Original - pas de spoil - Problèmes en tout genre (1)

Fandom: Original
Prompt: Tu n'es pas seul
Note: Après en avoir chié comme pas possible, voici ma première histoire de la journée






Hiroshima serra son skate board contre son coté, venir au lycée avec lui avait manqué.

— Eh, la complication !

Hiroshima fronça les sourcils, il connaissait bien cette voix puisqu'il l'avait entendu encore hier soir au téléphone. Il se tourna lentement vers Ashley qui arrivait avec les mains dans les poches, un petit sourire aux lèvres. Il était tôt, peu de gens traînait dans les couloirs.

— Co... Comment tu m'as appelé ? S'étonna t-il.
— La complication, répéta Ash, son sourire s'étirant d'avantage.

Ash le rejoignit et passa un bras autour de ses épaules, très fier de lui. Hiroshima le regarda avec une moue perplexe, remontant ses lunettes sur son nez.

— Pourquoi "la complication" ? Grommela t-il.
— Parce que la situation est compliquée. T'es ma petite complication !

Hiroshima n'était pas sûr de savoir comment il devait le prendre. Ash lui ébouriffa les cheveux, aboyant un petit rire. Ils entrèrent dans la salle de cours et s'installèrent à leurs places. Hiroshima n'était pas très bavard en cours, au grand désespoir de Ashley. Il s'amusait toutefois beaucoup de sa maladresse, le regardant faire tomber ses crayons et se cogner contre tout et n'importe quoi avec un petit sourire en coin. Ils passèrent les premières heures de cette journée dans un calme religieux. La pause du midi arriva si vite qu'Hiroshima en fut surpris.

— Il était temps ! Soupira Ash, s'affalant sur son siège avec soulagement.
— Je dois passer au club deux secondes, je reviens.

Hiroshima fit mine de se pencher pour embrasser Ashley... avant de se souvenir qu'ils étaient au lycée. Il grimaça avec gêne, Ash pinça les lèvres avec une expression contrite, baissant les yeux sur son sandwich.

— A toute à l'heure, souffla t-il.

Hiroshima hocha la tête et sortit en s’efforçant de ne pas penser à ce qui venait de se passer. Il n'y parvint pas. La situation lui pesait, comme l'avait dit Ash: "c'était compliqué". Quand les autres couples pouvaient s'afficher et s'embrasser en public, eux n'osaient pas par peur de se faire lyncher. Hiroshima avait déjà assez d'ennemi comme ça. Il monta les escaliers et fouilla ses poches à la recherche des photos qu'il avait fait développer, Mike devait les attendre. Il les déposa dans son casier en ne le voyant pas dans la salle et redescendit. Dans les couloirs, quelqu'un le bouscula en murmurant "Hiro-le crado", il n'y prêta pas attention et continua son chemin. Il était à un couloir de sa salle lorsque Chany lui barra la route, une main sur la hanche, son sourire écarlate bien en place sur ses lèvres.

— Il faut croire qu'Ashley est pédé finalement... Enfin, si j'étais toi, je m'y habituerais pas trop, c'est le genre de passade qui dure jamais longtemps, dit-elle à voix basse.
— Je t'ai pas demandé ton avis, sur quoi que ce soit.

Chany examina ses ongles avec un air affecté, elle se pavanait clairement avec sa robe décolletée, ses talons hauts et ses cheveux dignes d'une marque célèbre de shampoing, parce qu'elle le valait bien...

— Non, tu m'as rien demandé. Si je te donne mon avis, c'est par bonté d'âme, tu vois ? Vous me faites tellement pitié tout les deux...

Hiroshima leva les yeux au ciel et la contourna, il n'était pas d'humeur à la supporter. Il l'entendit pouffer de rire, il secoua la tête, se demandant comment Ashley avait pu sortir avec une fille pareille sans éprouver une envie irrésistible de la défenestrer. Il était à deux pas de retourner à sa salle de cours quand il croisa Bill. Hiroshima aurait pu gémir de désespoir et il l'aurait fait s'il n'avait pas eut peur de passer pour un dingue. C'était la saint trou du cul, aujourd'hui ? Bill lui adressa un sourire arrogant, s'adossant au mur à coté de la porte. Hiroshima prit une inspiration et pria tout les dieux qu'il connaissait pour qu'il lui fiche la paix. C'était apparemment trop demander. Il passa à coté de Bill pour entrer dans la salle et tressaillit lorsqu'il l'arrêta en saisissant son bras.

— Il y avait deux autres liens...

Hiroshima se tourna vers lui avec perplexité, ne comprenant pas de quoi il parlait. Bill le lâcha et après un dernier sourire, s'éloigna pour le laisser entrer. Hiroshima secoua la tête et mit de coté ce qui venait de se passer, il ne voulait pas que les autres croient que Bill et Chany avaient une quelconque influence sur lui. Il retrouva sa place à coté de Ash et lui sourit. Ce dernier dût détecter quelque chose dans son attitude puisqu'il fronça les sourcils.

