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Original - pas de spoil - Chapitre 2

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Swato
Swato
Dieu vis sur une tortilla.
Messages : 1062
Date d'inscription : 08/08/2013

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MessageSujet: Original - pas de spoil - Chapitre 2 Original - pas de spoil - Chapitre 2 Icon_minitimeSam 17 Jan - 23:07

Fandom: Original
Prompt: S'il le laissait faire, il...
Note: bon ben, une heure en retard mais c'est là quand même XD




Chapitre 2


Le rêve que j'avais fait cette nuit me revint en mémoire comme un train qui déraille.

Mince alors.

Ça avait été un drôle de songe. Il fallait dire que je regardais trop la télévision en ce moment. Je m'étirais et poussais un soupir en me blottissant plus fort dans mon oreiller, certain que si j'ignorais la lumière qui venait du vasistas, le soleil finirait par aller se coucher pour me laisser dormir.

— Tu comptes dormir jusqu'à midi ?

La voix de Nicky me tira totalement de mon sommeil, me pétrifia. Si ma soeur était là, cela voulait forcément dire que mon rêve n'en était pas un. Je me redressais à contrecœur et me passais une main dans les cheveux en voyant Nicky devant moi, déjà habillée et apprêtée comme si elle allait en boîte de nuit, les bras croisés et un air désapprobateur sur le visage.

— Peut-être bien. Il est où... machin ? Grimaçais-je, la voix rauque.
— Paddington est dans le salon, hypnotisé par la télé, soupira t-elle.

Elle fit ressortir sa hanche gauche en se dandinant, tic qu'elle avait quand elle était agacée. Je cachais mon sourire dans mon oreiller.

— Il est plus aussi bien que ça, Roméo ? Tu t'es enfin rendu compte que c'était un type comme tout le monde, qui adore se poser devant la télé même s'il parle bizarrement et qu'il a l'air tout chevaleresque ? Me moquais-je.
— Pff.

Nicky haussa une épaule, fit ressortir d'autant plus sa hanche gauche et tourna les talons. Je m'étirais paresseusement et soufflais.

Encore un jour étrange dans la vie de James Rose, pensais-je.

La veille, nous étions arrivés chez moi à trois heures du matin, Paddington Pad-machin avait demandé timidement à ce qu'on l'amène chez les compagnes de l'espoir. J'étais tellement épuisé que j'avais tenté de le convaincre d'attendre le lendemain et grâce à l'appui de ma soeur, nous étions parvenus à le faire accepter. Je lui avais prêté un autre pyjama qu'il avait semblé apprécier et avais passé une demi-heure à essayer de déplier le clic-clac. J'avais perdu le match contre mon propre canapé et m'étais finalement résolu à faire dormir notre invité sur les coussins, avec une simple couverture, mort de fatigue. Pad-machin avait bien tenter de protester en disant qu'il n'était pas épuisé. Non, les termes exact avaient été:

— Je n'éprouve pas la moindre fatigue, je vous remercie de votre hospitalité mais ne ressens pas le besoin de dormir.

Je me souvenais avoir été assez brusque, la fatigue déliant ma langue, j'avais répondu quelque chose du genre:

— Bah ferme les yeux et fais semblant. Moi, je suis mort.

Pad-machin avait pris ma dernière phrase au premier degré et s'était inquiété, Nicky avait du lui expliquer un million de fois que j'allais bien et que ce n'était qu'une expression. Nous nous étions enfin mis au lit, chacun de notre coté et j'avais perdu conscience plus que je ne m'étais endormi.

Je me secouais et me décidais à me lever, bien conscient que tout cela était réel à présent. Le parquet chaud craqua sous mes pieds, j'enfilais mon jean et sortais de ma chambre, les yeux encore à moitié fermé. J'allais me faire une tasse de café, en préparait une pour l'invité surprise et me dirigeais vers le canapé envahi par Pad-machin. Je ne m'en formalisais pas et me laissais tomber à coté de lui, lui tendant sa tasse.

— Salut, Pad-machin.
— Mon nom est Padraig, corrigea ce dernier.
— C'est trop compliqué...

