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La fin de chaque histoire 2

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Swato
Swato
Dieu vis sur une tortilla.
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Date d'inscription : 08/08/2013

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MessageSujet: La fin de chaque histoire 2 La fin de chaque histoire 2 Icon_minitimeLun 20 Aoû - 9:15

Fandom: Original
Prompt: Tu n'es pas rationnelle.
Note: C'est la suite de l'histoire d'avant... Bonne lecture !






La fin de chaque histoire




Au repas, Aksel a volé la place de Torunn pour être à ma gauche et quand elle a fait mine de râler, Maud lui a fait les gros yeux. Après cet après-midi près de la rivière, il s'est mit à me suivre partout comme un poussin après sa mère, sous le regard amusé des plus grands et celui beaucoup moins tendres des plus petits « C'est un bébé » se moquait Mathias. Freya lui ébouriffait les cheveux sans douceur et à chaque fois qu'il disait ça, elle lui répondait qu'il était un plus gros bébé qu'Aksel puisqu'il suçait encore son pouce quand il pensait que personne ne le regardait. Notre village était tout petit et tout le monde se connaissait, après quelques courses en ville, les gens ont remarqué que les Pettersen avaient recueillis un autre enfant, comme si dix n'étaient pas assez. Et en plus, le comble, c'était que le onzième était totalement attardé, incapable de comprendre ce qu'on lui disait et encore moins de parler ou de répondre à une question. Un simple d'esprit, un idiot, un débile profond.

Un éclat de colère brilla dans le regard de Siam, ses mâchoires se crispèrent comme ses poings sur les couvertures, il souffla par le nez et secoua la tête.

Aksel était loin d'être idiot, ou débile. Au bout de quelques jours, il s'est laissé approcher par les autres, il répondait par oui ou par non en secouant ou en hochant la tête, il n'était même pas timide. Méfiant, distant, oui. Mais timide ? Je me souviens de quand Freya a dit à Aksel qu'il était idiot, il lui a mis un bon coup de pied aux fesses pour se venger, même Maud n'est pas intervenue tellement elle était surprise. Même s'il avait presque le même âge qu'Ida et Sigrid... Il était mature. Trop mature. Comme s'il avait assisté à un événement tellement grave qu'il lui était impossible de redevenir insouciant. Aksel aimait bien disparaître sans prévenir et on le retrouvait au grenier, à la cave, dans un placard, dehors, au toilette... Dans des endroits improbables, pendant des heures. Ça a été dur pour Maud au départ, elle était habituée à nous avoir tous à l’œil, mais lui, elle ne pouvait pas. Il avait un caractère bien trop inconstant et imprévisible, même moi qu'il suivait sans arrêt, il m’échappait en un clin d’œil. C'était un coup à prendre, au bout d'un an, nous nous y sommes accoutumés. Instinctivement, Torunn a commencé à introduire quelques gestes pour communiquer avec lui et nous avons développé notre propre langage des signes sans réellement nous concerter. Ce n'était pas toujours facile, ça arrivait qu'Aksel se coupe de tout de lui-même, de ne pas participer à quoi que ce soit pendant une journée entière mais il était comme ça et on a fait avec.
Vous ne l'isoliez plus alors.
Non, sourit Siam. Nous faisions toutes sortes de jeux entre nous. La petite Nora qui avait six ans nous réclamait des parties de cache-cache à n'en plus finir, elle adorait ça. Enfin... elle aimait se cacher du moins, parce que dès que son tour de chercher les autres venait, elle oubliait ce qu'elle était censée faire. Une fois, nous sommes restés cachés pendant une demi heure avant de comprendre qu'elle nous avait oublié et quand nous sommes sortis de nos cachettes, nous l'avons retrouvé à la cuisine en train de manger un biscuit. Mathias préférait le 1, 2, 3 soleil ! mais il était terriblement lent à se retourner, du coup nous nous amusions à prendre tout notre temps pour faire durer les parties, c'était à celui qui faisait les plus petits pas, c'était... un jeu dans un jeu, c'était drôle. Quant à Aksel, il se joignait à chaque jeu sans montrer le moindre signe d'enthousiasme... sauf pour les parties de colin-maillard. Attraper quelqu'un et devoir deviner qui se trouvait en face de lui, la poursuite et le mystère, ça lui plaisait. La première fois que nous l'avons vu sourire, c'est lorsqu'il a attrapé quelqu'un et qu'il a deviné qu'il s'agissait d'Elias.
Mais comment est-ce qu'il faisait pour vous différencier ?
Comment ça ? Demanda Siam en fronçant les sourcils.
Je veux dire... S'il ne pouvait pas parler, comment est-ce qu'il faisait pour vous appeler par vos prénoms, après vous avoir deviné, comment il faisait pour vous nommer ?
Ah ! S'écria Siam avec ravissement. Il avait un signe pour chacun d'entre nous. Elias avait des soldats de plombs, Aleks l'a assimilé au salut militaire, Mathias suçait son pouce, c'est devenu son signe, Ida avait une mauvaise vue, Aleks n'avait qu'à mimer la monture de ses lunettes pour la désigner...
Et vous ?

