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Felis Felicis4 - SPN, pas de spoil, destiel

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Maeve
Maeve
Je suis ton père Luke
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Date d'inscription : 17/08/2012

Felis Felicis4 - SPN, pas de spoil, destiel Empty
MessageSujet: Felis Felicis4 - SPN, pas de spoil, destiel Felis Felicis4 - SPN, pas de spoil, destiel Icon_minitimeDim 19 Juil - 17:20

Fandom: Supernatural.

Disclaimer: Rien n'est à moi. Very Happy

Prompt: Il jeta un regard inquiet en direction de la fenêtre.

Couple: Destiel. Là pour le coup. :'D

Note: Sur la fin c'est niaiiiis. :')

Bonne lecture!




Felis Felicis - Chapitre 4

.

Castiel ne cessa pas d'être bizarre, et Dean ne cessa pas de le voir.

Bien au contraire.

Maintenant, à chaque fois que Dean regardait par la fenêtre, presque avec inquiétude, il s'attendait à le voir. Parfois, Castiel ne s'occupait pas de lui et jouait dans son coin. En le voyant courir après les papillons ou chasser les oiseaux, sautant de toit en toit, Dean était forcé de se rappeler qu'il était vraiment jeune, lui aussi : la plupart du temps, Castiel avait un comportement tellement solennel et calme, en-dehors de son côté Castellien bizarre, que Dean avait tendance à l'oublier.

Mais le plus souvent, Castiel ne jouait pas dans son coin, et observait Dean.

Il l'observait tout le temps.

Dès qu'il faisait une pause, il venait s'allonger près du rebord le plus proche de Dean, qu'il y eût du soleil ou - grand blasphème par cette saison automnale - même de l'ombre. Il roulait sur le dos, faisait des pirouettes pour attirer son attention. Parfois, et Dean aurait pu le jurer, il jouait exprès dans le champ de vision de Dean, bien en vue, pour montrer combien il s'amusait bien en haut de son toit. Comme pour faire venir Dean à lui, le pousser à le rejoindre.

Sauf que Dean n'avait pas le droit de sortir.

D'autres fois, Dean le voyait les yeux dans le vague, immobile et plongé dans ses pensées. Ces fois-là, Castiel semblait affreusement triste et seul, et si jamais il surprenait le regard de Dean sur lui son visage s'allumait brusquement, comme éclairé par Mère Lune, ses lèvres se retroussant en son demi-sourire de chat.

La plupart du temps, cependant, Castiel était juste agaçant.

Dean était installé avec Sam sur le canapé, en face de la Boîte Parlante appelée télévision. Sam regardait l'une de ses séries policières préférées et montrait à Dean du doigt un Chat Sans Poils poursuivant une version Chat femelle dans la rue, se cachant derrière les poteaux et les murs pour ne pas être vu. Dean interrompit sa toilette pour écouter ce qu'il avait à dire :

- Tu vois, Dean? Quand on aime quelqu'un, ce n'est pas bien de le suivre comme ça sans son accord. Même quand on ne l'aime pas, en fait. Et même quand ce n'est pas une femme. Cet homme, là, c'est un stalker. Et les stalkers, c'est flippant. Pas recommandable, et punissable par la loi.

Sam se tourna alors vers Dean avec sérieux, mais Dean ne l'écoutait déjà plus :

- Tu comprends maintenant, Dean? Pourquoi tu ne dois pas me suivre jusque dans les toilettes?

Dean continua de se laver les oreilles.

- Hé, tu m'écoutes?

Castiel était donc un Stalker.

Bien.

xxx

xxx

Quelquefois, quand Sam sortait faire les courses ou était à la fac, Dean et Castiel parlaient. Dean était devenu assez grand et lourd pour tirer la chaise jusque devant la fenêtre si jamais elle était rangée sur le côté; c'était facile, alors, de grimper dessus pour atteindre la fenêtre.

Quand Castiel était sur le toit, il avait appris à se rapprocher quand il entendait le bruit de la chaise qu'on tirait au sol. Leurs habitudes, doucement, changeaient.

Dean se tenait sur ses pattes arrière, pattes avant sur le rebord de la fenêtre :

'Tu devrais faire attention, Castiel. Tu es jeune, toi aussi. Tu pourrais glisser du toit. Sam me dit tout le temps que c'est dangereux.'

