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Merlin - pas vraiment de spoil - Réincarné

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Swato
Swato
Dieu vis sur une tortilla.
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MessageSujet: Merlin - pas vraiment de spoil - Réincarné Merlin - pas vraiment de spoil - Réincarné Icon_minitimeLun 28 Oct - 13:00

Fandom: Merlin
Prompt: Je veux prendre une photo avec le monstre !
Note: pas vraiment de spoil. On sait tous que Merlin et Arthur sont morts... enfin...




Réincarné



Merlin n'avait rien oublié.

Il avait conservé chacun des souvenirs qui le liait à Arthur, Guenièvre, Lancelot, Gauvain, Leon, Elyan... Lohot aussi bien sûr. C'était assez exceptionnel de se souvenir de tout alors que leurs aventures dataient du VI e siècle et qu'il se trouvait à présent au XXI e siècle.

Merlin avait mit du temps à se rendre compte que tout les rêves qu'il faisait la nuit n'était en fait pas des rêves mais bien des souvenirs. Et que ce qu'il expérimentait aujourd'hui, c'était un phénomène que certain croyait impossible. La réincarnation.

Réaliser que tout ce qu'il avait vécu jusque là s'ajoutait à ce qu'il vivait maintenant avait faillit le rendre fou. Il n'avait qu'une vingtaine d'année dans cette vie-ci et pourtant il se souvenait avoir vieillit, avoir porté une longue barbe blanche, avoir soutenu un petit garçon au cheveux blond en bataille, au teint halé et aux grands yeux bleus. Et avoir soutenu un roi. Le plus grand roi que la Grande Bretagne ait jamais porté. Et Merlin s'était senti seul.

Parce que dans cette vie-là, le grand roi Arthur, les quêtes, les dragons, les aventures n'existaient pas et que tout était d'une platitude à en faire pleurer les pierres. Sa mère n'était pas sa mère, Hunith. Elle s'appelait Clara et avait toujours trouvé son fils hors du temps, dans une époque qui ne lui convenait pas. Il avait deux frères qui n'était pas ses frères, sa famille n'était pas sa famille et il avait perdu le compte du nombre de fois où – étant enfant – il avait fugué pour retrouvé sa vraie famille, sa maman Hunith, son père adoptif Gaius... Dans cette vie-ci, il s'appelait Myrddin, mais il savait qu'il s'appelait Merlin. C'était comme une force enfouit au creux de son ventre, une puissance qui lui disait que tout ce qu'il voyait la nuit quand il dormait était vrai, qu'il s'appelait Merlin, qu'il était le plus grand sorcier que la terre ait jamais porté, qu'il était au service du présent et futur roi Arthur, qu'il devait à tout prix le protéger, envers et contre tout et qu'ici il ne servait à rien, qu'il pourrissait sans ses compagnons, dans ce lycée qui ne lui apprenait rien d'intéressant, dans cette université qu'il haïssait.

Il n'était pas rare qu'il se retourne en croisant une chevelure blonde, une silhouette familière, un enfant au teint halé et qu'il sente la déception tomber sur lui, comme une chape de plomb dans son estomac.

Mais Merlin faisait de son mieux pour s'intégrer, essayant d'oublier l'amertume qui faisait grincer chacune de ses articulations, où qui alourdissait ses pas. C'est pour cette raison qu'en ce 31 octobre, il avait accepté d'aller dans un parc d'attraction avec quelques connaissances de l'université. Pas vraiment des amis, mais assez proche pour qu'ils passent de bons moments ensembles. Les maisons d'horreurs étaient les plus prisées mais Merlin ne trouvait pas qu'elles étaient effrayantes. Il avait vu un lapin au visage déformé essayé de le faire reculé et ses doigts l'avaient picotés, la magie essayant de se trouver un passage hors de lui pour écarté l'homme déguisé mais il s'était retenu comme d'habitude et l'avait fait trébuché à la place pour pouvoir avoir place nette.

Quand ses "amis" avaient voulu retourner dans la maison de l'horreur, il avait décliné l'offre et avait décidé de les attendre dehors, regardant les gens sortir de la maison hantée en courant comme si ils avaient un Wilgren – les espèces de gros rats carnivores – aux fesses. Merlin s'était assis sur un petit muret et avait regardé les gens déguisés déambuler dans le parc, aller se chercher une glace ou s'exclamer qu'ils allaient faire le grand manège de la mort qui tue. Des filles sautillaient sur elles-mêmes, enthousiastes et folles de joies. Certains couraient, riaient ou attendaient, comme lui. Des monstres en forme d'aigle, de rhinocéros ou encore d'ours se baladaient dans le parc, acceptait de prendre des photos avec les gens, effrayaient les passants en poussant des cris graves et cela lui arracha un sourire. Et c'est là qu'il l'entendit.

