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[Detroit:Become Human Spoils ++++++++] - Histoire de Gavin Reed

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MessageSujet: [Detroit:Become Human Spoils ++++++++] - Histoire de Gavin Reed [Detroit:Become Human Spoils ++++++++] - Histoire de Gavin Reed Icon_minitimeSam 14 Oct - 11:01

Prompt : Fais gaffe à tes arrières

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Los Angeles - 6 septembre 2023

Il n’était plus réellement chez lui, quand il ouvrit les yeux. Pourtant, bordel, il aurait dû s'y attendre, ça faisait bien… Un certain nombre de mois qu’il était là. Là, c’était pas chez lui. C’était pas Detroit. Pourtant Detroit existait ici aussi.
Grommelant, regardant son réveil qui était différent de son ancien, il se leva.
Passant une main sur son visage, il se rappelait de son rêve. Celui qu’il faisait déjà, avant tout ça.

Observant le soleil se lever par la minuscule vitre pourrie de son appartement, il sentit son chat se blottir dans ses jambes, y faisant des ronds, pour une caresse ou des croquettes.

- Ouais ouais, Purrland. Mais d’abord, un café.

—-

Detroit - de 2002 à 2017

Gavin n’avait jamais été du matin, à bien y réfléchir. Depuis tout jeune, quand ses parents étaient obligés de hurler pour réveiller, que son petit frère se jetait sur lui, les mauvais jours. Ce n’était pas sa faute, il n’aimait pas devoir se réveiller.
Il n’y avait bien que le café et le shit qui l’avait aidé à ça.

Le shit… Il était tombé dedans, parce qu’il n’avait rien de mieux à faire. Ce monde l’ennuyait. Il avait quinze ans, et ses potes parlaient de choses qu’il n’écoutait même plus. Les cours l’emmerdaient d’autant plus qu’il préférait y rattraper ses nuits que d’écouter. Et puis, même les mecs qu’il venait à draguer perdaient de leur saveur au bout d’un moment.

Gavin avait toujours eu quelque chose en lui, qu’il n’arrivait pas à éteindre. Cette rage. Rage de vivre, rage de faire quelque chose de mieux que cette vie routinière. Rage de devenir quelqu’un qu’on entendrait. Jusque-là rien ne s’était produit, sauf quand il rencontra son dealer.
La drogue, ça aidait à pousser plus loin, ça aidait à se sentir mieux, ou ça aidait à ne plus sentir du tout.

—-

Detroit - 6 novembre 2038

- Hey ! Apporte moi mon café dipshit ! GROUILLE TOI !

Gavin n’avait jamais supporté les androïds. Ils étaient apparus, un jour, comme ça, parce qu’un type à l’esprit sûrement tordu s’était dit que ça aiderait les gens. Mais ces machins de technologie lui faisaient froid dans le dos. Ils avaient l’air humain, ils parlaient comme des humains, certains réagissaient comme des humains. Mais ils n’avaient rien d’humain.
Et en plus, il piquaient le boulot des honnêtes citoyens, et surtout, surtout leur tête ne lui revenait pas.

Alors, que la police de Detroit embauche des androids pour leur petites affaires, c’était non. Déviant se trimballant dans les rues ou pas.



Los Angeles - 6 septembre 2023

Son café avait un goût dégueu. Il sentait qu’il n’était pas assez réveillé pour ces conneries. Finissant par le jeter, il alla caresser son chat qui trainait dans le coin, et lui servit quelques croquettes pour apaiser des miaulements futurs.

- Une douche, ça va bien me réveiller…

Arrivant dans la salle de bains, il n’essaya même pas de se regarder dans le miroir. Il fonça directement dans la cabine, une fois ses habits enlevés.
Ce serait sûrement mieux, pour se réveiller.



Detroit - 2022

Il avait failli tomber sur une drogue pire que le shit, quand il avait dix neuf ans. Ses études s’effondraient, ses parents désespéraient.
L’université commune qu’il avait rejoint pour faire plaisir à ses vieux était envahie de gens qui, faute d’argent, trouvaient une autre raison à leur vie que Harvard ou des études compliquées.

Gavin lui, il avait juste voulu qu’on le laisse tranquille, n’ayant toujours pas trouvé quoi faire dans ce monde. Il voyait pendant ce temps des robots débarquer, premiers prototypes d’un monde qui ne savait pas combien il était sur le point de changer.
Gavin n’aima pas ses robots. Oh, bien sûr, c’était un accro du téléphone, de l’ordinateur et gloire aux voitures automatiques ! Mais ces machines à l’apparence humaine… Il en avait croisé une chez un pote un peu trop riche à son goût. Il était parti plus vite que prévu, prétextant que ses parents l’appelaient. Juste parce que cette machine lui avait servi un café.
Et pourtant, il adorait le café. Sûrement plus que la drogue.

