaires, puis, s’arrêta face à Castiel.
Les yeux du scribe brillaient d’une certaine intelligence. Sûrement venait-il de comprendre ce qu’il s’était passé. Après tout, tous les habitants du Ciel pouvaient remarquer la marque que Castiel possédait à l’épaule, et qui était relié à la main de Dean.

- Alors tu vas te marier ? Qui l’aurait cru !
- Justement, on ne veut pas se marier. On voudrait voir le Président pour annuler cela.
- Et après, tu comptes repartir ? fit il, d’un air sarcastique. De toute façon, Il veut te voir pour parler de ton départ brusque.

Castiel se crispa. C’est vrai qu’il était parti sans prévenir de son absence, et il sentait que cela allait lui apporter des ennuis. Mais il ne voulait pas embêter Dean par cette demande en mariage qui était purement involontaire.
Pendant ce temps, Dean et Sam restaient silencieux, mais bien évidemment, l’ainé des Winchester ne pu s’empêcher de prendre la parole :

- Il repartira ouais. Parce que votre monde il a vraiment l’air naze.
- Ah oui… ? Et le votre ? Mais vous aurez tout le temps de nous parler de votre monde, le temps que le Président vous reçoive.
- Ca va prendre combien de temps ? grommela Dean qui n’avait pas trop envie de rester
- Le temps qu’il faudra, répondit énigmatiquement Métatron, avant de retourner à son bureau. Joshua viendra vous chercher en temps venu. En attendant, Castiel, tu retourneras à ta place.

L’homme aux yeux bleus fit la grimace. Même s’il n’avait découvert que la Terre que quelques instants, cela avait suffit à lui faire prendre conscience qu’il n’avait sincèrement pas envie de retourner à « sa place ». C'est-à-dire, à de la paperasse, à des données, à du travail laborieux de recherches dont jamais personne ne voyait le bout. De toute façon, même avant de partir, il avait envie de rêver, de vivre, de faire autre chose que travailler. Le Ciel était une Entreprise Gigantesque, mais personne ne savait exactement à quoi servait leur travaux, ils obéissaient juste au Président, sans remettre en question ce qu’ils pouvaient faire, et à quoi ils pouvaient servir.
C’était un monde sans émotion, sans couleur et sans goût, où le mariage se faisait par un geste qui ne paraissait pourtant pas si intime que cela, juste toucher l’épaule de quelqu’un. Ce n’était rien, et pourtant, ici c’était énorme.
C’était un monde froid.
Sam vit la tête que fit Castiel, et voulu à son tour lui mettre une main sur l’épaule, mais il se rappela ce que cela pourrait faire, aussi il se retint.

- Et eux ? Qu’est ce qu’ils vont faire ? demanda Castiel
- Oh. C’est vrai. Et bien… Ils n’auront qu’à voir Michael et Lucifer pour voir ce que les deux ont à leur donner. Quitte à venir dans notre monde, autant nous aider, non ?
- Eh mais nous on est en vac… voulu protester Dean
- Ils ne savent pas parler l’énochien, précisa l’homme aux yeux bleus en coupant Dean, pour lui éviter des problèmes.
- Et ? Il y a d’autres métiers.

Cas ne paru pas si ravi d’entendre pareille réponse. Sam se demanda quel étaient les autres métiers qu’il pouvait y avoir. De fait, il ne savait même pas concrètement ce que faisait leur nouvel ami – en tout cas pour Sam – dans ce monde. Mais ça avait l’air pénible et ennuyant.

- Et nos affaires ? demanda Sam, en pointant du doigt leurs sacs

Le Grand Scribe, réfléchit quelques instants, puis pointa deux clowns

- Vous deux, prenez leurs affaires et emmenez les aux Dortoirs.

Les bestioles se saisirent brusquement des sacs, prouvant là qu’ils étaient plutôt forts, puisqu’ils soulevaient sans difficultés, avec leurs pattes, des affaires faisant au moins leur taille, si ce n’est plus. Ils disparurent rapidement.  
Finalement, Métatron ordonna aux clowns restants de raccompagner le trio au bâtiment du Travail et à nouveau, les créatures adorables formèrent le tapis de nuage, faisant sursauter Dean et Sam en explosant, parce que c’était difficile de s’accommoder à pareille chose.

