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[Les 100 - UA] Les barres de chocolat (12)

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Maliae
Maliae
Piou piou piou piou piou piou piou piou piou piou
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Date d'inscription : 30/07/2012

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MessageSujet: [Les 100 - UA] Les barres de chocolat (12) [Les 100 - UA] Les barres de chocolat (12) Icon_minitimeMer 22 Aoû - 17:09

Pas relu.

***

12. Première bière.

Jasper.

Je regarde Murphy avec l’air étonné :
- Ma tante est là, dis-je.
- Je sais c’est elle qui m’a ouverte.
- Je croyais que…
Il me coupe :
- On s’en fout, allez viens.
Il me tend sa main et je le fixe un moment puis finalement je me lève de mon lit et prend sa main tendue pile au moment où mon estomac résonne.
- Je crois que t’as faim, se moque Murphy.
- Ouais, j’ai pas trop mangé ces derniers jours.
Il secoue la tête :
- Allez viens je vais te faire un truc à manger chez moi.
Je hoche la tête et je le suis. Il me cuisine des pâtes aux œufs alors que sa mère dort sur le canapé. Comme d’habitude je ne fais pas de remarque malgré les bouteilles vides sur le sol. Murphy suit juste mon regard et soupir :
- T’a quelque chose à dire ?
- Non rien.
- Tant mieux, tais toi.
Je hoche la tête et mange, en regardant ailleurs. Le silence règne un instant avant que Murphy ne reprenne la parole :
- Tu m’en veux pas ?
Je sais de quoi il parle, du baiser. Je fais grincer la fourchette dans l’assiette et secoue la tête :
- Non. Je t’en ai voulu genre une heure ou deux, puis je me suis dit que c’était stupide.
- Alors pourquoi t’es pas revenu ?
- Je faisais le mort.
Je lui explique alors que je déprimais et que j’avais envie de rien et que de toute façon j’avais l’impression que tout le monde s’en foutait.
- Sauf moi, dit-il, sauf moi et Monty.
- Monty doit me détester.
- Je crois pas qu’il te déteste, je crois plutôt que c’est l’inverse.
- Tu penses ?
Murphy hoche doucement la tête et il s’approche de moi pour tapoter mon crâne :
- Il t’adore Jasper, t’inquiète pas.
- Il voudra plus me voir.
- Bien sûr que si.
- De toute façon j’ai plus le droit de le voir.
- On va trouver une solution pour ça.
- Vraiment ?
- Ouais, vraiment. C’est pas ton genre de baisser les bras.
Je baisse la tête et joue avec mes pâtes un moment avant de marmonner :
- Je me sens fatigué, engourdis.
- T’as besoin d’un remontant.
- Je crois.
Murphy sourit comme s’il avait une idée et je marmonne :
- Je sais pas si c’est une bonne idée de te suivre dans un de tes plans pouraves.
- Tu préfères pourrir chez toi sur ton lit ?
À bien y réfléchir ? Pas du tout.
- Okay, alors dis-moi ce qu’on va faire ?
Il ouvre le frigo et sort des bières.

xxx

Murphy.

Jasper pédale jusqu’à la forêt et je porte le sac à dos derrière lui. Ma mère va péter les plombs quand elle va découvrir qu’une partie des bières a disparu, parce que je suis sûr que ça, elle le remarquera. Mais bon, quelle idée de laisser trainer de l’alcool devant des enfants aussi ? Des enfants totalement inconscients comme Jasper et moi en plus. Je ricane dans le dos de mon ami et il penche la tête en arrière pour me regarder quelques secondes :
- Qu’est-ce qu’il y a ?
- Rien. Avance.
Ça c’est sûr qu’on va se marrer.

On pose le vélo dans un coin tranquille sans trop de passage. Je ne sais pas pourquoi mais aujourd’hui il y a beaucoup de monde près du lac. Comme un fait exprès. On va sous des arbres où il n’y personne et j’ouvre mon sac.
- On va pas s’embrasser hein ? Demande Jasper.
- Non. Aucun risque.
- Okay.
Je sors une bouteille de bière et je l’ouvre avec le décapsuleur avant de la tendre à Jasper :
- Tiens.
Je m’en ouvre une à mon tour, et on trinque en tapant nos deux bouteilles. Jasper boit le premier une grosse gorgée, puis il grimace :
- C’est bien dégueulasse.
- On s’en fout, on boit pas pour le goût.
- On boit pour quoi alors ?
Je cogne mon front contre le sien :
- Tu poses vraiment la question ? Idiot.
Il hausse les épaules et prends une autre gorgée.
- J’ai jamais été bourré, dit-il.
- Ben j’espère bien, on n’a que onze ans.
- Je croyais que tu faisais ça souvent, t’as l’air d’être un habitué…
- À cause de ma mère ?
- Juste parce que t’a l’air de savoir ce que tu fais.
- Je sais pas du tout ce que je fais, mais j’en ai marre de tout ça, j’ai envie de tout envoyer péter, de tout balancer.

xxx

Jasper.