— Ça va ?
— Ça pourrait aller mieux, avoua t-il.
— Qu'est-ce qui se passe ? S'inquiéta Ash.
— Rien... Rien de grave, le rassura t-il.

Ash le dévisagea un instant, inquiet. Hiroshima haussa les épaules, se forçant à feindre la désinvolture pour ne pas l'alarmer. Ashley lui donna une légère tape sur le bras à défaut que pouvoir faire autre chose et changea de sujet. Plus tard, lorsqu'ils furent chez Hiroshima, Ashley tourna sur la chaise de bureau, les yeux au ciel et les sourcils froncés.

— Est-ce qu'on t'emmerde toujours au lycée ? Quand je suis pas là, précisa Ashley.

Hiroshima se figea, le stylo entre ses doigts tomba sur son cahier en un bruit sourd. Il tourna la tête vers Ash et se retint de se mordre les lèvres, ce tic nerveux le trahissait toujours. Il roula sur le dos pour mieux le voir, s'appuyant contre ses oreillers et secoua la tête plusieurs fois pour se donner une contenance.

— Emmerder, c'est peut-être pas le terme, relativisa t-il. Disons qu'il se peut... (il grimaça) qu'on me bouscule un peu dans les couloirs.
— On n'en a jamais vraiment parlé... de ce qui s'était passé avant que tu changes de lycée, de la page facebook... d'un peu tout en fait.
— Tu veux qu'on en parle ?
— Seulement si tu veux bien en parler avec moi...

Ash parut remarquer la nervosité qui transpirait dans chacune de leurs paroles, il renifla avec amusement et se redressa pour adresser une oeillade complice à Hiroshima. Il soupira doucement, un sourire aux lèvres. Hiroshima le lui rendit malgré le sujet délicat qu'ils venaient d'aborder.

— Tu veux en parler ? Demanda doucement Ash.
— Y a pas grand chose à dire, tu sais ?

Hiroshima haussa les épaules, il mentait bien sûr, pourquoi aurait-il eut besoin d'un psy s'il n'y avait pas grand chose à dire sur ce qui lui était arrivé ? Ashley se leva, s'étira et le rejoignit sur le lit, le faisant se pousser sur le coté pour lui laisser de la place. Hiroshima frissonna lorsqu'il enroula un bras autour de sa taille, le serrant contre lui. Il posa sa joue contre son épaule et sa main sur son torse, juste au dessus de son coeur. Ashley frotta son dos en un geste apaisant, peut-être pour l'encourager à parler.

— Tu sais déjà ce qui s'est passé, qu'est-ce que tu veux savoir d'autre ? Demanda Hiroshima.
— Ton ex-pote, comme tu dis... Il a fait cette page facebook juste parce qu'il était homophobe ?
— Pour certaines personnes, c'est une raison suffisante..., affirma t-il.
— Et il disait quoi dessus ?

Hiroshima enleva ses lunettes et les posa sur la table de chevet, ses doigts se resserrèrent sur le tissus du tee-shirt de Ash. Il prit le temps de sentir sa chaleur, releva la tête et déposa un baiser derrière son oreille, pour se distraire de ce qu'il disait.

— Des conneries... "Regardez comment il est habillé aujourd'hui !" ou alors "C'est quoi cette tronche d'abruti, la hooooonte"... Des trucs débiles.

Les doigts de Ash se faufilèrent sous son tee-shirt et Hiroshima ferma les yeux pour mieux savourer les picotements qui parcouraient sa peau.

— Et la partie où tu fais une dépression ?

Hiroshima prit une inspiration et calma les battements affolés de son coeur, ce n'était pas une période qu'il aimait à se remémorer. Ash le renversa sous lui pour mieux l'embrasser, adoptant lui aussi la tactique de la distraction. Hiroshima l'entoura de ses bras et répondit au baiser avec fébrilité, se raccrochant à cela pour ne pas trop penser.

— J'étais à coté de mes pompes à ce moment là... Je vivais mal le fait d'être gay, je l'avais pas dit à mes grands-parents, j'avais peur qu'ils me rejettent..., souffla t-il entre deux baisers.

Ashley laissa traîner ses doigts sur son ventre et il perdit pied, haletant. Hiroshima glissa ses mains à la lisière de son tee-shirt et les passa dessous, effleurant la peau qui s'y trouvait avec prudence, comme si elle allait s'évanouir au moindre contact.

— Donc quand il a fait ça..., dit-il, se perdant dans ce qu'il disait.
— La goutte qui a fait déborder le vase ? Proposa Ash.
— Ou-Ouais, balbutia t-il. J'arrive pas à me concentrer avec ce que tu fais...