Avec une expression douce, Siam leva la main et fit un crochet avec son index. Moineau cligna des paupières, le front plissé de rides perplexes.
Je ne vois pas pourquoi..., dit-il.
Mes appâts, dévoila Siam avec un sourire. Mais je comprends ta surprise, lorsque mes frères et sœurs m'ont dit qu'il m'appelait « Crochet », j'ai presque été vexé qu'il me voit comme le vilain de Peter Pan. Je suis allé le voir et je lui ai demandé si j'étais si méchant que ça à ses yeux, il n'a pas compris et quand je lui ai dit que ce n'était pas très gentil de m'appeler Crochet comme le Capitaine Crochet, il a secoué la tête avec véhémence, il m'a amené dans notre chambre et il a tapé sur ma caisse en bois rangée sur l'étagère. Je n'étais pas Crochet.
Vous étiez Appât, se moqua gentiment Moineau.
Oui, rit Siam. Appât... Nous sommes devenus vraiment proches, tous les onze. Lorsqu'ils ont été en âge de nous suivre, les jumeaux ont commencé à faire les quatre cent coups, la surveillance de Maud sur Aksel s'est détendue parce qu'elle était trop occupée à courir après eux. La maison résonnait de cris, de jeux, de disputes et de rires. Une famille très nombreuse et très soudée, voilà ce que nous étions malgré nos origines disparates et nos passés troubles. Et nous le sommes restés encore quelques années avant que quelques uns d'entre nous ne prennent des chemins différents. Elias a rencontré une fille dans un bal dansant, il s'est marié avec elle et il a quitté le sud de la Norvège pour s'installer au nord en emmenant Freya avec lui. Là bas, elle s'est mariée avec un jeune homme de bonne famille de qui elle était tombée amoureuse. Pendant l'hiver de l'année 1936, Monsieur Pettersen est tombé gravement malade, nous nous sommes relayés à son chevet pour prendre soin de lui mais huit mois plus tard, il est décédé des suites d'une pneumonie. Son décès a plongé Maud dans une dépression qui des répercutions sur toute notre famille, même s'ils n'étaient pas tout le temps collés l'un à l'autre, c'était son mari et elle l'avait beaucoup aimé. Les rires se sont évanouis, Torunn a filé avec son compagnon de l'époque et, à tout juste dix-sept ans, Sigrid a décidé de plier bagages également. Au fil du temps, la maison s'est vidée et nous n'étions plus onze.

Un sourire triste vint pincer les lèvres de Siam, il toussa dans son poing et grogna en s'appuyant plus lourdement contre ses oreillers. Moineau se pencha en avant et se passa une main dans les cheveux pour se donner une contenance. Siam se servit un verre d'eau, but un peu et reprit :
Nous n'étions plus que sept. Hilde, Sebastian, Ida, Nora, Mathias, Aksel et moi. Malgré mon âge, je n'ai pas voulu laisser Maud toute seule, partir en l'abandonnant me brisait le cœur alors je suis resté et je suis devenu apprenti boulanger. Ce n'était qu'un travail alimentaire. Le décès de Monsieur Pettersen nous avait retiré un apport d'argent conséquent et nous mettions tous la main à la pâte pour survivre. Ida et Nora faisaient des travaux de coutures pour la mercerie, Aksel s'est mis à travailler dans l'agriculture pour plusieurs fermiers, quant à Mathias, il était encore trop jeune pour entrer dans le monde du travail mais il aidait Maud à tenir la maison et à élever les jumeaux qui venaient d'avoir neuf ans et faisaient toujours autant de grabuges qu'auparavant, si ce n'était plus. La structure de notre famille était devenue un peu bancale mais nous tenions le cap.
Vous allez trop vite, l'arrêta Moineau. Pourquoi est-ce que Aksel est arrivé chez les Pettersen, qu'est-ce qui lui était arrivé au juste avant ?
Je ne sais pas, répondit Siam.
Vous ne savez pas, répéta Moineau, atone.
Non. Maud ne nous en a jamais parlé et Aksel ne pouvait pas parler tout court. Et je pense que s'il avait pu parler, ça aurait été la dernière chose qu'il aurait voulu aborder avec nous... Est-ce que tu as d'autres questions avant que je continue ? Demanda patiemment Siam.
Au moins un million... Est-ce que c'était Grim ? Insista Moineau.

Un rire amusé secoua les épaules de Siam :
Tu persistes !
Et vous éludez, rétorqua Moineau.
Il avait les cheveux noirs et les yeux bleus, déduis-en ce que tu veux, sourit Siam.

