[Merlin - pas de spoil] Enfance

Fandom : Merlin
Prompt : Les vagues dans la mer c'est à cause de la lune.
Note : UA, Merthur

***

Merlin avait à peine quatre ans et sa mère l’avait emmené au parc, comme elle le faisait au moins une fois par semaine. Merlin adorait le parc, c’était vraiment drôle. Il y avait un super grand toboggan, des balançoires, un tourniquet, des tape-culs, tout pour rendre heureux un gosse de quatre ans. Ce que Merlin préférait c’était les balançoires, il allait le plus haut possible comme s’il allait s’envoler pour de vrai. C’était une sensation merveilleuse, même si en vérité le gosse quittait à peine le sol. Malheureusement, le parc était fréquenté par beaucoup d’enfants et souvent il fallait attendre un certains temps pour avoir les balançoires, du coup Merlin se rattrapait en faisant dix mille tours de toboggan. Puis quand enfin une balançoire se libérait, il courait vers celle-ci, s’y asseyait et en faisait quelques minutes. Pas trop longtemps afin de ne pas se montrer égoïste.
Cette fois-là, il avait réussi à avoir la balançoire encore plus tard que d’habitude, mais alors qu’il commençait à peine à lancer ses pieds en avant, un petit garçon blond arrêta la balançoire avec ses mains et lui ordonna :
- Donne-moi cette balançoire, pouilleux !
Merlin regarda le garçon et lui tira la langue :
- Non !
Puis il essaya de redémarrer, mais le blond tenait trop bien.
- Donne-là moi, c’est un ordre. Tu n’es qu’un pauvre, tu dois obéir aux riches.
- N’importe quoi toi ! T’es bête.
- Ne parle pas comme ça au fils de monsieur Pendragon.
- T’es bête quand même, répéta Merlin.
Le Pendragon le pointa doigt, tout en lâchant la balançoire. Merlin n’écouta pas ce qu’il allait dire et en profita pour vite démarrer et s’élancer très haut.
- Arrête tout de suite, donne moi cette balançoire.
Mais Merlin n’en fit rien et alla plus vite et plus haut, empêchant le blond de l’arrêter. Quand finalement il stoppa la balançoire, l’enfant était parti.

Une autre fois où Merlin alla au parc et qu’il attendait les balançoires, il se rendit compte que l’une d’entre elles était toujours occupée par le même enfant. En s’approchant il reconnu le gosse de la dernière fois, le fils de monsieur Pendragon. Merlin vint se poser devant lui :
- T’as pas le droit de rester aussi longtemps, tu dois donner à quelqu’un d’autre et partager.
- Non, je suis riche, je fais ce que je veux, je peux acheter cette balançoire si je veux, pouilleux.
Merlin lui avait dit :
- Si je suis un pouilleux, toi t’es le roi des idiots. Idiot !
- Tu peux pas me parler comme ça.
- Tu as raison je ne devrais pas parler aux rois des idiots, tu es trop bête pour ça.
Puis Merlin lui tourna le dos et alla faire du toboggan. Une minute plus tard le blond était derrière lui sur le toboggan :
- Retire ce que t’as dit pouilleux !
- Roi des idiots. Répéta Merlin.
Le blond se jeta alors sur Merlin et les deux enfants se bagarrèrent au milieu du Parc. La mère de Merlin vint arrêter son fils et le ramener à la maison. Mécontente qu’il se soit bagarré.

La fois d’après, le blond n’était pas là, ni celle d’encore après. Il ne revint plus pendant un temps, puis un jour Merlin l’aperçu. Et plutôt que de l’ignorer, il alla droit vers lui et le défia du regard. Les deux enfants se regardèrent un long moment, se jaugeant, puis finalement Merlin demanda :
- Comment tu t’appelles ?
- Arthur et toi ?
- Merlin.
Arthur hocha la tête et Merlin ajouta :
- Je te pousse à la balançoire, pi ensuite te me pousses, comme ça on peut faire de la balançoire tous les deux, et on se bagarre plus, okay ?
Arthur sembla réfléchir puis tendit sa petite main :
- D’accord.
Merlin tapa dans la main d’Arthur pour conclure leur marché, puis ils firent tous deux de la balançoire, sans se battre.

Après cela, chaque fois qu’Arthur revenait aux parcs, ils apprirent à se connaître. Merlin comprit que si Arthur voulait autant les balançoires c’était parce qu’il venait rarement, que son père ne s’occupait presque jamais de lui et qu’il se sentait plutôt seul. A part ça, Arthur savait pleins de trucs et les disait toujours à Merlin, même s’il le faisait avec un petit air condescendant, Merlin n’y faisait pas attention.
- Et tu savais que les vagues dans la mer c’est à cause de la lune ?
- Non, répondait Merlin.
- Evidemment que tu savais pas. Bon on fait de la balançoire ? La place est libre.
Et les deux enfants s’amusaient ensemble. Ils devinrent des très bons amis, très proches, toujours fourrés l’un avec l’autre dès qu’Arthur pouvait venir au parc, et se quittaient difficilement. Ils échangeaient pas mal de câlins, de tendresse. Arthur découvrait avec Merlin ce que c’était que d’être vraiment aimé par quelqu’un. Son père étant vraiment dur et froid avec lui. Merlin découvrait avec Arthur, l’entraide, le partage, la confiance. Savoir que les personnes ne sont pas forcément toujours gentils mais que malgré ça on les aime quand même. C’était quelque chose d’important. Arthur aimait Merlin et Merlin aimait Arthur, indifférent au fait que tous les deux n’avaient que quatre ans.

Et puis un jour Arthur ne vint plus du tout, sans donner d’explication. Merlin fut inconsolable un temps, puis seulement triste et finalement au bout d’un moment il oublia.

Arthur se réveilla quand son réveil sonna. Il avait fait un rêve bizarre, un rêve sur son passé, mais il n’arrivait pas à s’en souvenir vraiment. Un rêve où il était question d’une balançoire… Il haussa les épaules, ce n’était qu’un rêve après tout. Puis il se prépara pour aller travailler.

Fin.

OOOH MERLINOU IL EST TROP COOL XD J'adore son tempérament xD Et j'aaadore bébé Arthur aussi :'D
Y sont juste troooop mignon
Gouzigouzi !

merci ahahah

Coucou!

C'est. Trop. Adorable. J'adore quand tu écris les enfants!

Ah là là, s'ils pouvaient se souvenir de ça juste pour voir leurs réactions... XD


Merci pour ce texte!


Maeve

Whaou, j'imagine trop *o*

Lol Arthur était vraiment un petit con quand il était môme

Roooh je les images si biens ces deux petits sales gosses <3 Je confirme, tu écris super bien les enfants !