« Papaaaa ! Je veux prendre une photo avec le monstre !! »

Le sang de Merlin ne fit qu'un tour avant de se glacer dans ses veines. Il se figea, prit par surprise. Cette voix, il l'avait entendu de nombreuses fois dans ses rêves et avait tellement voulu l'entendre une fois éveillé. Le choc passé, Merlin tourna la tête dans tout les sens, à la recherche du garçon qui avait dit ça. Il se rendait à peine compte qu'il était pratiquement plié en deux par l'envie impérieuse et douloureuse qu'il avait de trouver, d'entendre à nouveau cette petite voix. Mais la foule était trop compacte et il ne parvint pas à voir. Alors Merlin se leva et se mit à chercher de lui même, comme un drogué chercherait sa dose. Parce que ça dépassait de loin tout ce qu'il avait pu imaginer, jamais il n'aurait cru mourir d'envie d'entendre de nouveau ce qu'il avait entendu. Il voulait que la voix enfantine revienne, qu'elle l'appelle par son prénom et lui demande de faire voler des dragons en papiers par magie, ou lui demande de jouer à cache cache avec lui. Elle ne pouvait pas disparaître comme ça, c'était trop cruel.

Mais il eut beau chercher, il ne trouva rien.

Merlin avait depuis longtemps perdu son groupe, il avait du s'éparpiller dans le parc sans se soucier qu'il ne soit plus là. Une pluie fine commença à tomber et il se demanda si sa magie tentait de s'échapper pour montrer à quel point il était dévasté. Le temps passa et quinze heure trente sonna sans que Merlin n'ait fait autre chose que chercher. La pluie s'était arrêtée par période, laissant entrapercevoir un éclat de soleil et chaque fois qu'il voyait une chevelure blonde, son cœur manquait un battement avant de se briser quand il remarquait que la personne n'avait pas la bonne couleur d'yeux, pas la bonne morphologie, pas le même nez droit et fin.

Quelques monstres du parc se mirent en travers de son chemin en voyant son air triste et essayèrent de lui tirer un sourire ou de l'effrayer mais rien n'y fit. Merlin marchait sans but, perdu dans tout les sens du terme. Plus rien ne l'atteignait, les bruits s'étaient effacés, si bien qu'il en était presque devenu sourd.

« Monsieur, monsieur ! Tu peux faire la photo ? »

Merlin se tourna mollement vers la personne qui venait de lui parler et faillit trébucher. Le petit lui mit un appareil photo dans les mains et il lui fallut toute sa concentration pour ne pas simplement le laisser tomber par terre à cause de la stupéfaction.

« Lohot ! Je peux savoir ce que tu fais ! ? »

Une deuxième voix, plus masculine, un peu trainante mais autoritaire. La voix d'un roi. Merlin se força à respirer et tourna la tête vers l'homme qui se précipitait vers son fils, les sourcils froncés de mécontentement mais la bouche plissée d'un sourire amusé. Merlin dût se retenir au mur derrière lui pour ne pas s'effondrer.

« Papa ? Le monsieur va tomber ! »

Des taches bleus marines assombrissaient son regard et Merlin s'en maudit parce que ça l'empêchait de voir, bon sang. Et il devait voir, il en avait besoin. Mais l'instant d'après, un bras fort se plaçait sous le sien et le maintenait avec fermeté. Merlin s'appuya contre ce bras et sa main se serra légèrement autour, comme si il avait peur qu'il disparaisse.

« Tu vas bien ? »

Merlin releva les yeux, un frisson remonta le long de son échine au ton inquiet que la voix avait prise. Les taches bleus s'atténuèrent peu à peu et la vision lui revint. Son regard tomba dans deux yeux bleus clairs et il s'empressa d'enregistrer chaque détails dans sa tête pour les comparer avec ses souvenirs. L'homme le regardait avec les lèvres pincées et les sourcils froncés par l'inquiétude, son regard bleu était fixé sur lui et le regardait de haut en bas comme pour vérifier une éventuelle blessure ou maladie, il avait les mêmes cheveux blonds mais un peu plus courts qu'à l'époque des chevaliers, il portait un t-shirt et un jean... Merlin était tellement interloqué et surpris par cette apparition qu'il n'attendait plus qu'il ne put que fixer celui qui se tenait devant lui et qui était un jour mort au combat.