Pendant le chemin, Castiel décida de répondre à quelques questions des deux frères.

- Mais tu fais quoi ici ? Commença à demander Dean
- J’écris. Je recopie. Je compte. Je réfléchis… répondit Castiel
- Et vu que tout cela est fait en énochien, je suppose que donc nous on ne peut pas faire cela, dit Sam
- Non. Donc je crois qu’ils vont décider que vous soyez…
- Mais on est pas là pour bosser ! le coupa Dean, s’emportant, On est là pour aller voir cet abruti de Président et annuler les fiancailles ! Il est où ce Président ?
- On ne sait pas. Seul Joshua sait où il se trouve, seul Joshua et Métatron peuvent lui parler…Je suis désolé Dean.

Dean était mécontent, mais Sam continua de poser des questions :

- Tout le monde ici travaille ?
- Oui.
- Vous n’avez pas de vacances ?

Vu la tête que Cas fit – pencher la tête, plisser les yeux -, ils ne savaient même pas ce qu’était des vacances.

- Mais… Qu’est ce qu’il va t’arriver alors ? S’inquiéta Sam, après tout, tu as disparu sans prévenir…
- Je ne sais pas.

Dean ne tenait pas en place. Il trouvait ce monde idiot, et n’avait qu’une envie : redresser les bretelles de tout le monde. Malgré tout, il était content, parce que cela lui permettait de vivre quelque chose de différent que sa routine, mais… Ce monde avait l’air tellement ennuyant. Il comprenait totalement pourquoi Castiel était parti du Ciel. Néanmoins, on lisait sur son visage combien il n’était pas content. Soudain, il sursauta. Cas c’était rapproché très près, l’observant :

- Ca va aller, Dean ?

L’aîné des deux frères, fut content que le tapis de nuage le maintienne bien correctement, parce que vu comment il recula, il aurait pu tomber de celui-ci.

- Oui, Cas. Il faut vraiment que tu apprennes ce qu’est un espace personnel.
- Qu’est ce que c’est ?
- C’est bien ce que je dis, maugréa Dean.

Sam les observa, mais s’il pensa quelque chose, il n’en fit aucune remarque. De toute façon, ils arrivaient devant un autre bâtiment blanc et morne. Celui-ci paraissait encore plus immense que celui où vivait Métatron.
Ils entrèrent, et purent constater que c’était un endroit bruyant : on entendait ça et là des bruits de pas, des gens qui écrivaient. Une vraie usine. Devant eux, se tenaient des milliers de personnes travaillant encore et encore.
Les clowns les déposèrent devant une porte géante, d’où se tenait un panneau en métal indiquant « Bureau des Suprêmes – Gestion du travail – Lucifer & Michael ».
Castiel fut le premier à pousser la porte, et avant d’entrer, il précisa :

- Lucifer et Michael sont aussi mes frères. Mes grands frères. Ils ont quelques problèmes d’entente par contre…

En effet, à peine le petit groupe entrait il dans un autre immense bureau – mais celui-ci n’était pas rempli à foison de livre, il était même plutôt vide, il n’y avait que des armes, et des espèces d’étranges symboles sur les murs – que des bruits de voix qui se disputaient survenait, provenant de deux personnes qui se faisaient face.
Les deux frères observèrent la scène, sans savoir s’ils devaient interrompre cela ou pas, d’autant plus que Castiel restait silencieux, se collant dans un coin, triturant un truc dans la poche de son trench-coat pour patienter.
Mais Dean n’était pas patient :

- Eh ! On est là !

Soudain, les deux personnes se tournèrent, fusillant du regard Dean, pour les avoir interrompu. Au moins se mettaient-ils d’accord sur les personnes à détester, pensa Sam, qui n’était pas très à l’aise devant ces deux personnes.  
Les deux hommes s’approchèrent, et regardèrent Castiel avec dédain. Le premier, celui qui semblait le plus péteux, prit la parole :

- Tiens Castiel. Tu es rentré alors. Et ces deux personnes, sont… ?
- Dean et Sam. Dean et moi on…
- Oui, je vois, je ne suis pas stupide, Castiel, le coupa sèchement Michael. Bien, retourne à ton travail, on s’occupe d’eux.