Je soupirais de bien-être en buvant mon café, tournant mon attention vers lui. Au moins, il ne nous avait pas tué dans notre sommeil, cela voulait forcément dire qu'il n'était pas mauvais. Padraig était concentré sur la télévision, ses grands yeux bleus fixés sur l'écran. Il y avait quelque chose de différent chez lui, je plissais les yeux et cherchais... Mes yeux tombèrent sur ses cheveux et je fronçais les sourcils avant de soupirer, agacé.

— Nicky ! Hurlais-je. Padraig n'est pas une poupée ou une de tes têtes à coiffer !
— Quoi ? Ses cheveux lui tombaient dans les yeux ! Répliqua t-elle. En plus il ressemble à Orlando Bloom dans Troie comme ça...

Padraig porta une main à ses mèches brunes, s'éloignant légèrement de moi comme si j'avais un ciseau dans une de mes manches. Je secouais la tête avec exaspération et lui donnait un coup de coude.

— Si elle t'embête, te laisse pas faire.
— Elle ne me dérange pas, assura t-il.

Je savourais un instant mon café, appréciant le fond sonore de la télévision et la présence d'un être humain à mes cotés. Dans la cuisine, Nicky fredonnait une chanson pop à la mode. Padraig se mordait les lèvres pensivement, comme perdu dans ses pensées. A quoi pensait-il ? Une fois de plus, j'essayais de me mettre à sa place... Si on m'enlevait à ma famille, la première chose que je voudrais, c'était qu'on me ramène auprès d'eux. Je soupirais et prenais l'i-pad qui traînait sur la table basse.

— Tu as dit que tu voulais aller chez les compagnes de l'espoir, c'est bien ça ? Tu sais où ça se trouve ?
— Hm... Je l'ignore, répondit-il en se dandinant nerveusement.
— C'est bizarre. Tu as vécu avec eux jusqu'à aujourd'hui ?
— Oui, c'est cela.
— Et tu ne te souviens pas où ils habitent ?
— N-Non... C'est une communauté qui se déplace sans cesse, bredouilla t-il.

Bizarre. J'étais certain qu'il ne me disait pas la vérité. Je haussais les épaules, j'espérais juste ne pas abriter un tueur en série mais j'en doutais. Quel serial killer se laisserait coiffer et tresser les cheveux par une ado de seize ans ? Les recherches que je lançais sur internet ne s'avérèrent pas concluantes. Padraig se pencha sur mon épaule pour voir ce que je faisais.

— Il n'y a pas de compagnes de l'espoir. T'es sûr que c'est pas les compagnons du devoir, ou les compagnons de l'espoir ?

Padraig secoua la tête, il venait de pâlir. Il se passa une main sur le visage, c'était comme si le poids du monde venait de se poser sur ses épaules. Je me posais pleins de question à son sujet. D'où venait-il ? Que lui était-il arrivé ? Où habitait-il ? L'avait-on enlevé comme je le soupçonnais ?

Je le poussais à l'épaule amicalement.

— Allez, mon pote. C'est pas parce qu'on les a pas trouvé sur internet qu'ils n'existent pas.

Il hocha la tête sans conviction et se tourna vers l'écran de télévision. Nicky revint de dieu-savait-où et se posta devant nous, les mains sur les hanches. Une moue colérique aux lèvres, les sourcils froncés, me fusillant du regard. Je levais le menton pour lui demander ce qu'elle voulait, elle se contenta de caser ses fesses sur nos cuisses, remuant du popotin pour se faire une place entre nous deux. Une pointe d'agacement me saisit, je fis claquer ma langue contre mon palet, je la saisissais par les hanches et la poussais sans effort à la place libre à coté de moi. Le pauvre Pad-machin était rouge comme une brique après son cinéma. Nicky bouda.

— Il est pas qu'à toi.
— Pad-machin n'est pas un objet.
— Padraig, grogna l’intéressé.

Je me rendormais à moitié devant la télé. Nicky s'étala un peu plus, posant ses pieds sur la table basse. Padraig était étrangement droit par rapport à nous, comme s'il osait à peine poser ses fesses sur le canapé. Nicky me donna un coup de pied et je grognais en lui montrant les dents.

