Fandom : Teen Wolf
Prompt : Qui a trafiqué le temps ?
Note : pas de spoil, sterek
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Stiles se demandait qui avait pu trafiquer le temps ainsi. Parce qu’il y avait forcément qui avait joué avec les aiguilles de l’horloge de la vie et Stiles était maintenant tellement habitué au surnaturel qu’il était persuadé que cela ne pouvait être dût qu’à quelque chose d’anormale.
Le temps devenait trop lent, tellement tellement lent, par moment, et Stiles le voyait bien, il avait beau regardé les aiguilles de sa montre, les secondes semblaient parfois comme arrêtées. Il avait l’impression que le temps se paralysait, comme s’il était malade.
Et puis parfois il passait si vite, trop vite, beaucoup beaucoup trop vite. Se pressant comme s’il faisait la course contre lui-même, tel le lapin dans Alice qui criait « je suis en retard, je suis en retard » et courait sans trop savoir lui-même où il allait.
Einstein lui aurait parlé de la relativité, mais Stiles savait que ce n’était pas la relativité. La relativité était moins brusque, plus douce, elle t’emmenait avec elle, t’ennuyait pendant les cours et t’empêchait de respirer quand tu t’amusais, la relativité s’allongeait et se raccourcissait à volonté, mais pas à ce point. Jamais à ce point.
La preuve, Stiles avait regardé deux fois l’horloge dans ces moments où tout passe trop vite et une heure s’était écoulée. Une heure complète. Ce n’était pas possible.
Quelqu’un avait trafiqué le temps, quelqu’un ou quelque chose.
Stiles tapait sur sa montre qui pourtant fonctionnait très bien comme pour la forcer à aller plus vite, plus tard il taperait dessus pour essayer de l’arrêter.
Derek avait remarqué son petit manège et l’avait interrogé, alors Stiles lui avait fait part de sa théorie.
- Tu connais un monstre qui trafique le temps ?
- Oui. Avait répondu Derek.
- Ah oui lequel ?
Derek s’était approché de Stiles, avait embrassé la commissure de ses lèvres, fait glisser ses cheveux derrières son oreille avec sa main et frotté son nez contre sa joue. Finalement il avait murmuré :
- L’amour.
Et Stiles le cœur battant avait ignoré sa montre et le temps, ce temps maudit qui passait trop vite quand il se perdait dans les bras de Derek et trop lentement quand il en était éloigné. Il embrassa Derek et accepta sa réponse.
L’amour trafiquait le temps.
Fin.