Castiel hocha la tête et commença à partir, mais Dean le rattrapa :

- Tu vas pas le laisser te parler comme ça ? C’est ton frère quand même !  lui fit il remarquer
- Dean, la notion de frère ici, n’est pas la même que pour toi et Sam.
- Même ! Merde, il te parle comme si tu n’étais…Qu’un caca de ch…
- Il suffit ! s’exclama brusquement Michael. Castiel, pars, maintenant.

L’homme au trench-coat ne demanda pas son reste et s’en alla. A ce moment là, Sam dut retenir son frère, qui désira très fort envoyer son poing dans la tête de cet abruti de Michael. Il devait bien avouer, que lui-même avait très envie de lui refaire sa face. Mais il ne pouvait pas, cela ne ferait qu’apporter plus de problèmes. Il fallait rester patient.
Ce fut Lucifer qui reprit la parole. Il semblait moins glacial que son frère, mais…Plus vicieux…

- Bon, vous êtes ici pour travailler, et il reste des places comme balayeurs, donc à plus.
- Balayeurs ?! Vous déconnez là ?! se renfrogna Dean, qui avait réellement beaucoup de mal à se retenir de ne pas en prendre un pour taper sur l’autre.
- Non, c’est un travail très gratifiant de balayer. Et puis vous aurez de la compagnie…

Lucifer claqua des doigts, et des espèces de clowns, mais à l’air carnassier et de couleur noire, firent leur apparition. Si Castiel avait été là, il aurait pu expliquer aux deux frères ce qu’étaient des titboutdchoux... Ces êtres qui obéissaient juste à Lucifer et Michael, et à quelques autres « Arch » comme on appelait les supérieurs de la plupart des travailleurs ici, et qui s’occupaient de la sécurité du bâtiment.
Malgré leur apparence minuscule, leurs yeux aussi gros que leurs confrères les clowns, ou leur duvet tout doux, ils étaient des êtres redoutables, capable d’égorger des chiens et des chats sans problèmes.
Ils étaient un peu les videurs des boites de nuit pour la Terre, mais en dix fois plus coriace et méchant. D’ailleurs, peu de gens pouvaient se vanter d’avoir pu les caresser sans se faire manger la main.

Ils emmenèrent Dean et Sam, en les poussant, les menaçant par leurs crocs. Les deux frères ne purent pas trop protester et ils furent jetés dans un couloir qui semblait à peine sale, mais qui nécessitait apparemment du ménage. Un des titboutdchoux leur balança des balais dans la tête, puis, les créatures pas du tout mignonnes s’en allèrent.
Avec un soupir de résignation, Sam se saisit d’un des deux balais, et regarda son frère faire pareil, mais avoir envie de casser le sien :

- On va bien finir par voir le Président.
- Mouais. Je sens qu’ils vont en profiter pour nous garder ici, avec lui.
- Je n’ai pas dit qu’on va attendre qu’ils nous y emmènent pour cela, Dean. Nous sommes des balayeurs. A mon avis, cela va être plus facile pour nous, de trouver le moyen de voir le Président plus rapidement. On peut aller partout.
- Ouais…Peut-être.

Ils se mirent alors au boulot, jusqu’à ce qu’une voix les interrompe. Face à eux, se tenait un type à l’air paumé, qui balayait tranquillement, dans une tenue grise ressemblant vaguement à un peignoir tout effrité, qui lui servait en fait d’uniforme.

- Oh ! Vous êtes les nouveaux balayeurs ? demanda la voix.
- Ouais, t’es qui toi ? répondit Dean
- Je suis Chuck, je suis balayeur comme vous.

Le balayeur leur tendit la main. Les deux frères s’en saisirent, et la serrèrent. Chuck leur fit un sourire, jusqu’à ce qu’un des affreuses créatures qu’étaient les titboutdchoux les coupent, en grognant un peu.
Ils reprirent leur travail.
Dean et Sam ne savaient pas trop comment ils allaient pouvoir aider Castiel à s’en sortir, mais dans tous les cas, ils sentaient que ce monde, ça ne serait vraiment pas de la tarte.

A suivre.
[Supernatural - NoSpoil - UA - Loin du Ciel, proche de la Terre - Chapitre 3]
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