— T'as pas du boulot ?
— J'ai pris un congés pour toi, sale gosse. Mais je vais au Flaminia ce soir.
— Je suis surprise qu'ils t'embauchent encore.
— Sale gosse, confirmais-je.
— Raté.

Je soupirais et me réinstallais dans le canapé. Nicky me piqua les cotes avec ses orteils, je finissais par saisir son mollet et coller son pied contre ma cuisse pour qu'elle arrête. Je la connaissais, elle pouvait m'embêter pendant des heures de cette façon. Padraig remua sur le canapé:

— Qu'est-ce que le Flaminia ?
— C'est un bar, tu pourras venir si tu veux. Comme ça je te sauve de Nicky, la connaissant, elle serait capable de te transformer en pot de peinture.
— Peut-elle réellement faire cela ? S'inquiéta Padraig.

Nicky renifla avec amusement. Je souriais et rouvrais les yeux en hochant la tête, avisant l'air paniqué de Padraig.

— Oh que oui.
— Jamie est un modèle parfait...
— Nick, grognais-je.
— J'ai quelque photo, je te les monterais.
— Si tu fais ça, je te fais dormir à la cave.
— Tu vis dans un appart' dans les combles, tu n'as pas de cave.

Je fronçais les sourcils avant de hocher la tête:

— Alors j’achèterais une cave pour t'y faire dormir.

Un rire grave, bref, me fit rouvrir les yeux. Padraig cachait un sourire derrière sa main, ses yeux se plissaient et brillaient. Une lueur étrange passa dans les prunelles couleur ciel, je ne parvins pas à voir de quoi il s'agissait. Une chose était sûre: Padraig n'avait pas l'habitude de rire.


oOo


Je me changeais rapidement, capitulais lorsque Nicky insista pour me maquiller les yeux, effaçais ce que j'estimais être de trop et préparais l'étui de ma guitare.

— Tu vas chanter quoi, ce soir ?
— Du Nirvana, je crois. Ça dépendra de l'ambiance, répondis-je en haussant les épaules.
— Tu pourras faire Boyfriend ?
— Pas question que je chante du Avril Lavigne, Nicky.
— J'aime Avril Lavigne, bouda t-elle.

Je levais les yeux au ciel et enfilais ma veste en cuir. Padraig ressortit de la salle de bain avec les vêtements que je lui avais prêté, jean et tee-shirt tout simple. Il ne devait pas être habitué à porter ce genre de chose, il avait l'air d'un dandy du dix neuvième siècle dans la mauvaise tenue. Nicky siffla, appréciative, je levais les yeux au ciel.

Le Flaminia était à dix minutes de chez moi, c'était un bar plutôt sympas, qui se voyait souvent rappeler à l'ordre par la police pour tapage nocturne, les voisins n'avaient clairement aucun goût.
Ma soeur d'un coté, Padraig de l'autre... Je me sentais étrangement invincible.

— Regarde, Paddington ! C'est le pont Venera ! S'exclama Nicky.

Les yeux de Pad-machin se posèrent sur la structure impressionnante de la construction. Il était entièrement en pierre, des figures d'anges, de déesses étaient sculptées dans la roche, les détails étaient délicats... Il n'y avait que les nouveaux pour s'intéresser à ce pont, je passais tellement devant que je ne le voyais presque plus. Padraig écouta Nicky parler du pont avec intérêt, suivant son regard, la bouche entrouverte. C'était une bonne soirée, j'étais de bonne humeur malgré les nombreuses questions qui me turlupinaient. L'avenir était incertain...

Je ne m'étais jamais senti aussi vivant.

Marko, le patron du bar, nous accueillit avec un sourire, il servit un verre de cocktail non-alcoolisé à Nicky et Padraig, qui s'avérait avoir dix-huit ans et non vingt-et-un comme je l'avais cru. Je prenais mon étui, leur envoyait un dernier regard et m'installais sur le petit podium. J’accordais ma guitare rapidement, la branchais sur les enceintes et me mettais au travail.