« Arthur...
- Il a pas cassé mon appareil photo ? ! demanda le petit en courant vers eux. »

Merlin regarda le petit se précipiter vers eux et manqua de s'étouffer avec son propre souffle. Lohot n'avait pas changé du tout. Il était le même que dans ses souvenirs, son caractère enjoué semblait le même et il crispa ses mains – l'une sur le bras d'Arthur et l'autre à son coté – pour se retenir de le prendre dans ses bras. Arthur leva les yeux au ciel.

« Non, Lohot, il n'a pas cassé ton appareil. »

Pourtant Merlin ne l'avait plus dans les mains. Arthur tendit l’appareil à son fils et il se dit qu'il avait du le récupéré avant qu'il ne le lâche. Le petit le regardait avec de grands yeux curieux et interrogatif. Il regarda le paquet de bonbon qu'il avait dans les mains et l'ouvrit pour en tendre un à Merlin.

« Tiens ! Quand on se sent pas bien faut manger un bonbon, c'est papa qui l'a dit !
- Non, quand on a des vertiges on prend un bonbon, c'est différent, le reprit Arthur. »

Merlin les regarda tout les deux, les couleurs commençaient à lui revenir au visage et déjà il se sentait revivre. Il prit le bonbon que Lohot lui mit dans les mains et Arthur ne lâcha pas son bras, le forçant même à le suivre pour l'asseoir à la table d'un restaurant du parc. Lohot prit place à coté de lui sur la chaise et ne le quittait pas du regard.

« Comment tu t'appelles, monsieur ?
- Mer... Merlin, répondit-il en s'éclaircissant la gorge.
- Me'lin ? Répéta Lohot. »

Merlin sentit une vague de joie lui serrer le cœur et se fut si brutal qu'il plaça une main devant sa bouche pour éviter d'éclater soit de rire, soit en sanglot.

« Merlin, rectifia t-il d'une voix tremblante.
- Merrrrrrlin, répéta le petit avec exagération. »

Merlin ne quitta pas des yeux Lohot et sa main se crispa sur la table... Il avait envie .... Il finit par céder et ébouriffa les cheveux du petit. Comme avant.

Ce fut au tour de Lohot de se crisper avant de le regarder avec de grands yeux écarquillés. Il ne dit rien, mais Merlin comprit à son regard que quelque chose l'avait remué, il ne pouvait qu’espérer que c'était un souvenir. Arthur revint et Merlin ne remarqua qu'il lui avait "manqué" qu'à cet instant.

Un café fut placé devant lui mais il ne quittait plus Arthur et Lohot du regard. Son cœur battait la chamade dans sa poitrine, comme si il avait voulu sortir par sa bouche et Merlin ne pouvait plus parler, sa gorge était trop serré. Tout son corps était crispé de joie et de peur à la fois. Comment allait-il faire une fois qu'Arthur et Lohot décideraient de partir, de retourner aux attractions et de le laisser seul ? Ce serait la fin du monde à ses yeux.

Arthur le regardait en fronçant les sourcils, non plus d'inquiétude mais avec curiosité.

« On se connait ? Demanda t-il soudainement. »

Une vague de stress monta dans la poitrine de Merlin et il gigota sur son siège avec nervosité. Il réfléchit à une réponse et but une gorgée du café pour faire partir la boule qui avait élu domicile dans sa gorge.

« Pourquoi cette question ? Rétorqua t-il plutôt. »

L'homme plissa les lèvres avec agacement et Merlin put se souvenir qu'il prenait souvent cet air quand il ne faisait pas ce qu'il voulait ou que Gaius lui avait dit qu'il avait passé ses journées à la taverne.

« Parce que j'ai l'impression d'avoir déjà vu ce physique ridicule quelque part, répondit-il avec arrogance.
- Si j'avais croisé un âne comme vous je m'en serais souvenu, répliqua t-il. »

Et c'était si facile. De faire des allusions à ce qui c'était passé dans le passé, de faire référence au sort qui avait remplacé les oreilles d'Arthur par deux gigantesques oreilles d'âne. Mais Arthur ne se souvenait pas de tout ça. Et Merlin eut peur qu'un instant il ne soit plus le même. Qu'il prenne mal sa boutade, les mêmes répliques qu'ils avaient l’habitude d'échanger quand ils étaient Roi et Serviteur. Amis.

Le petit rire de Lohot apaisa son appréhension mais le regard de Arthur était impénétrable. Merlin ne parvint pas à savoir ce qu'il pensait. Lohot réclama un chocolat chaud à la serveuse qui passait devant leur table et Arthur en profita pour demander un café pour lui-même.