Castiel pencha la tête sur le côté, et ce qu'il y avait vraiment de "flippant" dans son comportement, en fait, c'était combien ce comportement devenait vite familier :

'"Sam". Tu en as déjà parlé. C'est ton propriétaire?'

Le poil de Dean se hérissa avec indignation :

'Non. C'est mon frère.'

'Oh.'

Le regard de Castiel se porta vers ce qu'il pouvait voir de l'intérieur du petit appartement de Sam, et Dean crut lire quelque chose de nostalgique dans son regard :

'Je vois... C'est bien, il tient à toi et te protège.'

Dean se rengorgea :

'Tout comme je le fais moi.'

Castiel émit un son amusé, battant sa queue, ses yeux se refocalisant sur Dean en pétillant :

'Je n'en doute pas une seconde.'

Dean sentit une étrange chaleur le cuire de l'intérieur, de la tête aux pieds, comme s'il se changeait brusquement en cette Montagne Cracheuse De Feu qu'il avait vue un jour dans un documentaire de Sam sur l'Ordinateur.

Castiel piétina de ses pattes avant, comme il le faisait toujours quand il semblait souhaiter de rapprocher de Dean et ne pouvait le faire, son visage plissé :

'Dean. Tout va bien?'

Dean se figea aussitôt, sa voix pas du tout plus aiguë que d'habitudes'ilvousplaît :

'Oui. Parfait.'

Le front de Castiel fit une ride, sceptique, mais Dean ne laissa pas l'autre chat l'analyser :

'Et toi, alors? Quelqu'un pour veiller sur toi? ...Un "propriétaire", peut-être?'

Castiel ne changea pas d'expression, clignant des yeux :

'...Pas de propriétaire, non. Mais un Père. Toi, tu as un Frère, et moi un Père.'

Dean détendit sa queue autour de ses pattes. Il était content que Castiel eût quelqu'un :

'C'est bien, au moins tu n'es pas tout seul...'

Mais en relevant la tête, il vit que Castiel s'était figé, des nuages dans ses iris.

'...Castiel?'

Castiel cligna de nouveau des paupières :

'...J'avais oublié que j'avais quelque chose à faire, Dean. Il faut que je rentre.'

Et sans plus de cérémonie, Castiel disparut, comme les ninjas que Sam disait ne pas regarder à la télévision.

Dean resta immobile plusieurs secondes.

Qu'est-ce qu'il s'était passé?

xxx

xxx

Un événement changea encore tout, dans les intéractions entre Dean et Castiel. Un événement balaya les bases fragiles qui avaient déjà été construites pour enfoncer des fondations au sol, plus solides et plus profondes qu'aucun des deux chats n'aurait pu le prévoir.

Sam était en retard.

Sam rentrait toujours, toujours avant le coucher de soleil, ne ratait jamais une seconde de son émission culinaire, et là l'Horloge Interne de Dean lui disait que l'émission était passée, que Sam aurait dû être ici et déjà manger, et le soleil mourait en couleurs ocres et violettes à l'horizon des toits.

Sam n'était pas là, et Dean faisait les cent pas dans le salon, enfermé et mort d'inquiétude. Sam n'était pas là, et Dean ne pouvait rien faire.

Et puis le regard de Dean tomba sur la fenêtre toujours ouverte.

...Non. Dean n'était pas enfermé. Il pouvait sortir.

S'il sortait sur les toits, il verrait mieux, plus loin. Peut-être qu'il pourrait retrouver Sam? Rien que pouvoir le voir arriver le rassurerait. C'était tout ce qu'il voulait, vraiment : s'installer sur les toits et observer. C'était facile. Castiel le faisait tout le temps.

Mais Sam avait dit que c'était dangereux de sortir par la fenêtre, qu'il ne fallait pas.

Mais Sam n'était pas là.

Décidé, Dean grimpa sur la chaise, comme il l'avait fait des centaines de fois maintenant. Et puis, il sauta sur le rebord de la fenêtre.

Wow. C'était haut, et étroit. Il y avait un peu de vent, mais pas assez pour le destabiliser, et Dean sentit ses pattes raffermir leur prise.

Moins d'un mètre. Le rebord du toit le plus proche était un peu plus haut encore, mais à moins d'un mètre. Quand Dean avait sauté sur la tapisserie, avant de se faire gronder, il avait sauté beaucoup plus haut et loin que cela.