C'était lui, c'était obligé. Aksel avait même volé l'appât tout comme Oskar et Grim avaient volés le collier, même comportement, époques différentes. Ottawa lui pinça l'épaule en bondissant sur sa tête, Moineau grogna.
Aksel aurait pu partir comme les autres. A dix sept ans à sa place, Sigrid n'avait pas hésité une seconde, continua Siam.
Il est resté pour vous, dit Moineau.
Ce serait présomptueux de ma part de dire ça.
Heureusement que c'est moi qui le dit alors.

Siam renifla avec amusement et baissa les yeux une seconde pour fuir son regard.
Tout se passait relativement bien sous notre toit avant qu'un petit drame ne vienne rythmer notre quotidien. Askel et moi allions partir travailler lorsque nous avons entendus Maud crier à l'étage. Puis la voix de Mathias s'est élevée dans les escaliers avant qu'il ne descende d'un pas lourd et coléreux « Ce n'est pas la fin du monde, Maud ! » A-t-il hurlé. Derrière lui, Maud le talonnait, la dernière fois que je l'avais vu aussi pâle, c'était lors de l'enterrement de Monsieur Pettersen. « Qu'est-ce que tu veux dire par "ce n'est pas la fin du monde", c'est ta sœur ! » a-t-elle grincé. En l'entendant dire ça, Mathias a fait volte face et l'a fusillé du regard avant de pointer un doigt vindicatif dans sa direction « Vous avez tous décidé que nous serions frères et sœurs en nous adoptant, Nora n'est pas ma sœur, je l'aime et je ne vois pas ce qu'on fait de mal ! ».

Siam eut une grimace fatiguée rien qu'en relatant les faits, il soupira.
Avec Aksel, on se serait bien téléporté à l'autre bout de la planète si on avait pu, ce n'était pas le genre de conversation dont nous voulions être témoin. Nous n'étions pas idiots, nous avions bien remarqué que Mathias faisait les yeux doux à Nora mais je ne serais jamais douté qu'elle lui rendrait ses sentiments ! Aksel a eut l'air moins surpris, peut-être qu'il avait été un peu plus clairvoyant que moi... Nora est descendue timidement à son tour, les joues rouges et l'air prête à se jeter dans le premier trou de souris qui croiserait sa route. Maud s'est tournée vers nous pour obtenir du soutien ou au moins un peu de compassion, je me suis passé une main dans les cheveux et j'ai ricané nerveusement en reculant jusqu'à la porte « Bon ! Ben nous on va travailler, à ce soir ! » et lâchement, j'ai pris le bras de Aksel et nous nous sommes enfuis. Lorsque nous sommes arrivés au bout du chemin, il nous a fallu un seul coup d’œil pour éclater de rire. J'ai secoué la tête en soupirant un « Oh, bon sang... Pauvre Mathias et pauvre Nora... ». Aksel m'a souri en signant « Maud », j'ai grogné en réponse, mort de honte « Pauvre Maud, oui ». Pour une fois, j'ai été content d'avoir à travailler jusque tard dans la soirée, ça voulait dire que je n'aurais pas à les croiser à la maison... Avec Aksel, nous avons fait un bon de route avant de nous séparer, lui se dirigeait vers les champs et moi vers la ville. Ma journée de travail s'est déroulée comme d'habitude et j'étais persuadé de ne croiser personne en revenant mais je m'étais trompé. Maud était à la table de la cuisine avec la tête entre ses mains et elle pleurait, Aksel avait passé un bras autour de ses épaules et il m'a adressé une œillade qui disait à la fois « la pauvre » et « à l'aide ». Je me suis approché en redoutant déjà la conversation que j'allais devoir tenir avec ma mère adoptive, je me suis assis en face d'elle et j'ai pris une de ses mains dans les miennes « Ça va aller... ». Ses joues étaient baignées de larmes et à ses yeux rouges, j'ai compris qu'elle sanglotait depuis plusieurs heures « Mais tu ne te rends pas compte, Jin ! Je les ai vus en train de s'embrasser, c'est horrible, juste horrible... » m'a-t-elle dit.
Ils n'étaient pas réellement frères et sœurs...
Pour elle, ça n'avait aucune espèce d'importance, elle les avait élevé ensemble comme ses propres enfants depuis qu'ils étaient tout petits, elle considérait ça comme de l'inceste même s'ils n'étaient pas du même sang. Je lui ai dit de se calmer, qu'ils n'avaient que treize et quatorze ans, largement le temps de changer d'avis et de tomber amoureux d'autres personnes, que ce n'était peut-être qu'une amourette qui n'allait pas durer... Je n'en savais rien mais je ne voulais pas qu'elle dramatise. Ils s'aimaient un peu trop, et alors ? Après l'avoir réconforté, Aksel l'a guidé jusqu'à sa chambre pour qu'elle aille se reposer, elle semblait un peu plus calme. Nous sommes montés nous coucher à notre tour. Nous étions moins serrés depuis que nos autres frères et sœurs s'étaient mis en ménage, nous dormions par paire, sauf Ida qui avait un lit pour elle toute seule. Harassé de fatigue, je me suis tourné vers Aksel pour lui souffler « C'est un sacré foin pour pas grand chose ». Il a penché le visage sur le coté en m'examinant et son expression m'a interpellé « Quoi ? » ai-je chuchoté. Mais Aksel a secoué la tête et m'a tapoté la joue avec condescendance avant de se tourner sur le coté. Je me souviens avoir râlé « Tu n'es pas du tout rationnel, comme type » et ça l'a fait rire.
Rire ? Il savait rire et il ne parlait pas ?
Oh que oui, il savait rire, il ne manquait pas une occasion de se moquer de moi. Il ne produisait pas souvent de son, juste des petits souffles étouffés, et je trouvais ça... vraiment adorable, sourit Siam. Mathias et Nora n'ont pas cessé leur relation, en fait, ils n'ont fait que se rapprocher. Et au même moment, un frisson a commencé à secouer l'Europe, le fascisme italien et la dictature allemande ont apporté la seconde guerre mondiale à nos portes et lorsque les franco-britanniques ont exigé que la Norvège prenne position, elle a décidé de rester neutre. En 1939, nous avons été relativement épargné, le conflit ne faisait qu'effleurer nos frontières et la guerre n'a pas réellement affecté notre économie. Cela ne voulait pas dire pour autant que nous étions d'accord avec la décision de nos dirigeants de rester neutre. Certains supportaient les actes d'Hitler. D'autres s’insurgeaient contre les actions de l'Axe et auraient souhaité rejoindre les rangs des Alliés. Ce deux genres de personne... C'était les mêmes gens que nous croisions lorsque nous allions faire nos courses, ni bons, ni mauvais, ils achetaient du pain dans notre boutique, ils lisaient les journaux, ils allaient travailler et ils rentraient le soir pour embrasser leurs enfants et leurs femmes, leurs frères et sœurs peut-être, tout comme nous. Et c'était là toute l'horreur de la chose, il n'y avait pas de monstres. Juste des gens. J'étais comme mon pays d'adoption. Neutre. Quand je nous imaginais prendre part à une guerre... Mon sang se glaçait et j'étais terrorisé d'avance. Je ne voulais pas me battre, avec personne. Je voulais juste faire du pain, dire bonjour aux clients et fabriquer mes appâts dans mon coin. Une vie simple pour un garçon simple...

