[Original - Alec Hanson - Et si...(2)]

Prompt : Il est temps de dormir, maintenant…
Note : Donc, la suite des « Et si ». Dans la logique je devrais faire en ordre chronologique de création du perso, mais ranafaire, je vais faire Alec en second.
Aloooors faut savoir qu’Alec a été donc kidnappé par Mr Smith à sa naissance, et qu’il a buté ses parents comme ça c’était réglé. Donc, la fic va commencer un peu avant que ça n’arrive, et l’évènement du kidnapping, n’aura bien sûr jamais lieu.

Et si Alec avait toujours vécu avec ses parents ? Ses vrais parents ?

Cela ne faisait que trois petits mois et quelques jours qu’ils étaient mariés, mais Amy avait donné naissance aujourd’hui. Le couple était si amoureux, qu’ils n’avaient pas attendu d’avoir la bague au doigt, pour tenter de composer leur petite famille, leur petit nid douillet.
Leur couple était soudé, fusionnel. Amy et Christian Hanson étaient deux personnes qui s’aimaient plus que jamais. Sûrement parce qu’ils se connaissaient depuis longtemps, et qu’ils avaient ensemble affronté de nombreux obstacles.

Ils s’étaient connus alors qu’ils n’étaient que des pré-adolescents, découvrant tout juste la vie. A la base, ils s’étaient contenté d’être à la même école…Puis, leur amitié s’était développée, parce qu’ils avaient des goûts en commun, mais surtout parce qu’ils se retrouvèrent dans une chose imprévue.
Ils possédaient tous les deux des pouvoirs. Si Amy pouvait faire pousser les plantes et les contrôler à sa guise, son mari, pouvait lui voir dans le passé des gens. Ils avaient tous les deux découverts ensemble l’étrange sensation d’être un mutant. Et avaient ensemble, appris à se maîtriser, et à affronter le regard de ceux qui les découvraient.
Ils n’avaient eut de cesse d’être proches, et de s’aimer malgré les quelques disputes qu’ils avaient du subir, parce qu’Amy n’avait pas la langue dans sa poche et que Christian avait toujours tendance à hésiter à dire les choses qui fâchent.

Ils n’avaient qu’une vingtaine d’années, mais s’aimaient tant que leur mariage avait été grandiose. Amy était bien évidemment déjà enceinte à ce moment là, mais cela ne servit qu’à rendre leur mariage un peu plus beau.

Ce fut donc ce trois décembre, où le temps se refroidissait à vitesse grand V, qu’Amy donna naissance. Ils avaient décidé d’un commun accord, que s’il s’agissait d’une fille cela aurait été Eliza. Mais il s’agissait d’un petit garçon.
Alors, il s’appellerait Alec. Alec Michael Hanson. Parce qu’Amy avait choisi le second nom, et Christian le premier.

Les mois passèrent, puis les années, et Alec grandissait doucement, au côté de ses parents qu’il aimait énormément. A l’école, il n’avait pas beaucoup d’amis, mais passait son temps à parler de ses parents, au peu de gens qui voulaient bien de lui. « Mon Papa c’est le meilleur, il est super drôle ! » « Ma Maman hier elle m’a emmené sur sa moto, c’était trop chouette ! »
Mis à part cela, il était un enfant très éveillé, qui s’intéressait à tout, qui comprenait vite, et qui adorait apprendre.

Quand il faisait une bêtise, comme ne pas dormir à l’heure, ses parents le disputaient et lui disait « c’est l’heure de dormir maintenant » d’une façon sévère. Quand il voulait quelque chose, ses parents lui offraient parfois. Quand il faisait une bêtise, ses parents lui expliquaient bien correctement pourquoi c’était mal. Quand il faisait quelque chose d’amusant, ou de merveilleux, ses parents lui expliquait bien correctement pourquoi c’était bien.
Alec comprit alors vite qu’elles étaient les limites du mal et du bien. Et s’en contenta parfaitement, préférant alors le bien.

Etrangement, il ne souriait pas beaucoup, mais était très expressif du visage. Il était heureux, et adorait voir son Papa s’amuser avec sa Maman. Il adorait quand sa Maman faisait pousser des arbres devant lui. Il adorait quand son Papa passait à côté de quelqu’un, se mettait à rire, et racontait une anecdote amusante sur le passé de cette personne.
Il ne cessait de recevoir de la tendresse de ses deux parents, qui le serraient contre lui, et qu’il adorait très fort.

Quand il eut neuf ans, et qu’il découvrit son propre pouvoir, il ne savait pas vraiment à quoi cela allait pouvoir lui servir, et se promit de ne surtout pas l’utiliser pour des mauvaises intentions.
Il se contenta de l’utiliser pour modifier les souvenirs malheureux, ou pour les atténuer. Il s’en servait pour aider les gens.
C’était ses parents, qui lui avait appris à s’en servir de cette façon, et Alec avait bien compris qu’il valait mieux faire le bien que le mal. Parce que le mal apportait souvent de la tristesse, de la douleur, de la solitude et beaucoup de doutes.

Pour l’aider à mieux maîtriser son pouvoir, ils l’inscrivirent à l’Institut Parker. Là, ils pourraient non seulement rencontrer des gens comme lui, mais apprendre à toujours mieux utiliser ses pouvoirs.
Il fut content d’y aller, bien qu’il fût assez triste de devoir quitter ses parents. Il les aimait beaucoup trop, même à dix sept ans.
Mais il sut qu’ils seraient toujours là pour lui, et que de toute façon, il devait un peu prendre son envol, se détacher d’eux, et que ce n’était pas si mal. C’était plutôt bien.

A l’Institut, il rencontra Morgan, puis Zyan, puis beaucoup d’autres personnes. Il s’entendit avec la plupart de ses personnes, parce qu’il avait du répondant. Parce qu’il avait quelque chose qui le rendait adorable, et gentil. Parce qu’il passait tant son temps à observer les gens, qu’il était très attentionné.
Tout était mieux dans le meilleur des mondes. Et quand il apprit qu’un vilain projet pas beau essayait d’enlever des mutants, il fut le premier à vouloir les arrêter. Parce qu’il trouvait cela injuste.
Parce qu’à ses yeux, on n’avait pas le droit d’enlever les gens, et de profiter d’eux, pour leur pouvoir. Ou de vouloir les tuer, ou de vouloir leur faire du mal. Il considérait que la mutation n’était pas volontaire, alors qu’il était idiot de la détester.
Rien qu’à l’idée de s’imaginer de leur côté, entrain de les aider, comme il le vit chez quelques mutants, il se sentit mal. Jamais il n’aurait pu obéir à une si horrible personne comme ce Smith.
Quand les évènements se tarirent, il appela quand même ses parents pour leur demander d’être prudents. Qu’il ne voulait pas les perdre. Et que tant pis si son appel était futile. On ne savait jamais.

Si jamais.
Et si Alec avait perdu ses parents bien avant ça. Et si en fait, ceux qu’il voyait comme ses ennemis, étaient ceux dont il dépendait.
Mais de cela, rien n’était arrivé. Parce qu’Alec avait ses parents. Avait eut une éducation saine. Parce qu’il savait différencier le bien du mal. Parce qu’il savait et comprenait la tendresse.
Et parce que, peut-être que cela le rendait plus normal, mais que c’était toujours mieux que de ne pas être quelqu’un pour dépendre d’une autre personne.

Fin.

Oh c'est chou J'adooreee! Alec aurait eu une belle vie, le pauvre jamais arrivé xD