Ash ricana légèrement ne s'arrêtant pas de caresser sa peau pour autant.

— Je le fais exprès. Et maintenant ? Comment tu le vis ?

Hiroshima rouvrit les yeux, tombant dans deux orbes noisettes. Un sourire étira ses lèvres sans qu'il ne le veuille vraiment. Ash était étalé de tout son long sur lui, une main sur sa hanche, l'autre sur sa joue, l'ambiance était agréablement chaude et douce, ils étaient pratiquement enroulés l'un autour de l'autre...

— Plutôt bien.

Ashley sourit avec chaleur, pesant un peu plus lourd contre lui. Hiroshima remonta ses mains dans son dos, sous le tissus et observa ses yeux se voiler avec fascination. Il l'attira contre ses lèvres et l'embrassa avec passion. Ash vivait cela avec tant de facilité qu'Hiroshima avait du mal à s'y habituer. Les baisers étaient brûlants, leurs mains exploraient toujours plus loin, la gêne s'oubliait, la peur n'existait plus (avait-elle jamais existé ?), l'envie prenait le dessus, l'affection était palpable, même sans mot, même sans geste... Hiroshima frotta son nez contre le sien et s'éloigna pour reprendre son souffle.

— Et comment tu vis ta bisexualité ? Murmura t-il, la voix en perdition.

Ash eut un petit rire, ses yeux brillèrent avec amusement.

— Je pense qu'on peut dire que je la "vis", tout simplement... Mais je la vivrais mieux quand je l'aurais dit à mes parents, je crois.
— Tu... Tu vas leurs dire ? Demanda t-il, soudainement anxieux.

Ash le recouvrit comme une couverture chaude, posant sa tête contre son épaule. Hiroshima serra ses bras autour de lui, gardant les mains posées à plat sur sa peau, caressantes, douces...

— Ouais... J'aime pas leur mentir, ça me bouffe de l'intérieur. Peut-être qu'ils arrêteront de penser que je me suis remis avec Chany et que je la vois en cachette ou je sais pas quoi... Je suis flippé de leurs réactions.
— Ça va aller..., dit-il maladroitement.

Ash soupira, grogna et enfouit sa tête dans son épaule, comme s'il tentait d'échapper à la réalité. Un silence s'installa entre eux. Hiroshima n'était pas doué pour réconforter les autres, il se contenta de caresser le dos de Ashley, appuyant sa joue contre ses cheveux pour lui faire comprendre qu'il n'était pas seul. Qu'il était là pour lui.

— Comment Josie a réagit quand elle a sut pour toi ?

Hiroshima chercha dans ses souvenirs, respirant l'odeur d'Ashley.

— Elle a dit quelque chose du genre... "tu m'as fait peur ! Avec ta tête d'enterrement, j'ai cru que quelqu'un était mort !" et puis... c'était tout, elle l'a bien pris. Marc l'a moins bien pris, il n'a pas voulu me parler pendant une semaine...
— Et après ? Demanda Ash, retenant son souffle.

Hiroshima renifla avec amusement en se rappelant les paroles de son grand-père.

— Il m'a demandé si c'était mon choix définitif. Il m'a dit que j'étais jeune et que je pouvais encore changer d'avis... Je crois qu'il essayait... de se convaincre que c'était quelque chose de contrôlable, une sorte de passade.
— Il a finit par comprendre ?
— Comprendre ?... Non. Accepter par contre... Oui. Tes parents t'aiment, ça ira...

Ash redressa la tête, le regarda avec un sourcils levé et prit son menton entre ses doigts.

— On verra bien...

Ashley l'embrassa brièvement, comme pour couper court à la conversation et ils restèrent comme ça de longues minutes, à parler d'autre chose. Le fait de s'embrasser et d'être proche n'avait rien changé à leurs relations, rien n'était bizarre, c'était un peu comme si... s'ils étaient destinés à en arriver là à un moment où à un autre.




En voyant Ash arriver au lycée le lendemain avec des cernes sous les yeux, le teint pâle et les yeux explosés, Hiroshima sut que quelque chose n'allait pas. Il s'avança vers lui et posa une main sur son bras, se fichant du regard des autres.

— Qu'est-ce qui se passe ?
— C'était horrible... Enfin, je suppose que c'est fait maintenant, soupira Ash. Viens, il faut qu'on sèche la matinée, je suis venu te chercher pour qu'on puisse en parler.

Hiroshima ne discuta pas, il suivit Ashley en dehors de l'école, ne s'étonnant même pas en voyant qu'ils prenaient le chemin de la vieille voiture.

— J'ai dit à mes parents que je pensais être bi, révéla Ash.
— Déjà !? Mais on en a parlé hier seulement, s'exclama t-il.
— Ouais bah je voulais faire le coup du pansement: plus tu l'arraches vite moins ça fait mal, mais je me suis clairement gouré !