Les accords de Nirvana s'enchainèrent sous mes doigts, leurs mots s'envolèrent de mes lèvres... Je glissais une version de Boyfriend de Avril Lavigne assez éloignée de la vraie pour qu'on le remarque, le sourire de Nicky en valut la chandelle.

Je jouais et chantais pendant une bonne heure et demie, insatiable, heureux.

La chaleur me fit tourner la tête, j'imposais une pause et filais me désaltérer au bar. Nicky vint me trouver, les sourcils froncés avec inquiétude. Un mauvais pressentiment me donna la chair de poule, je la dévisageais.

— Qu'est-ce qui se passe ?
— Pas grand chose sûrement..., commença t-elle avec incertitude. Paddington avait besoin d'air, il est sortit mais je m’inquiète, ça va faire dix bonnes minutes maintenant.
— Peut-être qu'il a trouvé une connaissance..., hasardais-je.
— James, me coupa t-elle d'un ton péremptoire. Tu l'as bien vu toute la journée, il s'étonne de tout, comme s'il venait de débarquer sur terre... Je pense pas qu'il connaisse qui que ce soit ici.

Je devais avouer qu'elle avait raison. Padraig ne savait pas comment fonctionnait la douche, ni le grille pain, il avait manqué de se brûler avec la plaque électrique, curieux de savoir comment elle pouvait chauffer... Il y avait quelque chose qui clochait avec lui. Mais quoi ? Je ne le savais pas. Je hochais la tête:

— T'as raison. Viens, on va le chercher, il a pas dû aller loin.

Je fis signe à Marko que je sortais et emboitais le pas à Nicky. L'air froid du dehors me fit frissonner mais sécha la sueur qui maculait mon cou. Le bar était bondé et les lumières me chauffaient la peau comme jamais, sortir était une bénédiction. Il n'y avait personne devant le Flaminia.

— Paddington !? Cria Nicky.
— Il est peut-être rentré ?
— C'est toi qui a les clefs, il ne pourra pas rentrer.

Je lui tendais les clefs, Nicky les prit en fronçant les sourcils.

— Tu n'as qu'à rentrer à la maison. Tu m'appelles pour me dire s'il y est et s'il n'y est pas, tu restes là-bas au cas où il rentre entre temps.
— Ouais, bon plan.

Nicky me donna une claque amicale sur l'épaule, je me retins de grimacer. Je prenais une inspiration et me mettais à la recherche de Pad-machin. Je remontais un peu la rue, dans la direction que ma sœur avait prise. Je déambulais en ouvrant l’œil, inquiet. Pauvre vieux. Etait-il perdu ? Mon téléphone sonna, je décrochais:

— C'est moi, dit Nicky.
— Il est là ?
— Non. Tu l'as trouvé ?
— Pas encore... Je vais continuer à chercher, ne t’inquiètes pas trop, ok ? Il est pas idiot, je suis sûr qu'il va bien.

Nicky ne parut pas convaincu mais promit de ne pas trop y penser et de rester éveillée jusqu'à ce que je rentre, avec ou sans Paddington. Je raccrochais et soupirais. S'il avait eut un portable, rien de tout cela ne se serait produit. Je continuais en direction du pont Venera qu'il avait semblé apprécier, je m'y aventurais au hasard tout en gardant en tête que Marko ne m'autorisait que quinze minutes de pause entre chaque session.

Je cognais dans un caillou et marquais un temps d'arrêt en croyant apercevoir une ombre. Je plissais les paupières et me rapprochais silencieusement. Les battements de mon cœur devinrent fous. Il y avait quelqu'un, debout sur le parapet. En dessous, le fleuve de la Cimecoeur s'écoulait tranquillement, aveugle à ce qui se déroulait juste au dessus de lui.

La silhouette hésitait. Sa main tenait un pilier en pierre, s'y appuyait. La tête penchée vers les eaux sombres, les cheveux bercés par le vent.

Si je la laissais faire, je ne pourrais plus jamais me regarder en face dans un miroir. En m'approchant un peu plus, je reconnus le jean sombre, le tee-shirt et la veste. Je jurais mentalement. J'avais espéré de toutes mes forces qu'il ne s'agisse pas de lui.