Murphy se confie à moi et je lève un sourcil surpris :
- Pas toi ? Demande-t-il.
- Si carrément.
- Alors envoyons tout péter !
- D’accord.
Et je bois, et il boit. Au bout d’une moitié de bière j’ai déjà la tête qui tourne et à la fin, je me sens super bizarre, un peu hilare. Il m’en ouvre une deuxième que j’accepte.
- Tu bois vite mon grand, dit-il.
- Toi aussi mon petit.
Ça nous fait marrer et je crois qu’on est déjà bourré. Ça se confirme quand je me met à crier :
- Mon oncle et ma tante s’en foutent de moi, si je crevais ça les arrangerait parce qu’ils auraient un poids en moins.
Ça se confirme encore plus quand c’est Murphy qui parle :
- Ma mère est une grosse alcoolo, elle est tellement accro que si je disparaissais elle ne le remarquerait même pas.
Je le prends dans mes bras puis je me recule de peur que Monty arrive derrière nous et pense que je le trahis. Déjà que je suis encore en train de le trahir. Les premières expériences, je les fais toutes avec Murphy. Quand on a fini notre deuxième bière on s’arrête là et on se met à chanter n’importe quoi et à rire comme des idiots. On ne sait même pas ce qu’on raconte mais ça nous paraît à mourir de rire. En tout cas moi, ça me paraît à mourir de rire. Je me marre, je me marre, je me marre. Je suis incapable de me calmer.
Je comprends pourquoi les gens boivent si ça fait rire ainsi. J’ai la tête qui tourne et je pige plus grand-chose à ce qu’il se passe autour. Je tapote le dos de Murphy. Il tapote mon dos en retour. On recommence à rire bêtement. Je peux pas dire que je me sens bien, je me sens surtout comme si j’étais dans un manège lancé à pleine vitesse et que c’était vachement youhou.

xxx

Je crois que quelqu’un nous parle. Mais impossible de l’écouter.
- T’as une tête de carotte, je lui dis.
Jasper rit de plus belle. Il a l’air de bien se marrer. C’était le but je crois, à moins que y ait pas de but à part de faire chier les adultes autour de nous. D’envoyer chier tout le monde, ma mère, son oncle et sa tante, tout le monde.
- Les enfants, qu’est-ce que vous faites ?
Voilà ce qu’on nous demande.
- Vous avez bu ?
On regarde nos bouteilles et j’essaye de les planquer dans mon sac, trop tard. On continue quand même de rire avec Jasper parce que c’est drôle. Même si on ne sait pas bien ce qui est drôle à dire vrai.
- Faut qu’on se barre, me souffle Jasper, on s’est fait pécho.
Je hoche la tête. Mauvaise idée. Je me relève et lui aussi, on s’accroche l’un à l’autre, parce que la terre tourne vachement.
- Désolé tête de carotte on va rentrer chez nous.
- Vous êtes sûr que ça va ?
- Tête de carotte, laisse-nous tranquille, fait Jasper, sinon on t’épluche et on te mange.
Ça me fait marrer comme jamais.
Tête de carotte essaye de nous retenir, je ne sais pas si c’est par inquiétude pour nous ou pour autre chose mais Jasper et moi on récupère le vélo et on se barre. Même si le vélo va pas très droit et que ça nous fait encore marrer.
- Tu sais plus conduire Jasper, t’es bourré.
- T’es bourré aussi !
Puis il continue à pédaler n’importe comment. On titube mais à vélo.
- Eh Jasper, c’est pas par là les barres.
- Je sais bien, on va chez Monty.
Oh oh… Mauvaise idée. Je crois.
- T’es sûr ?
- Ouais on va lui chanter une chanson et il va plus m’en vouloir.
- Une chanson ?
- Ouais carrément !
Ça me fait rire :
- Okay allons chez Monty !
Ça va sûrement être fun. D’ailleurs j’oublie pourquoi c’était une mauvaise idée à la base.

Jasper sonne dix fois au portail avant qu’on nous ouvre, puis il pédale en rond dans le jardin avant de se diriger droit vers la fenêtre où doit se trouver la chambre de Monty. Puis il se met à chanter comme il a dit :
- Oh Monty mon meilleur ami il faut pas que tu m’en veuilles et que tu sois triste parce que le seul que j’ai envie d’embrasser en vrai c’est pas du tout Murphy.
Je lui donne un coup de coude :
- Elle rime pas du tout ta chanson mon pote.
Il se marre alors qu’on ouvre la fenêtre et que Monty apparaît, l’air totalement halluciné. Jasper tend les bras vers lui et Monty au lieu de se réjouir se bouche le nez.
- Putain, me dites pas que vous avez bu !
Jasper se marre :
- Eh siiiiii ! Comment t’as deviné ?
Alors je vois Monty se rembrunir plutôt que se réjouir.

xxx

Monty.

