[The Untamed - UA] WangXian (chapitre 48)

Prompt : Il n'aura plus rien à caresser.
Note : pas relu

***


La fièvre ne baissa pas, et Lan Wangji finit à l’hôpital. Quand Wei WuXian l’apprit par Lan XiChen, il décida de sécher les cours et s’enfuit du lycée pour aller rejoindre son ami. Il ne pouvait pas se concentrer alors que Lan Wangji était malade ainsi.
Quand on lui demanda s’il faisait parti de la famille de Lan Wangji, il répondit oui et put obtenir le droit de visite.
Il entra dans la chambre en étant stressé à mort, mais Lan Wangji était là, allongé, et dormait. Wei WuXian s’assit sur la chaise à côté du lit et prit sa main dans la sienne pour serrer fort ses doigts. Il avait peur. Il avait vraiment peur. Encore plus que des chiens et de sa tante.
Il posa son front sur le bras de Lan Wangji et murmura :
— Il faut que tu guérisses vite, d’accord ?
Lan Wangji resta endormi et Wei WuXian veilla auprès de lui. Il ne vit pas le temps passer parce que son esprit était complètement plein de Lan Wangji et qu’il n’y avait rien d’autre que toute l’inquiétude qu’il ressentait.
Quand Lan Wangji se réveilla, il vit flou pendant un temps et se sentit très fatigué. Il mit du temps à remarquer Wei WuXian assit près de lui, la tête posée sur le matelas.
— Wei Ying, prononça-t-il avec difficulté.
Aussitôt Wei WuXian se releva d’un bond, faisant presque tomber la chaise.
— Lan Zhan, tu es réveillé. Comment te sens-tu ?
— Fatigué.
— Tu devrais dormir un peu plus alors.
Lan Wangji ne dit rien. Il regarda Wei WuXian et leurs mains l’une dans l’autre. Wei WuXian gêné voulut retirer la sienne, mais Lan Wangji la rattrapa et serra ses doigts pour l’empêcher de s’enfuir. Il était trop pâteux pour penser à ce qu’il était en train de faire, mais le cœur de Wei WuXian fit des bonds de cabris dans sa poitrine.
— Wei Ying, reste avec moi.
— Je reste, fit Wei WuXian.
— Hm.
Et tenant toujours la main de Wei WuXian, Lan Wangji se rendormit.

Wei WuXian resta avec lui jusqu’au soir, jusqu’au moment où Lan Qiren et Lan XiChen entrèrent dans la chambre et que l’oncle de Lan Wangji commença à lui dire des mots très durs pour qu’il quitte la pièce.
— Un vaurien comme toi n’a rien à faire aux côtés de mon neveu.
Wei WuXian ne bougea pas pour autant.
— Il m’a demandé de rester avec lui.
— Et moi, je veux que tu quittes cette chambre immédiatement ! Ordonna l’oncle.
Lan XiChen tenta de calmer son oncle mais celui-ci tira sur les cheveux de Wei WuXian pour le détacher de Lan Wangji.
— Est-ce qu’il n’y a pas quelque chose qui interdit ça dans votre foutu règlement ? S’énerva Wei WuXian.
— Tu n’as rien à faire aux côtés de Wangji ! Répéta l’homme en tirant un peu plus fort. Tu ne respectes rien, ni les règles, ni tes aînés. Tu fais du mal à mon neveu.
— Il ne s’est pas plaint de moi.
— Tu vas sortir de cette pièce et tout de suite !
Lan Qiren était rouge de colère, et tenait toujours Wei WuXian par sa chevelure. Lan XiChen intervint, détacha la main de son oncle et prit le poignet de Wei WuXian :
— Viens, sortons un peu.
— Mais Lan Zhan m’a demandé de rester avec lui.
— On va juste manger quelque chose d’accord ?
Wei WuXian regarda Lan Wangji un long moment, il dormait toujours, malgré les aboiements de son oncle. Doucement, il relâcha sa main et suivit Lan XiChen hors de la chambre, alors que Lan Qiren lui ordonnait de ne pas revenir.

Lan Wangji se réveilla un peu plus tard, alors que Wei WuXian était absent. Il ne vit que son oncle dans la pièce.
— Wei Ying, murmura-t-il comme pour l’appeler.
— Ce vaurien est parti ! Et je lui ai interdit de remettre un pied dans cette chambre.
Lan Wangji avait la tête qui tournait, mais il appela encore :
— Wei Ying.
Son oncle tout en se caressant la barbe lui assura que Wei WuXian ne reviendrait plus et que c’était tant mieux.
— Tu es bien mieux sans lui.
Lan Wangji avait du mal à se réveiller, mais il comprenait quand même ce que lui disait son oncle et il n’était pas d’accord. Il n’était pas mieux sans Wei WuXian, il était même plutôt mal sans lui.
— Wei Ying est mon âme sœur, dit-il.
Lan Qiren tira une tête de trois mètres de long.

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Wei WuXian mangeait silencieusement. Mais dans sa tête toutes sortes de trucs tournaient. Il rêvait de raser la barbe de Lan Qiren, comme ça il n’aurait plus rien à caresser. Lan XiChen le regardait en silence.
— Qu’est-ce qu’il y a ? Finit par demander Wei WuXian, j’ai un bouton sur le nez ?
Lan XiChen fit signe que non.
— Je me disais juste que je trouve ça bien que tu restes aux côtés de Wangji.
Wei WuXian le regarda sans le croire :
— Est-ce que c’est un piège ?
— Non. Je dis ce que je pense. Mon petit frère t’apprécie beaucoup.
— Ce n’est pas ce que pense votre oncle.
— Mon oncle est un peu… Il finira par accepter, dit-il.
Lan XiChen disait ça d’un ton plutôt hésitant. Wei WuXian savait bien qu’il essayait simplement de le réconforter et que jamais son oncle ne l’accepterait. Parce qu’il était trop différent de ce qu’il attendait des gens. Il pensait par lui-même.
— Je vais y retourner maintenant, dit-il.
Lan XiChen hocha la tête et l’accompagna dans la chambre. Lan Qiren était toujours là, et Lan Wangji réclamait Wei WuXian.
— Je suis là, annonça ce dernier.
Alors Lan Wangji se calma et eut un fin sourire en le voyant. Lan Qiren maugréa, prêt à s’énerver à nouveau, mais Wei WuXian l’ignora, marcha droit vers Lan Wangji et reprit sa main.
— Je suis là, Lan Zhan, répéta-t-il.
Lan Wangji serra fort ses doigts.
Et Lan Qiren fut écœuré.

À suivre.