—-

Los Angeles - 6 septembre 2023

La douche avait été chaude, c’était toujours mieux que rien. Dans son ancien appartement, parfois, quand le voisin du dessus prenait une douche, il se les caillait.
Gavin s’était habillé d’une veste en cuir qui n’était plus la sienne, celle qu’il préférait. Il l’a bien remis pour se sentir confortable.
Son chat s’était couché sur le canapé, et dormait paisiblement.
Gavin regarda l’heure, râla. Il allait être en retard au boulot. Au moins il n’y avait pas encore de meurtre dès le matin.

Rentrant dans sa voiture, il se rappela qu’il fallait l’allumer, et la conduire soi-même. Bougeant le levier de vitesse automatique, il appuya sur la pédale et s’en alla dans les rues d’un Los Angeles bondé qui venait à se réveiller.



Detroit - 2023

Et puis, à vingt et un ans, quand il avait abandonné l’idée d’apprendre quelque chose, il avait commencé à faire ce qui lui semblait le mieux : vendre de la drogue. Pas de la red ice, trop dangereux, trop fouteur de merde, trop lié aux machines.
Sauf ce jour-là, où il aida un pote à en vendre.
Et ce jour-là, il fallait croire que ce n'était pas sa journée, parce qu’il se fit attraper.
C’est là qu’il rencontra le lieutenant Hank Anderson.

C’était un homme qui semblait croire en la justice, semblant animé par une envie de bien faire, par quelque chose qui semblait le maintenir en vie tous les jours.
Il lui causa longuement, et si Gavin se rebellait, lui gueulait dessus, s’énervait, lâchait tout ce qu’il n’avait jamais lâché devant personne, Hank répondait avec autant de panache. Il lui expliquait par A + B la vie, sans jamais le dénigrer. Sans jamais lui dire qu’il était un imbécile de vendre de la drogue ou tenter de le raisonner avec pitié. Non, il le faisait avec une véhémence qui surprit le drogué.

Et qui le toucha assez pour que Gavin ne touche plus à un seul sachet louche de sa vie.



Detroit - 6 novembre 2038

L’autre androïd ne lui ramena même pas de café. Il avait l’air de s’en foutre. Et Gavin le détestait profondément. Après tout, ces foutus robots ne servaient à rien d’autre qu’à vouloir remplacer des humains non ? A être en plastique programmés comme des couilles pour emmerder leur monde.
Bien sûr, Gavin savait qu’il n’y avait pas que ça. Il avait vu Connor traîner avec Anderson. Et ça l’énervait. Qu’un type comme ça, qui détestait les androïds peut être plus que lui en accepte un comme assistant… Ca puais la merde.

Alors, Gavin le frappa. Sa main lui fut douloureuse ensuite, mais il s’en foutait bien. Ca faisait du bien, d’exprimer sa colère, de montrer à ce toaster qu’il ne servait à rien. A lui montrer de l’autorité.

Il lui hurla dessus, comme s’il hurlait “Fais gaffe à tes arrières parce que je vais te botter le cul chaque fois que je verrais ta tronche”. Il ignora la jalousie. Il laissa passer toute la haine qui l’envahissait. Gavin ne comprenait pas ce que ce foutu androïd faisait ici, à obéir, à se pavaner, à travailler avec Anderson l’alcoolo… Il aurait dû le frapper une seconde fois.



Detroit - 2024

Quand ses parents vinrent à la remise de badge de Gavin, ils le serrèrent contre lui. Ils avaient eut longtemps peur de le perdre, ils craignaient souvent de ne jamais le voir rentrer, qu’il finisse sous un pont égorgé. Mais maintenant, Gavin Reed devenait l’officier Gavin Reed. Et ils se sentaient fiers de le voir revenir sur les rails, ou de voir, souvent, le regard de leur fils s’illuminer juste quand il parlait de sa vie. Même si, policier n’était pas un métier qui éloignait le danger.

Ils furent les seuls à cette cérémonie, aucun des amis de Gavin ne vint, et personne n’en fut surpris. Pas même le concerné.

Il devint policier, et suivit les traces de ce mentor qui rayonnait de bonne volonté. Gavin se retrouva même à le suivre souvent pour ses affaires, à l’aider. Il en apprenait toujours plus, comme interroger les suspects, trouver les preuves nécessaires, courir après les coupables…
Il découvrit aussi sa famille, sa femme, son chien, et surtout, le petit Cole qui naquit et dont il devint, à sa grande surprise, le second parrain.

Chaque jour semblait différent, et si le danger guettait, Gavin se sentait vivant, même quand il terminait à l'hôpital lors d’une mauvaise embuscade.