Padraig Paddington.

J'attendais d'être suffisamment proche pour agir. J'espérais ne pas avoir à agir.

— Hey, Paddy.

La silhouette sursauta, les yeux bleus ciels se tournèrent vers moi, grands, effrayés et tristes. Ce fut comme si un courant electrique venait de traverser Padraig, son corps sembla agir avant que son esprit ne l'ait commandé, il se jeta dans la Cimecoeur.

Mon coeur se décrocha. Mon cerveau en même temps.

Il n'y eut plus que mes instincts pour prendre la relève.

Mes bras s'enroulèrent autour de la taille de Padraig avant qu'il ne disparaisse complétement de mon champ de vision, je puisais de toutes mes forces dans ce qui me restait d'énergie et le hissais de l'autre coté du parapet. Son corps toucha le sol sans douceur. Il ne se laissa pas faire, se débattit le plus fort possible, comme si je m'apprêtais à le tuer au lieu de le sauver.

— Tu ne comprends pas !

Sa voix était à peine plus élevée qu'un murmure. Je dus tendre l'oreille pour entendre le reste.

— Je ne veux plus, je ne veux plus..., répéta t-il en boucle.

Je finis par avoir une prise sur ses poignets, je les plaquais au sol pour qu'il arrête. Mes bras tremblaient, la tension était trop forte, la scène dont j'avais faillit être témoin me hantait déjà. L'adrénaline courait douloureusement dans mes veines. Et Padraig continuait, sa voix se chargea de rancune:

— Elles m'ont menti. Elle m'avait promis !
— Qu'est-ce qu'elles t'ont promis, hein, Paddy ?

J'étais perdu entre fureur et panique, mon self contrôle m'échappait, j'avais envie de le gifler. Padraig déglutit, ses yeux s'embuèrent de larmes, il détourna la tête, clignant des paupières pour les chasser. Je pressais plus fort ses poignets, à bout de souffle.

— Je ne veux plus faire de mal, je ne veux plus, je ne veux plus...

Ses épaules s'affaissèrent, il ferma les yeux. Il ne se débattait plus.

Je le regardais, impuissant. Une seconde plus tard. Peut-être que si j'étais arrivé une seconde plus tard, tout aurait été fini. Il aurait suffit d'une malheureuse minute... Une main de fer tordit mon estomac, je me sentis faible tout à coup, nauséeux, chétif.

Je le relâchais avec prudence. Des nuées blanches quittaient nos lèvres, un rire nerveux secoua ma carcasse ébranlée. Je m'écroulais sur le dos, roulant sur le coté à la dernière minute, hors d'haleine.

— Bordel..., soufflais-je.

Padraig était celui qui avait tenter de mettre fin à ses jours et j'étais celui qui tremblait comme une feuille, à la limite de la crise de nerf. Il était tellement calme, j'avais envie de le secouer, de lui hurler dessus... Je n'en avais pas la force.

— Cela va se produire avec toi aussi... Comme avec tout les autres. Toujours, toujours..., murmura Padraig, la voix brisée.
— Je comprends rien à ce que tu racontes, mec. Mais tu sais ce que tu vas faire ? Tu vas appeler Nicky, tu vas t'excuser de l'avoir laissée toute seule avec une bande de macho en rut et ensuite tu vas appeler SOS suicide où un truc dans le genre parce que je ne veux plus jamais, jamais, devoir faire ce que j'ai eut à faire ce soir, on s'est compris ?

Aucune réponse ne suivit ma question. Une litanie résonnait pourtant encore à mes oreilles, un mot qui tournait en boucle, comme un vieux cd rayé.

— Toujours, toujours...



A suivre...
Maliae
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Piou piou piou piou piou piou piou piou piou piou
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MessageSujet: Re: Original - pas de spoil - Chapitre 2 Original - pas de spoil - Chapitre 2 Icon_minitimeDim 18 Jan - 23:17

OH pauvre Paddy :'(, mais bon sang qu'est ce qu'il peut être qui comment pourquoi, pauvre bébé chou :'(, il a pas l'air d'être méchant pourtant :'( !
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