Pendant une seconde, je suis heureux de voir Jasper sous mes fenêtres. Jusqu’à ce que je réalise que quelque chose cloche complètement. Quand j’ouvre la fenêtre que je les vois tituber lui et Murphy, que je sens leur haleine, je pige et ça m’écœure. Je vois qu’ils continuent de s’amuser ensemble. Génial. Je me sens juste furieux.
- Jasper casse-toi de chez moi.
- Q… Quoi ?
- Casse-toi putain, tu crois que ça va jouer en ma faveur si ma mère te surprend complètement bourré sur notre pelouse ?
- M… Mais… Je voulais te chanter une chanson.
Murphy intervient :
- Lui parle pas comme ça, c’est ton meilleur ami non ?
- Mais barrez-vous putain, mes parents vont pas tarder, ils vont péter un câble s’ils vous voient.
Jasper a l’air triste tout à coup et hoche la tête. Il reprend son vélo :
- Bien sûr, je veux pas que tu ais des problèmes mon petit Monty.
- C’est pas moi qui aurai des problèmes si mes parents vous vois bourrés, croyez-moi.
Et je le sais. Ma mère est capable de faire quelque chose de vraiment méchant. Jasper remonte sur son vélo et Murphy derrière lui et j’ai envie de vomir de les voir ensemble :
- Jasper !
- Quoi ?
- Ça ne me fait pas plaisir ce que tu fais, ça me rend triste. Vraiment.
- Je… Je suis désolé.
Alors qu’il riait, il a l’air sur le point de pleurer et je regrette mes paroles. Et en même temps pas du tout.
- Jasper, vite, s’il te plaît. Pars !
Je vois mon meilleur ami s’éloigner sur le vélo pendant que Murphy me crie :
- Tu n’es qu’un abruti Monty.
Et j’ai bien l’impression qu’il a raison.
Je referme ma fenêtre et soupire. J’espère que personne n’a rien remarqué, j’espère que s’ils ont remarqué, ils cafteront pas à mes parents.

Bien sûr mes espoirs sont rendus à néant quand ma mère rentre dans ma chambre, les poings serrés sur les hanches.
- Des enfants des barres sont venus complètement bourrés dans notre jardin.
- Ah bon ?
- Monty…
- Je ne sais pas, je suis enfermé dans ma chambre, tu l’as oublié ?
- Si c’était Jasper je te jure que je vais porter plainte pour violation de propriété privée.
Je tique mais je continue de mentir :
- Je ne sais rien de cette histoire.
- Monty ! Ne me mens pas.
- Je ne mens pas. Je ne sais pas qui c’était. Je n’ai rien vu et rien entendu. Peut-être que ce sont tes serviteurs les menteurs !
Je ne vois pas la claque venir, je la sens juste quand elle atterrit sur ma joue.
- Je n’aime pas ton ton jeune homme.
Je me tais.
- Si jamais c’était Jasper… Répète-t-elle, je le saurai.
Je reste silencieux. Elle sort finalement de ma chambre.

Je me sens épuisé quand mon père vient à son tour dans ma chambre.
- Ta mère est furieuse.
- Je ne suis pas responsable des gens bourrés qui viennent sur nos pelouses, dis-je.
- Elle est persuadée que tu lui caches quelques choses.
Je crois les bras, hausse les épaules et regarde ailleurs. Mon père s’assoit sur le lit à côté de moi et soupire :
- Je ne pensais pas que tu rentrerais si vite dans la crise d’adolescence.
Il dit ça avec un ton amusé mais ça ne m’amuse pas.
- T’es venu pour chopper des infos ? Parce que j’ai dit que je savais rien.
Il montre ses paumes en signe d’abandon.
- D’accord tu ne sais rien. Comment tu te sens ?
- Fatigué.
Sa main se perd dans mes cheveux tendrement.
- Je vais parler à ta mère, dit-il, je vais essayer de la calmer.
- Bonne chance, marmonné-je.
Plutôt que de l’énerver, ça le fait rire :
- Ah Hannah a beaucoup de caractère, dit-il avec amusement. Mais ne t’inquiète pas, tout va s’arranger.
Beaucoup de caractère c’est pas peu dire, mais je préfère me taire et hocher la tête. Je ne suis pas aussi optimiste que mon père, je ne pense pas que ça va s’arranger si facilement même si j’aimerais.
Mon père me laisse enfin seul et je m’allonge, le bras en travers de mes yeux. Jasper a vraiment merdé sur ce coup et je lui en veux d’être allé boire avec Murphy pour débarquer dans mon jardin complètement saoul. Mais en même temps, j’aurais voulu qu’il reste et qu’on rigole ensemble. J’aurais même voulu boire avec eux pour savoir ce que ça faisait de lâcher prise. De pas être le fils parfait.
Je pousse un gros soupir, je me demande comment les choses vont évoluer maintenant.

xxx

Jasper.

