[Saiyuki - Sans Spoil - Tomber dans un trou]

Prompt : Le truc du flingue *flemme de retrouver xD*

Sans trop savoir comment ils s’étaient retrouvés là, Sanzo et Gokû s’ennuyaient vraiment dans ce trou perdu au fin fond de la forêt. Voilà qu’ils avaient enfin trouvé un endroit moins asséché que le désert, et qu’ils avaient réussis à se retrouver dans un piège.
Sanzô bien évidemment c’était mis en rogne. Qui était l’abruti a avoir osé poser un piège ici ?! Et ensuite…Mais où étaient passés les deux nigauds, le pervers et le souriant ?!

Le singe regarda le blond, d’un air assez déconcerté.

- …Sanzo, je peux réessayer si tu veux…
- Non, fit le bonze d’un air froid.

Car bien évidemment, la première chose que les deux tentèrent de fois quand ils se rendirent compte qu’ils avaient finis dans un trou, fut d’en sortir…En utilisant Nyoibo, ce qui résulta juste que l’immense baton donna un coup à Gokû en tombant, et que de la terre leur tomba dans la face.
Ce n’avait pas été une expérience très agréable, et Sanzô l’avait vite arrêté.

De fait, ils restaient coincés là, à se demander quand est ce que quelqu’un viendrait les sauver.

- Si un jour je te flingue, ça sera à toi et toi seul que tu le devras.

Puisqu’en vérité c’était Gokû qui avait enclenché le piège qui les avait emprisonnés au fond d’un trou. Il n’avait bien évidemment pas fait exprès, mais autant dire qu’il aurait pu éviter de marcher sur cet étrange tas de feuilles posés là comme par hasard. Même le blond avait su qu’il valait mieux s’en éloigner.
Mais bien évidemment, le ouistiti n’avait pas pensé à regarder à ses pieds et bim…

Le brun s’excusa encore une fois, craignant que s’il ne le faisais pas, un coup de harisen viendrait l’assommer, et se demanda quand est-ce qu’ils pourraient enfin sortir. Soudain, un bruit vint à se faire entendre. Celui de l’estomac du singe, qui n’échappa cette fois ci pas au coup d’éventail qui survint deux secondes après.
Il n’avait même pas eut le temps de préciser la nature de ce bruit par un « j’ai faim » perçant.

- Tu mangeras plus tard…
- Mais c’est mon ventre c’est pas moi qui…

Mais constatant que Sanzô était suffisamment en rogne comme ça, Gokû préféra se taire. Le silence dura suffisamment de minutes pour que le singe ne finisse par craquer et se tourne vers le blond qui, comme de par hasard, le regardait aussi.
Ce fut comme ça qu’ils commencèrent une sorte de bataille de regard. Sur que Sanzo allait gagner, quiconque croisait son regard était sûr d’être mort sur le champ sans même qu’il ait sorti une arme.
Les yeux dorés dans les yeux violets donnaient une sorte de gris apaisant et pur pour ceux qui savaient le voir. Jaune et Violet n’étaient pas deux couleurs complémentaires mais pourtant si proche.

Un oiseau vint à piailler, brisant le silence, mais son chant était des plus doux. Comme s’il voulait instaurer une ambiance certaine qui planait déjà dans l’air. Soudain, la tête de Sanzô se rapprocha du visage de Gokû, et le singe se demanda à quel sauce il allait finir par être cuisiner. Autant dire tout de suite qu’un nœud lui serrait le ventre. La peur le tiraillait. Le blond lui en voulait autant ?
Le bonze resta figé dans cette position, si proche. Trop proche.
Leurs deux cœurs semblaient battre à l’unisson.

Alors, le visage du ouistiti se rapprocha un peu plus à son tour, comme poussé par une force invisible qui semblait avoir pris possession de son corps. Alors que leurs lèvres allaient se toucher. Que leurs corps allaient fusionner.
…

- T’as fini de me regarder comme ça ?!
- Ben je voulais voir si tes yeux étaient toujours aussi froid même de près…Pis tu t’étais rapproché alors…

Le bonze soupira, et sembla essuyer une poussière imaginaire, un grain de riz persistant sur le visage de Gokû :

- C’est parce que tu manges comme un idiot.
- Aaaah j’ai faim !

Tandis que Sanzô s’apprêtait à le baffer avec son harisen, une voix survint du haut du trou :

- C’est là que vous étiez alors ?!

Les deux levèrent la tête vers le kappa et Hakkai qui les regardaient. Ils allaient enfin être sauvé. Un coup de feu retentit pas loin de la tête de Gojyo tandis que Sanzô ronchonnait :

- Vous auriez pu venir plus tôt, merde ! Vous étiez où ?!

Et ce fut ainsi que Gokû et Sanzô furent sauvés.
Ils ne reparlèrent plus jamais du coup du trou, sauf pour donner pour exemple la stupidité de Gokû.
Pourtant, il y avait peut-être des choses à analyser dans ces gestes bien trop précis.

Fin.

Note : J’écoutais Embrasse-là de La Petite Sirène quand ce truc est venu me dire coucou après avoir vu le prompt. ….Lol.

c'était marrant et mignon ^^

Et coucou!^^

Ahaha, adorable. Ce sont des idiots.

(dites-leeee, que vous vous aimez!!)

Merci pour ce texte!^^


Maeve