Dean prit une profonde inspiration, pour se donner du courage.

Et puis, il se lança.

Il atterrit sur le toit sans problème, roulant sur lui-même. Cela n'avait pas été son atterrissage le plus gracieux, mais il avait réussi sans difficulté, et il ne put s'empêcher de sauter sur place, content de sa prouesse et poussé par l'adrénaline.

Machinalement, il regarda autour de lui. Avant de sauter, il s'était dit que peut-être il verrait Castiel, peut-être que l'autre chat l'aurait aidé à chercher Sam; il aurait dû se douter qu'il ne le verrait pas : Castiel se montrait rarement une fois le soleil couché.

Dean laissa son regard courir sur le sol à ses pieds. Il n'avait jamais senti l'odeur de Castiel aussi forte qu'il la sentait actuellement, ici sur ce toit.

Il se laissa sourire :

'Dommage, Castiel. Tu cherches toujours à m'attirer ici, et maintenant que je suis là toi tu n'y es pas. Tant pis pour toi.'

Dean s'élança sur le toit d'après, courant à toute vitesse. La lumière faiblissait de plus en plus, mais Dean n'en serait pas gêné, il voyait très bien dans le noir. La pensée de se confronter aux animaux nocturnes l'excitait, même.

Dean se força à se calmer : il était là pour Sam.

Sam.

Dean s'immobilisa. Le vent soufflait toujours dans ses poils, et ses bourrasques quand il courait avaient quelque chose d'addictif; mais Dean résista facilement à ses appels de liberté : il était en mission, et rien ne l'empêcherait de retrouver Sam. Rien.

Dean plissa ses yeux verts. Il reconnaissait au sol l'entrée de l'immeuble, loin, très loin sous lui. Sam plaisantait toujours en disant que Dean retombait sur ses pattes quoi qu'il arrivait, mais Dean lui-même savait que cela ne serait pas le cas s'il tombait de cette hauteur.

Dean voyait la rue qui se dépliait devant l'immeuble, ses recoins sombres. Plus loin, dans l'avenue qu'il pouvait apercevoir entre les bâtiments d'en face, éclairée par de grands lampadaires éblouissants, des gens passaient encore; mais cette ruelle particulière, près de leur immeuble, était déserte à l'heure actuelle. Déserte excepté pour un autre chat, qui fouillait une poubelle.

Dean était tenté de l'appeler depuis son poste, pas certain qu'ils pourraient parfaitement s'entendre l'un l'autre à cette distance, quand un rire inimitable résonna dans le silence.

Dean se redressa aussitôt en direction du son, ses oreilles tendues, aux aguets.

De l'obscurité de cette petite rue émergea Sam, une fille à son bras. Le chat, pris par surprise, s'enfuit avec un miaulement effrayé et la fille s'agenouilla aussitôt, cherchant à le rappeler, un ton d'excuse dans la voix.

Sam rit encore plus à l'air désolé de la fille, ses yeux rétrécis; totalement insouciant.

Maintenant que Dean y faisait attention, il ne marchait pas très droit.

Dean tordait son cou au-dessus du vide pour voir, le plus près possible. Sam ne semblait absolument pas inquiet, et il avait un air bizarre : avait-il oublié Dean?

Dean se figea. Ses yeux tombèrent sur ses pattes avant, qui dépassaient un peu du rebord. Sam rit encore et le rire, qui d'habitude n'apportait à Dean que du bonheur, lui vrillait soudain les tympans; Dean avait l'impression que Sam avait ouvert sa poitrine en deux et serrait son coeur de chat entre ses doigts.

Sam... Avait oublié Dean?

Et puis soudain, un grand bruit de ferraille froissée retentit; Dean se rapprocha aussitôt du rebord, encore, le plus possible, tous ses sens en alerte. Sam avait frappé du pied dans une poubelle par mégarde et ses bras battaient l'air pour tenter de retrouver son équilibre. Il allait tomber! Face contre le béton, crâne ouvert, il allait tomber et Dean ne le reverrait plus jamais et Dean, Dean...

Dean eut à peine le temps de se rendre compte qu'il tombait lui-même. Ses pattes avaient quitté le sommet salutaire du toit, son cerveau branché sur Sam, son corps entièrement en chute libre.