J’accroche mon vélo mais il me faut m’y reprendre à trois fois avant d’y arriver. Murphy reste silencieux à côté de moi à attendre. Il me raccompagne ensuite jusqu’à mon appart et on prend exceptionnellement l’ascenseur parce que les marches n’arrêtent pas de bouger. On est accroché l’un à l’autre, bras autour des épaules, mais on ne rit plus, on ne chante plus et je me sens beaucoup plus déprimé. J’ai vraiment envie de pleurer maintenant.
- C’est nul de boire, grommelé-je.
- Hm.
- Je le ferai plus jamais.
Murphy soupire :
- C’est peut-être pas plus mal, dit-il, ça t’évitera de finir comme ma mère.
Je m’accroche plus fort à lui, parce que ses paroles sont douloureuses. Une fois devant chez moi on se relâche. Murphy demande :
- Tu vas pas me détester, pour ce qu’il s’est passé ?
Je secoue la tête, mauvaise idée, ça me donne la tête qui tourne.
- C’est ma faute, dis-je. T’en fais pas. Et on aura bien rigolé, avec monsieur carotte.
Petit rire de la part de Murphy.
- Ouais, monsieur carotte.
J’ouvre la porte et rentre dans l’appartement :
- A plus Murphy.
- A plus Jasper.
Et je ferme la porte pour me mettre à pleurer.

xxx

Murphy.

Je rentre chez moi, épuisé et toujours un peu saoul. J’ai la tête qui tourne, je marche pas très droit et je me retiens au mur. Je ne m’attends pas à trouver ma mère, assise sur une chaise, en train de m’attendre. Ou en tout cas, elle donne l’impression qu’elle m’attendait. Il n’y a pas de bière sur la table devant elle et quand je l’aperçois, nos regards se rencontrent et elle fronce les sourcils.
- J’ai remarqué qu’il manquait des bières, dit-elle.
Bien sûr, il n’y a que ça qui l’intéresse.
- J’irai en racheter, dis-je en soupirant.
- John, ce n’est pas pour ça que je te dis ça.
Je hausse les épaules et me sert un verre d’eau pour essayer de calmer mon tournis.
- C’est pour quoi alors ?
- Tu les as bus ces bières ?
- Ouais.
Ma mère se pince le nez et prend mon bras pour que je la regarde :
- John, c’est vraiment mauvais.
J’ai un reniflement méprisant :
- C’est toi qui me dis ça ? Tu le fais tout le temps.
- Tu es trop jeune pour ça.
- Je suis trop jeune pour boire mais pas pour ramasser derrière toi.
Elle serre plus fort mon bras et je la fusille des yeux.
- John, je suis ta mère et…
- Ne sois pas ma mère juste quand ça t’arrange, lui crié-je dessus.
Je fais un geste brusque pour qu’elle lâche mon bras et essaye de courir jusque dans ma chambre, où je ferme la porte, avant de m’écrouler sur mon lit totalement déprimé.

Quelques temps plus tard quelqu’un frappe à ma porte. Je me dis que c’est ma mère, alors je ne lui dis pas d’entrer, je n’ai pas envie de la voir, mais la personne qui rentre n’est pas ma mère, c’est Bellamy.
- Qu’est-ce que tu fous là ?
- Ta mère s’inquiète pour toi et elle est venue me chercher. Elle sait que tu veux pas lui parler et elle se dit que tu me parleras à moi.
Je me tourne sur mon lit pour lui montrer mon dos alors que Bellamy s’approche et s’assoit à côté de moi.
- J’ai pas envie de parler.
- Tu as bu ?
- J’ai dis que…
- Est-ce que tu as bu ? Me coupe Bellamy.
- Oui. Deux bières.
Un silence pesant s’installe et je finis par me tourner vers Bellamy pour le regarder, d’une voix très douce il me demande :
- Pourquoi tu as fait ça Murphy ?
- Je sais pas. Je répond.
Bellamy me fixe en silence jusqu’à ce que j’ajoute :
- Je voulais savoir ce que ça faisait. Je voulais savoir… Je… Pourquoi est-ce qu’elle boit autant, qu’est-ce que ça apporte ?
Je me mets à trembler, mes poings se referment sur ma couverture. Bellamy n’a pas de réponse à m’apporter, même moi ça ne m’a pas apporté de réponse de boire. À la place, il ouvre doucement ses bras et je craque. Je me jette sur lui pour m’y blottir. Et sans doute à cause de l’alcool, j’éclate en sanglot.

À suivre.
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