Même avec le tuyau d'oxygène, Siam peina à respirer, il fronça les sourcils et but encore un peu d'eau. Moineau eut l'impression de ressentir la brûlure de ses poumons à travers le fragment d'Âme dans sa poche. Chip chip...
Une nuit avant que ça ne dégénère, Aksel et moi étions dehors à profiter un peu de l'air frais, il s'est tourné vers moi et il a fait un signe que je n'ai pas compris. « Quoi ? » l'ai-je interrogé. Il a haussé une épaule et il m'a tapoté le haut de la tête comme il le faisait souvent quand il voulait me traiter d'idiot. J'ai insisté mais il n'a pas voulu répéter son geste et de toute façon j'aurais été incapable de le comprendre puisqu'il ne l'avait jamais fait avant. C'était comme s'il inventait un nouveau langage pour me parler sans me donner les clefs pour le décoder.
Quel geste a-t-il fait ?

Siam leva les poings, croisa les bras devant lui et les rapprocha de sa poitrine comme s'il étreignait quelqu'un contre lui.
Peut-être qu'il avait froid, offrit Moineau. 
Peut-être, dit Siam avec malice.

Il y avait une histoire derrière le geste, Moineau en était sûr maintenant.
Comme je l'ai dit, les Alliés et l'Axe n'avaient fait qu'effleurer nos frontières, ils longeaient la mer territoriale Norvégienne en se fichant éperdument de sa neutralité. Chacun s'est persuadé que l'autre allait envahir notre pays, les franco-britanniques ont miné la mer pour empêcher les navires d'approvisionnements Allemands de passer par là. Il n'a pas fallut longtemps avant qu'un autre débordement arrive et finalement l'Allemagne a commencé à nous grignoter malgré la déclaration claire de notre gouvernement « Les troupes nazis n'étaient pas la bienvenue sur notre territoire et il était hors de question qu'elles s'y installent, la Norvège résisterait à l'assaut ». Pourtant... La résistance n'a pas été une puissance de frappe, des soldats norvégiens se rendaient sans se battre, la progression des Allemands a continué et ils sont arrivés jusque Telemark, dans notre village.







A suivre...
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