Prompt : Tous les chemins mènent à toi.
Aleksey venait de détruire quelqu’un à nouveau. Il s’était éclaté, il y avait pris du plaisir. Cette personne n’avait rien fait d’autre que mériter ce qui lui arrivait. Il sentit son téléphone vibrer, et s’aperçu que Gary lui demandait s’il voulait venir acheter un truc avec lui.
Il oublia ce qu’il venait de faire, préférant aller s’amuser avec son jouet le plus intéressant.
Aleksey venait de se prendre un coup de poing d’un imbécile qui n’avait pas aimé sa véritable face. Le chasseur n’avait rien fait d’autre que mériter ce coup de poing, mais il riait aux éclats, de voir cet abruti s’emporter si facilement. Encore un qui n’avait pas pu supporter ce qu’il était vraiment. Il croisa quelques instants plus tard Gary qui lui proposa de sortir un peu.
Il oublia le coup qu’il venait de prendre, préférant aller s’amuser avec ce type plus intéressant que prévu.
Aleksey venait de quitter son propre appartement. Il ne pouvait pas supporter cette présence qui s’imposait, si rayonnante, lui hurlant « regarde je suis là pour être ton ami ». Il ne voulait pas y croire. Il se mit à fuir, à détruire des gens, à se prendre des coups. Mais dans sa tête ne tournait que les mots de Gary, continuant à danser en boucle dans sa tête.
Il oublia ses principes, se mit à boire plus que de raison, et repensa à ce garçon qui était si intéressant, qu’il lui offrait quelque chose qu’il désirait malgré lui.
Aleksey venait de se réveiller. Il venait d’admettre que Gary était son meilleur ami, pour de vrai. Réellement.
De toute façon, ça ne pouvait pas être autrement. Depuis le début, Gary ne semblait pas vouloir effacer sa présence de son esprit, s’imposant malgré lui. Partout où Aleksey était, qu’importe ce qu’il faisait, il avait semblé que Gary soit là, pour lui proposer quelque chose de réellement attrayant.
Le brun regarda le journaliste, et sortit :
- Je crois que tous les chemins mènent à toi, Gary.
Le journaliste ne paru pas comprendre, et Aleksey ne comprenais pas forcément non plus, mais il trouvait que c’était la vérité.
Et finalement, il trouva que ce n’était pas un mal. Aimant cette présence qui lui procurait un certain bien.
Fin