Sherlock - pas de spoil - Rembarrer tout Scotland Yard

Fandom: Sherlock
Prompt: Pris sur le fait !
Note: Pas de spoil






Au début, il s'agissait d'une simple blague.

Lestrade savait parfaitement que Sherlock Holmes était incapable de sortir avec quelqu'un. Pas parce qu'il n'avait pas de cœur, tout ça c'était des conneries. Sherlock avait un cœur, il s'obstinait juste à le cacher aux yeux du monde, pour se protéger des racontars, des peines et de la douleur. C'est pour ça qu'il se réfugiait derrière son coté scientifique. Le coté scientifique, c'était examiner le monde avec froideur et logique, ne permettre à rien ni personne de troubler cette logique bien tracée que Sherlock avait en tête, ne pas dériver de l'objectif.

Cette histoire de sociopathe, c'était carrément des salades.

Puis John était arrivé dans la vie en apparence bien rangée de Sherlock. Et il y était resté. Tout aurait pu resté inchangé si John n'était pas resté vivre avec Sherlock, si il n'avait pas prit part à chacune de ses aventures. Mais il l'avait fait et une nouvelle blague avait circulé dans Scotland Yard:

« Combien tu paris que ces deux-là se culbutent ?
- Qui monte qui à ton avis ? »

Lestrade détestait ce genre de propos. Parce qu'ils n'avaient pour but que de blesser et de parler méchamment de Sherlock. Et Sherlock ne méritait pas tout ça. Il en avait vu des vertes et des pas mûres et Lestrade ne voulait plus jamais le retrouver drogué sur son canapé, incapable de former une phrase ou de faire ses brillantes déductions. Il voulait Sherlock heureux et en bonne santé. Comme il l'avait déjà dit à John, Sherlock est un homme brillant et peut-être qu'un jour, si ils étaient chanceux, il deviendrait un homme bien.

Les "blagues" avaient donc tendance à rendre l'inspecteur irritable et il reprenait quiconque osait faire aller leur langue fourchus. Ils étaient là pour bosser, pas alimenter les rumeurs.

Mais à sa plus grande surprise, Lestrade avait été témoin de certains gestes, de certaines paroles qui avait attisé sa curiosité et lui avait mit la puce à l'oreille. Pas grand chose si on considérait bien la chose. Mais il s'agissait de Sherlock, bon sang.

C'était une main passée dans les cheveux, un sourire complice, une plaisanterie douteuse, une vague lueur tendre dans les yeux de Sherlock quand John faisait une remarque particulièrement intelligente, lui faisant dire:

« Brillant, John.»

Brillant. Personne n'avait jamais eut le droit à un tel qualificatif de la part de Sherlock.

Ca avait une fois de plus jasé dans Scotland Yard.

Jusqu'à ce jour fatidique où Anderson avait parlé un peu plus fort que d'habitude. John s'était rapproché pour murmurer quelque chose à l'oreille de Sherlock sur un indice quand il avait reniflé fort peu gracieusement:

« Pris sur le fait ! Est-ce qu'on peut travailler ou on doit vous laisser la place nette pour baiser comme des chiens ? Avait-il raillé. »

John s'était figé et avait froncé les sourcils en maintenant le regard moqueur de Anderson. Les employés du Yard avaient différentes réactions: certains riaient derrière leurs mains, d'autres s'activaient sur les lieux du crimes mais ne cachaient pas leurs sourires. Tous leurs jetaient des regards pour savoir comment ils allaient réagir.

John ne savait pas vraiment comment répondre à ce genre de comportement, après avoir répété tant de fois: je ne suis pas gay, je ne suis pas avec Sherlock, il s'était lassé et avait laissé dire. Mais là, ce n'était pas juste des rumeurs, c'était malsain et la remarque était destiné à les blesser, autant lui que Sherlock.

Lestrade avait lancé un regard noir à Anderson et s'était apprêté à le réprimander, ouvrant la bouche. Mais étonnamment, c'était la voix de Sherlock qui avait retentit.

« Contrairement à certain, Anderson, nous ne sommes pas tous des exhibitionnistes. Je vais être magnanime parce que je suis sûr que tu passe juste ta frustration sur John et moi à cause de ton impuissance. »

Anderson avait pâli dangereusement tandis que les couleurs revenaient sur le visage de John. Sherlock s'était ensuite tourné vers les différentes personnes qui avaient rit pour déduire leur problème sexuel.

« Votre femme n'accepte pas la taille minuscule de votre pénis, c'est bien dommage. Arrêtez le viagra, ça ne le rendra pas plus conséquent. »

Et peu à peu, tout Scotland Yard avait fuit la scène de crime avant que le grand Sherlock Holmes ne déduise leur vie sexuelle devant tout le monde. Le coup d'éclat de Sherlock avait tellement bien marché qu'ils n'étaient plus que trois: Lestrade, John et Sherlock.

John s'était tourné vers Sherlock avec un grand sourire amusé et ils avaient échangés un regard complice avant d'éclater de rire.

« Comment tu as su pour le viagra ? Demanda John, toujours entrain de rire.
- Il a fait tombé un petit sachet de pilule bleu en passant devant nous tout à l'heure, répondit Sherlock en haussant les épaules. C'était plutôt évident.
- Magnifique, sourit-il. »

Lestrade se sentit de trop, et apparemment, Sherlock et John avaient totalement oubliés sa présence puisque peu de temps après, le détective se pencha pour déposer un baiser sur les lèvres de John.

« Allez viens, John. C'est le jardinier qui a tué notre cher comptable. »

Bravo Sherlock t'es trop le meilleur >< !

OMONDIEU LA FIN... OHLALALALALA
tu m'as toute émoustillée <3 j'adore j'adore j'adooooore *o* je me répète je sais et tout, mais franchement c'était trooop bien. J'adore la répartie mordante de Sherlock, en même temps ça m'étonne pas de lui ! Et puis du johnlock moi ça me fait frétiller comme un poisson hors de son bocal <3