Prompt : Ciel, mon mari
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A présent que Gwen et Arthur étaient ensembles et mariés, Merlin enrageait dans son coin, après tout, il aurait aimé avoir le prince pour lui. De fait il lui envoyait dix fois plus de piques que d’habitude, et ça y allait par tous les noms d’oiseaux possibles : « sa Majesté le pigeon » « Prince Fier comme un coq » « Futur crâne d’œuf, déjà crâne creux » etc.
Même Arthur se demandait ce qu’il se passait dans la tête de son valet, et il décida donc de lui demander :
- Mais qu’est ce qui t’arrives en ce moment, Merlin ?
- Rien du tout, votre Altesse.
Il lui offrait un sourire qui ne voulait rien dire, parce qu’il était plus faux que les mimiques de Morgana. Et même ses insultes semblaient pleines de rage et de reproches. Alors Arthur lui demanda des explications, insista, pleins de fois, et obtint enfin la vérité.
Merlin l’aimait. Alors, le prince, qui dans toute sa fierté d’homme et son amour pour Gwen, aurait pu dire non, le repousser, lui dire qu’il était fou, préféra faire l’inverse et l’embrasser.
Parce qu’Arthur l’aimait aussi, sûrement, quelque part dans le fond, sinon il n’aurait jamais fait ça.
Ce fut à ce moment là que Guenièvre eut la bonne idée d’ouvrir la porte :
- Ciel, mon mari, dans les bras d'un autre !
C’est ainsi que Gwen découvrit le pot au roses alors qu’il venait d’ailleurs de commencer à être quelque chose.
N’empêche qu’après cette révélation, Arthur promis amour et fidélité à Gwen, mais ça ne l’arrêta pas de faire des gros sous-entendus par le regard et les gestes envers Merlin. Après tout, Guenièvre ne faisait-elle pas la même chose ?
Fin.