[Axis Power Hetalia - Une partie de lui même.]

Prompt : Quel espace personnel ?

Il y avait une chose qui aurait surpris plus d’un, c’était de savoir que Jimmy, ne se décollait jamais de son maître. Sous aucune occasion, sauf pour aller manger, et encore, il s’arrangeait que ça soit suffisamment rapide pour vite retourner squatter l’Australie.
Beaucoup de gens, avaient déjà confondu Jimmy avec une ventouse, et ce, sans même avoir besoin de porter des lunettes.
Le koala était une vraie sangsue, et ses griffes, avaient même pris leurs marques sur les épaules d’Ace, qui se fichait d’avoir des cicatrices, tout content d’avoir son ami avec lui.
Alors, bien évidemment, cela posait question aux autres pays. Bien sûr qu’Amérique ne se séparait jamais de son alien, qu’Allemagne gardait toujours Italie du Nord vers lui, et que Biélorussie ne quittait jamais des yeux son Russie préféré. Mais tout de même, il arrivait parfois qu’ils se perdent de vue. C’était terrible, mais cela arrivait. Et tant pis. Mieux valait s’adapter.
Mais l’Australie ne se séparait jamais de son koala. Même sous la douche, même quand il avait besoin d’aller aux toilettes. Jimmy était devenu une partie de lui-même. Comme collé à la glue.
Un jour, Angleterre inquiet pour son protégé, décida d’agir. Amérique l’avait prévenu : « Ce n’est pas une bonne idée », vu que s’attaquer à Jimmy, c’était comme s’attaquer à une horde de cannibales en furie. Et encore. C’est gentil, une horde de cannibales à côté d’un koala carnivore en colère.
Pourtant, l’anglais ne se laissa pas impressionner, et parvins à les séparer. Cela déplu fortement à l’Australie, qui guère content d’apprendre qu’il avait été séparé de sa peluche préféré, fit les gros yeux méchants au blond aux épais sourcils.

- Rends-moi mon Jimmy !! Pourquoi tu me le prends ?!
- Mais tu as besoin…D’un espace vital. D’un espace personnel, tu vois…
- Quel espace personnel ?

Fit l’australien, comme si un espace personnel n’existait pas pour lui. Après tout, Jimmy était….Etait son espace personnel. Voilà. En tout cas, c’est lui qui faisait toujours en sorte de garder un certain périmètre de sécurité autour d’Ace, où seuls de rares élus comme la petite Wy, pouvaient pénétrer.
Angleterre, perplexe par le fait qu’Ace considérait son koala comme quelque chose d’aussi important. Néanmoins, quand il sentit une douleur virulente à la main, il balança vite Jimmy qui vola – tel un koala volant – contre son maître.

On ne séparait pas Jimmy d’Ace. Ce serait comme lui enlever un bras.
Et enlever un bras à quelqu’un, c’est douloureux. Surtout quand le bras en question tente de manger le votre.

Fin.