Prompt : Ne pas s'attacher aux autres pour ne pas être déçu
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Au début, il y eut Antony, qui était son meilleur ami et avec qui il s’entendait comme cochons. Ils se connaissaient par cœur.
Puis Antony décida d’aller voir ailleurs juste pour raison « mais je me suis lassé de ta compagnie » ou quelque chose du même genre.
Ne pas s’attacher aux autres
Ensuite, il y eut Katherine, elle était gentille comme un cœur, et il appréciait énormément sa compagnie.
Et Katherine décida qu’elle devait rester loin de lui parce que son papa avait dit que sa famille était bizarre et qu’elle n’avait pas de caractère.
Ne surtout pas s’attacher aux autres
Après, il y eut Françoise, la jeune française avec qui ils partageaient certaines passions, mais qui divulgua ses secrets.
Il y eut Colin qui préféra être ami avec Bradley plutôt que de rester avec lui.
Ne jamais, s’attacher aux autres
Lentement son caractère changea, s’adapta, il fit tout pour que jamais l’on ne l’abandonne encore, mais pourtant, après eux il y eut Eric, Kevin, Julia, Jordan, Mickaël, Nathan, etc.
Pour ne pas être déçu.
Puis, Alexis en eut marre. Ca ne servait à rien d’être gentil, les gens ne vous le rendaient jamais. Chaque fois il avait été abandonné, et l’on ne pouvait même pas dire que cela était à cause du hasard. C’était parce que personne ne l’aimais, parce que de toute façon, à ses yeux tout le monde était faux, que personne n’était vrai, et que chaque phrase prononcés par tous ces gens étaient des mensonges.
Alexis décida de suivre sa famille et devint un chasseur de faux. De toute façon, il restait le gentil Alexis, l’ami idéal, que tout le monde adorait. Lui aussi savait jouer l’hypocrite, et il prenait plaisir à briser toutes les relations qu’il avait par la suite, pour s’amuser.
C’était devenu un jeu pour lui, qui n’avait jamais pu jouer longtemps, à cause de faux amis.
De toute façon, à quoi bon s’attacher aux autres, si c’est pour être déçu et découvrir que finalement tout le monde est pareil ? Un masque. Aucune sincérité.
Aucune vérité.
Sauf cette puissance qui se déferla dans son cœur le jour où il La rencontra.
Cette fille venant de nulle part, à l’air ancien, qui lui montra dès leur première rencontre, un bout de son passé, et qui avait une force telle que la lavande envahissait chaque jour son nez.
Il avait fini par s’attacher à quelqu’un. Mais il était sûr de ne pas être déçu. D’ailleurs, c’était plutôt l’inverse, il avait peur de la décevoir.
Il aimait sa Mafdet plus fort que n’importe quoi.
Et au diable le fait qu’elle était une druide, lui un chasseur, et qu’un jour ils se retrouveraient face à face en tant qu’ennemi.
Ce jour là serait son dernier, mais il aurait au moins vécu.
Fin.