Los Angeles - 6 septembre 2023

Los Angeles, c’était bien différent de Detroit en 2038. Moins technologique. Mais sûrement plus bizarre. Gavin n’était pas stupide, il avait bien compris qu’il n’était pas le seul con à avoir atterri là.
Bien sûr que ça l’avait emmerdé. Où était Tina ? Et Chris ? Ok, il se débarrassait du côté android. Mais en fait, à y réfléchir, il y avait peut-être d’autres technologies naissantes et foisonnantes ces derniers temps.
Ca l’énervait. Comment exister quand d’autres êtres parfaits, le faisaient mieux que vous ?
A y réfléchir, il y avait de la magie aussi. Des gens qui en possédait, plus que de la science.
Et Gavin, lui, dans tout ça ?

Un putain d’humain. Mortel, faible, et dont la colère n’impressionnait personne. Voilà ce qu’il était, voilà ce qu’il restait.
Ça lui donnait envie de vomir.



Detroit - 2033 à 2038

Puis Cole vint à décéder. Il disparu de la vie de Hank, comme de celle de son parrain, et Gavin se sentit soudain délaissé. Il assista à l’enterrement d’un enfant adorable, jovial et avec qui il adorait s’éclater. Puis, il vit celui qui avait toujours su le guider, et qui lui avait montré combien la justice avait du bon, s’éteindre.
Oh, Hank continuait d’aller au travail, de vivre, d’être là, mais aux yeux de Gavin et d’autres encore, il n’était plus là.
Gavin alla donc au travail, et commença à traîner sur son téléphone. A faire des pauses café plus longues que d’ordinaire. A maudire ces androids, qui pourtant, n’avaient rien fait pour que Cole vienne à s’effondrer.
Mais il fallait bien s’énerver sur quelque chose, à défaut de le faire sur un mort vivant alcoolique. Ce qui ne l’empêchait pas d’envoyer des remarques acerbes au vieux lieutenant quand il le croisait.
Il se tourna vers Tina Chen, vers Chris Miller, d’autres officiers, des amis aussi. Mais il lui manquait à nouveau quelque chose.
Comme pris de la même maladie que Hank, Gavin sentit que sa vie devenait plus amère, moins fun. Plus enrageante aussi. Et cette rage, elle ne cessait de grossir en lui. Le consumant.



Detroit - 11 novembre 2038

Les androids avaient perdu. Ce Markus, qui se prenait pour le chef d’une rébellion avait perdu la vie, tué par un RK800, un Connor, le Connor qui avait suivi Hank partout.
Hank n’était plus non plus. Il avait abandonné la bataille. Fowler, le commissaire de police, venait de lui annoncer.
Et Gavin, assis dans son canapé, à regarder la télévision, après l’appel, serra la télécommande très fort.

Hank n’aurait jamais dû trainer avec ce truc. Cette machine inutile et dangereuse. Cet abruti froid, sans émotion, qui faisait juste semblant.
Gavin se jura de l’exploser, s’il le croisait.
Et en même temps, il se sentit vide. Blasé. Triste. Et cette colère qui ne faisait qu’empirer. Il ne savait même plus par quelle phase de deuil il passait quand il se leva, il su juste que sa télé se prit une balle.
Il s’en rendit compte après avoir tiré dessus.
Se fichant des conséquences, de devoir s’expliquer, il lâcha son arme.

Puis, laissant ses chats le rejoindre ou non, il se posa dans son lit et ferma les yeux.
Il ne se doutait pas que le lendemain, il ne serait plus à Detroit.



Los Angeles - 6 septembre 2023

La nuit tombait sur la ville, tandis qu’il rentrait chez lui en silence. L’amertume du café qu’il avait bu avant de partir lui restait dans le corps. Mais elle ne faisait pas passer l’amertume de sa vie. Il repensait à son rêve. Celui où il rencontrait Anderson. Il préférait ne pas y penser.
Il lui manquait quelque chose, il y avait cette envie d’exploser à nouveau. Il n’avait pas changé, quand d’autres avaient trouvé une autre raison de vivre.
Accélérant, il voulait l’adrénaline de ce geste, il en voulait toujours plus. Il ne comprenait pas pourquoi, lui, il n’arrivait pas à avancer. Peut-être parce qu’il était arrivé trop tard à Los Angeles. Qu’il venait d’un monde dégoutant, et qui ne lui plaisait plus.

Les pneus crissèrent sous un coup de frein, et Gavin s’arrêta au feu rouge en soupirant. Rouge. C’était aussi sa couleur préférée. C’était aussi tout ce qu’il voyait. Rouge. La violence qui brûlait en lui.
Trop de choses lui manquaient, et ça l’enrageait.
Encore plus de savoir que pour certaines, il ne pourrait sûrement pas les récupérer de toute façon. Et même s’il murmura dans le silence nocturne un “joyeux anniversaire vieux con”, il savait que le silence resterait ce qu’il est, et que personne ne lui répondra.

Le feu devint vert.
Gavin accéléra encore plus violemment que précédemment.

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