[Galek - Oh, ça ira.]

Prompts : J'ai peur de ta gentillesse, elle promet tant de bonheurs...
Note : P’tit Galek simple carrément écrit sur la chanson « ça ira » xD

Aleksey était assis sur le canapé, Gary dans sa cuisine à vouloir « améliorer ton régime alimentaire, comment fais-tu pour manger autant de pâtes et de plats cuisinés ? Cela ne te donne pas des maux d’estomac à force ? ». Il réfléchissait.
Cela allait faire un mois qu’Aleksey avait accepté que Gary devienne son ami. Il l’était devenu bon gré malgré, mais finalement, Aleksey ne s’en plaignait jamais.

Il avait juste peur. Parce que c’était vrai non ? Aleksey avait peur, de s’attacher, que ça lui fasse mal. Et même si Gary avait su prouver que tout se passerait bien, que ça irait, Aleksey doutait encore un peu. Parce que c’était encore récent, que parfois il avait cette impression que Gary allait le lâcher pour rien. Pour une broutille. Parce qu’Aleksey continuait de faire souffrir les gens. Parce que malgré son amitié avec le journaliste, il continuait d’être cet enfoiré de première qui détestait les humains, quel qu’ils soient.
Il avait peur de cette gentillesse que Gary savait répandre juste par sa simple présence. Cette gentillesse, qui promettait tant de bonheur, qu’Aleksey n’était pas sûr de mériter. C’est vrai ça. Il n’était pas une bonne personne. Qu’est ce qu’il faisait avec un type plus gentil que la gentillesse elle-même ?
Aleksey y songeait, en fixant la télévision qu’il venait d’éteindre. Il n’y avait jamais rien d’intéressant à la télévision.

Il se leva de son canapé, curieux de voir ce que pouvais faire Gary. Ca sentait bon dans tout l’appartement, après tout. Bon, en même temps, l’odeur avait facile pour se répandre : l’appartement d’Aleksey était minuscule.
Il rentra dans la cuisine, et vit Gary, de dos, un tablier avec des motifs amusants, qui chantonnait en dansant tout en cuisinant. Il avait réussi à investir tout l’espace libre de la cuisine, remplissant même les bouts d’étagères vides avec des ingrédients dont il aurait besoin plus tard.
Aleksey cligna des yeux, et recula.
Aleksey éclata de rire, faisant sursauter Gary, qui manqua de renverser le plat qu’il tenait en mains. Il se retourna, l’air surpris sur le visage

- Oh, tu m’as fait peur, Aleksey.
- …Désolé… Mais…

Il secoua la tête, souris doucement. Gary sembla tiquer à ce sourire, manquant de s’asseoir, parce que c’était un sourire si naturel et honnête. Gary avait encore du mal à s’habituer à ceux là. Cette partie douce d’Aleksey qu’il adorait.
Aleksey rit encore un peu. Qu’importe s’il ne méritait pas cette gentillesse que Gary lui offrait.
Tant que Gary ne l’abandonnait pas, tant que Gary était là, à cuisiner de façon amusante, à l’embarquer tout un tas de déboires étranges, alors Aleksey voulait profiter de Gary.
Parce que c’est ce qu’il était non ? Un sale profiteur, qui exploitait les gens jusqu’à la moelle.
Sauf qu’ici, son exploitation ravissait aussi l’intéressé, sûrement.

Leur amitié venait à peine de décoller, et même si Aleksey savait que les doutes continueraient de l’envahir encore un peu, et bien tant pis. Il n’était pas prêt de vouloir fuir ce bonheur qui l’effrayait.
Au pire, il y aura des souvenirs, des jolis moments dans les tiroirs.

Fin.

oh ça ira :p
Le sourire d'Aleksey, ou comment faire perdre ses moyens à Garynou