Shydo Callahan, perso rp de Gakuen After Alice - Mère.

Prompt : Maman, je suis adulte maintenant
Note : Ça me fait bizarre de voir Shydo-piou aussi froid t_t, et parler aussi bien aussi t_t.

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Il avait grandi, ses cheveux étaient un peu plus long, il avait toujours les cicatrices laissé par ce maudit chat, et il était plus mature. Il ne braillait plus pour un rien, et était beaucoup plus calme au niveau des bêtises. Il réfléchissait avant d’agir. Il n’ennuyait plus tellement le monde par pur plaisir d’enfant. Par contre, il restait énergique et très gentil.
Shydo avait dix-sept ans, et vivait avec son frère Niall, à l’académie Alice. Il le protégeait plus que tout, pour qu’il ne lui arrive rien, comme il l’avait toujours fait.
Beaucoup de choses avaient changé chez lui.

Mais il restait une chose qui ne changerait jamais. Son regard envers ses parents. Son père était mort dans un accident de voiture, alors il ne restait que sa mère, si méprisante envers lui, qui après avoir découvert qu’il maîtrisait les couleurs, le détestait et le voyait comme un monstre.
Ce jour là, pour faire bonne figure dans le monde people, elle alla le voir. Son fils était devenu un artiste après tout, un peintre célèbre, qui vivait pourtant encore dans cette académie, le temps de finir ses études.
Quand elle arriva devant lui, Shydo fixa cette femme qu’il n’avait plus vu depuis des années, et avec un air froid, il lui fit :

- Mère, je suis un adulte maintenant. Dans peu de temps je serais majeur aux Etats-Unis. Ce jour là, le lien qui me tenait à vous sera brisé, et j'en serais le plus heureux. Vous êtes venu ici pour prendre des nouvelles de moi, histoire que les magazines parlent mieux de vous, j'en suis sûr. Mais mère, vous n’êtes rien pour moi comme je ne suis qu’un monstre pour vous. Le jour où votre empire chutera, et que vous viendrez en me suppliant, je rirais sous votre nez, et m’en irais sans un mot. Je vous haïs comme vous l’avez voulu. Ainsi, mère, disparaissez de ma vue, et n’en revenez jamais.

Shydo était bien plus froid que lorsqu’il parlait avec Waku. Dans ces moments là, il possédait un petit air mignon, ou un air énergique comme d’habitude, et il sautait, riait, souriait. Mais devant cette femme, dont il avait du mal à appeler mère, il ne pouvait pas.

- Et surtout, ne tentez pas de récupérer mon petit frère. Lui aussi est un monstre n’est ce pas ? Il est autiste, quelle infamie, c'est ce que vous pensez. Je m’en occuperais tout seul, en ce cas.

Lui qui d’habitude racontait des blagues, était glacial, plus qu’il ne l’avait jamais été.
Sans même lui adresser un seul sourire, Shydo s’en alla des yeux de sa mère, qui, dévastée, compris qu’elle avait fait une grave erreur, vu que sa réputation était finie, si même son fils ne la reconnaissait même plus comme étant sa mère.
Mais c’était bien fait pour elle. On ne traite jamais son enfant de monstre, si on ne veut pas que des années plus tard, il nous voit de la même façon. Comme un monstre immonde.

Fin.