Quand Lohot but son chocolat/chantilly, baissa sa tasse et que des moustaches se formèrent au dessus de ses lèvres, Merlin les effaça avec sa serviette sans y penser. Mais ni Arthur, ni Lohot ne semblèrent s'en offusquer ou surpris. Le nœud dans le ventre de Merlin s'était démêlé et il ne s'était jamais sentit aussi à sa place que maintenant, entre eux deux.

Arthur paya les consommations et ils se levèrent tous pour partir. Tout en Merlin se recroquevillait douloureusement à l'idée de se séparer d'eux et il frotta distraitement ses bras l'un contre l'autre pour faire partir le froid qui l'envahissait déjà. Puis Arthur plaça un bras autour de ses épaules, le faisant sursauter et le froid reflua quand il murmura à son oreille:

« Allé viens, Merlin. Il n'y a peut-être plus d'armure à polir, mais je trouverais bien deux ou trois trucs à te faire faire. »

Merlin releva les yeux. Et dans cette personne qu'était aujourd'hui Arthur, il put voir les siècles écoulés à parcourir le monde, la douleur de se retrouver hors de son temps et des siens. Le lourd fardeau du secret posés sur les épaules de Merlin depuis sa naissance s'envola et il serra fort Arthur dans ses bras, écrasé par le poids de son soulagement et de sa joie.

Arthur n'hésita qu'une seconde avant de refermer ses bras sur lui, le serrant tout aussi fort contre lui. Merlin ferma les yeux et se retint de babiller des choses incohérentes à Arthur, combien il lui avait manqué, la douleur qu'il avait subit à être jeté dans un monde qui n'était pas le sien, sans ceux qui l'aimait et qu'il aimait... Mais l'odeur, le poids du corps d'Arthur contre lui le réduit au silence et il profita juste.

« Tu as trouvé Lohot... Comment tu l'as retrouvé ? Murmura t-il à la place.
- C'est mon fils, répondit-il comme simple explication. »

Merlin sourit sans relâcher son étreinte. Il sentit Arthur poser une main contre ses cheveux pour le garder prés de lui.

« Je t'ai retrouvé, reprit Merlin avec soulagement. »

Il ne sentait pratiquement plus son corps, il se sentait moue, faible. Mais la poigne d'Arthur était forte et le maintenait fermement contre lui. Il ne le laisserait jamais tomber.

« Papaaa ?
- Oui ? Soupira Arthur en se décalant légèrement sans pour autant le lâcher. »

Lohot avait une moue boudeuse et les regardait tout les deux en tenant son appareil photo dans les deux mains. Merlin sourit et lança un regard complice à Arthur. L'ex Roi appuya plus fort sa main dans le creux de ses reins pour le rapprocher de lui.

« Je veux une photo avec le monstre ! »

Ce jour là, Merlin ne lâcha pas le père et le fils d'une semelle. Le groupe d'université avait complétement oublié Merlin et s'amusait sans lui, et il ne demandait pas mieux. La plupart du temps, Merlin et Arthur s'échangeaient des regards et ils n'avaient pas besoin de parler. Les deux se souvenaient et se comprenaient.

Arthur ne voulut rien entendre quand Merlin parla de rentrer chez lui. Lohot appuya longuement l'argumentation de son père et Merlin étant qui il était, il céda. Il ne pouvait jamais rien refuser aux Pendragon.


Que ce soit avant, maintenant... Ou jamais.



Fin
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MessageSujet: Re: Merlin - pas vraiment de spoil - Réincarné Merlin - pas vraiment de spoil - Réincarné Icon_minitimeLun 28 Oct - 13:08

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Mon coeur est un feu d'artifice à lui tout seul.
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MessageSujet: Re: Merlin - pas vraiment de spoil - Réincarné Merlin - pas vraiment de spoil - Réincarné Icon_minitimeLun 28 Oct - 13:27

Je vais avoir du mal à faire un commentaire cohérent parce que je suis complètement FOLLE à cause de cette fic, et émoustillée, et toute sdslkjfdlkfjsdklfj gabugabuzomeuh !
Tu vois. C'était hyper bien écrit, hyper bien décrit, hyper touchant, super bien émouvant tout. J'adore, j'adore j'adore je suis fan fan fan fan !
Je suis ta fan numéro un !

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MessageSujet: Re: Merlin - pas vraiment de spoil - Réincarné Merlin - pas vraiment de spoil - Réincarné Icon_minitime

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