Dean eut à peine le temps de se rendre compte qu'il tombait lui-même, parce que quelqu'un le rattrapa.

Des crocs se refermèrent autour de la peau tendre de sa nuque, des griffes s'enfoncèrent dans ses épaules. Dean ne tombait plus mais il n'était pas sauf, pas encore, et un poids tirait de toutes ses forces pour le ramener sur le toit, une masse noire et blanche aux yeux bleus meurtriers.

Dean atterrit enfin sur les tuiles. Il roula sur lui-même, le souffle coupé. Du sang coulait un peu de sa blessure à la nuque.

Dean releva les yeux pour rencontrer ceux de celui qui l'avait sauvé, et ce dernier se jeta aussitôt sur lui pour le plaquer sur le sol.

'Cas!'

Le chat noir et blanc était essoufflé, ses iris bleus flamboyants de rage, sa prise douloureuse sur ses épaules; il ne semblait pas réussir à contrôler ses griffes, elles rentraient et ressortaient sans cesse contre la peau de Dean, et Dean se dit que ça y était, c'était la fin. La colère de Cas était un feu dans la nuit, ses babines retroussées sur une mimique féroce, et Dean savait qu'il ne pourrait lui échapper; le chat l'avait soulevé facilement et était beaucoup plus fort que lui.

Le rire de Sam résonna de nouveau; il n'était pas tombé, finalement, ou alors cela n'était pas grave.

Dean se laissa sourire, immobilisé sous Cas, las :

'Alors, Cas? Qu'est-ce que tu attends pour me frapper?'

Alors, comme on appuie sur un interrupteur, la colère sembla quitter Castiel, d'un seul coup, comme un ballon qu'on dégonfle. Le chat s'affaissa sur lui-même, poussant un long soupir, laissant tout son poids s'étaler sur Dean.

'Cas? Tu m'écrases, hé, Cas?!'

Et puis, Castiel se redressa soudain et tira sur l'oreille gauche de Dean, fort.

'EH CA FAIT MAL!'

Cas le toisa avec des yeux rétrécis, la réprobation et une fureur persistante mais diffuse émanant de lui par vagues.

'Ca, c'est pour avoir été aussi stupide.'

Et ensuite, sans aucun avertissement, Cas releva Dean et entreprit de lui lécher le visage.

Partout, partout. Et surtout sur sa nuque, là où Dean saignait encore légèrement.

Dean resta tétanisé plusieurs secondes.

'...Euh...'

'...'

'Et ça, Cas, c'est pourquoi?'

'...C'est parce que j'ai eu peur.'

'Ah.'

Dean ne savait pas quoi dire. Cas lécha une dernière fois sa nuque avant de baisser la tête, son visage fermé mais son ton contrit :

'Désolé. Je t'ai blessé.'

Dean cligna des paupières. Avec la salive de Cas, la blessure ne le faisait même pas souffrir.

Cas changeait maladroitement de position sur ses pattes, fébrile et nerveux, ne le regardant pas; et Dean réalisa brusquement ce que Cas avait fait pour lui et-

'Oh. Putain.'

Il sauta sur Cas. Il tapota sa tête de son front, il ronronna contre son cou. Il l'enveloppa de sa queue, roula avec lui sur le sol, lécha sa joue.

Depuis la fenêtre laissée ouverte, la voix de Sam retentit :

- ...Dean?

Dean devait rentrer. Dean allait devoir s'expliquer avec Sam, Dean ne savait pas s'il lui pardonnerait tout de suite.

Mais pour l'instant, Cas riait, et cela aussi, c'était en train de devenir l'un des sons préférés de Dean.

XXX

A suivre.
Swato
Swato
Dieu vis sur une tortilla.
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Date d'inscription : 08/08/2013

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MessageSujet: Re: Felis Felicis4 - SPN, pas de spoil, destiel Felis Felicis4 - SPN, pas de spoil, destiel Icon_minitimeDim 19 Juil - 22:19

Awwwwwwwwwwwwwwww <3

Fluuuuuffyyyyyy j'adoooooore !!

C'était trop miignooon, j'adore cette fic, mon dieu, je suis triste de pas avoir la suite maintenant ><"
J'espère te lire bientôt !!! Smile
Felis Felicis4 - SPN, pas de spoil, destiel
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