Ash parlait en gesticulant dans tout les sens, sur les nerfs. Ils arrivèrent à la voiture et s'installèrent à l'arrière. Hiroshima se tordit les doigts, anxieux.

— Comment ils ont réagit ? Demanda Hiroshima.
— C'était horrible, geignit Ash, se passant une main dans les cheveux. Ma mère l'a bien pris mais mon père s'est mit à hurler que je pouvais pas être homosexuel, qu'on n'avait jamais eut d'homosexuel dans la famille et là ma mère s'est mise entre nous pour lui rappeler que j'étais pas homo mais "bi", ça a fait qu'empirer les choses, surtout quand Kayla est sortie de sa chambre en gueulant "C'EST QUOI UN MOMOSEKSUEL !?".

Hiroshima ne sut pas quoi faire pour l'apaiser, Ash semblait avoir besoin de déverser tout les événements de la soirée sans interruption, il garda donc les lèvres closes et l'écouta avec attention.

— Après, ils m'ont demandé comment je pouvais en être sûr, c'était comme si j'assistais à ma propre mise à mort, même ma mère s'est mise à me regarder de travers quand je lui ai expliqué que j'avais en quelque sorte embrassé un pote, que Chany m'avait gonflé et que je l'avais quitté puis qu'ensuite je suis retourné voir le pote, qui m'a avoué être gay et qu'on s'était encore embrassé et qu'on avait plus arrêté depuis. Mon père a tout de suite deviné que c'était toi, il a dit pleins de truc dégueulasse que je vais pas te répéter (Ash pâlit encore plus si c'était possible), il a cassé une porte en cognant dedans, Kayla s'est mise à pleurer, ma mère nous a envoyé dans notre chambre. Y a eut des cris, des larmes, Kayla a pas voulu me lâcher de la nuit, ma mère a viré mon père de la maison... C'est l'apocalypse chez moi...

La main de Ash se crispa sur son jean, l'autre passa dans ses cheveux en pagaille. Hiroshima prit la première entre les siennes et serra ses doigts. Un rappel silencieux. Je suis là, tu n'es pas tout seul.

— Ma mère a gardé Kayla à la maison, elle voulait que je reste aussi mais... j'avais besoin de te voir. Et je voulais pas que tu t’inquiètes en me voyant pas arriver...

Ash vacilla, épuisé, Hiroshima posa une main sur son épaule, mort d'inquiétude.

— On... On devrait rentrer... Ta mère va s'inquiéter et t'es crevé.
— Pas tout de suite, j'ai pas envie.

Le ton de Ashley était ferme malgré la fatigue et Hiroshima décida d'abdiquer, trop inquiet pour lui refuser quoi que ce soit. Il casa les couvertures pliées contre la portière pour en faire un oreiller, prit Ash dans ses bras et les recouvrit tout les deux de la couverture chauffante. Hiroshima l'embrassa sur le front, resserrant ses bras autour de lui avec affection.

— Je vais pas me casser en mille morceau comme dans ces films à la con, tu sais ? Grogna Ash.
— Je sais, t'es beaucoup trop têtu et abruti pour ça, se moqua t-il gentiment.

Ash renifla avec amusement tandis qu'il enfouissait son nez dans ses cheveux. Hiroshima visualisa la scène qu'il venait de lui raconter, les cris, les larmes... Il n'aurait jamais imaginé que le père de Ashley puisse réagir de cette façon. Lorsqu'il avait habité avec eux, il s'était toujours comporté correctement, comme un bon père de famille.

— Est-ce que tu m'aimes ? Demanda Ash.
— Ouais...

Hiroshima cligna des yeux, comprenant tout juste ce qui venait de se produire. Il était tellement perdu dans ses pensées que la vérité avait glissé toute seule de sa bouche, avec simplicité, sans attendre l'autorisation de son cerveau. Il rougit furieusement, tout son visage se mit à le brûler, son coeur battit jusqu'au bout de ses doigts. Il baissa les yeux sur le visage de Ash, se décalant légèrement pour voir comment il le prenait.

— Hm... J'en étais sûr.

Ashley avait fermé les yeux, il ne paraissait pas perturbé plus que cela... Hiroshima secoua la tête, toujours aussi surpris et amusé par son attitude et par ses réactions. Il ne comprendrait jamais totalement Ashley, il en était certain.

ahahaha j'adore le :
— Est-ce que tu m'aimes ? Demanda Ash.
— Ouais...

C'est tellement miiiignon <3!
Outch la réaction du père de Ash, ahlalala c'est moche, vraiment moche. Moi je suis pour la paix dans le monde :p !

Je voyais bien Ash demander ça comme ça, de but en blanc, et Shima répondre en faisant pas gaffe XD
Je suis aussi pour la paix dans le monde, j'suis méchante avec Ash... :'(